Un des plus gros diamants au monde, une pierre d'un jaune
profond pesant 110,3 carats, de la taille d'une très grosse noix,
été adjugé à Genève à 10 millions de francs suisses (sans commission), une record mondial, a annoncé mardi la
maison Sotheby’s.
"10 millions francs (10,91 millions de dollars, 8,06 millions
d'euros, prix au marteau sans les commissions). Vendu!", a
déclaré le commissaire priseur, David Bennett, devant un peu
plus de 150 personnes dans un hôtel luxueux de Genève.
"C'est un record absolu pour un diamant jaune. C'est une
pierre spectaculaire, unique", a-t-il déclaré à la presse,
précisant que l'acheteur était "un particulier anonyme"
qui a fait son offre par téléphone.
M. Bennet s'est dit "pas du tout déçu" par le prix atteint,
bien qu'il soit légèrement inférieur aux estimations des
experts qui tablaient sur un montant entre 10,2 et 14
millions de francs suisses (entre 11 et 15 millions de dollars,
entre 8,12 et 11,1 millions d'euros).
Mis en vente dans la nuit de mardi à mercredi, la pierre,
qui porte le nom de "Sun drop" ("goutte de soleil") a été
certifiée "Fancy Vivid Yellow" (jaune intense) par le
Gemological Institute of America (GIA), la couleur la plus
rare et la plus convoitée pour un diamant jaune, selon Sotheby's.
Cette pierre exceptionnelle (de pureté VVS1, ce qui correspond
à de "minuscules inclusions difficilement visibles avec un grossissement à la loupe de 10 fois") est connue comme le plus grand diamant "Fancy Vivid Yellow" taillé en poire au monde.
Il a beau être un gage universel d’amour, le diamant divise tout de même. D’un côté, celles qui ne jurent que par la taille poire XL, de l’autre, celles qui militent pour une discrétion et une pureté irréprochable. Entre ces deux camps, Raphaele Canot, la directrice des collections De Beers, est la spectatrice privilégiée de ces aventures aux mille carats.
Avant de devenir un symbole d'amour, le diamant était un symbole de pouvoir.
Lefigaro.fr/madame. - On a toujours l’image du diamant monté en solitaire, enchâssé dans ses quatre griffes. Est-elle toujours d’actualité ?
Raphaele Canot. - Oui, bien sûr, car il reste l’icône des bagues de fiançailles. Par sa pureté, le solitaire reste un éternel classique à l’élégance intemporelle. Pas étonnant, donc, qu’il soit aussi désiré ! Mais aujourd’hui, l’offre est vraiment variée en terme de style et les montures travaillées ont trouvé leur public, tout comme celles « en fil de diamants », micro-pavées, qui sont perçues comme très sophistiquées et qui mettent joliment le solitaire en valeur..
Les goûts sont-ils très différents d’un continent à l’autre ?
Le processus est similaire à celui qui régit la mode : par l’internationalisation des tendances, les écarts entre pays se réduisent donc peu à peu. Toutefois, il est vrai que les Françaises sont plus audacieuses dans leurs goûts et plus éclectiques que les Américaines ou les Japonaises. Elles se laissent ainsi plus facilement séduire par une bague design. Plus généralement, les différences se font essentiellement sur le diamant lui-même, plus que sur le style de la monture. Les Américaines vont privilégier sa taille. Et les Européennes et les Asiatiques, tout aussi pointues les unes que les autres sur la science des 4C (la charte qui établit la qualité d’un diamant selon les critères de taille – cut -, de poids – carat -, de pureté – clarity - et de couleur, ndlr) suivent de plus en plus ce mouvement.
Double dimension
Pourquoi ?
Avant de devenir un symbole d’amour, le diamant était un symbole de pouvoir et je crois qu’il a conservé cette double dimension, véhiculant ainsi des valeurs de reconnaissance sociale, de réussite, tout autant que des valeurs romantiques. Pour vous donner un exemple, lors de l’ouverture de notre première boutique en Chine à Pékin, l’une des premières ventes a été un solitaire… acheté par une femme pour elle-même ! Le solitaire, symbole d’amour, mais aussi de pouvoir, donc de talent et de réussite. Peut-être est-ce là une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de cette pierre pas comme les autres ?
Le mythe de la bague éternelle
Offrir un diamant comme gage d’amour est une tradition vieille comme le monde. Ou presque. Une légende veut en effet que les flèches de Cupidon soient surmontées de diamants. Ajoutez à cela le fait que l’année, par essence sans début ni fin soit un antique symbole d’amour éternel et vous aurez déjà une idée de la pression sociale et amoureuse qui pèse sur l’objet… Au Moyen Age, le diamant illustre l’amour « insatiable ». La mode est alors lancée : Camille d’Aragon fut la première femme à recevoir une telle bague le jour de ses noces – un événement ainsi résumé par les échotiers de l’époque : « deux flammes dans une bague étincelante, deux volontés, deux cœurs, deux passions, tous unis dans le mariage par un diamant. » Plus tard, c’est la reine Victoria, folle de bijoux, qui en reçut une d’Albert, peu avant leur mariage. Les gisements de diamants découverts au Brésil et en Afrique du Sud à la Belle Époque achevèrent d’instituer la pierre en bijou incontournable.
Les plus beaux bijoux du monde...
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L’éclat des gemmes sur fond de denim ou de cuir, des carats en majesté avec un tee-shirt... Ces big bijoux s’affichent en toute simplicité casual. Un luxe brut pour se sentir naturellement éblouissante.
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Col en argent, Delfina Delettrez, collier lea en platine et diamants taille brillant et poire, bracelet arpeggia en or blanc et diamants, joncs micropavés en or blanc et diamants, bracelet paris prong ligne en diamants et or blanc et bague kaléidoscope poire en or blanc et diamants, De Beers, trois bracelets bouliers, deux en or blanc et diamants blancs, l’autre en onyx, or blanc et diamants noirs, Shamballa Jewels, broche scorpion en argent et zirconium noir, Thomas Sabo. Débardeur Isabel Marant, leggings Jean-Claude Jitrois.
Collier festival en or gris, deux rangs de diamants et étoile en diamants, bracelet assorti et bague poussière d’étoile, Mauboussin, deux colliers chaînes en argent et bracelets chaînes multirangs et bracelet mi-chaîne mi-jonc, Christofle, bracelet so insomnight en argent et cristal, Baccarat. Body Louis Vuitton, short Corleone.
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Collier mi-torque mi-chaîne en or rose et diamants bruns, manchettes en or rose et diamants bruns, Hermès, collier thirty six stones en diamants et platine, Tiffany & co par Jean Schlumberger, bracelets gourmettes en argent et collier chaîne porté en bracelet, Tiffany & co, bague vicious en or blanc, diamants blancs et noirs, bague sympathy for the devil en or blanc et diamants blancs, Stone. Blouson Ventcouvert, short Aquaverde.
Collier silk clous en or noir et diamants, deux bagues spiky pandora en or blanc et diamants, Messika, bracelets et manchettes pi chinois en argent martelé et diamants noirs, Dinh Van, manchette araignée en argent, Delfina Delettrez. Tee-shirt Dsquared2, short Theory, culotte haute, Erès.
Masque en or blanc noirci pavé de diamants noirs, Louis Vuitton, bracelet en diamants sur platine et bague guggenheim en diamants et platine, Harry Winston, bague tête de mort et bague jonc en argent et zirconium noir, et à droite, gourmettes en argent, Thomas Sabo. Débardeur Nicolas Andreas Taralis, short MCS
Collier nasty en métal rhodié, céramique et cristal, et bague people en métal rhodié et cristal, Swarovski, collier et bracelet maillons xl en argent, Dinh Van, bague possession en or blanc, diamants blancs et saphirs noirs, et trois bagues possession célébration chaîne en or blanc et diamants, Piaget. Longue chaîne en argent, Thomas Sabo. Chemise Balenciaga par Nicolas Ghesquière.
Le joaillier romain Bulgari a célébré en 2009 ses 125 ans de création et fête "125 ans de Magnificence Italienne" au Grand Palais à Paris. L'exposition est réalisée sous le haut patronage de la Présidence de la République Italienne et de la Présidence du Conseil des Ministres Italien.
L'exposition retrace les chapitres de l’histoire de la maison Bulgari et de l’évolution de son design, fer de lance de « l’école italienne », depuis l’ouverture de la première boutique via Sistina, en 1884, jusqu’à nos jours.
Une saga illustrée par plus de 600 chefs-d’œuvre de joaillerie, d’horlogerie et d’arts décoratifs, dont une centaine de pièces exclusives, présentées pour la première fois au public. Certaines pièces sont issues de la collection du musée Bulgari et d’autres proviennent de collections privées. Les visiteurs pourront admirer 3 pièces provenant de la famille Grimaldi dont un collier ayant appartenu à la Princesse Grace de Monaco.
Voir le diaporama de l'exposition en photos
L’exposition s’organise en 8 parties chronologiques. L’itinéraire commence par une collection d’objets en argent créés à la fin du XIXe siècle par Sotirio Bulgari, orfèvre grec à l’esprit créatif et au grand sens des affaires, qui s’installa à Rome pour y faire fortune et qui posa en 1884 les fondations de ce qui allait devenir l’une des plus grandes maisons de joaillerie au monde. Ces pièces sont les seuls vestiges témoignant encore des tout débuts de la production de Bulgari imprégnée de culture classique, ottomane et byzantine. La migration de Sotirio Bulgari de l’Epire, à l’époque de la fin de l’empire ottoman vers Rome néo capitale de la jeune Italie, nous permet de revivre les grandes transformations géopolitique qui ont façonné la méditerranée actuelle. Durant cette époque le style de la maison Bulgari évoluera très vite d’un style oriental à un style plus contemporain. Sotirio Bulgari ne travaillera plus désormais l’argent mais le platine et le diamant.
Le visiteur découvre ensuite les créations des années 1920 et 1930, créations de diamants inspirées par l’Art déco et témoins de la réussite de cette maison alors dirigée par les deux fils du fondateur, Giorgio et Costantino Bulgari.
La salle suivante présente les créations des années 1940 et 1950, période durant laquelle le style Bulgari est influencé par le style de la joaillerie française.
Vient ensuite une partie consacrée aux années 1960, décennie qui marqua un changement dans la définition de l’identité Bulgari. C’est durant ces années qu’apparurent les traits distinctifs qui ont fait la renommée de la maison Bulgari – formes affirmées et stylisées, douceur des volumes, associations de couleurs totalement inédites – et ont défini son style inimitable, une véritable « école italienne » en joaillerie par opposition à la joaillerie française plus classique.
Les trois salles suivantes abritent des créations des années 1970, influencées par le pop art et encensées par Andy Warhol, les années 1980 marquées par un design audacieux et inventif qui s’inspire de la renaissance italienne, et les années 1990, marquées, outre par les mélanges inattendus de matières, par la création d’un prêt-à-porter en joaillerie. Ce sont les années des excès de Grace Jones qui n’hésitait pas à superposer divers colliers de haute joaillerie en guise de couvre-chefs ou de Tina Turner qui avait menacé d’annuler un concert si on ne lui retrouvait pas ses boucles d’oreilles porte bonheur griffées Bulgari dont elle ne pouvait se séparer.
Est présentée la dernière partie de l’exposition: un étonnant jeu de miroirs reconstituant un immense diamant. La continuité du style dans les années 2000 est représentée par quelques pièces dont un collier orné d’un saphir birman de plus de 321 carats.
Plusieurs salles proposent des espaces thématiques consacrés à des moments décisifs dans l’évolution du style Bulgari, comme les gemme nummarie, ou « joyaux numismatiques », qui substituent des pièces de l’Antiquité aux pierres précieuses. Cet usage avait été mis en vogue dans la Rome antique, il est amusant de noter que c’est un joaillier romain, Bulgari, qui remet cet usage au goût du jour au XXème siècle, ou encore le motif du serpent symbole méditerranéen depuis l’Egypte antique et grand classique de la joaillerie réinterprété par Bulgari au fil des années, ou enfin le logo BVLGARI lui-même, inspiré par l’épigraphie de la Rome antique et transformé en élément ornemental, trait essentiel de nombreuses collections couronnées de succès.
En plus des créations en joaillerie et horlogerie, la rétrospective expose une collection de documents, dont des croquis et dessins tirés de différentes périodes ainsi que des photos d’artistes, d’aristocrates et de célébrités tombés sous le charme des joyaux Bulgari. Une partie entière sera ainsi consacrée aux années de la dolce vita, avec des portraits et citations de monstres sacrés de l’époque, des esquisses de bijoux portés à l’écran par les plus grandes actrices du moment et d’autres documents illustrant les liens étroits qui unissent Bulgari et le septième art, noués au cours des années 1940 et entretenus depuis.
Mais les stars restent les joyaux eux-mêmes, des créations spectaculaires portées par Anna Magnani, Monica Vitti, Claudia Cardinale, Sofia Loren, Romy Schneider, Ingrid Bergman, Gina Lollobrigida ou par l’Impératrice de Perse Soraya. Une salle est consacrée à la collection privée d’Elizabeth Taylor, inédite en France. La relation houleuse entre Elizabeth Taylor et Richard Burton était rythmée par de nombreux cadeaux Bulgari dont 16 pièces uniques et inestimables, chacune avec sa propre histoire.
Toutes les pièces de l’exposition ont fait l’objet d’une expertise avec consultation des sources historiques et scientifiques par Amanda Triossi, directrice de la rétrospective et auteur du catalogue qui l’accompagne (Editions Skira). Directrice des archives de la maison Bulgari et de sa collection Vintage depuis 1997, Amanda Triossi a signé les deux éditions (1995 et 2007) de la monographie consacrée à l’histoire de la maison.
Francesco Trapani, CEO du Groupe Bulgari, a déclaré : « Cette exposition témoignera également du lien particulier qui unit Bulgari à Paris depuis le début des années 1920, époque où la ville française, alors capitale des arts décoratifs au rayonnement international, fut une source d’inspiration majeure pour les créations artistiques et visionnaires de mon grand-père Sotirio et de son fils Giorgio Bulgari. Depuis lors, les codes esthétiques de la marque ont évolué. Mêlant héritage grec et élégance romaine, le style Bulgari est unique et emblématique. L’exposition de Paris fait suite à celle qui s’est tenue au Palazzo delle Esposizioni à Rome en 2009 pour le 125e anniversaire de la maison, et nous sommes heureux que le public parisien puisse découvrir tout le versant italien de la création à travers 125 années de style italien en joaillerie»
Grand Palais de Paris, avenue Winston Churchill. 75008 Paris. Ouvert tous les jours de 10h à 20h, jusqu’à 22h les mercredis, vendredis et samedis. Plein tarif 12€. Tarif réduit 10€. Gratuit pour les moins de 10 ans. Billets disponibles en prévente sur le réseau FNAC et sur Fnac.com
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C’est une première. Jamais, en effet, la nef du Grand Palais n’avait accueilli une telle rétrospective de joaillier. Outre un décor façon superproduction (projections extérieures, installation d’un diamant noir en miroirs haut de 9 m et large de 27 m, etc.), Bulgari présente, à partir d’aujourd’hui, six cents pièces extraites de l’ensemble de ses collections, dont une centaine sort pour la première fois. Parmi elles, des parures créées pour la famille Grimaldi et particulièrement Grace de Monaco ; des bijoux portés à l’écran et dans la vie par Anna Magnani, Monica Vitti, Romy Schneider, Ingrid Bergman, Sophia Loren et, clou du spectacle, une salle entière consacrée à la fabuleuse collection de la croqueuse de diamants par excellence, l’exubérante Elizabeth Taylor. « Je lui ai fait découvrir la bière et elle m’a fait découvrir Bulgari. Et le seul mot qu’elle connaisse en italien, c’est Bulgari », ironisait d’ailleurs Richard Burton à propos de sa volcanique épouse.
Francesco Trapani, président de Bulgari et petit-fils de son fondateur, revient sur l’histoire de ce « mot » italien…
Lefigaro.fr/madame. – Comment débute la saga Bulgari ?
Francesco Trapani. - L’histoire de la famille Bulgari débute en Grèce dans un petit village de l’Épire, Paramythia. Sotirio Boulgaris, mon grand-père, y était orfèvre, comme l’était d’ailleurs toute sa famille avant lui. En 1879, il émigre en Italie, d’abord à Naples, puis à Rome, où un marchand grec lui propose d’exposer quelques-unes de ses créations. Devant le succès de ses pièces d’orfèvrerie et d’argenterie, Sotirio décide d’ouvrir sa propre boutique via Sistina, en 1884. Bulgari est né.
Qu’est-ce qui a provoqué le désir de glisser progressivement vers la joaillerie ?
Tout commence lorsque Sotirio ouvre la boutique historique et toujours actuelle de Bulgari, via dei Condotti à Rome, en 1905. À l’époque, il la baptise Old Curiosity Shop, d’après le titre d’un livre de Charles Dickens, afin d’attirer plus facilement une clientèle américaine et britannique. Celle-ci était très friande de bijoux et d’accessoires de mode. Sotirio se consacre donc de plus en plus à ces domaines. À sa suite, les premières décennies du XXe siècle sont essentielles pour Constantino et Giorgio, ses deux fils : tous deux se passionnent pour les pierres et les bijoux, tandis que leur père va leur transmettre petit à petit les secrets de son métier et leur confier les rênes de l’entreprise.
Quels sont les signes distinctifs d’un bijou Bulgari ?
L’histoire du bijou est une infinie série d’échanges entre le passé et le présent, le classique et le baroque, le faste et la sobriété. Et on note bien sûr une forte influence de nos origines gréco-romaines. Très tôt, nous avons associé des pierres rares à des matériaux insolites pour l’époque (le cuir et la soie notamment, NDLR). Et nous avons été parmi les premiers à mélanger des gemmes de couleurs différentes. La linéarité, la symétrie, des détails inspirés de l’art et de l’architecture composent aussi notre ADN. Dans les années 70, la revue Connaissance des arts a même souligné qu’ « un bijou Bulgari se reconnaît comme on reconnaît un tailleur Chanel »…
Exposition Bulgari, 125 ans de magnificence italienne, du 10 décembre 2010 au 12 janvier 2011 au Grand Palais, avenue Winston-Churchill, 75008 Paris. www.grandpalais.fr Tarif : 12 €. En vente sur www.fnac.com.