Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 17:56


Lorsque les enfants d’Israël se déplaçaient, d’une étape vers l’autre, dans le désert. L’Arche Sainte avançait a la tète du cortège, ainsi qu’il est dit : ‘’et ce fut, quand l’Arche Sainte de déplaçait’’.

Moché, notre maitre récitait alors la prière suivante :
’’Dresse Toi Eternel ! Et que tes ennemis soient dispersés, que ceux qui Te haïssent soient décimés de devant Toi’’.
De cette façon, il demandait au Saint Béni soit Il de protéger les enfants d’Israël, afin de permettre le rôle protecteur de l’Arche Sainte.


Moché demandait au le Saint Béni soit Il, d’éloigner leurs ennemis et de les répandre dans toutes les directions, afin qu’ils soient incapables de reconstituer leurs forces.
Moché demandait au Saint Béni de faire fuir ceux qui éprouvent de la haine pour eux.
On constate que Moché, notre Maitre, ne parle pas dans cette prière, des ennemis d’Israël qui le haïssent.


Si c’était le cas, il aurait dit :
‘’Que nos ennemis soient disperses, que ceux qui nous haïssent soient décimés de devant Toi’’.
Mais il dit bien : TES ENNEMIS… CEUX QUI TE HAISSENT’’, faisant ainsi référence au Saint Béni soit Il Lui-même.


Pourquoi cela ?


Parce que, selon l’expression de RACHI, ‘’quiconque éprouve de la haine pour Israël, déteste, en fait, Celui Qui créa le monde par Sa Parole’’, le Saint Béni soit Il.
Donc, en protégeant Israël, le Saint Béni soit Il se défend Lui-même, si l’on peut s’exprimer ainsi.
De fait, pour quelle raison un ennemi d’Israël est-il considéré comme l’ennemi de D.ieu ?
Il en est ainsi parce que les nations du monde savent elles-mêmes que les enfants d’Israël sont le peuple du Saint Béni soit Il.


Les nations du monde savent que le Saint Béni soit Il, les a choisis d’entre tous les peuples.
En effet, les JUIFS sont définis comme : ‘’ceux qui Lui sont propices parmi les nations’’
Et il est dit : Mon Fils ainé Israël, parce que les enfants d’Israël, les Juifs sont l’ainé, par rapport aux autres nations.
En conséquence, ceux qui haïssent le peuple d’Israël et s’efforcent de lui nuire, ce qu’a D.ieu ne plaise, s’en prennent, en réalité, au Saint Béni soit Il.
En outre, lorsque les peuples des nations, ennemis d’Israël, ont le moyen de lui faire du mal, c’est bien la preuve que le service de D.ieu des JUIFS s’est affaibli.


Car lorsque les JUIFS accomplissent la volonté de D.ieu, ils ne sont pas soumis aux limites du monde.


EN EFFET QUAND ILS SERVENT D.IEU DE LA MANIERE QU’IL CONVIENT, LES ENNEMIS SONT INCAPABLES DE LEUR NUIRE.


C’est la raison pour laquelle Moché, notre maitre, soulignait dans sa prière, que LES ENNEMIS D’ISRAEL, SONT EN REALITE, LES ENNEMIS DE D.IEU.
Moché indiquait au Saint Béni soit Il, par cette précision, que les nations ne haïssent pas Israël a cause de la faiblesse de leur situation morale.


Les nations s’en moquent…
En fait, leur haine est tournée envers le Saint Béni soit Il Lui-même.
C’est également le sens de l’interjection, qui conduit le discours de Moché a D.ieu : Dresse Toi, Eternel !
De la sorte, Moché, notre maitre, affirmait au le Saint Béni soit Il que les nations ennemis d’Israël ne tiennent aucun compte des accomplissements moraux des JUIFS.


Elles luttent contre les JUIFS et tentent de leur nuire uniquement parce que les JUIFS sont le peuple de D.ieu.
Donc c’est pour cette raison que le Saint Béni soit Il doit intervenir.
Si les nations obtenaient la victoire, ce serait effectivement une profanation du Nom de D.ieu.
Il est donc certain que le Saint Béni soit Il se dressera pour la protection d’Israël, même si les JUIFS ne sont pas encore pleinement parvenus a la TECHOUVA, de la manière qu’il convient.


Et c’est de cette façon que très prochainement D.ieu conduira tous les enfants d’Israël vers la délivrance complète avec MACHIA’H TSIDKENOU, a notre tète MAMASH.
Partager cet article
Repost0
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 14:41

Boualem Sansal a été récompensé grace au courage d’Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Inter, qui a su se démarquer rapidement et prendre des positions audacieuses contre la censure arabo-musulmane.Ainsi l’Institut du Monde Arabe et ses ambassadeurs se trouvent avoir, sur les questions de liberté d’expression et de littérature, les mêmes positions que le Hamas….
Partager cet article
Repost0
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 14:20


MEMRI Middle East Media Research Institute 
Dépêche   Fr. n° 345 

Maryam Nour, gourou libanaise new age : les Juifs contrôlent le monde à cause des Arabes incultes 
Voir les extraits-vidéo sous-titrés en anglais : http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3471.htm
Ci-dessous des extraits d´une interview de Maryam Nour, gourou libanaise new age, spécialiste des catastrophes naturelles. L´émission a été diffusée sur LBC le 10 juin 2012.

 
Interviewer : Certains ont dit que c´étaient des comètes et d´autres ont parlé d´OVNI dans le ciel libanais, mais alors l´URSS, ou plutôt la Russie, a déclaré avoir effectué un test de missile, et que ce dernier s´est éloigné de sa trajectoire. Ce missile a été aperçu dans le ciel, et les gens ont cru qu´ils voyaient des OVNI, des soucoupes volantes ou des extra-terrestres.

 

 
Maryam Nour : Il n´y a pas de fumée sans feu. En 1946 [sic], ils ont réalisé le film "Cocoon". Les [extra-terrestres] sont venus en Amérique. Il y a 20 ans, l´ "autre côté" vivait avec moi, dans ma maison en Amérique.
Cela n´a rien à voir avec la religion. C´est la vérité. Le corps humain meurt. La cendre retourne à la cendre…

 
Ali Haydar : Exact. Et il ne reste rien de nous. Nous sommes bouffés par les bactéries. L´histoire s´arrête là.

 
Maryam Nour : L´histoire s´arrête là ? Et où va votre âme ?

 
Ali Haydar : Il n´y a pas d´âme selon la science.

 
Maryam Nour rassemble ses affaires et se lève.

 
Ali Haydar : Beaucoup se sont courbés devant la science. Vous n´êtes pas la première...

 
Maryam Nour : Avec votre permission, je me retire. Je n´ai pas envie de m´asseoir avec des incultes.

 
Ali Haydar : Vous ne devriez pas être autorisée à vous asseoir ici tant que vous n´aurez pas changé de mentalité.

 
Maryam Nour : Ca suffit. Vous êtes tous des incultes. Voilà où en est arrivé le monde. 14 millions de Juifs tiennent le monde sous leur botte à cause de gens comme vous…

 
Ali Haydar : La seule botte ici, c´est votre langue. Vous devriez entrer en première année de fac.

 
Maryam Nour : Vous dites que le Voyage nocturne du Prophète n´a jamais eu lieu ? Honte à vous !

 
Ali Haydar : Honte à vous !

 
Maryam Nour quitte le plateau.

 
Maryam Nour : Veuillez me laisser sortir.

 
Interviewer : Maryam, voulez-vous que je vienne vous calmer ?

 
Maryam Nour : Non, je veux vous parler en privé. Quelle sorte de gens invitez-vous ? Des incultes.

 
Ali Haydar : Faites une première année de fac et vous mériterez de vous asseoir ici avec moi.


Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org. 
Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french. 
Partager cet article
Repost0
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:55


MEMRI Middle East Media Research Institute 
Dépêche     Fr. n° 346 

Le prédicateur égyptien Muhammad Hussein Yaaqub : les chiites plus dangereux que les juifs 
Voir les extraits-vidéo sous-titrés en anglais : http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3466.htm
Ci-dessous des extraits d´une allocution du prédicateur égyptien Hussein Yaaqub, mise en ligne sur Internet le 13 juin 2012.

 
Muhammad Hussein Yaaqub : Les Conseil de la Shura et les savants de l´islam ont décidé à l´unanimité de soutenir Dr. Muhammad Morsi à la présidence. Vous avez une autre solution ? Quelqu´un parmi vous a-t-il une autre solution ? Il n´y en a pas.

 
 Mais je lui ai dit tout ce que vous voulez. Je lui ai dit : "Je veux un président salafiste, [qui suive] le Coran et la Sunna comme les musulmans d´antan". Il m´a dit : "Oui, notre appel est salafiste." C´est ce qu´il a dit. Il l´a dit, et c´est enregistré sur vidéo. Il l´a dit.

 
Je lui ai demandé ce qu´il pensait des chiites, et il a dit que les chiites sont plus dangereux pour l´islam que les juifs. Il l´a dit.

 
Je lui ai dit que je voulais un président qui n´ait pas peur de l´Amérique, et il a dit : "Je n´ai pas peur."

 
Qu´est-ce que vous voulez de plus ?

 
Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org. 
Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.
Partager cet article
Repost0
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 12:38
Avoir un ami pour marcher!.........












Chaque jour qu'importe le temps, elle l'attend.




Puis quand il arrive...elle descend le rejoindre.
Et...
ils vont prendre une marche ensemble!




Quelle belle leçon d'amitié!
Un bonheur dans la vie est 
d'avoir un ami pour marcher à tes côtés!
 
Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 17:36

Rien de nouveau sous le soleil
Michel Onfray a gratifié le grand public d’un long article de trois pages dans Le Point du 7 juin 2012 à propos du dernier ouvrage de Jean Soler « Qui est Dieu ? ».
Il se trouve que j’apprécie les travaux de Michel Onfray et ses conférences. Son goût pour un certain épicurisme et les philosophes délaissés n’est pas fait pour me déplaire. Par ailleurs, j’ai lu et suivi de longue date les différents ouvrages de Jean Soler sur la Bible, dont on peut en effet apprécier l’érudition classique malgré son fiel.
Michel Onfray fait grand cas du travail de Jean Soler, présenté comme une immense figure intellectuelle, un héros de l’esprit menant courageusement une guerre salvatrice contre l’hégémonie monothéiste au profit de la réhabilitation du bien précieux perdu par l’occident : la culture polythéiste, autrement supérieure. L’acteur principal de cette mise sous le boisseau du meilleur de la culture humaine, Athènes, au profit d’une ville honnie, Jérusalem, est bien entendu le juif (avec un petit j, c’est-à-dire l’adepte de cette doctrine à combattre)… C’est simple, limpide… Sur trois pages, Onfray se lâche en affirmant un tas de contrevérités, d’imprécisions, d’affirmations caricaturales tout en faisant croire au lecteur qu’on vient de découvrir enfin, grâce à l’héroïque Soler, comparé au grand Nietzsche, une vérité qu’on voulait si longtemps nous cacher sur la véritable identité de l’affreux et sanguinaire despote de notre culture : 
le Dieu du monothéisme, dont le Juif (que j’écris avec une majuscule car identité et religion sont ici indissociables), à la fois son esclave et son agent, ne vaudrait pas mieux que la caricature divine dont il se croit l’élu…
Cependant, contrairement à ce qu’affirme dans son article Michel Onfray, Jean Soler ne fait nullement dans la nouveauté. Je dirais même qu’il ressort des vieilles lunes avec un dogmatisme de premier de la classe qui récite une leçon bien apprise. Jean Soler viendrait casser six idées reçues, ce que nul avant lui n’aurait osé faire. Ce héros intellectuel déboulonnerait une bonne fois pour toutes l’immonde et sanguinaire Dieu d’Israël responsable de 2000 ans de malheurs et de guerres sans fin. Le monde intellectuel, l’Université au premier chef, par conventionnalisme, bouderait Soler, on l’accuserait même d’antisémitisme, ultime arme des censeurs à court d’argument, ce héros digne d’un autre briseur d’idoles mal reconnu, Onfray lui-même.
Examinons les six points de Soler, présentés par Onfray comme révolutionnaires :
1. Contrairement à ce qu’on croit, la Bible n’est pas si ancienne et n’aurait pas la primauté car contemporaine des grandes œuvres philosophiques grecques. C’est juste. Mais Michel Onfray semble ignorer que toute personne, quelque peu érudite en matière biblique, connait ce fait. De nombreuses recherches dans ce domaine ont été publiées et si quelqu’un s’intéresse à ce genre de sujet, je lui conseillerais plutôt la lecture de Thomas Römer, qui est un bibliste sérieux, que celle de Jean Soler… En fait de nouveautés, Michel Onfray, en fin connaisseur des textes philosophiques qu’il est, devrait savoir que le grand Spinoza avait déjà affirmé cela dès le 17e siècle… Thèse largement reprise, argumentée et divulguée depuis par les divers chercheurs dont bon nombre d’universitaires israéliens, dont certains portent la kipa… Qui ignore aujourd’hui que les textes antiques ont une histoire rédactionnelle complexe ?
2. « La religion juive n’est pas monothéiste mais monolâtrique » affirme Michel Onfray, le Dieu des Juifs serait une idole qui a bien réussi… Le problème dans cette affirmation est la confusion entre la préhistoire du judaïsme, qui puise en effet dans un fonds culturel polythéiste et « la religion juive » qui a traversé toutes sortes de phases et n’a pas fini de le faire. Là encore, rien de neuf sur l’histoire et nombre de savants travaillent à ces sujets depuis 150 ans… Mais de quels « Juifs » parle-t-on et de quelle époque ? Onfray qui sait, tout comme Soler, la valeur du langage se permet d’affirmer une généralité éternelle « La religion juive n’est pas monothéiste »… Donc, en toute logique, les synagogues sont des lieux d’idolâtrie où l’on affirmerait la supériorité d’une divinité sanglante sur ses concurrentes… Lamentable raccourci et simplification historique. Si Michel Onfray était meilleur lecteur de la Bible, il saurait que celle-ci présente effectivement les hébreux comme idolâtres et les fustige pour cela, mais que le terme « Juifs » n’apparait que dans le livre d’Esther, fort tardif, à une époque où le véritable monothéisme est un acquis et le stade de la monolâtrie, un lointain souvenir. Il saurait surtout que la Bible ne tient pas de discours théologique uniforme (d’où son intérêt et sa longueur d’ailleurs) et qu’au bout du compte l’enseignement du monothéisme s’y trouve bien, contrairement à ses allégations simplificatrices. Pour moi, « la religion juive » est celle que je pratique, bien loin des idées reçues et des assertions de Michel Onfray et elle puise dans un réservoir de 3000 ans de textes les plus divers, y compris les textes universitaires les plus critiques.
3. Pour Onfray, la Bible ne connait pas l’universel et incite les Juifs à écraser les autres… Un peu court, comme affirmation ! (sans parler de relents nauséabonds de conspirationnisme). Au contraire, le plus étonnant dans la Bible, c’est qu’un petit peuple montagnard isolationniste en soit arrivé à une vision universaliste, affirmée à de nombreuses reprises. On la trouve dans l’idée d’ancêtre unique à toute l’humanité présentée comme une grande famille égalitaire ; dans l’idée de la possibilité de construire une paix fraternelle universelle exprimée chez plusieurs prophètes, notamment Isaïe ; dans l’ordre de respecter l’étranger « car tu as été toi-même étranger », « tu aimeras l’étranger comme toi-même » (Lévitique 19,34) qui est répété à de nombreuses reprises, ainsi que dans bien d’autres passages qui abondent en ce sens. Il est vrai que les Juifs ont toujours agacé par leur particularisme qui peut parfois être sujet à critique, le vilain Haman du Livre d’Esther ne s’en gêne pas… Mais on sait ce que cet agacement peut engendrer dans l’Histoire humaine et combien de Juifs en ont payé le prix. Ce qui devrait inciter Onfray et Soler à un semblant de décence au moment d’avancer ce genre d’allégations et au moins les argumenter avec finesse. Certes la Bible, livre d’une grande complexité, n’a pas le monopole de la morale et de l’universel, mais elle énonce bien une morale universelle que la lecture révisionniste de Soler ne peut évacuer d’un revers de main, en la réduisant à ses seuls aspects particularistes ou ritualistes.
4. Paradoxalement, Onfray reproche à la Bible de ne pas avoir affirmé clairement l’immortalité de l’âme et la résurrection. C’est vrai, et réjouissons-nous de cette liberté dogmatique digne des pré-socratiques ! Les rabbins du Talmud en étaient d’ailleurs gênés et cherchèrent à prouver assez maladroitement que leur idée de résurrection s’inscrivait bien dans le texte biblique. Ce point de doctrine était même une des polémiques entre Juifs pharisiens et Juifs sadducéens au 1er siècle avant JC. Là encore, donc, comme innovation, on fait mieux : Soler a 2000 ans de retard ! Mais cela veut-il dire qu’il n’y avait pas de spiritualité chez les prophètes, ou même les sadducéens, comme l’affirme Michel Onfray ? Il semble avoir une idée bien étroite et dogmatique de la spiritualité, qui ne passerait que par la résurrection ou l’éternité de l’âme et contredit donc ici son propre discours philosophique…
5. Onfray nous dévoile une vérité soigneusement cachée : le Cantique des Cantiques parle de l’amour charnel, c’est un texte érotique ! Voilà l’incroyable découverte de Jean Soler ! On se roule de rire… (Quoi, Salomon, vous êtes Juif !) Mais il faudrait être vraiment aveugle pour ne pas le voir : « Tes seins, ta bouche, tes cuisses, le levier de la porte, la serrure,… non tu ne rentreras pas ! » Gainsbourg n’a rien inventé et personne ne s’y est jamais trompé, même si une lecture symbolique et mystique fut mise en avant chez les religieux. Onfray prend les lecteurs du Pointpour des enfants de chœur ! N’eut-il pas été plus digne de la pensée de l’auteur de s’interroger sur ce choix délibéré d’un texte érotique par les mystiques et les chefs du puritain monothéisme ?
6. Onfray assène : le Dieu d’Israël est exclusivement ethnique et séparatiste… la preuve : les lois alimentaires et de pureté pratiquées par les Juifs… Comment un philosophe, forcément retiré régulièrement dans son pré carré bien gardé pour pouvoir écrire son œuvre universelle peut-il écrire des choses aussi terre à terre et caricaturales ? Ne connaît-il pas ce genre de lois sur la pureté chez ses chers Grecs ? Ne sait-il pas la vertu d’une discipline intérieure ? Quelle contradiction entre ces règles et les principes de l’Universel ? Voilà bien une affirmation simpliste. Mais là encore, rien de neuf, c’est la reprise d’un vieux thème antijudaïque, celui d’une époque où l’on jetait volontiers les Juifs dans les puits ou sur les bûchers pour leur apprendre les vertus de l’universalisme chrétien…
Le reste de l’article ne présente rien de bien nouveau non plus, Onfray, à la suite de Jean Soler, croit devoir prendre une pose héroïque quand il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes… S’il lisait un peu plus les biblistes et les historiens des religions, il se rendrait vite compte que le très savant et génial Jean Soler compile, vulgarise, avec un certain talent, mais ne dit rien au fond de bien original.
Ensuite, Onfray nous offre une révision du commandement « tu ne tueras point » qui, selon lui, ne concernerait que les membres de la tribu juive : les autres, on pourrait les massacrer comme bon nous semble… Là encore, en parlant d’un texte ancien, le mot « juif » est bien mal venu et plein d’ambigüité. Mais surtout, « tu ne tueras point » est une traduction discutable qu’il faudrait plutôt comprendre « tu ne commettras point de meurtre » ou « tu n’assassineras point », même sans savoir l’hébreu, il est facile de comprendre la différence entre « assassiner » et « tuer ». On peut pratiquer la peine de mort, sans pour autant assassiner… nuance à la portée d’un philosophe. Certes la Bible parle de condamnation à mort et décrit nombre de massacres, avant tout dans un but édifiant typique de son époque, mais cela ne veut nullement dire que c’est une question de Juifs ou pas (voir la fin du livre des Juges où l’on se massacre entre « frères », ou même l’épisode du veau d’or ou de Coré dans le Pentateuque). Le judaïsme a certes développé une législation à deux vitesses entre citoyen et étranger, que l’on peut critiquer, mais comme tous les systèmes de l’époque, y compris grec, et qui inspire notre système de citoyenneté actuel. L’accusation de restreindre l’interdit du meurtre aux seuls Juifs est grave et digne cette fois des pires rumeurs médiévales reprises au siècle dernier avec les conséquences que l’on sait : les Juifs solidaires entre eux empoisonnent les autres par haine du genre humain, et sont donc empoisonnables…
Puis Onfray nous fait verser une larme sur les Cananéens exterminés par « les juifs » (sic), grands massacreurs devant l’Eternel, contrairement aux très pacifiques Grecs…
Ici on touche au fond de l’absurde et de l’inexactitude, mais surtout à l’indécence pour ne pas dire l’abject.
Tout d’abord, en bon adepte de la critique biblique et de la rationalité, Onfray devrait savoir que le massacre des Cananéens n’est qu’une pure légende contredite par l’archéologie et le texte biblique lui-même. Il devrait savoir également, grâce à la même critique universitaire qu’il invoquait pour démolir l’ancienneté biblique, que les Hébreux sont eux-mêmes des Cananéens, même langue, mêmes divinités, dont le fameux El, sévère Dieu supérieur les conduisant à la monolâtrie, avant l’étape suivante… Que les terribles passages de massacres du livre de Josué ou ailleurs dans la Bible, choquent notre sensibilité humaniste, rien de plus normal et de plus légitime. Mais que cela fasse du judaïsme et du monothéisme en général le terreau obligatoire de l’extrémisme et l’inventeur du génocide, c’est vraiment tenir un raisonnement très superficiel et étaler ses préjugés au grand jour. Jean Soler oppose les Grecs épris de paix aux Juifs belliqueux… Faut-il rouvrir les classiques helléniques pour se remémorer les guerres entre cités, enlèvements, massacres et viols ? Faut-il rappeler les interminables luttes entre Sparte et Athènes et la politique hégémonique de cette dernière dont la cruauté envers les vaincus frappa Aristophane ou Xénophon ? Onfray ne sait-il pas la vantardise sanguinaire des Anciens, qui agissaient d’ailleurs moins qu’ils n’écrivaient, alors que les modernes font l’inverse… Cette vantardise et ce goût pour le sang versé sont communs à toute la littérature antique et aux bas reliefs, de la lointaine Mésopotamie jusqu’aux Romains, en passant par les Égyptiens, les Grecs, les Hébreux et bien d’autres. Mais l’athéisme occidental, dont Onfray se veut le porte drapeau, après ses dizaines de millions de victimes au nom d’une rationalité nationale parfaitement athée, massacrées comme jamais on ne le vit auparavant dans l’histoire humaine, n’est pas si bien placé que cela pour donner des leçons au reste du monde ou dresser un doigt accusateur contre le monothéisme.
Il est un fait que la Bible relève et cherche à résoudre dès ses premières lignes : l’être humain tue son prochain et a beaucoup de mal à s’arracher à ce rôle de Caïn et au cercle vicieux de la violence. L’accusation biblique, contrairement à ce que pense Onfray, est universelle et n’épargne personne, ni les Juifs, ni les Grecs, ni les hommes, ni les femmes… car s’il est un sujet de prédilection dans la Bible, ce n’est pas Dieu, mais bien l’humain dans son humanité la plus prosaïque, avec tous ses défauts exposés au grand jour et sous toutes les facettes possibles. Aucune figure biblique n’échappe à la critique.
Dans l’article d’Onfray, vient ensuite un parallèle doctrinal entre nazisme et judaïsme… On laisse à l’auteur la responsabilité de ses comparaisons d’un goût exquis. On ne relèvera que l’erreur historique : « les soldats du Reich allemand ne portaient pas par hasard un ceinturon sur la boucle duquel on pouvait lire : Dieu avec nous ». Or Onfray devrait savoir que ce ceinturon est très antérieur au régime nazi. Si c’est là la seule preuve de la ferveur monothéiste d’Hitler… avec quelques autres déclarations du Führer sur le « Tout-puissant », c’est un peu court. On pourrait opposer à ce grand admirateur de la culture polythéiste qu’est Michel Onfray, que s’il y a peut-être une ferveur religieuse dans le nazisme, ce serait plutôt sous la forme d’un retour aux bonnes vieilles valeurs du paganisme germanique, le culte du corps et des forces de la terre. Tout ce que le judaïsme déteste… Impossible me direz-vous, un païen, d’après Onfray, est forcément un homme de tolérance et un pacifiste, il suffit de regarder l’histoire glorieuse des empires de l’Antiquité pour s’en convaincre. Jean Soler, que l’on ne saurait bien sûr soupçonner d’antisémitisme, (impensable chez un esprit de cette trempe !), aime certainement beaucoup les Juifs (il fut diplomate en Israël, il doit en garder quelques nostalgies et mêmes des amis) mais déteste profondément le judaïsme, la culture juive et tous les monothéismes. Il n’aime pas non plus la « singularité » de la Shoa, « efforts désespérés à tout prix, jusque dans le pire malheur, pour accréditer l’élection par Dieu du peuple juif ». Si je comprends bien, les Juifs exploiteraient cyniquement la Shoa pour remettre en selle leur élection divine ! Faisons plaisir à Soler et Onfray. Admettons que la Shoa ne soit qu’un massacre parmi d’autres, rien que le juste retour de bâton après le précédent de Josué. Admettons qu’il n’y ait rien de singulier à aller chercher aux quatre coins de l’Europe, des vieillards, des femmes et des enfants dans le seul but de les éliminer. Admettons que tout cela soit un malheur normal et qu’il n’y ait pas lieu de faire de ce détail de l’Histoire, une singularité. Admettons également que l’Histoire juive – ses 2500 ans de diaspora, sa renaissance étatique et linguistique dans l’Etat d’Israël moderne – soit des plus banales. Admettons que la Bible soit un bien mauvais bouquin. Concluons une bonne fois pour toutes que ces gens-là nous ont assez cassé les pieds et qu’il est temps pour l’Occident d’en sortir ! Alors allons au bout de la logique d’Onfray : brûlons la Bible, Freud et quelques autres pour revenir exclusivement à Platon et Epicure !… Culture quand tu nous tiens !
Je ne connais pas les comptes que Jean Soler a à régler à travers ses « découvertes » et ses « combats héroïques » contre l’infâme. Je ne sais pas quels comptes Michel Onfray cherche à régler en montant au créneau pour promouvoir Soler l’incompris. Je sais seulement qu’en écoutant les conférences d’Onfray sur Freud, passé l’intérêt premier, j’ai ressenti un malaise dans ce besoin de tirer systématiquement sur le vieux docteur et « son goût immodéré pour l’argent »… En lisant l’article sur Soler, je ressens le même malaise, avec ici un indicateur troublant (lapsus de notre philosophe anti-freudien ?) : l’emploi quasi systématique dans cet article du terme « juif » alors qu’il est historiquement inapproprié et que les Juifs ne sont pas les seuls monothéistes, loin s’en faut (si en plus ils en sont toujours à la monolâtrie, qu’on les laisse alors tranquilles ces primitifs). Mais je ressens un plus grand malaise encore de voir un journal aussi sérieux que Le Point laisser passer des allégations aussi médiocres et mal à propos, au point de se demander si on lit du Onfray ou un avatar d’une médiocre littérature antijuive qu’on croyait dépassée, le tout dans un climat français où assassiner un Juif à bout portant ou le tabasser est devenu chose possible.
Je n’ai absolument rien contre la critique des excès religieux, au contraire ! En bon disciple de Moïse, je trouve salutaire de casser les tables sacrées et les idoles… En bon Juif je n’ai pas peur de l’autodérision. Comme chacun, je suis effrayé par l’éveil d’une religiosité extrémiste et bornée, y compris chez certains Juifs, qu’il est salutaire de critiquer et d’analyser. Mais il s’agit dans cet article du Point d’un lamentable et malsain jeu de massacre qui manque sa cible et discrédite profondément son auteur.
Yeshaya Dalsace, rabbin de la communauté DorVador Paris 20e
http://laregledujeu.org/2012/06/20/10192/les-bourdes-bibliques-de-monsieur-onfray/
Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 17:36

Rien de nouveau sous le soleil
Michel Onfray a gratifié le grand public d’un long article de trois pages dans Le Point du 7 juin 2012 à propos du dernier ouvrage de Jean Soler « Qui est Dieu ? ».
Il se trouve que j’apprécie les travaux de Michel Onfray et ses conférences. Son goût pour un certain épicurisme et les philosophes délaissés n’est pas fait pour me déplaire. Par ailleurs, j’ai lu et suivi de longue date les différents ouvrages de Jean Soler sur la Bible, dont on peut en effet apprécier l’érudition classique malgré son fiel.
Michel Onfray fait grand cas du travail de Jean Soler, présenté comme une immense figure intellectuelle, un héros de l’esprit menant courageusement une guerre salvatrice contre l’hégémonie monothéiste au profit de la réhabilitation du bien précieux perdu par l’occident : la culture polythéiste, autrement supérieure. L’acteur principal de cette mise sous le boisseau du meilleur de la culture humaine, Athènes, au profit d’une ville honnie, Jérusalem, est bien entendu le juif (avec un petit j, c’est-à-dire l’adepte de cette doctrine à combattre)… C’est simple, limpide… Sur trois pages, Onfray se lâche en affirmant un tas de contrevérités, d’imprécisions, d’affirmations caricaturales tout en faisant croire au lecteur qu’on vient de découvrir enfin, grâce à l’héroïque Soler, comparé au grand Nietzsche, une vérité qu’on voulait si longtemps nous cacher sur la véritable identité de l’affreux et sanguinaire despote de notre culture : 
le Dieu du monothéisme, dont le Juif (que j’écris avec une majuscule car identité et religion sont ici indissociables), à la fois son esclave et son agent, ne vaudrait pas mieux que la caricature divine dont il se croit l’élu…
Cependant, contrairement à ce qu’affirme dans son article Michel Onfray, Jean Soler ne fait nullement dans la nouveauté. Je dirais même qu’il ressort des vieilles lunes avec un dogmatisme de premier de la classe qui récite une leçon bien apprise. Jean Soler viendrait casser six idées reçues, ce que nul avant lui n’aurait osé faire. Ce héros intellectuel déboulonnerait une bonne fois pour toutes l’immonde et sanguinaire Dieu d’Israël responsable de 2000 ans de malheurs et de guerres sans fin. Le monde intellectuel, l’Université au premier chef, par conventionnalisme, bouderait Soler, on l’accuserait même d’antisémitisme, ultime arme des censeurs à court d’argument, ce héros digne d’un autre briseur d’idoles mal reconnu, Onfray lui-même.
Examinons les six points de Soler, présentés par Onfray comme révolutionnaires :
1. Contrairement à ce qu’on croit, la Bible n’est pas si ancienne et n’aurait pas la primauté car contemporaine des grandes œuvres philosophiques grecques. C’est juste. Mais Michel Onfray semble ignorer que toute personne, quelque peu érudite en matière biblique, connait ce fait. De nombreuses recherches dans ce domaine ont été publiées et si quelqu’un s’intéresse à ce genre de sujet, je lui conseillerais plutôt la lecture de Thomas Römer, qui est un bibliste sérieux, que celle de Jean Soler… En fait de nouveautés, Michel Onfray, en fin connaisseur des textes philosophiques qu’il est, devrait savoir que le grand Spinoza avait déjà affirmé cela dès le 17e siècle… Thèse largement reprise, argumentée et divulguée depuis par les divers chercheurs dont bon nombre d’universitaires israéliens, dont certains portent la kipa… Qui ignore aujourd’hui que les textes antiques ont une histoire rédactionnelle complexe ?
2. « La religion juive n’est pas monothéiste mais monolâtrique » affirme Michel Onfray, le Dieu des Juifs serait une idole qui a bien réussi… Le problème dans cette affirmation est la confusion entre la préhistoire du judaïsme, qui puise en effet dans un fonds culturel polythéiste et « la religion juive » qui a traversé toutes sortes de phases et n’a pas fini de le faire. Là encore, rien de neuf sur l’histoire et nombre de savants travaillent à ces sujets depuis 150 ans… Mais de quels « Juifs » parle-t-on et de quelle époque ? Onfray qui sait, tout comme Soler, la valeur du langage se permet d’affirmer une généralité éternelle « La religion juive n’est pas monothéiste »… Donc, en toute logique, les synagogues sont des lieux d’idolâtrie où l’on affirmerait la supériorité d’une divinité sanglante sur ses concurrentes… Lamentable raccourci et simplification historique. Si Michel Onfray était meilleur lecteur de la Bible, il saurait que celle-ci présente effectivement les hébreux comme idolâtres et les fustige pour cela, mais que le terme « Juifs » n’apparait que dans le livre d’Esther, fort tardif, à une époque où le véritable monothéisme est un acquis et le stade de la monolâtrie, un lointain souvenir. Il saurait surtout que la Bible ne tient pas de discours théologique uniforme (d’où son intérêt et sa longueur d’ailleurs) et qu’au bout du compte l’enseignement du monothéisme s’y trouve bien, contrairement à ses allégations simplificatrices. Pour moi, « la religion juive » est celle que je pratique, bien loin des idées reçues et des assertions de Michel Onfray et elle puise dans un réservoir de 3000 ans de textes les plus divers, y compris les textes universitaires les plus critiques.
3. Pour Onfray, la Bible ne connait pas l’universel et incite les Juifs à écraser les autres… Un peu court, comme affirmation ! (sans parler de relents nauséabonds de conspirationnisme). Au contraire, le plus étonnant dans la Bible, c’est qu’un petit peuple montagnard isolationniste en soit arrivé à une vision universaliste, affirmée à de nombreuses reprises. On la trouve dans l’idée d’ancêtre unique à toute l’humanité présentée comme une grande famille égalitaire ; dans l’idée de la possibilité de construire une paix fraternelle universelle exprimée chez plusieurs prophètes, notamment Isaïe ; dans l’ordre de respecter l’étranger « car tu as été toi-même étranger », « tu aimeras l’étranger comme toi-même » (Lévitique 19,34) qui est répété à de nombreuses reprises, ainsi que dans bien d’autres passages qui abondent en ce sens. Il est vrai que les Juifs ont toujours agacé par leur particularisme qui peut parfois être sujet à critique, le vilain Haman du Livre d’Esther ne s’en gêne pas… Mais on sait ce que cet agacement peut engendrer dans l’Histoire humaine et combien de Juifs en ont payé le prix. Ce qui devrait inciter Onfray et Soler à un semblant de décence au moment d’avancer ce genre d’allégations et au moins les argumenter avec finesse. Certes la Bible, livre d’une grande complexité, n’a pas le monopole de la morale et de l’universel, mais elle énonce bien une morale universelle que la lecture révisionniste de Soler ne peut évacuer d’un revers de main, en la réduisant à ses seuls aspects particularistes ou ritualistes.
4. Paradoxalement, Onfray reproche à la Bible de ne pas avoir affirmé clairement l’immortalité de l’âme et la résurrection. C’est vrai, et réjouissons-nous de cette liberté dogmatique digne des pré-socratiques ! Les rabbins du Talmud en étaient d’ailleurs gênés et cherchèrent à prouver assez maladroitement que leur idée de résurrection s’inscrivait bien dans le texte biblique. Ce point de doctrine était même une des polémiques entre Juifs pharisiens et Juifs sadducéens au 1er siècle avant JC. Là encore, donc, comme innovation, on fait mieux : Soler a 2000 ans de retard ! Mais cela veut-il dire qu’il n’y avait pas de spiritualité chez les prophètes, ou même les sadducéens, comme l’affirme Michel Onfray ? Il semble avoir une idée bien étroite et dogmatique de la spiritualité, qui ne passerait que par la résurrection ou l’éternité de l’âme et contredit donc ici son propre discours philosophique…
5. Onfray nous dévoile une vérité soigneusement cachée : le Cantique des Cantiques parle de l’amour charnel, c’est un texte érotique ! Voilà l’incroyable découverte de Jean Soler ! On se roule de rire… (Quoi, Salomon, vous êtes Juif !) Mais il faudrait être vraiment aveugle pour ne pas le voir : « Tes seins, ta bouche, tes cuisses, le levier de la porte, la serrure,… non tu ne rentreras pas ! » Gainsbourg n’a rien inventé et personne ne s’y est jamais trompé, même si une lecture symbolique et mystique fut mise en avant chez les religieux. Onfray prend les lecteurs du Pointpour des enfants de chœur ! N’eut-il pas été plus digne de la pensée de l’auteur de s’interroger sur ce choix délibéré d’un texte érotique par les mystiques et les chefs du puritain monothéisme ?
6. Onfray assène : le Dieu d’Israël est exclusivement ethnique et séparatiste… la preuve : les lois alimentaires et de pureté pratiquées par les Juifs… Comment un philosophe, forcément retiré régulièrement dans son pré carré bien gardé pour pouvoir écrire son œuvre universelle peut-il écrire des choses aussi terre à terre et caricaturales ? Ne connaît-il pas ce genre de lois sur la pureté chez ses chers Grecs ? Ne sait-il pas la vertu d’une discipline intérieure ? Quelle contradiction entre ces règles et les principes de l’Universel ? Voilà bien une affirmation simpliste. Mais là encore, rien de neuf, c’est la reprise d’un vieux thème antijudaïque, celui d’une époque où l’on jetait volontiers les Juifs dans les puits ou sur les bûchers pour leur apprendre les vertus de l’universalisme chrétien…
Le reste de l’article ne présente rien de bien nouveau non plus, Onfray, à la suite de Jean Soler, croit devoir prendre une pose héroïque quand il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes… S’il lisait un peu plus les biblistes et les historiens des religions, il se rendrait vite compte que le très savant et génial Jean Soler compile, vulgarise, avec un certain talent, mais ne dit rien au fond de bien original.
Ensuite, Onfray nous offre une révision du commandement « tu ne tueras point » qui, selon lui, ne concernerait que les membres de la tribu juive : les autres, on pourrait les massacrer comme bon nous semble… Là encore, en parlant d’un texte ancien, le mot « juif » est bien mal venu et plein d’ambigüité. Mais surtout, « tu ne tueras point » est une traduction discutable qu’il faudrait plutôt comprendre « tu ne commettras point de meurtre » ou « tu n’assassineras point », même sans savoir l’hébreu, il est facile de comprendre la différence entre « assassiner » et « tuer ». On peut pratiquer la peine de mort, sans pour autant assassiner… nuance à la portée d’un philosophe. Certes la Bible parle de condamnation à mort et décrit nombre de massacres, avant tout dans un but édifiant typique de son époque, mais cela ne veut nullement dire que c’est une question de Juifs ou pas (voir la fin du livre des Juges où l’on se massacre entre « frères », ou même l’épisode du veau d’or ou de Coré dans le Pentateuque). Le judaïsme a certes développé une législation à deux vitesses entre citoyen et étranger, que l’on peut critiquer, mais comme tous les systèmes de l’époque, y compris grec, et qui inspire notre système de citoyenneté actuel. L’accusation de restreindre l’interdit du meurtre aux seuls Juifs est grave et digne cette fois des pires rumeurs médiévales reprises au siècle dernier avec les conséquences que l’on sait : les Juifs solidaires entre eux empoisonnent les autres par haine du genre humain, et sont donc empoisonnables…
Puis Onfray nous fait verser une larme sur les Cananéens exterminés par « les juifs » (sic), grands massacreurs devant l’Eternel, contrairement aux très pacifiques Grecs…
Ici on touche au fond de l’absurde et de l’inexactitude, mais surtout à l’indécence pour ne pas dire l’abject.
Tout d’abord, en bon adepte de la critique biblique et de la rationalité, Onfray devrait savoir que le massacre des Cananéens n’est qu’une pure légende contredite par l’archéologie et le texte biblique lui-même. Il devrait savoir également, grâce à la même critique universitaire qu’il invoquait pour démolir l’ancienneté biblique, que les Hébreux sont eux-mêmes des Cananéens, même langue, mêmes divinités, dont le fameux El, sévère Dieu supérieur les conduisant à la monolâtrie, avant l’étape suivante… Que les terribles passages de massacres du livre de Josué ou ailleurs dans la Bible, choquent notre sensibilité humaniste, rien de plus normal et de plus légitime. Mais que cela fasse du judaïsme et du monothéisme en général le terreau obligatoire de l’extrémisme et l’inventeur du génocide, c’est vraiment tenir un raisonnement très superficiel et étaler ses préjugés au grand jour. Jean Soler oppose les Grecs épris de paix aux Juifs belliqueux… Faut-il rouvrir les classiques helléniques pour se remémorer les guerres entre cités, enlèvements, massacres et viols ? Faut-il rappeler les interminables luttes entre Sparte et Athènes et la politique hégémonique de cette dernière dont la cruauté envers les vaincus frappa Aristophane ou Xénophon ? Onfray ne sait-il pas la vantardise sanguinaire des Anciens, qui agissaient d’ailleurs moins qu’ils n’écrivaient, alors que les modernes font l’inverse… Cette vantardise et ce goût pour le sang versé sont communs à toute la littérature antique et aux bas reliefs, de la lointaine Mésopotamie jusqu’aux Romains, en passant par les Égyptiens, les Grecs, les Hébreux et bien d’autres. Mais l’athéisme occidental, dont Onfray se veut le porte drapeau, après ses dizaines de millions de victimes au nom d’une rationalité nationale parfaitement athée, massacrées comme jamais on ne le vit auparavant dans l’histoire humaine, n’est pas si bien placé que cela pour donner des leçons au reste du monde ou dresser un doigt accusateur contre le monothéisme.
Il est un fait que la Bible relève et cherche à résoudre dès ses premières lignes : l’être humain tue son prochain et a beaucoup de mal à s’arracher à ce rôle de Caïn et au cercle vicieux de la violence. L’accusation biblique, contrairement à ce que pense Onfray, est universelle et n’épargne personne, ni les Juifs, ni les Grecs, ni les hommes, ni les femmes… car s’il est un sujet de prédilection dans la Bible, ce n’est pas Dieu, mais bien l’humain dans son humanité la plus prosaïque, avec tous ses défauts exposés au grand jour et sous toutes les facettes possibles. Aucune figure biblique n’échappe à la critique.
Dans l’article d’Onfray, vient ensuite un parallèle doctrinal entre nazisme et judaïsme… On laisse à l’auteur la responsabilité de ses comparaisons d’un goût exquis. On ne relèvera que l’erreur historique : « les soldats du Reich allemand ne portaient pas par hasard un ceinturon sur la boucle duquel on pouvait lire : Dieu avec nous ». Or Onfray devrait savoir que ce ceinturon est très antérieur au régime nazi. Si c’est là la seule preuve de la ferveur monothéiste d’Hitler… avec quelques autres déclarations du Führer sur le « Tout-puissant », c’est un peu court. On pourrait opposer à ce grand admirateur de la culture polythéiste qu’est Michel Onfray, que s’il y a peut-être une ferveur religieuse dans le nazisme, ce serait plutôt sous la forme d’un retour aux bonnes vieilles valeurs du paganisme germanique, le culte du corps et des forces de la terre. Tout ce que le judaïsme déteste… Impossible me direz-vous, un païen, d’après Onfray, est forcément un homme de tolérance et un pacifiste, il suffit de regarder l’histoire glorieuse des empires de l’Antiquité pour s’en convaincre. Jean Soler, que l’on ne saurait bien sûr soupçonner d’antisémitisme, (impensable chez un esprit de cette trempe !), aime certainement beaucoup les Juifs (il fut diplomate en Israël, il doit en garder quelques nostalgies et mêmes des amis) mais déteste profondément le judaïsme, la culture juive et tous les monothéismes. Il n’aime pas non plus la « singularité » de la Shoa, « efforts désespérés à tout prix, jusque dans le pire malheur, pour accréditer l’élection par Dieu du peuple juif ». Si je comprends bien, les Juifs exploiteraient cyniquement la Shoa pour remettre en selle leur élection divine ! Faisons plaisir à Soler et Onfray. Admettons que la Shoa ne soit qu’un massacre parmi d’autres, rien que le juste retour de bâton après le précédent de Josué. Admettons qu’il n’y ait rien de singulier à aller chercher aux quatre coins de l’Europe, des vieillards, des femmes et des enfants dans le seul but de les éliminer. Admettons que tout cela soit un malheur normal et qu’il n’y ait pas lieu de faire de ce détail de l’Histoire, une singularité. Admettons également que l’Histoire juive – ses 2500 ans de diaspora, sa renaissance étatique et linguistique dans l’Etat d’Israël moderne – soit des plus banales. Admettons que la Bible soit un bien mauvais bouquin. Concluons une bonne fois pour toutes que ces gens-là nous ont assez cassé les pieds et qu’il est temps pour l’Occident d’en sortir ! Alors allons au bout de la logique d’Onfray : brûlons la Bible, Freud et quelques autres pour revenir exclusivement à Platon et Epicure !… Culture quand tu nous tiens !
Je ne connais pas les comptes que Jean Soler a à régler à travers ses « découvertes » et ses « combats héroïques » contre l’infâme. Je ne sais pas quels comptes Michel Onfray cherche à régler en montant au créneau pour promouvoir Soler l’incompris. Je sais seulement qu’en écoutant les conférences d’Onfray sur Freud, passé l’intérêt premier, j’ai ressenti un malaise dans ce besoin de tirer systématiquement sur le vieux docteur et « son goût immodéré pour l’argent »… En lisant l’article sur Soler, je ressens le même malaise, avec ici un indicateur troublant (lapsus de notre philosophe anti-freudien ?) : l’emploi quasi systématique dans cet article du terme « juif » alors qu’il est historiquement inapproprié et que les Juifs ne sont pas les seuls monothéistes, loin s’en faut (si en plus ils en sont toujours à la monolâtrie, qu’on les laisse alors tranquilles ces primitifs). Mais je ressens un plus grand malaise encore de voir un journal aussi sérieux que Le Point laisser passer des allégations aussi médiocres et mal à propos, au point de se demander si on lit du Onfray ou un avatar d’une médiocre littérature antijuive qu’on croyait dépassée, le tout dans un climat français où assassiner un Juif à bout portant ou le tabasser est devenu chose possible.
Je n’ai absolument rien contre la critique des excès religieux, au contraire ! En bon disciple de Moïse, je trouve salutaire de casser les tables sacrées et les idoles… En bon Juif je n’ai pas peur de l’autodérision. Comme chacun, je suis effrayé par l’éveil d’une religiosité extrémiste et bornée, y compris chez certains Juifs, qu’il est salutaire de critiquer et d’analyser. Mais il s’agit dans cet article du Point d’un lamentable et malsain jeu de massacre qui manque sa cible et discrédite profondément son auteur.
Yeshaya Dalsace, rabbin de la communauté DorVador Paris 20e
http://laregledujeu.org/2012/06/20/10192/les-bourdes-bibliques-de-monsieur-onfray/
Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 17:29










La top-modèle israélienne a été élue la femme la plus sexy du monde. Tout en blondeur et en muscles d’acier, elle conquiert la planète fashion avec une désarmante simplicité. Portrait d’une battante, aussi à l’aise sur une planche de surf que dans un vestiaire Dior.

Kate Moss est l’icône pop-mode de l’époque, avec sa frénésie rock, ses cernes couleur lilas et ses métamorphoses à répétition. Bar Refaeli incarne un autre aspect de l’air du temps – l’aspiration à une vie au grand air –, avec ses muscles d’acier, sa poitrine de Vénus du Titien, ses cheveux d’héroïne wagnérienne et ses yeux bleus de chat persan qui révèlent une lignée russo lituano-polonaise. « J’aime la mixité chez les gens, comme dans mon assiette, où je mélange le sucré et le salé, le chaud et le froid, le cru et le cuit. C’est tellement moins fade », explique Bar, tout en offrant son corps doré, ses formes sportives de surfeuse et ses rondeurs orientales à la maquilleuse. 



Bar Refaeli exalte les vertus de la positive attitude, là où Kate Moss peut cristalliser l’incertitude de sa génération. En véritable sabra, née en Israël en 1985, elle s’explique : « Chez moi, on m’a toujours dit que je n’avais pas le choix, qu’il fallait toujours aller de l’avant et surtout ne jamais se plaindre. Ce serait une offense à tous ceux qui ont tant lutté pour leur liberté et pour la nôtre. » 

Ses grands-parents sont des rescapés de la guerre et des camps d’extermination. « Ma grand-mère a combattu sur le front russe avec les partisans. Mon grand-père juif lituanien a été interné à Dachau quand il avait 15 ans. Mon père a combattu en 1982 lors de l’intervention israélienne au Liban. C’est vous dire que, chez nous, on a toujours aimé la vie. Ma mère m’a toujours dit que la chose la plus importante dans l’existence était d’aimer. » Tous les amis de Bar ont fait leur service militaire. Elle y a échappé à cause d’une mauvaise vue, et elle le regrette. « En Israël, c’est très important. On ne vous demande



 pas dans quel quartier vous habitez, mais à quelle unité vous apparteniez. » Même si elle a vécu deux intifadas, elle se souvient que lorsqu’elle voulait aller en boîte de nuit à Tel-Aviv avec ses amies, elle s’y prenait à deux fois pour monter dans un bus. Sans doute pour cette raison le père de Bar a-t-il choisi de vivre à la campagne, dans un ranch où il élève des pur-sang arabes qui trottent dans des paddocks entourés de palissades blanches, très Nouvelle-Angleterre. « Mon père est un cow-boy. Il n’imagine pas vivre en ville. Seul à cheval, la nuit, dans la campagne, sans boussole, il sait trouver son chemin. En ville, il est toujours perdu. » 



Karma glamour
Lorsque Bar ne voyage pas, c’est là qu’elle habite avec ses trois frères et sa mère, Tzipi, une ancienne mannequin qui s’occupe aujourd’hui à plein temps de sa tribu. « Ma mère a conservé l’esprit pionnier. Elle travaille beaucoup, elle est gaie, ne se plaint jamais et n’a peur de rien. Elle a épousé mon père alors qu’ils ne se connaissaient que depuis trois semaines, et je suis née dans la foulée. C’est culotté, non ? » Est-ce un exemple qu’elle aimerait suivre ? « Pas vraiment. Je suis trop jeune. » Même avec Leonardo DiCaprio ? Bar jette alors son regard revolver pour signifier que c’est un non-sujet. Pendant plus de quatre ans, la top-modèle a formé avec l’acteur américain l’un des couples les plus glamour de la planète. 
Ils ont rompu l’an dernier. Bar a gardé le petit chien offert par son ex-amoureux... La musique lancinante du cinéaste indien Satyajit Ray, qu’elle écoute en boucle, lui donne la certitude que son karma n’a pas dit son dernier mot. Bar est une guerrière qui a commencé sa carrière à 9 mois pour une marque de yaourts, l’a interrompue quelques années à 12 ans pour cause d’appareil dentaire, l’a reprise à 16 ans tout en poursuivant ses études de psychologie et de littérature à l’université de Tel-Aviv. « J’adore ce métier. Il m’a permis de faire des choses extraordinaires. J’ai même été invitée à l’Élysée par Nicolas Sarkozy, avec Shimon Peres. Je portais une magnifique robe mauve Elie Saab. Ce fut un grand honneur pour moi. »
 
Corps de rêve
Elle qui se préfère en T-shirt, jean et ballerines aime aussi le jeu des métamorphoses. Elle sait entrer dans des jupes tube étroites, se couler dans des robes vaporeuses signées Dior, une maison avec laquelle elle entretient des rapports privilégiés, défiler en lingerie pour la célèbre marque Victoria’s Secret... Le jour de notre séance photo, elle s’amuse avec une paire de lunettes en strass, un chapeau à plumes, des bottines en lézard, et prend plaisir à se faire maquiller : du rose poudré, ombré d’éclats mandarine déposés sur ses pommettes saillantes, simple trait couleur parme sur les paupières, Rimmel turquoise, gloss naturel, boucles évanescentes à la manière d’un Klimt. Bar s’étire. Ce matin, elle a eu le temps de faire sa gymnastique, son stretching, ses haltères, ses abdos fessiers... 
À la regarder, on se demande quelle partie de son corps mérite d’être à ce point martyrisée. À 17 ans, elle posait pour la une du cultissime magazine Sports Illustrated. Sa carrière décollait. Aujourd’hui, elle vient d’être élue par le magazine américain Maxim la fille la plus sexy du monde parmi cent personnalités. Un joli pied de nez au destin pour une fille qui s’est toujours sentie garçon manqué.
 
Bar est une guerrière qui a commencé sa carrière à 9 mois..

Mes addictions
Twitter : « C’est mon cordon ombilical avec ma famille et mes amis. Dès que j’ai un moment de blues, que je pense à la plage de Tel-Aviv ou aux beignets aux pommes que ma mère nous prépare pour le goûter, je tweete. J’aime mon travail, mais  parfois c’est un métier de solitude. »
La plage : « Dès que je reviens chez moi en Israël, je file me baigner. C’est pour cela que j’aime Tel-Aviv. C’est la ville à la plage, l’insouciance, les vraies vacances. Je vais plutôt à la Hilton Beach, où se trouve l’un des meilleurs spots de surf. Mes amis ne me croient jamais lorsque je leur dis qu’à Tel-Aviv on s’amuse beaucoup, au point d’oublier la guerre et les attentats. »



http://madame.lefigaro.fr/style/bar-refaeli-beaute-divine-210612-232836?page=10
Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 16:37


Avant de répondre à cette question des plus pertinentes, je tiens à soulever un point qui a échappé à l’intelligence de tous les disciples de Muhammad et ses apologistes depuis près de 1400 ans 
Les autres textes d’Al-Rassouli en français
Par IQ Al-Rassouli
QI Al Rassouli, est un Arabe ‘originaire d’Irak. Aujourd’hui, il vit à l’Ouest du pays, dans un endroit inconnu pour se protéger lui et sa famille. Il est expert du Coran et à cause de ses déclarations, il n’est plus considéré Musulman.
Chers lecteurs,
Ayez conscience que tout ce que l’Humanité connaît de Muhammad, de son époque, des Arabes païens, des Chrétiens arabes, des Arabes judaïsées jusqu’au  début des conquêtes arabes, ne s’appuie que sur des rapports non certifiés, partiaux et inauthentiques, écrits par les vainqueurs, Muhammad et ses disciples. Nous n’avons pas un seul témoignage direct ou rapporté d’une autre source qui pourrait confirmer  ou soutenir leurs histoires.
De plus, personne n’a jamais entendu Muhammad  parler à l’ange Gabriel, personne n’a vu cet ange, ni ses compagnons, ni sa plus proche épouse.
Encore une fois, tout ce que l’humanité sait de l’Islam est basé sur les dires de Muhammad et de Muhammad  seulement. Nous n’avons pas de faits!
L’affirmation faite par les disciples de Muhammad qu’ Allah est D.ieu, ce qui est encore une fausse allégation supplémentaire, délibérée à la fois sur la langue, l’histoire et les faits pour semer la confusion et tromper les gens ignorants tout de la langue et de l’histoire des Arabes.
En arabe, al Ilah ou Ilah veut dire D.IEU. Allah, en revanche, n’est que le nom d’un dieu, tout comme Jupiter était le dieu des dieux chez les  Romains ou Zeus chez les dieux grecs.
Aphrodite, Vénus, Hercule, Odin, etc sont des noms de divinités païennes. Ils ne sont pas D.ieu, mais les noms de dieux païens.
De même, le nom du dieu suprême du rocher de la Kaaba (le Panthéon de l’Arabie païenne possédait 360 dieux et déesses environ sous la fome de pierres) au sein de la tribu de Muhammad, les Quraysh de la Mecque, était appelé Allah. Le père de Muhammad, par exemple, qui était un païen (ayant vécu avant l’Islam) s’appelait Abd Allah ce qui signifie l’esclave d’Allah.
Ainsi le nom d’Allah ni n’était  une invention de Muhammad, ni ne provenait  de son inspiration, car il existait  déjà depuis des siècles  avant l’arrivée de Mahomet et son Coran.
Afin de mieux prouver cela, reprenons  la Shahada, la déclaration de foi du mahométan musulman,  qui dit:
En arabe, cela se traduit ainsi « La Ilah Illa Allah wa MUHAMMAD Rassool Allah      »
Il n’y a pas d’autre dieu que Allah et Mahomet est le messager de  Allah
Qui signifie littéralement qu’Allah est le nom d’un dieu / Ilah et que Mahomet est le nom du messager d’Allah.
Si Allah est D.ieu, alors il aurait fallu dire;
« Il n’y a d’autres dieux  qu’Allah, et Mahomet  est le messager d’Allah »
Ou
« Il n’y a pas de dieu / Ilah mais D.ieu / Ilah et Mahomet est le messager de D.ieu / Ilah »
Mais la Shahada ne le dit pas que, parce qu’en réalité D.ieu est seulement le nom d’un dieu.
Dans son Coran, Muhammad a métamorphosé le dieu suprême de la pierre de l’Arabie, Allah, en celui de D.ieu d’Israël et D.ieu de Jésus.
Lorsque Muhammad a finalement soumis la tribu de Quraysh et a ordonné la destruction des 360 dieux et déesses environ de la en l’an 632,
 Il ne garda qu’une seule pierre intacte dans la Ka’aba.
La plupart des musulmans mahométans, n’ont JAMAIS  entendu parler de ce qui suit et restent donc dans une totale ignorance:
Le dieu le plus sacré de la pierre de la Ka’ba a été et est encore, ce qu’ils appellent la Pierre Noire (al Hajar al Aswad). Un météorite vénéré pendant des siècles par  les Arabes païens avant que Muhammad ne l’islamise et ne l’enveloppe d’un nouveau contexte historique et théologique qu’il a complètement plagié, pillé, piraté et perverti de la Bible.
Il aurait été inconcevable et totalement illogique pour les Arabes païens de ne pas avoir une représentation de leur dieu suprême dans la pierre. C’est parce que cette pierre représentait la maison spirituelle du dieu suprême des Arabes païens -qui, selon le hadith était réellement vénérée- que Muhammad n’a pas eu le choix, et a dû donc conservé  cette pierre noire.
Ce qui a échappé à l’entendement de la plupart de l’Humanité est qu’il n’y a pas une seule lettre, encore moins un mot, un verset / aya, ou un chapitre / sourate dans l’ensemble du Coran qui aurait pu être «révélés» par une divinité  miséricordieuse et pleine de compassion. Le Coran ne contient ni compassion ni pitié envers quelqu’ être humain que ce soit, ni même envers celui qui est un adepte de Muhammad.
Il est d’une importance capitale que les lecteurs réalisent et comprennent  que le plus grand ennemi, la plus grande menace, le plus grand fléau pour l’Islam Mahométan, c’est la connaissance, le savoir alors que l’ignorance et la stupidité sont ses meilleurs amis, ses  aides, ses soutiens et ses sauveurs.
Par conséquent, en me basant entièrement sur les sources islamiques elles-mêmes, du Coran, des  hadith et dans la littérature des exégètes musulmans,  je peux affirmer, sans l’ombre d’un doute qu’en réalité, chaque lettre, chaque mot, chaque aya / vers et toutes les sourates / chapitre dans le Coran sont en fait le produit de l’imagination débordante de Muhammad de ses réflexions personnelles, ses peurs, ses haines, ses débauches, sa colère, sa jalousie, de ses besoins et de ses idées.
Le Coran est, en somme, l’ alter-ego de Muhammad savamment projeté par la bouche sans méfiance d’Allah (le suprême dieu de la pierre de Qouraysh encastrée dans un  mur du coin de la Ka’ba appelé la Pierre Noire) et Gabriel est là pour leur donner une aura de sainteté et de divinité.
Pour autant que je sache des pierres, qu’elles soient noires, météorites ou pierres précieuses, elle ne peuvent pas inspirer les êtres humains avec des révélations.
C’est pourquoi je parle toujours du  « Coran de Muhammad »,  car il en a été son auteur et, en fait Muhammad , Gabriel, Satan et D.ieu sont en réalité une seule et même personne parce que Mahomet a utilisé  Allah et Gabriel comme instruments de diversion pour faire de ses paroles une sanction diivine
            Je parle des « musulmans mahométans » car ils suivent le culte de Muhammad .
L’islam mahométan n’est pas une religion, mais bien un culte.
            Selon le dictionnaire d’Oxford, la religion est la croyance en la volonté divine.
Un culte est l’admiration et l’approbation systématique d’un être humain, un culte de la personnalité.
Le Coran de Muhammad tout comme les Hadiths affirment et commandent que les mâles, surtout,  de l’Islam  mahométan se doivent de copier servilement les actes, les pensées, les gestes et les idées de Muhammad qui représentait soit-disant l’être humain mâle parfait. Ces déclarations- mêmes relèvent du culte.
Le plus important de tout est qu’ il n’y a aucun nouveau précepte pratique et spirituel,  un concept nouveau, une pensée ou une idée  nouvelle dans l’ensemble du Coran de  Muhammad qui n’ait été plagié, piraté, pillé et détourné des Écritures des Juifs, des chrétiens, des Zoroastriens, des Arabes païens, de leurs traditions et de leurs fétiches.
Les seuls éléments nouveaux dans le Coran de Muhammad sont les  nombres incalculables de fomentation de haine, de bellicisme, de racisme, de misogynie, de mensonges, la torture et les versets diaboliques qui imprègnent la plupart de ses pages.
En conclusion, nous pouvons affirmer avec certitude que le Coran de Muhammad est certainement et définitivement le plus impie des ouvrages.
IQ Al-Rassouli adapté par Aschkel et Dominique Kahtan pour israel-flash et IQR – son site en anglais
http://www.israel-flash.com/2012/06/allah-est-il-d-ieu/#axzz1yPIpOHEA 
Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 08:24

Les photographes de l'association israelienne de photos de nature nous offrent quelques instants de moments sauvages. Une pie syrienne qui fait un trou dans un arbre, un jeune Karkal dans la plaine de l'Arava, une attaque de mouches predatrices, une grenouille sur une branche, ou encore une chouette cachee dans des ronces.

 
צילום: שרגא אלון
Bonne appetit monsieur le renard

צילום: אורי קולקר
Faucon rouge qui chasse a Emek Hafer

צילום: נתן אדלשטיין
Ilanit sur une branche dans le centre du pays 

 

צילום: רפאל
Une pie qui creuse un trou dans un arbre dans le nord

צילום: אבי מאיר
Karkal

צילום: אבי מאיר
A Eilat 

צילום: איליה שלמייב
A Beit-Shean

צילום: דני גדלביץ
Une mouche sur une fleur - centre d'Israel 

צילום: דני גדלביץ
Une mante religieuse dans le centre

צילום: דני גדלביץ
Dans le centre

צילום: יקי זנדר
Hibou en pleine chasse de nuit dans le nord 

צילום: כפיר דדון
Dans la region du Sharon

צילום: משה כהן

צילום: פאבלו רודאף
Une chouette dans des ronces - dans le sud

צילום: רועי אברהם
Un Butor dans le centre

צילום: שרגא אלון

צילום: ערן היימס
Un renard dans le sud

 
L'association israelienne de photos de nature a ete fondee afin de faire progresser la photo de la nature en Israel. Parmi ses missions : aide a proteger le systeme ecologique en Israel, l'education, la connaissance, et la protection de la nature et de l'environnement a l'aide d'information sur l'environnement par le biais de photos de la nature et de la faune. L'association est a but non lucratif et est dediee a la photo de nature en Israel, l'etude et le developpement de la discipline.

Traduit de l'hebreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de univers-des-news.over-blog.com
  • : Comment tout savoir sur les stars : les news people, les potins, vidéos et photos de stars et de célébrités ? Surfez sur L'UNIVERS-DES-NEWS
  • Contact

Profil

  • catger
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/


  var _gaq = _gaq || [];
  _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']);
  _gaq.push(['_trackPageview']);

  (function() {
    var ga = document.createElement('script')
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/ var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script')

Rechercher

Archives