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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 18:07

 

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Le luxe du cachemire associé au flair parisien. Griffith Cashmere Paris.

 


propose des pulls et autres vêtements de luxe en cachemire aux Parisiens branchés.
www.griffithcashmerparis.com/

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 07:49
Cado 2 Génie Boukha....

Cado 2 Génie Boukha.
Boukha 
Les modèles présentés sont a 17 euros ce sont de petites bouteilles pour d'autres formats nous contacter pour un devis .
Tout est fait main vous pouvez me joindre au 06.15.13.07.16 des bouteilles de vins aussi tout est personnalisable....

 

CRÉATIONS


Nos créations sont faites à la main .
Elles sont personnalisable couleur,tailles,motifs, strass, perles...


COMMENT NOUS CONTACTER ?


Pour commander,
contactez Eugénie au 06.15.13.07.16 ou
écrivez-nous à : 

facebook: cado2genie









Vidéo :










 
 
 
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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:24

Comment les stylistes des années 30 imaginaient-ils les vêtements de l'an 2000 ?
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:55
Petite introduction sur la tolérance :

Conformément au respect des droits de l'homme,
pratiquer la tolérance ce n'est ni tolérer l'injustice sociale,
ni renoncer à ses propres convictions, ni faire de concessions
 à cet égard. La pratique de la tolérance signifie que chacun a
le libre choix de ses convictions et accepte que l'autre jouisse
de la même liberté.

Elle signifie l'acceptation du fait que les êtres humains,
qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur
aspect physique, de leur situation, de leur mode d'expression,
de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de
vivre en paix et d'être tels qu'ils sont.

Elle signifie également que nul ne doit imposer ses opinions
à autrui. nous sommes trois femmes, et qu'il n'est rien de plus
 acharné que trois femmes (que LES FEMMES) pour donner
une "leçon" de tolérance et relever un défi face à l'obscurantisme !

auteures: jihene ameur, claire Claire Rubinstein et Sonia Cheniti...

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 16:56





 Le Zap Voici buzze la télévision : 17 novembre 2011

Le meilleur de la télé...

Cette semaine, les people sont très chauds dans le Zap Voici. Une candidate de 

 La France a un incroyable talent n’a pas hésité à montrer son sexe à Dave, 

 Philippe Candeloro ne désespère pas de se faire toucher les bijoux de famille par

 Sandrine Quétier, et Julie Depardieu embrasse sur la bouche Judith Godrèche et 

 Frédérique Bel.

 

À part ça ? Mathieu Kassovitz avoue avoir été traumatisé par l’apparition des Pépito

chocolat au lait,Nicolas Bedos insulte une fort jolie jeune fille et Philippe Bouvard

assure que sa dernière voiture sera un corbillard


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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 18:49
 

New-York sanctionne l'attitude d'Obama vis-à-vis d'Israël..
par Laura Uzan

La politique menée par B. Obama depuis le début de son mandat vis-à-vis d’Israël semble lui avoir couté un siège au Sénat et remet en question sa perspective de réélection.


Malgré ses récentes tentatives acharnées pour empêcher M. Abbas de présenter une demande de reconnaissance de la Palestine à l’ONU, il a souvent été reproché à M. Obama d’être plus modéré dans son soutien à Israël que l’on été ses prédécesseurs.
Suite à un scandale, le sénateur démocrate, A. Weiner s’est vu dans l’obligation de démissionner, laissant une place vacante que des élections anticipées ont eu pour but de remplir.
Mardi 13 septembre, la défaite du candidat démocrate, David Weprin, aux élections sénatoriales du neuvième district de New York, pourtant majoritairement démocrate en temps normal, a mise en évidence le mécontentement de la communauté juive américaine, laquelle représente environ quarante pour cent de la population de cette circonscription, quant à la politique du gouvernement démocrate dirigé par B. Obama.
Cela à permis au candidat républicain Bob Turner de tirer son épingle du jeu. En critiquant continuellement la position d’Obama sur la question d’Israël, il s’est garanti les voies de l’électorat juif américain et a remporté une victoire qui était apparemment assurée aux démocrates.
En effet, il semblait logique que le candidat démocrate soit largement élu pour succéder à son prédécesseur également affilié au parti démocrate. Pourtant, c’est Bob Turner, candidat républicain, ancien cadre dans l’industrie des média et novice en politique, qui a été élu. Un grand nombre d’électeurs ont déclaré au journal ‘Times’ que leur choix de soutenir B. Turner avait été motivé par sa ferme opposition à la politique menée par M. Obama sur la question d’Israël.

La ligne de conduite du Président des États-Unis vis-à-vis d’Israël lui a t-elle couté un siège au Sénat ? La plupart des média américains ont répondu affirmativement à cette interrogation et soutiennent que cette élection s’est transformée en “référendum sur la politique de M. Obama”.
À l’approche des élections présidentielles américaines prévues pour le 6 novembre 2012, maintenir une image positive parmi chaque groupe est d’une importance capitale et il semblerait que Barack Obama ait déjà entamé des actions à cet effet.
Le Président Obama s’évertue à redorer son image auprès de l’électorat juif américain. Cela expliquerait sans doute son extrême ténacité à vouloir opposer son véto contre la demande de reconnaissance de la Palestine à l’ONU alors que plus d’une centaine de nations ont déclaré soutenir ce projet. Le choix d’aller à l’encontre d’une décision, à priori, approuvée par la majeure partie de la communauté internationale afin d’apporter son soutien à Israël et une première pour le gouvernement de M. Obama.

Bien que cet appui soit capital pour aider Israël a stopper l’initiative de M. Abbas, il est très probable que cette aide de la Maison Blanche ne soit pas purement désintéressée.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 20:19
 

Israël-flash est né !!!!

L'équipe d'Israël-flash : Aschkel Lévy, Marc Brzustowski, Jean-Marc Moskowicz (Pdt d'Europe-Israël), Sacha Bergheim,... a le plaisir de vous annoncer la naissance de la plateforme - Les Editions Israël-flash, conjonction des efforts des sites Aschkel.info et Lessakele, en partenariat avec Europe-Israël, Stand with us, Im Tirtzu, My Israël...

Ce site proposera des analyses, des flash d’info, des dossiers étayés sur les enjeux qui agitent la région du Moyen-Orient, des textes de soutien à la Hasbara...
 
 
Bienvenue à tous! Pour l’équipe : Aschkel,Marc, Jean-Marc & Sacha

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 19:28
 




 
1955, naissance de la Série 7(TM), ou comment une chaise de cantine est devenue le meuble danois le plus vendu au monde.

Au commencement était une chaise de cantine. Nous sommes en 1952 et Arne Jacobsen (1902-1971), architecte et designer qui a déjà sa petite réputation au pays des Vikings, vient d'accepter la commande du laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk. Il doit équiper la cantine de chaises légères et fonctionnelles. Rien de très excitant de prime abord, et pourtant, Jacobsen a deux atouts dans sa botte.

D'abord, son truc, ce sont les meubles fonctionnels. Comme Le Corbusier en France à la même époque, les pionniers du design travaillent sur un retour de la forme adaptée à la fonction, ici en l'occurrence s'asseoir.

Plus de fioritures, le style devient plus pur, on est en plein dans ce que l'on appelle le design "rationnel et fonctionnel". Second atout de Jacobsen : c'est un gars du nord. Et, là où les Français donnent plutôt dans l'angle droit, le Scandinave, quant à lui, puise son inspiration directement dans la nature. En design, on dit "modernisme organique".
Qu'en est-il de notre chaise ? Sa création, livrée au labo en 1952, se prénomme Myren, fourmi en danois. Pourquoi ? Parce que, cela saute aux yeux, la chaise ressemble à s'y méprendre à une fourmi noire et rouge, la tête dressée vers le haut. Myren, devenu Ant(TM) en anglais, compte trois pieds en acier tubulaire cintré, avec assise et dossier en une seule pièce : sorte de coque en bois contreplaqué moulé (technique ouvertement piquée au couple Charles et Ray Eames). La chaise est légère, empilable, mais l'accueil est mitigé du côté de Novo Nordisk.

L'audace et les commandes faisant rarement bon ménage, le labo n'en prend que 300. N'empêche que cette chaise est en quelque sorte la version pilote des séries qui vont suivre, d'abord notre fameuse Série 7(TM) en 1955, déclinée ensuite en versions accoudoirs et/ou roulettes combinées, les 3107(TM), 3117(TM), 3207(TM), 3217(TM). Trois ans plus tard, en effet, Jacobsen reprend l'essentiel de la forme, ajoute un quatrième pied et lance ce qui va devenir la pièce danoise de design la plus vendue au monde, éditée à cinq millions d'exemplaires par Fritz Hansen.
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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 13:47
 

 

Avenue Montaigne, à Paris, dans l'un des deux ateliers Dior, celui du flou, où sont réalisées des blouses, des robes ou des jupes en matières légères comme la soie, la mousseline, l'organdi ou le voile.

Avenue Montaigne, à Paris, dans l'un des deux ateliers Dior, celui du flou, où sont réalisées des blouses, des robes ou des jupes en matières légères comme la soie, la mousseline, l'organdi ou le voile.Gautier Deblonde pour "Le Monde Magazine"

 

En entrant dans le saint des saints de la couture française, les ateliers de la maison Dior, nichés dans les étages du 30, avenue Montaigne, à Paris, la seule chose que l'on demande instamment aux visiteurs, c'est de ne pas divulguer l'identité des clientes. Leurs noms sont pourtant joliment brodés sur de petites étiquettes de tissu blanc, cousues sur chacun des mannequins. Ces fameux "Stockman", disséminés dans les ateliers, sont des bustes de tissu réalisés, au millimètre près, aux mesures de chaque commanditaire. Plus ou moins rembourrés de feutre à la taille ou aux hanches selon la nature de chacune. Chose promise, chose due, aucun nom de princesse, d'actrice, de célébrité ni de femme fortunée ne sera dévoilé.

 

A quelques jours du défilé Dior haute couture printemps-été 2012, attendu le 4 juillet au musée Rodin, une particularité caractérise l'élaboration des collections : elles ont été réalisées sans chef d'orchestre. Après quinze années au cours desquelles Dior a quadruplé son chiffre d'affaires (826 millions d'euros en 2010, hors les parfums) et multiplié par dix le nombre de ses boutiques dans le monde (240 aujourd'hui), le créateur John Galliano a été licencié le 1er mars pour avoir proféré des propos antisémites dans un bar parisien.

Si la dernière décennie a donné le rôle de Roi-Soleil aux créateurs de mode, il a bien fallu faire sans. Aucune interruption, aucun blanc, aucune rupture dans le calendrier, malgré cette absence. L'assistant du directeur de la création, Bill Gayten, a assuré l'intérim avec le studio. Autogestion chez les couturières ? Il n'en est rien, même s'il faut tenir le cap, un moment, sans capitaine. La maison de couture, qui avait maintenu son défilé le 4 mars en l'absence de celui par lequel le scandale était arrivé, avait déjà rendu un vibrant hommage aux petites mains de ses ateliers. Fait unique dans l'histoire de Dior, elles étaient toutes montées sur le podium, de blouse blanche vêtues, pour saluer le public à la fin du défilé. La salle, debout, leur avait adressé une longue ovation. Une reconnaissance.

"Nous prendrons le temps pour remplacer Galliano", avait prévenu fin mars Sidney Toledano, le PDG de Christian Dior Couture. Cette maison, c'est "la" pépite chérie de Bernard Arnault, celle qu'il a découverte et choyée dans la déconfiture de Boussac (le groupe d'industrie textile qu'il avait racheté en 1984 et dont il n'avait conservé que Dior et Le Bon Marché) et dont il s'occupe tout particulièrement parmi les dizaines de marques de luxe de son groupe, LVMH. Preuve de cet attachement, sa fille Delphine en est la directrice générale adjointe depuis mars 2008.

Deux grands ateliers sont baignés de lumière naturelle : celui du flou, où sont réalisées des blouses, des robes ou des jupes en matières légères comme la soie, la mousseline, l'organdi ou le voile ; et l'atelier tailleur, où s'élabore un travail, de construction, d'entoilage, pour des pièces plus structurées comme des manteaux ou des vestes. Depuis le 6 juin, un troisième atelier a été déployé au septième étage, pour gagner un peu de place – un besoin impérieux lié au volume des robes – lors du sprint final d'avant-défilé.

 

C'est à l'atelier tailleur que s'élabore la construction des pièces les plus structurées (manteaux, vestes).

C'est à l'atelier tailleur que s'élabore la construction des pièces les plus structurées (manteaux, vestes).Gautier Deblonde pour "Le Monde Magazine"

 

FROISSEMENTS D'ÉTOFFE

Au début de chaque collection, tout est blanc. Comme une feuille vierge. A partir d'un croquis, tout l'atelier s'organise avec la précision d'un orchestre. Christian Dior utilisait d'ailleurs une baguette pour montrer les modifications à apporter à un modèle. De manière implacable, un rôle précis est donc dévolu à chacun. A la tête de chaque atelier règne donc une "première d'atelier" – Florence Chehet pour le flou, Monique Bailly pour le tailleur –, chacune assistée par deux "secondes". La comparaison musicale s'arrête là, puisque l'on ne parle presque pas dans les ateliers. Il y règne un silence quasi monacal, entrecoupé de froissements d'étoffe.

Chez Dior comme chez Chanel, les deux maisons qui emploient à plein temps le plus grand nombre de couturières – une centaine chacune –, le fonctionnement est le même.

Le vêtement est essayé, positionné, calé d'abord en toile blanche avant que le tissu ne soit coupé. Suivent un mystérieux langage d'épingles, une mise sur cadre des calques des broderies, leur lente confection réalisée chez les artisans parisiens les plus chevronnés –François Lesage, Jean-Guy Vermont, Lanel… "Tout est fait à Paris, il serait inenvisageable de faire faire une seule broderie en Inde", affirme Catherine Rivière, directrice des activités mode et prestige de Christian Dior Couture. Les teintures réalisées à la main permettent de choisir la couleur voulue. Les milliers de petits points, les perles qui cachent les coutures, les essayages prennent un temps fou… Il faut parfois jusqu'à 400 ou 500 heures de travail pour terminer une robe brodée. C'est là même, dans ces ateliers, que l'on trouve la quintessence du savoir-faire. Pour Sidney Toledano, c'est "le cœur [de la maison] qui bat et que l'on ne voit pas".

 

A l'approche du défilé, un troisième atelier a été provisoirement ouvert au 7e étage de la maison de couture. Ici, le passage de fils.

A l'approche du défilé, un troisième atelier a été provisoirement ouvert au 7e étage de la maison de couture. Ici, le passage de fils.Gautier Deblonde pour "Le Monde Magazine"

 

A la veille de la présentation des collections, c'est toujours l'urgence, l'effervescence, l'électricité, les retouches finales et l'énervement classiques. La direction de Dior a adopté une modulation du temps de travail sur l'année : en période de pré-défilé, 35 heures par semaine ne suffiraient jamais pour terminer à temps. Même si deux ou trois ouvrières travaillent de conserve au même modèle.

En général, Dior emploie trois ou quatre apprenties dans ses ateliers. "Si l'une d'elles a le feu sacré, elle peut parfois être intégrée, mais c'est un métier difficile", prévient Catherine Rivière. Aujourd'hui, les petites mains ne font plus carrière dans la même maison, elles bougent, les meilleures sont repérées et la concurrence joue à plein.

Selon Sylvie Zawadzki, déléguée générale de la Fédération française de la couture, on ne compte plus guère que 200 couturières ou "premières mains qualifiées" dans les ateliers parisiens. En 1954, du temps où le prêt-à-porter n'était pas encore inventé, Christian Dior faisait fonctionner 28 ateliers répartis dans cinq immeubles. En 1990, il ne restait plus que 928 petites mains dans l'Hexagone. Des sociétés d'intérim peuvent encore fournir du personnel supplémentaire avant les collections, dans cette profession à 80 % féminine et 100 % parisienne. "Il n'est pas facile de trouver des premières mains qualifiées", poursuit Sylvie Zawadzki, en assurant qu'il faut compter au moins quatre ans après un CAP pour former une professionnelle. La grille des salaires minimaux s'échelonne pour les débutantes de 18 400 à 22 200 euros par an et jusqu'à 35 000 euros par an pour les plus qualifiées.

 

Il faut jusqu'à des centaines d'heures de travail pour terminer une robe brodée. Ici, le montage et le raccord des broderies.

Il faut jusqu'à des centaines d'heures de travail pour terminer une robe brodée. Ici, le montage et le raccord des broderies.Gautier Deblonde pour "Le Monde Magazine"

 

ONZE ÉLUS

Contre toute attente, la haute couture parisienne a bel et bien été créée par… un Anglais. C'est Charles Worth qui a fondé en 1858 la première véritable maison de couture, rue de la Paix. Exquis bibelot forcément déficitaire ? Microcosme dynamique sauvegardant des dizaines d'emplois dans des métiers qui seraient condamnés, comme la broderie ou le plissage ? Usine à rêve permettant aux géants du luxe de vendre des parfums et des sacs à main ? La haute couture, c'est un peu tout cela.

Aujourd'hui, seules les maisons qui réalisent des modèles uniques, faits main, et figurent sur la liste annuelle paraphée par un arrêté du ministre de l'industrie, peuvent s'en prévaloir. Les conditions d'accès à ce club se sont assouplies, mais il faut au moins 20 salariés, 25 passages par collection et avoir figuré au moins quatre ans sur le calendrier officiel des collections haute couture. Si bien qu'aujourd'hui 11 élus (contre 106 en 1946) répondent stricto sensu à ces critères : Adeline André, Anne-Valérie Hash, Chanel, Christian Dior, Christophe Josse,Franck Sorbier, Givenchy, Gustavo Lins, Jean Paul Gaultier, Maurizio Galante et Stéphane Rolland.

Fait rare, tous les modèles de la dernière collection Dior ont été commandés. "Il existe dans le monde environ 200 clientes de haute couture", explique Catherine Rivière. Qui sont-elles ? Des Occidentales fidèles parfois depuis trois générations – du temps où Yves Saint Laurent était, à 21 ans, chez Dior, le plus jeune couturier du monde et présentait, en 1957, sa collection trapèze. Des familles fortunées des émirats qui viennent, cousines après cousines, chercher une robe de rêve pour un mariage. Ce sont encore de discrètes élégantes américaines, plus héritières que business women, très impliquées dans les œuvres caritatives. Elles accompagnent leur mari à l'autre bout de la planète, donnent des rendez-vous deux mois à l'avance et sont d'une ponctualité tout helvétique, arrivant à la minute près pour leur essayage. La maison compte sans doute aussi des enfants gâtées, capricieuses et mal élevées, mais n'en parle guère.

200 CLIENTES

 

Lignes de placement des broderies.

Lignes de placement des broderies.Gautier Deblonde pour "Le Monde Magazine"

 

De plus en plus, la maison Dior se déplace dans le monde entier pour faire essayer les robes ou présenter des collections. Six fois par an aux Etats-Unis par exemple. La haute couture suit l'évolution géopolitique de la richesse de la planète. Après les familles régnantes des émirats arabes, la demande est venue des Russes. A la tête des immenses fortunes récemment bâties par leurs maris, elles sont les plus pressées et pourraient demander qu'on leur confectionne une tenue en quinze jours. "A moins d'être Merlin l'Enchanteur, il faut attendre trois mois", tempère Catherine Rivière.
Vêtir les grandes de ce monde à prix fort – le prix d'une robe dépasse fréquemment les 100 000 euros –, c'est aussi conseiller, éviter de vendre la même tenue à deux belles qui pourraient un jour se croiser. "Nous sommes tout en haut de la pyramide du luxe, reprend la directrice mode et prestige. Le service doit être parfait, selon les désirs des clientes."

De façon bien plus prosaïque, l'une des difficultés techniques les plus complexes tient au fait que le modèle ne doit pas varier pendant trois mois, le temps de l'élaboration de son vêtement. Si jamais la cliente prend trois kilos ou les perd – ce qui est plus rare –, la maison de couture en sera obligatoirement responsable et devra reprendre coutures et broderies. Heurs et malheurs de la fortune.

Nicole Vulser

 
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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 20:36
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