Mon cher Gendre bien aimé RODOLPHE.
Mon Fils.
Papa aujourd’hui de trois cadeaux offerts par Achem par l’intermédiaire de ma fille.
Je n’ai pas eu de garçons, et bien sur, comme tout époux juif dans un cas pareil, j’ai ressenti une grande amertume parce que, sans descendance, une de mes branches disparait et cela est tombé sur moi. La famille a perdu l’un des notre en notre DAVID 23 ans, Zicaron Le Brakha, le fils de mon frère Sauveur qui, malgré les apparences et par dignité, soufre de la disparition de son fils.
Il a trouvé dans la torah, un refuge, un grand refuge qui le fait tenir afin qu’il ne sombre pas.
Quant à moi, reclus dans mon petit espace sidéral, j’ai vu mes filles toutes petite, puis toutes jeunes apprendre, décrocher un diplôme selon leurs capacités et surtout grandir. Elles ont bien grandi Barouch Achem. Et j’en suis fier.
Et puis l’heure est venue de leur chercher époux.
Je me suis tellement démené à courir à droite et à gauche pour leur trouver des Maris convenables qu’à la fin je me suis rendu compte que je n’ai même pas bougé le doigt pour cela, ILS ETAIENT DERRIERE LA PORTE POUR DEMANDER LA MAIN DE MES FILS. KHAMOUH JENE.
Doris, ma cadette, a ouvert le bal, Valérie a suivi et Vicky a clôturé la liste de mes enfants à marier.
A présent, je vise plus haut. J’attends que A chem me prête vie pour honorer de ma présence BAT MISTWA ET BAR MISTWA. Mariages peut être mais je ne vais pas faire la fine bouche devant Achem pour qu’il m’octroie des rabiots… !!! Bon s’il veut… ! J’obéis. Je fais faire un DEAL avec lui. D ieu
Aimant écoute et souvent il autorise la longévité tout en ayant la tête sur soi, il suffit tout simplement d’avoir confiance et d’y croire ;
Bref, Mon cher gendre/fils, il y a un peu plus d’un an, je crois MAI 2009, tu nous invitais ma femme, Vicky et Moi à la coupe de ton cher ainé Emmanuel, mon premier petit-fils. Ce fut un tournant, tu as chamboulé l’ordre des choses. Bien que tu sais combien j’aime mes petites filles SHARON ET LENA, voilà que Achem te comble d’un fils et m’honore d’un petit fils.
Je l’ai tenu dans mes bras un peu, je l’ai bercé un peu, je l’ai fais dormir dans sa poussette un peu, parce que Monsieur ne pouvait fermer l’œil qu’en ‘trottinant’, je lui ai torché son petit cul cul nun peu lorsque sa maman était enceinte de la seconde bref, vaut mieux un peu que rien.
Le Titi a grandi donc et voilà que cette après midi là, notre beau TITI propre comme un sous neuf,
Est demandé par le rabbin pour honorer cette coutume ‘ LA COUPE DES CHEVEUX’.
Sans se faire commander, le voilà gesticulant sous la barbe du rabbin et prenant les choses en mains, notre Emmanuel chante dans le micro et ‘folâtre’ sur la table, son champ de coupe. Sous les rires de cette galerie d’amis et de proches triés sur le volet. Mais voilà que contre toutes attentes, tout s’arrête sous tes ordres et cette même galerie s’agglutine autour de toi et de nous, tes beaux parents.
Tu as dans la main, un sac anodin. Tu me regardes. Et là, tu sors de ce fameux contenant un cadre.
Un cadre que tu me remets. Et là, je ne comprenais. Or sur ce cadre, après que mes idées se soient remises en place, j’aperçois dans le coin, un copie de la carte d’identité de ton fils et il a fallu que me pointe du doigt cette fameuse ligne pour déchiffrer EMMANUEL SIMEONI ABRAHAM DESVIGNES.
Déjà à la brith l’avoir nommé ABRAHAM me comblait de joie mais là, tu as fais fort.
Très fort. Bien plus fort que n’importe quel gendre au monde qui, pour rien au monde et pour aucun montant, n’aurait rajouté à son nom de naissance celui de son beau père, LE MIEN, lui donnant ainsi MON NOM à perpétuer mais UN HERITIER nominal. Plus tard, je lui laisserai tous mes Picasso qui ne valent pas un SOUS à mes yeux, devant ta frimousse.
Avec GABRIEL DAVID SIMEONI DESVIGNES. Tu doubles la mise. Il porte le prénom de mon pére.
Ces gestes s’inscrivent dans ta grande générosité puisque toute ta famille aujourd’hui porte le nom de ta femme. Qui plus est, tu signes par ton nouveau nom. Je ne trouve pas les mots pour te remercier de cela.
J’apprends que EMMANUEL est dans une école privé or je ne le savais pas et bien sur que tu payes ….. € mensuellement. Donc, me considérant partie prenante et associé à part entière au titre de Papi, je vais payer une partie de ma cote part de cette charge, ces études que je voudrais les meilleures soit …. € chaque mois soit …… € Par trimestre.
Lorsqu’il deviendra adulte et que je ne serai plus là, tu lui feras lire ma lettre et surtout n’oublie pas de lui dire combien je l’aime et combien je veux qu’il soit quelqu’un de grand dans la vie, humain surtout et plein de compassion.
CHAVOUAT TOV.
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