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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:49


Europe Israël, la Fraternité Judéo-Noire, la LDJ et Solidarité-Israël, vous appellent à venir très nombreux manifester votre soutien à Israël lors de la venue de son Premier Ministre, Benyamin Netanyahou à Paris, pour rencontrer le président François Hollande.

 
Mercredi 31 octobre 2012 à 18 h 30 
à l’angle avenue Champs Elysées- Avenue Matignon  Metro Franklin Roosevelt)
à 250 mètres de l’ ambassade d’Israël

 

Israël seule véritable démocratie du Proche-Orient est sous le feu constant des terroristes du Hamas, menacée directement d’anéantissement par l’Iran et ses proches voisins.

 
 Israël a besoin de l’expression de votre soutien.

 
Ensemble, soutenons Benyamin Netanyahou lors de sa rencontre avec François Hollande!

 
Ensemble, soutenons Israël !

 
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 22:35

Le 20 octobre 2012, la marine israélienne a arraisonné le bateau finlandais Estelle, affrété par un mouvement suédois "Bateau pour Gaza Suède". L'arraisonnement a été qualifié "d'attaque" par la représente de ce mouvement (quelques journaux ont repris sa phraséologie), et de "piraterie" et de "crime contre l'humanité" par le porte-parole du Hamas, jamais en retard d'une énormité. Il semble s'être déroulé sans violence, mais probablement pas sans fermeté. 

On rappelle que l'ONU elle-même avait déclaré le blocus légal en 2011. Les 30 passagers (parmi eux trois Israéliens et cinq députés européens) ont été contrôlés à Gaza. Ils seront expulsés, ou l'ont déjà été. Les fournitures scolaires qu'ils apportaient seront envoyées à Gaza, où parviennent chaque semaine plus de 50 000 tonnes de produits par le terminal de Keren Shalom, une quantité non négligeable pour un territoire censé vivre dans la détresse d'un blocus inhumain…

Richard Prasquier

« S'ils étaient vraiment responsables et courageux, ces braves gens auraient pu continuer leur voyage sur la côte Est de la Méditerranée  »

La vie à Gaza est difficile, mais pas pour tout le monde, comme en témoignent les ilots spectaculaires de luxe qui y sont de plus en plus visibles. On ne l'avait pas expliqué aux humanitaires suédois, mais le commerce est plutôt florissant et le Qatar vient de promettre la bagatelle de 250 millions de $ pour "améliorer l'infrastructure".

 On ne peut que conclure à l'échec assez ridicule de cette longue expédition maritime, mais il faut souligner aussi son caractère fantasmatique et timoré. Les humanitaires prétendaient recréer la saga des "voyages de la liberté" ("freedom rides"), ces voyages en bus qui ont contraint les États du sud des USA à respecter la loi fédérale et à en finir avec  la ségrégation raciale. 

Mais il est moins risqué, quand on est un vrai humanitaire (je ne parle pas des fanatiques du Mavi Marmara), d'affronter la marine israélienne plutôt que les hordes homicides du Ku Klux Klan.

 S'ils étaient vraiment  responsables et courageux, ces braves gens auraient pu continuer leur voyage sur la côte Est de la Méditerranée. 

Très vite, après Israël, après le Liban, ils auraient rencontré le grand port syrien de Lattaquié, et ils auraient pu y accoster pour manifester leur soutien à ceux qui se révoltent contre un régime bestial responsable de 30 000 morts et d'innommables tortures.

 Mais Lattaquié présente un double problème:

1° Ce n'est pas médiatiquement porteur puisqu'il n'y a pas d'Israéliens.

2° C'est vraiment dangereux.

Au contraire, Gaza est sans risque, et comme chacun sait, c'est le paradis des indignés. Le choix est vite fait, mais de là à prendre ces gens pour des héros…

Richard Prasquier, président du CRIF

http://www.crif.org/fr/leditorialdupresident/pourquoi-gaza-et-pas-lattaqui%C3%A9/33022
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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 20:31

L'activité culturelle à Tel Aviv (Israël)........
Un clip musical très sympathique: 
Réalité et fiction: 
Délicieux petit-déjeuner israélien: 
Jazz à Tel Aviv: 
Les Enhco Brothers à Tel Aviv, le jazz en famille
Récits de vie, traduction, théâtre:
Et pour les écrivains de langue française en Israël, une rencontre au Palais des thés à Tel Aviv:
Shavoua tov, bonne semaine, שבוע טוב
Rachel Samoul
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 19:53



J’ai un aveu à vous faire : je suis amoureuse du pays d’Israël. Après presque 18 années de vie ici, à travers deux Intifadas, deux guerres du Golfe, des hauts et des bas (surtout des bas) de l’économie turbulente d’Israël, et une vague de terreur de deux ans et demi qui m’emplit d’effroi et me brise le cœur, mon ardeur pour Israël n’a pas faibli.
Pourquoi aimé-je Israël ? Car j’ai visité la moitié des sites saints du monde. J’ai médité à Varanasi, je me suis immergée dans les sources sacrées du Gange, visité le Vatican, circulé autour du stupa bouddhiste à Sarnath, me suis baignée dans les eaux de Lourdes, randonné sur le lieu saint de Weepong Madonna dans trois mètres de neige dans les Alpes françaises, et visité des ashrams éloignés dans l’Himalaya. J’ai ressenti un sentiment d’exaltation à tous ces endroits.
Ce n’est qu’en Israël que je ressens la présence palpable de D.ieu lorsque je recherche une place de parking
Mais ce n’est qu’en Israël que je ressens la présence palpable de D.ieu lorsque je recherche une place pour me garer, lorsque je prépare le dîner, lorsque je suspends le linge, lorsque je suis prise dans un embouteillage, lorsque je me demande comment nous allons payer la facture de téléphone.
Ce ne devrait pas être une surprise. D.ieu a explicitement promis dans la Torah qu’Il entretiendrait un lien constant, 24 heures sur 24, avec le pays d’Israël et ceux qui y résident : « Un pays que le Seigneur ton D.ieu surveille constamment ; les yeux de l’Éternel ton D.ieu y sont rivés depuis le début de l’année jusqu’à la fin. » (Deut. 11 :12).
Providence divine
La plupart de mes amis ici à Jérusalem ont des myriades d’histoires sur la manière dont l’intervention Divine constante, directe (appelée en hébreuhachga’ha pratit), s’est révélée dans leur vie. En voici quelques-unes que je voudrais partager avec vous :
Lorsque mon mari (un musicien) et moi fîmes notre alya, la loi stipulait que les nouveaux immigrants avaient le droit d’importer trois « cadres » sans taxe. Cela signifiait que nous pouvions faire venir par bateau des appareils ménagers et des meubles d’Amérique sans payer les 100 % de frais de douane – une occasion trop bonne pour laisser filer. 
Pour notre dernier envoi, nous achetâmes un micro-ondes, un sèche-linge Maytag, un four autonettoyant et tout ce dont nous pensions avoir besoin pour le reste de notre vie. Lorsque, de retour en Israël, nous calculâmes le coût de tout ce que nous avions acheté plus les frais d’envoi et d’assurance, il nous manquait 2,100 dollars.
Je priais D.ieu de couvrir le déficit. Après tout, nous avions fait ces achats afin de mener notre existence ici, en Israël.
Quelques jours plus tard, une lettre arriva dans le courrier de la Fédération américaine de musiciens, Local 47, à laquelle mon mari avait appartenu dans le passé. La lettre l’informait que des rediffusions de « Face the music » - une émission télé sur laquelle il avait travaillé environ dix ans plus tôt -, avaient été vendues à un réseau chrétien de diffusion. L’enveloppe contenait un chèque d’un montant de 2,100 dollars.
Autre histoire : dans les appartements israéliens, la place est toujours extrêmement précieuse. C’est pourquoi, lorsque nous emménageâmes dans notre appartement il y a environ quatorze ans, je fus heureuse de trouver deux étendoirs à linge, qui, du point de vue de la taille et de la forme, entraient parfaitement dans le passage étroit entre ma chambre à coucher et la salle de bain où était située la machine à laver. 
Après de nombreuses années d’usage, l’un des deux étendoirs en plastique se fêla, jusqu’à ce qu’il ne tienne plus. Son jumeau était toujours en parfait état.
Un jour, j’observai l’étendoir cassé et me dis : « Il ne sied pas à la tiféretYerouchalayim (la splendeur de Jérusalem) d’avoir des objets cassés dans notre appartement. »
 Mais où pouvais-je acheter un tel substitut pour s’accorder avec l’étendoir en bon état ? On ne fabriquait plus de tels étendoirs de nos jours. Même le magasin où j’avais acheté les étendoirs avait fait faillite. Et quelle chance avais-je de trouver deux nouveaux étendoirs pour remplir cet espace étroit ?
Le jour suivant, un projet d’élagage dans le jardin de ma cour me laissa avec un carton de débris à jeter. Là où je vis dans la Vieille Ville de Jérusalem, nous plaçons nos détritus dans des pièces fermées réservées aux ordures, une pour différentes familles. 
Je n’avais pas été dans notre local de poubelles depuis très longtemps, car mon mari jette les ordures. Lorsque j’ouvris la porte du local pour y placer mon carton, je n’en crus pas mes yeux. Devant mes yeux, je vis un étendoir, identique au mien, en parfait état.
Est-ce que j’entends par là que le D.ieu tout-puissant sur terre et dans le ciel s’implique Lui-même dans mes finances et mes étendoirs ? Oui, absolument ! Telle est la qualité de la terre d’Israël : un engagement total. Une supervision constante, immédiate, détaillée. Une intimité implacable avec l’infini.
Rien d’étonnant à ce qu’il soit si difficile d’y vivre.
A la rencontre de votre "Moi" intime
D.ieu aime la terre d’Israël plus que le plus fervent sioniste. Comment le sais-je ? Il l’affirme dans Son Livre. À maintes reprises. Aucun gouvernement ou aucune brochure touristique d’un ministère israélien ne loue Israël plus que la Torah. D’après la Torah, Israël n’est pas simplement un merveilleux endroit à visiter – ou vivre, mais un coin de terre inextricablement lié à l’âme du peuple juif.
La première déclaration de D.ieu au premier Juif, Abraham, est l’ordre de venir en Israël. « Quitte ton pays, ton lieu de naissance, la maison de ton père, et va vers le pays que Je t’indiquerai. » [Gen. 12:1]
Se rendre dans le pays d’Israël consiste à se déplacer vers son moi le plus authentique, le plus profond.

Le terme hébraïque pour « aller » - lekh – est suivi du terme lékha, qui signifie « pour toi. » Le commentateur biblique classique, le Or Ha’haïm affirme que se rendre dans le pays d’Israël consiste à se déplacer vers son soi le plus authentique, le plus profond. L’alliance passée entre D.ieu et Abraham, Isaac et Jacob promit deux choses à leurs descendants : l’éternité du peuple juif et la terre d’Israël.
Au cours de la première révélation à Moïse, dans le buisson ardent, Il déclare qu’Il est conscient de la douleur des enfants d’Israël au sein de leur esclavage égyptien. Puis D.ieu révèle à Moïse Son projet de rédemption : « Je suis descendu pour les délivrer de la main de l’Égypte et les faire passer de ce pays vers une contrée fertile et spacieuse, vers une terre où coulent le lait et le miel… » [Ex. 3:8]
L’Exode ne fut pas seulement un passage de l’état d’esclavage à l’état de liberté, mais d’un endroit appelé Égypte jusqu’à un endroit qui sera appelé plus tard « terre d’Israël. » Venir en Israël faisait partie intégrante de la Rédemption. Un peuple qui avait développé une relation particulière avec D.ieu, qui avait été témoin de miracles visibles et à qui l’on avait donné la Torah ne pouvait résider que dans ce lieu particulier, la terre d’Israël.
Tout au long de la Torah, on se réfère à Israël sous l’appellation de « erets ré’hava », c’est-à-dire une terre spacieuse et expansive. C’est presque amusant, car Israël est un minuscule pays, environ de la taille de l’État du New Jersey. Même dans l’ancienne Mésopotamie, Israël était une lamelle de terre entourée de larges empires. Nos rabbins nous enseignent que ré’hava ne dénote pas une description géographique, mais plutôt une description spirituelle. Israël est « spacieux » car il développe la personne qui y vit.
Uniquement sur la terre d’Israël
Le judaïsme est la seule religion au monde liée à un pays spécifique. D’autres religions possèdent des sites sacrés, des rivières et des sources, mais le judaïsme soutient que chaque centimètre d’Israël à l’intérieur des frontières bibliques (n’inclut pas Eilat et la plupart du Néguev) est saint.
Ceci a d’immenses conséquences concrètes sur la pratique du judaïsme. Par exemple, toutes les mitsvot liées à l’agriculture (les commandements de prélever la dîme des produits, de laisser la terre au repos tous les sept ans, etc.), ne s’appliquent qu’à la terre d’Israël. Comme la Rabbanite Tsipora Heller aime le répéter : « Une tomate qui pousse sur la terre d’Israël est plus sainte que la manne qui tomba dans le désert. » Car des mitsvot s’appliquent à cette tomate. Et les mitsvot sont le moyen direct du Juif de se lier à D.ieu.
En donnant de nombreuses mitsvot dans la Torah, D.ieu commence par dire : « Lorsque vous viendrez dans le pays… » Na’hmanide, l’illustre sage du treizième siècle, soutenait que les mitsvot de la Torah ne pouvaient être accomplies convenablement que sur la terre d’Israël. Accomplir les mitsvot en dehors du Pays, écrit-il, n’est qu’un moyen de maintenir la pratique, de sorte que lorsque le peuple juif reviendra sur la Terre, il saura comment agir.
Le Kuzari décrit le plan de D.ieu de cultiver le peuple juif en tant que « royaume de prêtres et nation sainte », à l’instar d’un vignoble que l’on plante. Un vignoble a besoin de quatre éléments : des vignes, une terre, du soleil et de la pluie. Le Kuzari explique que les vignes sont le peuple juif, la terre est la Terre d’Israël, le soleil est la Providence Divine (hachga’ha pratit) et la pluie est la Torah. De toute évidence, si l’on plante des vignes françaises dans la vallée du Napa, elles vont produire des raisins différents. De la même manière, le peuple juif en dehors d’Israël ne peut accomplir sa finalité et son potentiel Divins.
Le sol même d’Israël possède une certaine vitalité spirituelle. De nombreux Juifs de la Diaspora ressentent un réveil de l’âme lorsqu’ils viennent en Israël, ou à Jérusalem, ou au Mur occidental. Le Mur, situé à la base du Mont du Temple, est le vestige restant du Second Temple, et n’a aucun ornement spirituel. Aucune fresque, aucun encens, aucune musique, aucune architecture somptueuse. Or la Chékhina, la Présence de D.ieu, est si tangible là-bas que peu manquent de la ressentir.
Le lieu privilégié de D.ieu
Imaginez un amoureux conduisant sa bien-aimée sur son « lieu de prédilection. » Portant un panier rempli de vin et de pain, tout en se promenant, il la divertit par des descriptions de son lieu secret, son rendez-vous d’amour. « C’est si beau, si calme, si éloigné, comme un autre monde. Tu vas l’aimer. »
Ils atteignent enfin le lieu, une clairière isolée dans la forêt. Elle jette un regard et sourit dédaigneusement : « ça ? C’est ça ton lieu privilégié ? Il n’y a rien ici ! Il n’y a même pas un banc pour s’asseoir ! Même pas une table de pique-nique ! Penses-tu que je vais m’asseoir par terre et salir ma jupe ? Et il y a des insectes rampants sur l’herbe. Je déteste les insectes ! »
Si la bien-aimée rejette le lieu privilégié de l’amoureux, quelles sont les chances que leur relation tienne ?
La Torah relate comment dans la seconde année après l’Exode, les Bné Israëlarrivèrent aux frontières de la Terre Promise. Dix espions parmi les douze envoyés pour espionner la Terre firent un compte-rendu négatif, et le peuple refusa de « faire l’alya. » Les Sages affirment que cette faute, le rejet de la Terre d’Israël, fut d’une certaine manière plus grave que la faute du culte du Veau d’Or. Après l’épisode du Veau d’Or, Moïse retourna au sommet du Mont Sinaï et implora le pardon Divin, qui fut accordé. Or, nous n’avons jamais été pardonnés pour la faute d’avoir rejeté la Terre d’Israël.
Si la bien-aimée rejette le lieu privilégié de l’amoureux, quelles sont les chances que leur relation tienne ?
Bien au-delà du nationalisme
Israël n’est pas simplement un projet de biens immobiliers parmi les autres
L’une des manières de rejeter Israël est de refuser d’y vivre. Il y a un autre moyen, plus pernicieux, de rejeter le lieu privilégié de D.ieu : de le traiter comme une parcelle de biens immobiliers comme les autres.

Imaginez que l’amoureux conduise sa bien-aimée sur son lieu privilégié de rendez-vous. Elle l’observe et s’exclame : « C’est très beau ! Nous pouvons le transformer en réel projet immobilier. Nous pourrons probablement le diviser en une dizaine de lopins, de 50 sur 60 chacun. »
La Terre d’Israël n’est pas une question de nationalisme. Le but de « faire d’Israël un pays comme les autres » viole son essence même. Imaginez les planificateurs urbains de la ville de Florence décidant de supprimer les inestimables œuvres d’art de la ville afin de faire de Florence « une ville comme les autres. » Le trésor inestimable d’Israël est son identité juive unique, sa puissance spirituelle, sa sainteté.
La Terre d’Israël n’est pas une question d’avoir un refuge contre l’antisémitisme. Ce but a échoué. Israël est le seul pays au monde aujourd’hui où de nombreux Juifs sont tués en raison de leur judaïté.
La Terre d’Israël n’est pas une question d’avoir un endroit où les Juifs dirigent.Oui, Israël a un Président juif, un premier ministre juif, des législateurs, maires et bureaucrates juifs. Il y a aussi des criminels juifs et des drogués juifs.
La Terre d’Israël est le lieu que D.ieu a assigné pour Son rendez-vous avec le peuple juif.
Comment pouvons-nous repousser cette occasion ?
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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 19:19

Tel Aviv : sea, style & fun...

Shopping, night life, streetfood, hôtels… Nos meilleures adresses de Neve Tzedek à Old Jaffa...






Rothschild : luxe & chocolat

S’il est un lieu où balader ses caprices, c’est bien ici.  
Une envie de chocolat, Max Brenner le sait bien, ça ne se maîtrise pas. Chaud ou frappé, en carré, en mousse, en fudge… on fond ! Mais on reste calme pour pousser la porte du très élégant Messa, la table gastronomique du chef Aviv Moshe. Un autre gage de l’excellence presque déroutante qui règne sur Rothschild  : le Social Club vient d’y inaugurer ses tabourets… et nos Louboutin adorent déjà le béton ciré très sophistiqué de cette nouvelle adresse !



Gavriel 13 Shabazi st. Tél. : + 972 3 510 38 82.
Du Bauhaus plein les mirettes, des grenades fraîchement pressées au petit-déjeuner, des terrasses où il fait (encore) bon s’attarder quand l'hiver est à nos portes, la plage, les palmiers… 

Souriez, vous êtes à Tel Aviv !

Au hasard d’un week-end prolongé et quand les capitales européennes nous font de l’oeil, la « New York orientale » fait plus que jamais partie des villes qui comptent. Bohème avec ses terrasses surannées et ses cages à perruches, rétro futuriste avec ses merveilles d’architecture Bauhaus, branchée dans ses clubs et bars à vins feutrés : ici le mélange des genres fait foi. Entre new cool jamais sage et old school toujours poli, Tel Aviv conserve le goût des caprices bien sentis. On y va ?

Allenby - Sheinkin : 
good morning Tel Aviv !

10h00. En jeans et motardes, on file au Carmel Market, l'expérience 100% israélienne. Les cris des marchands, les plus belles figues du monde, les pitas de chez David… pas de doute, on est en Orient. Un jus de grenade à la main, on met le cap sur Mograbi Café & Second hand, un très bon vintage shop tenu par une bande de gay-lurons hilares et toujours serviables. Sur Sheinkin street, on slalome entre les terrasses des cafés-galeries, notre mission : dénicher une pochette Me-dusa et quelques jolies fanfreluches chez Story. 

Neve Tsedek : un shoot de bohème

Depuis que ce très vieux quartier s’est refait une beauté, artistes, poètes et créatifs ne rechignent pas pour y poser leur macbook. Notamment sur la jolie terrasse ombragée - et très prisée -  du café Suzana. Ou, un peu plus bas, sur Shabazi street, chez Gavriel, la boutique déco du designer Rubi Israeli, et, surtout, chez Jajo Vino, un bar à vins atmosphèrique dont les afficinados sont aussi inspirants et inspirés que la carte des élixirs…
À quelques jets de ballerine de là, une ancienne gare ferroviaire de la fin du XIXe siècle a été reconvertie en complexe commercial branché :  HaTachana - The Station concentre le meilleur du made in Tel Aviv. Dans notre GPS shopping, on note une halte mani-pedi chez Ahava, la célèbre marque de soins et cosmétiques de la mer Morte ; un stop chez Razili, la boutique mode de Orit et Ya’ir Razili ; un autre chez Bellinky Oolalaa pour leurs bijoux et beaux accessoires en cuir. On debriefe le tout au tapas bar Vicky Cristina, le rendez-vous des hipsters de Neve Tsedek.

Dizengoff : l'immersion Bauhaus

Le quartier de Dizengoff est sans conteste l’expression la plus intense du style Bauhaus à Tel Aviv. Le cachet que lui confère cette architecture le rend vraiment unique. Arrogantes d’élégance immaculée, les bâtisses renvoient pour autant l’image d’une ville lumineuse et fonctionnelle.
Au détour d’un hall classé au patrimoine culturel mondial, on cède à la tentation chez Hamiznon, le nouveau kiosque en vue pour une pita-kefta extra fraîche et sur mesure. 
Cap ensuite sur The Notbook maker, une boutique qui a tout compris aux besoins organisationnels des femmes et propose des agendas et carnets irrésistibles et conçus comme des pièces uniques. 
En zigzagant dans des allées plantées de verdure et qui laissent juste assez de place aux perruches pour chanter, on se dirige vers le front de mer pour une pause trendy au SALT, le gastro-bistrot du Gordon Hotel, de style Bauhaus lui aussi, et avec vue sur la Méditerrannée.

Old Jaffa : 100% Tel Aviv

Prononcé Yaffo, c’est la ville côtière à l’origine de la capitale israélienne. Le petit port de pêche qui délimite la frontière avec le nouveau Tel Aviv ne dort jamais vraiment. Il oscille entre l’énergie débordante de sa jeunesse et la torpeur paisible des quartiers anciens où l'on se perd par… plaisir. Jeunes barbes rousses et sabots suédois se pressent ici pour s’adonner à leur passe-temps favori : chiner au Flea Market. 

Les alentours ne sont pas en reste avec Charcuterie, où on ne dîne pas que de laitue, le Puah Cafe, une institution en plein marché aux puces, et le Margoza où danser guinguette jusqu’au bout de la nuit. Pensez à faire un arrêt culture au Centre d’Art Contemporain Hayek, un détour entre vintage et minimalisme obligé pour saisir l’âme de la cité blanche.

Escapade à Netanya

L’immense côte israélienne offre autant de plages paradisiaques que de coins pittoresques. Si les kiosques de Ha Tayelet (le bord de mer du centre ville) offrent de bons spots pour lézarder au soleil, à seulement trente minutes de route Netanya sera votre paradis. Il suffit de quitter le coeur de Tel Aviv en longeant la côte direction le nord pour atteindre cette petite ville balnéaire. Envie d’un peu d’action ? En selle pour un petit trot au bord de l’eau !
HaVatzlet HaSharon, Ranch situé sur la plage. 
Tél. : + 972 9 866 35 2

Carnet d'adresses

Où dormir ?

En tribu ? Louez un appartement design pour le prix d’une chambre de moyenne gamme. Idéalement situé sur Ben Yehuda st. À partir de 80 €/nuit. 
Tél. : + 972 3 522 93 93.

Brown. Luxe et style rétro scandinave font bon ménage dans ce nouveau boutique hôtel à la frontière de Neve Tzedek et Rothschild. À partir de 130 €/nuit. 
25, Kalisher st. Tél. : + 972 3 7170 200. 

Center Chic Hotel. Situé à Dizengoff, vous prendrez votre café sur le balcon privatif avec vue sur le parc. À partir de 120 €/nuit. 
2, Zamenhoff st. Tél. : + 972 3 54 25 555

Hamiznon. 21, Gabirol. Tél. : + 972 3 716 89 77. 

SALT. 136, Hayarkon st. / 2, Gordon st. 
Tél. : + 972 3 520 61 00. 

Messa. 19, HaArba’a st. Tél. : + 972 3 685 68 59.

Social Club. 45, Rothschild st. Tél. : + 972 3 560 11 14.

Charcuterie. 13, Rabbi st. Tél. : + 972 3 68 28 843.

I love ma poule, une rôtisserie frenchy pour les bobos en mal du pays ! 
98, Ben Yehuda st. Tél. : + 972 3 522 04 24.

Ha Pizza. Délicieuses et à déguster au comptoir, en terrasse ou en amoureux. 
51, Bugrashov st. Tél. : + 972 3 528 10 77. 

Marché couvert du port de Tel Aviv. Revu et corrigé façon Mercado San Antón à Madrid, c’est le rendez-vous bobo du dimanche midi

Adresses (suite)

Boire un verre

Max Brenner. 45, Rothschild st. 
Tél. : + 972 3 560 45 70. 

Vicky Cristina. Dans l’enceinte de HaTachana, 
1, Koifmann st. Tél. : + 972 3 736 72 72.

Jajo Vino. Shabazi 44. Tél. : + 972 3 510 06 20.

Puah Café. 8, Rabbi Yohanan st. 
Tél. : + 972 3 682 38 21.

Margoza. 3, Rabbi Yohanan st. 
Tél. : + 972 3 683 83 33 

Radio E.P.G.B, (pour Electronic Punk Groove Beat), l’un des bars les plus branchés du moment. 
7, Shabal st. Tél. : + 972 7 47 11 98 00.

Shopping

Mograbi Café & Second hand. 33, Allenby st.
Tél.: +9 72 3 525 42 42. 

Story. 60, Sheinkin st. Tél. :+ 972 3 560 39 11.

 The Notbook maker. 25, Montefiore st. 
Tél.: + 972 3 566 43 56.

Complexe commercial HaTachana
1, Koifmann st. (Neved Tsedek).

Gavriel 13 Shabazi st. Tél. : + 972 3 510 38 82.

 Marché aux puces de Old Jaffa situé entre Yefet st. et Jerusalem blvd. Ouvert du dimanche au vendredi.

http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/adresses-suite-091012-184062
 
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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 10:27
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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 15:03


A l’occasion de la Journée Internationale de la femme, l’équipe du site a choisi de rendre hommage aux femmes de Tsahal. Une sélection des plus belles photos de soldates, prises aux quatre coins du pays par nos équipes. 
Actuellement, on trouve des femmes dans 69% de toutes les fonctions de Tsahal. Elles occupent une proportion de plus en plus élevée des grades d’officiers. Les femmes représentent 25% des officiers et 20% des soldats de métier. Près de la moitié des femmes officiers (45%) ont le grade de Premier-Lieutenant et un quart d’entre elles, celui de Lieutenant. Enfin, un peu moins d’un quart des Capitaines et des Commandants (respectivement 23% et 22%) sont des femmes
Aujourd’hui, les femmes occupent un large éventail de positions à l’armée, y compris dans les unités combattantes : elles sont instructrices dans le Corps d’Artillerie, soldates d’infanterie légère dans le Bataillon Karakal, pilotes de chasse dans l’Armée de l’Air, commandantes dans le Corps de Collecte de Renseignements, et plus encore…









 
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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 12:01

Lynchage de Ramallah. Source : afp.com/Chris Gerald

Il y a 12 ans, deux réservistes de Tsahal étaient torturés et battus à mort dans le commissariat palestinien de Ramallah, alors qu’ils s’étaient égarés par erreur en voiture en rentrant à leur base militaire. Les images du lynchage de Ramallah, sur lesquelles on peut voir les assassins brandissant les restes de membres ensanglantés des victimes devant une foule de Palestiniens en liesse, font à l'époque fait le tour du monde. 


 
Le 12 octobre 2000, le Caporal Vadim Norzitz et le Sergent Yossi Avrahami, deux réservistes, s'égarent en voiture et arrivent malencontreusement à Ramallah. Rapidement repérés, ils sont emmenés par la police palestinienne au commissariat. Là, ils sont sauvagement  roués de coups, torturés, défugurés à mort, lynchés puis assassinés.


 
Olivier Rafowicz, alors porte-parole francophone de l'armée israélienne, raconte à l'époque: "un des Palestiniens a pris le téléphone portable d'un des soldats lynchés au moment où sa femme lui téléphone et a dit à cette femme : 'je suis en train de tuer ton mari".


 
La brutalité et l'horreur de cet acte sont immortalisées par un photographe italien présent au moment des faits. Il saisit notamment le moment où l'un des assassins se précipite à la fenêtre du commissariat pour montrer son “trésor de guerre” à la foule massée à l’extérieur : ses mains, couvertes du sang des soldats.

 
Depuis, la plupart des responsables du lynchage ont été arrêtés par les forces de sécurité israéliennes.

 

Par ailleurs, deux terroristes arrêtés en juin dernier par les forces de sécurité israéliennes dans le cadre d’une opération visant à démanteler une base terroriste active dans la région de Ramallah ont avoué avoir participé au lynchage de deux soldats dans le commissariat de la police palestinien le 12 octobre 2000.


 
L'un d'eux, Abed Aziz el-Aziz Salha avait déjà été inculpé pour son implication dans le lynchage et relâché en octobre dernier dans le cadre l'Accord Shalit.

 

Source : http://www.tsahal.fr

http://www.guysen.com/articles.php?id=18478&art_mail=1
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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 21:23


Le soulèvement syrien contre le président Bashar al-Assad est conduit par des forces disparates dont les origines et les objectifs demeurent mystérieux.  Selon le journaliste Kapil Komireddi, si les djihadistes étrangers réussissent à vaincre Damas, ils pourraient ensuite s’attaquer à Israël. 
 
RT: On sait peu de choses sur l’identité réelle des factions rebelles – que pouvez-vous nous en dire et quelles sont vos sources?

 
Kapil Komireddi: J’ai interviewé à Damas des rebelles qui se terraient dans diverses parties de [la capitale] et des quartiers périphériques. Certains d’entre eux venaient d’Afghanistan et ils m’ont dit que leur objectif était d’attaquer les Juifs et cela ne m’a pas surpris parce que j’ai rencontré des gens ailleurs, en particulier au Pakistan, qui m’ont dit la même chose. Ils voient Israël comme leur ultime destination. Je ne sais pas si c’est ce que tous les rebelles qui se battent contre le gouvernement d’Assad ont en tête mais il y en a certainement un partie pour qui la Syrie n’est qu’une étape vers leur destination finale.

 
RT: Avez-vous d’autres preuves que les déclarations des rebelles que vous avez interviewés? Y a-t-il d’autres indications que les frontières d’Israël pourraient être sérieusement menacées par un ennemi plus dangereux?

 
KK: Ce qui est particulièrement troublant, c’est que Manaf Tlass [un ancien proche d'Assad qui a fait défection] soit considéré comme un remplaçant possible d’Assad. Peu de gens savent que Mustafa Tlass, le père de Manaf Tlass [l'ancien ministre de la défense], est un antisémite notoire. Il a écrit un livre qui s’appelle la Matzah de Sion dans lequel il accuse les Juifs de crimes rituels*, quand à lui [Manaf] il a été secrètement sorti du pays par des espions français. Il ne cesse d’aller en Arabie Saoudite, mais peu de gens connaissent ses antécédents et on devrait s’inquiéter qu’il soit désigné comme un éventuel remplaçant.

 
RT: Selon vous, ce mouvement qui était au départ simplement un mouvement anti-gouvernemental en faveur de la démocratie est-il devenu un mouvement composé en partie et peut-être même dominé par des djihadistes et des radicaux?

 
KK: Il y a deux choses. Le gouvernement n’a pas réagi de manière pacifique à  ce qui a d’abord commencé comme une révolution pacifique. Dès mai 2011, l’ambassadeur étasunien en Syrie a informé ses collègues et ses homologues que al-Qaeda avait infiltré l’opposition syrienne. Il y des preuves de l’ingérence de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Il y a donc plusieurs acteurs régionaux qui nourrissent le conflit avec de l’argent [et] des armes et cela ajouté au fait que le régime répugne à renoncer aux moyens pacifiques de parvenir à une solution nous a mené où nous en sommes.

 
RT: Pourtant Israël et ses alliés occidentaux sont favorables à l’opposition en dépit des signes alarmants que vous mentionnez. Pensez-vous qu’ils soient conscients que des persécutions religieuses -qui n’épargneraient sans doute ni les Alawites, ni les Chrétiens- pourraient se déclencher si le régime était renversé et s’ils en sont conscients pourquoi passent-ils outre?

 
KK: C’est toute l’ironie de la situation. Je crois que beaucoup de gens en occident en sont conscients et ils ont peur d’intervenir ouvertement, c’est pourquoi les Etats-Unis ne sont pas encore intervenu comme ils l’ont fait en Libye et ailleurs. Je pense que l’ironie de soutenir des rebelles susceptibles de se changer en ennemis mortels de l’occident n’est pas perceptible aux interventionnistes purs et durs qui font pression pour que l’occident intervienne en Syrie et arme l’opposition. 

 
**Je ne pense pas qu’on arrivera à la paix si on écoute ces interventionnistes débridés. Je crois que la solution est politique; on résoudra le conflit en faisant en sorte que le gouvernement -le régime d’Assad- et les forces d’opposition s’assoient à la table de négociation et se mettent d’accord sur un traité de paix. Je crois qu’armer un des deux groupes engendrera le chaos.**
Note:

* L’accusation de crime rituel à l’encontre des Juifs (hébreu : עלילת דם ’alilat dam « accusation de sang ») est une allégation antijuive ou antisémite selon laquelle les Juifs assassineraient des enfants non juifs à des fins rituelles (pour boire leur sang et confectionner des pains azymes (matzot) pour la Pâque) ou non. (Wikipedia)
Kapil Komireddi est un journaliste indien indépendant; il s’intéresse principalement à la politique étrangère, en particulier celle de l’Inde, et ses analyses sont publiées aux Etats-Unis, en Inde et en Angleterre. Il tient un blog: NewMajority.com
Pour consulter l’original :  http://rt.com/news/syrian-rebels-fight-jews-529/
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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 09:46


On s’interroge parfois, en France, sur ce que pensent les israéliens, pas les politiciens ou les journalistes, mais les hommes et les femmes qui font des études, travaillent, élèvent leurs enfants, partent en vacances, mènent une vie courante dans ce pays en guerre.

On se demande, quand ils accueillent chaleureusement les touristes français, ce qu’il pensent de nos activités sionistes en France, de nos associations obstinées, de notre militantisme, de l’intérêt que nous leur portons.


Alors, 3 semaines à Tel-Aviv, la ville que j’aime, avec une amie très chère pour y rencontrer des israéliens, qui me sont  chers eux aussi, pendant cette période de fêtes…

J’avais le projet d’interviewer ces amis, et aussi des inconnus  rencontrés par hasard, pour tenter de connaître leur opinion sur la France, sur  les français, sur notre  gouvernement, nos médias. Je poserais la première question : pensez-vous que la France soit amie d’Israël ?


J’ai vite pris conscience que ce projet était maladroit, un peu malhonnête ou futile auprès d’une population menacée de toutes parts et, dès mes premières questions, même enrobées de précautions oratoires, je sentis qu’on me répondait poliment mais brièvement, avant de s’éloigner du sujet par une pirouette humoristique : «les français pensent surtout à eux-mêmes», « les journaux juifs sont les seuls amis d’Israël », «votre président normal a d’autres soucis en tête »….


Et de quel droit, ai-je pensé alors, aurais-je perturbé cette sérénité familiale, au soir de Rosh Hashana, quand il m’était fait l’honneur de me joindre aux parents, aux enfants et petits-enfants, belles-filles et cousins, pour déguster les pommes et le miel ?


Par quelle méchanceté aurais-je troublé le dîner romantique de ces vieux amoureux, sabras jamais blasés, jamais découragés, toujours en lutte mais seuls au monde, un soir sous les lumières de Jaffa ?

Quelle intrusion maladroite, ma pseudo-politique, après le récit douloureux d’une dame voisine dont l’enfant est malade ?

Et comme elle s’en soucie peu de la France, la jolie jeune fille russe qui me fait les ongles, qui cherche sa place, son salaire, son conjoint, dans un hébreu un peu hésitant !

Alors, je n’ai pas questionné ce rabbin qui déborde d’énergie et mène d’une main généreuse le refuge pour enfants de Kfar Habad, qui me fait visiter l’établissement pour que j’en parle en France .


Ni cette mère religieuse à la longue jupe, au foulard biblique, au regard doux et las, entourée de ses 5 enfants.


Ni cette dame âgée, si digne, si grande, qui écrit de beaux poèmes où brille son amour d’Israël .


Ni ces étudiants du Technion de Haïfa qui ne sortent de leurs recherches que pour rire, entre copains et  qui me taquinent : « la France ? Where is it ? »


Ni, près de moi, dans ce bar fleuri, ce couple mère-fils, il est en uniforme, il a l’air si jeune, ils se regardent et mangent, presque sans parler, un énorme petit déjeuner israélien, je crois qu’ils sont au bord des larmes, séparation ou retrouvailles ?


 Ni  ces familles joyeuses réunies au soir de Kippour dans les rues soudain vidées de toutes voitures, qui envahissent la chaussée, qui posent leurs vélos et  ceux des enfants casqués comme des petits insectes agités, et les poussettes des tous petits, pour échanger mille propos et laisser gambader le chien.


Ni  ces couples tout de blanc vêtus, qui sortent de la jolie synagogue au toit rouge, cachée dans les arbres touffus, ils ont l’allure sereine des gens qui prient; des chants religieux se font entendre par la porte entr'ouverte…


Non, je n’ai interrogé personne, mon projet de questionnement curieux, envers le citoyen israélien lambda, n’était pas viable .


Mais alors, sont venus à mon aide, les premiers,  les chauffeurs de taxis : ils nous interrogent, et je préfère ainsi : « Vous êtes françaises ? De Paris ? Alors, c’est l’antisémitisme en France ? En Europe ? ».


Certains semblent nous plaindre de vivre en de telles contrées, d’autres ont dans la voix une nuance de reproche, (qu’y faîtes-vous encore, on vous attend ici), chacun raconte ce qu’il a lu ou entendu ou parfois vécu, comme ce danseur roumain dont la troupe israélienne, chahutée, n’a pu se produire  dans son pays d’origine.


Leurs commentaires vont bon train sur les manifestations devant l’ambassade américaine à Paris, ils savent qu’on y a crié  «Yitbakh al Yahud » et que la rue française ne s’est pas indignée, ni la presse, ni personne. Ils commentent les caricatures dans Charlie Hebdo: les chauffeurs de taxi lisent une presse bien informée. Vous devriez….les conseils pleuvent. Les crimes de Toulouse sont dans leur mémoire meurtrie.


Et puis, il y eut le reportage « Allah-Islam, La Propagation de l’Islam en Europe », du journaliste Tsvi Yehezkel, diffusé sur la chaîne 10 et regardé par tant de monde,  dont un épisode montre l’antisémitisme islamiste en France, en Belgique, et les boycotts des produits israéliens et le regard haineux d’ Olivia Zemor, et les scènes de rue mimant des agressions de soldats israéliens sur des enfants palestiniens, et les interviews de Sammy Ghozlan et de Maître Baccouche, si seuls contre la haine.


Alors, les israéliens,  habituellement  discrets sur le danger de leurs vies quotidiennes, sur les années de service militaire de leurs enfants, sur l’inconnu des menaces aux frontières, se sont mis à parler, à nous parler de cet antisémitisme nouveau, lié à l’islam, qui les inquiète comme il nous inquiète. Un reportage israélien alerte l’Europe qui dort. 


Quelle chaîne française diffusera ce document courageux ?


Laurence Nguyen
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