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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 12:10

L’évolution, un phénomène formidable ! Dire qu’avant nous étions des singes, les temps ont bien changé et ne comptent certainement pas rester figés ! Alors, à quoi ressemblerons-nous dans 1000 ans ? 
L’évolution va radicalement nos corps et les façonner pour les adapter au mieux aux contraintes environnementales. Hélas, on ne va pas s’arranger avec le temps, mais alors, vraiment pas.
D’éminents experts en anatomie prédisent que :
  • Nous serons plus grands en raison de l’amélioration de l’alimentation.
  • Nos intestins seront plus courts afin de ne pas absorber tant de gras et du sucre.
  • Les testicules se ratatineront en raison de la baisse de la fertilité masculine.
  • Nos extrémités (mains, doigts, jambes) vont s’allonger afin de réduire la nécessité de terminaisons nerveuses.
  • Nous aurons des cerveaux plus petits, car l’essentiel de la mémorisation sera effectué par ordinateur.
  • Comme Mère-Grand, nous aurons de grands yeux. Pas pour mieux te voir mon enfant, mais pour compenser de la diminution de la taille de la bouche. La communication s’appuiera sur les expressions faciales et les mouvements oculaires.
  • Nous aurons moins de dents, voir même plus de mâchoires. En effet, notre alimentation nous demandera de moins en moins de mâcher. Au menu, liquides et pilules.
  • Les corps seront conçus pour manger moins et utiliser plus d’énergie, la conséquence est dramatique, nous serons affublés d’un quadruple menton.
  • Tout le monde aura la même forme de nez et la même couleur de peau métissée. Le climat aura moins d’influence, en cause la climatisation et le chauffage pour tous et en 1000 ans de mélange racial, la couleur de peau va s’uniformiser.
  • Nous serons également moins poilus, mais avec plus de rides à cause des appareils électroniques.
En somme, nous serons ‘so sexyyy’ … Attention les yeux :
Evolution
Et bim !

 
Pas de panique, c’est pour dans 1000 ans… Enfin bon, après mûre réflexion,  finalement l’immortalité … nous y réfléchirons à deux fois avant de nous décider.

 
N’oubliez pas, vous pouvez suivre Gizmodo.fr sur les réseaux sociaux :  facebookTwitterGoogle+ !

 
[theSun]
 
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 16:53
Avez-vous déjà vu un paon en plein vol ? Il s' agit d’une première occasion pour cela.  

Nous n'avions jamais imaginé que cela pourrait-être si magnifique comme un phœnix dans un conte de fée!






 
Partagez avec vos amis pour de bons présages car c'est pas tous les jours que l'on voit un phœnix......
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 18:42

Le site de la grotte de Denisova, au sud de la Sibérie, dans laquelle deux molaires et une phalange de doigt fossilisées ont été retrouvées. Crédits photo : © Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology..

Les conditions exceptionnelles de conservation à l'intérieur de la grotte ont permis de récupérer de l'ADN.

Les archéologues russes qui ont découvert, en 2008, dans la grotte de Denisova, dans les montagnes de l'Altaï, au sud de la Sibérie, deux molaires et une phalange de doigt fossilisées, ne se doutaient sans doute pas de l'importance de leur trouvaille. L'occupation humaine sur le site a apparemment démarré il y a 280.000 ans, mais les fossiles en question dateraient, eux, d'entre 80.000 et 50.000 ans.

Après examen, la phalange s'est révélée être celle d'une enfant d'environ 7 ans. Les conditions exceptionnelles de conservation à l'intérieur de la grotte ont permis de récupérer de l'ADN. Et en 2010, son analyse génétique montrait qu'elle appartenait à une branche d'hominidés nouvelle, distincte de l'homme moderne (Homo sapiens) et aussi de l'homme de Neandertal. D'abord appelé homme de l'Altaï, il devint homme de Denisova, représentant des dénisoviens. Aujourd'hui, la même équipe de l'institut Max Planck, dirigée par Svante Pääbo, vient de procéder à l'analyse précise des gènes de ces dénisoviens (publiée dans la revue Science). Avec des résultats étonnants.

Cheveux et yeux bruns
Mais d'abord la performance technique. Car, grâce à une nouvelle méthode de séquençage beaucoup plus efficace que les précédentes, les chercheurs ont pu obtenir 30 fois la quantité d'ADN du noyau cellulaire et ainsi décrypter 99 % de la séquence du génome dénisovien. Ce qui a permis de le comparer avec ceux du néandertalien et de l'homme moderne. «Il est vrai que la performance technique est exceptionnelle, confirme Jean-Jacques Hublin, professeur de paléoanthropologie à l'institut Max Planck de Leipzig (Allemagne). Aussi bien par la qualité du séquençage que par la quantité infime de matériel prélevé sur le fossile. Ils n'ont utilisé que 40 milligrammes prélevés sur le fossile! Quand on a commencé à travailler sur de l'ADN très ancien, beaucoup ont eu peur que cela détruise les fossiles. Les technologies actuelles éloignent ce risque de plus en plus.»

Le portrait des dénisoviens se précise. La fillette dont le génome a été examiné portait des gènes en rapport avec une peau foncée, des cheveux et des yeux bruns tels qu'on les retrouve dans les populations actuelles. Ces recherches confirment également que les dénisoviens sont un groupe frère des néandertaliens.

Après l'apparition de leur ancêtre commun en Eurasie, les deux groupes ont été séparés pendant au moins 250.000 ans. Plus tard, il y a quelque 50.000 ans, à l'arrivée en Asie des populations africaines ancêtres de l'homme moderne, les dénisoviens ont contribué à hauteur d'environ 6 % au génome des peuplements de l'Australie et de la Mélanésie. Du matériel génétique néandertalien se retrouve lui aussi en plus faible quantité dans les populations d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe. Cependant, l'historique et l'ampleur de ces phénomènes d'hybridation entre hommes modernes, néandertaliens et dénisoviens restent encore en débat.

Nouvelles pièces au puzzle
«L'autre information nouvelle apportée par cette étude concerne la démographie de ces groupes estimée par la diversité génétique», explique Jean-Jacques Hublin. Ainsi, il semble que l'effectif des populations dénisoviennes ait été faible. Mais la consanguinité étant exclue, il est possible que leur population se soit accrue sans que la diversité génétique ait eu le temps de se développer. Des recherches en cours du côté des néandertaliens pourraient apporter des nouvelles pièces au puzzle.

Avec ces nouvelles données génétiques, les paléontologues sont en mesure de quitter la simple construction d'arbres généalogiques pour mieux comprendre l'évolution des caractères. «On peut voir grâce à ces travaux que les gènes les plus affectés par l'évolution de la lignée humaine moderne sont directement liés au développement du cerveau et à la mise en place de connexions cérébrales de plus en plus élaborées, estime Jean-Jacques Hublin. Des parties du génome qui régulent l'expression de ces gènes montrent elles aussi des particularités uniques.»

Pour Svante Pääbo, «ce qui est bien, c'est que la liste des gènes identifiés n'est tout de même pas astronomique et que notre groupe de recherche et d'autres pourront probablement analyser la majorité d'entre eux d'ici une décade ou deux.» La suite de l'histoire de ces recherches se fera dans les laboratoires des anthropologues, des généticiens mais aussi avec des chercheurs de fossiles. Sur le terrain ou dans les collections amassées dans les muséums. Car il y a peut-être, dans les vastes tiroirs et caisses de ces institutions, des fossiles dénisoviens qui attendent d'être identifiés… grâce à quelques brins d'ADN fossile.

http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/08/30/01008-20120830ARTFIG00598-le-genome-d-un-cousin-de-neandertal-decrypte.php?m_i=jGkjV3%2B0TTt4wQgpvm88otRjiXUYP_8uuhF51OyI8sS5fuWP5 
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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 12:41

La cliodynamique, vous connaissez ? Probablement pas. Ce champ d’études interdisciplinaire tend à étudier les processus sociaux-historiques à long terme. Après une période de guerre vient une période de paix, puis de nouveau la guerre. L’Histoire est ainsi faite de cycles. 

 
Pourquoi ? Comment ? 

 
Le père de la cliodynamique, l’historien et biologiste russe Peter Turchin, est parti de l’idée que l’Histoire subit des cycles variables dans les faits mais récurrents dans leurs structures, comme si tout ceci suivait un modèleprédéfini. En étudiant les gouvernements en place, la démographie, les inégalités sociales, il serait possible d’anticiper les grands mouvements de l’Histoire.

 
Postulée depuis 2003, cette « science », encore jeune, a été consolidée par nombre de scientifiques parmi lesquels Heinz von Foerster, Leonid Borodkin, Jack Goldstone, George Malinetsky, Serge Kapitsa, Yuri Pavlovsky, Serge Nefedov et Andrey Korotayev (ces deux derniers étant ses collègues à l’Université du Connecticut où ils travaillent actuellement). 

 
Comme toute nouvelle théorie, elle a aussi ses détracteurs, l’idée que nous répétions inlassablement un schéma prédéfini a de quoi faire peur.

 
Mais si cela venait à être davantage matérialisée, la cliodynamique pourrait permettre aux dirigeants de ce monde de ne pas retomber dans les mêmes travers…
Pour ceux que le sujet intéresse et qui comprennent bien l’anglais, le sujet sur nature est passionnant.
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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 18:07


La mission Curiosity vers Mars ravive l'interrogation sur la vie extra-terrestre. De quoi interpeller la foi des chrétiens et nourrir la réflexion sur la liberté créatrice de Dieu.
  
 
 
"La question de l'existence d'une autre forme de vie que la nôtre remonte à l'Antiquité", rappelle Jacques Arnould, théologien et historien des sciences, auteur d' Une brève histoire du christianisme (Éd. Jean-Claude Béhar).
Au Moyen Âge, on se demandait si Dieu aurait pu créer d'autres mondes que le nôtre. Alors que la cosmologie d'Aristote réfutait cette idée, l'Église catholique n'y était pas opposée, considérant, dès 1277, que ce n'est pas à nous, humains, de dire ce que Dieu peut faire. Elle condamnait pourtant, quelques siècles plus tard, en 1600, Giordano Bruno, ce dominicain qui soutenait que l'Univers est infini, et peuplé d'une quantité innombrable de soleils et de mondes identiques au nôtre.
Mais au fur et à mesure de la découverte de l'immensité de l'Univers, cette idée ne fit plus débat. Elle fut même rappelée récemment par le P. José Gabriel Funes, directeur de l'Observatoire du Vatican, lorsqu'il se prononçait, en avril 2008, sur l'existence d'autres planètes habitées : "Tout comme il y a une multitude de créatures sur Terre, il pourrait y avoir d'autres êtres, même des êtres intelligents, créés par Dieu. Cela ne contredit pas notre foi car nous ne pouvons pas poser de limites à la liberté créatrice de Dieu."
Mais une nouvelle problématique est née, celle du salut. Ces potentielles autres créatures dotées d'intelligence ont-elles connu le péché ? Et en ont-elles été sauvées par Dieu, comme nous, Terriens, grâce à l'incarnation et à la résurrection de Jésus ? Impossible de répondre à cela... Penser la vie ailleurs que sur Terre, serait-ce donc une impasse pour les chrétiens ?
"Pas forcément, reprend Jacques Arnould. Car cette question nous renvoie à d'autres interrogations majeures : sommes-nous prêts à accueillir d'autres hommes que nous ? Aux XVe et XVIe siècles, les théologiens en débattaient au sujet des Indiens après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb...
Au fond, cela nous interpelle : qui est l'autre et que m'apprend-il sur moi ?" Or, "cette soif de l'autre est le véritable moteur de l'humanité. Curiosity, le robot actuellement déployé sur Mars, porte à cet égard un très joli nom", renchérit Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des sciences, ) engagé dans l’association de vulgarisation scientifique La main à la pâte.
"Nous savons, aujourd'hui, qu'il y a plus de 800 systèmes planétaires dans notre galaxie, s'enthousiasme Pierre Léna. Comment ne pas nous sentir tout petits ? Nous reviennent alors en mémoire les mots de Blaise Pascal : oui, l'homme n'est qu'un roseau, mais un roseau pensant : ce prodige demeure ! La reconnaissance de l'immensité de l'Univers dilate l'expérience spirituelle intime."
Sommes-nous seuls dans l'Univers 6769
"Sommes-nous seuls dans l’Univers ", un dossier de six pages à lire dans Pèlerin n°6769 du 23/08/2012.
Le robot Curiosity, posé sur la planète rouge le 6 août, devrait contribuer à répondre à cette question qui passionne l'humanité depuis des décennies. Les scientifiques recherchent des traces de vie sur Mars et sur d'autres planètes. Pourquoi serions-nous les seules créatures de Dieu ?

► Jacques Arnould explique quel serait l'impact sur l'humanité de la découverte d'une forme de vie extraterrestre, interview réalisée par le CNES à l'occasion de la Fête de la science 2009.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 17:27

Je vous emmène sous l'eau.

 Lorsque le film est commencé, dans la barre en bas de l'écran à droite cliquez sur une roue dentelée pour "améliorer la qualité" sélectionnez le maxi tout en haut en H D c'est tout simplement SUBLIME.

 Sous la mer comme si vous faisiez partie de l'équipe de tournage vous ferez d'étonnantes découvertes c'est un superbe HD vidéo à voir plein écran..
.

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 12:50

Oui, vous avez bien lu ! La découverte qui suit en fera frémir plus d’un. Des archéologues ont mis à jour des momies qui pourraient bien être celles de Frankenstein s’il avait existé… De quoi remettre en question nombre de croyances sur les hommes au tout début de l’Humanité. 

 
C’est en travaillant sur un ancien cimetière, Cladh Hallan, situé sur la côté Ouest de South Uist, une île des Hébrides extérieures en Ecosse, que l’archéologue Michael Parker-Pearson et son équipe de l’Université de Sheffield ont découvert ces momies datant d’environ 3 500 ans. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils ont étudié les squelettes !

 
En effet, plutôt bien préservés, en position fœtale, ils étaient constitués de plusieurs corps, sans aucun lien de parenté. L’un des squelettes possédaient même des os ayant une différence d’âge de plusieurs centaines d’années. Un véritable mystère qui remet en cause toutes les théories sur le traitement des morts par les hommes préhistoriques.

 
Affaire à suivre.
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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 18:13

Voici la Terre, si spectaculaire
Cette vidéo a été réalisée par Knate Myers en utilisant des photos prises depuis la Station spatiale internationale. Il a supprimé le bruit, a retouché quelques photos dans photoshop et a compilé le tout avec Sony Vegas. Pas mal ! [Webinapage]

 

 
 
Nous avons vu des tonnes de vidéos en time lapse de la Terre photographiée depuis la Station spatiale Internationale. Mais aucune d’elles n’approchait la beauté étonnante de celle-ci. Cliquez sur haute-définition, passez en plein écran, montez le son. Rien que l’intro façon Star Wars va vous décrocher la mâchoire. 
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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 13:37


Dans la Genèse, il est dit que "l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme." C'est ainsi que la Bible décrit la création d'Eve, à partir d'une côte d'Adam. Mais ce mythe explicatif n'a pas eu l'heur de plaire à Scott Gilbert, professeur de biologie au Swarthmore College, une université américaine située en Pennsylvanie. 

 
Cet enseignant-chercheur a en effet trouvé étrange de choisir un os dépourvu de toute symbolique pour un acte aussi important que la création de la femme sous anesthésie générale. De plus, souligne Scott Gilbert, un tel mythe devrait servir à expliquer une différence dans le nombre d'os entre l'homme et la femme, ce qui n'est pas le cas. D'où l'hypothèse formulée en 2001 dans une correspondance publiée par l'American Journal of Medical Genetics (AJMG) et désormais passée à la postérité de la science improbable : et si, suite à une erreur de traduction, on avait fait prendre à Dieu le mauvais os ?

 
Scott Gilbert s'est donc adjoint les services de Ziony Zevit. Ce spécialiste de littérature biblique et des langages sémitiques à l'American Jewish University de Los Angeles lui a expliqué que le mot hébreu utilisé dans la description de l'opération divine signifiait effectivement "la côte", "le côté" ou "le flanc" (d'un humain ou d'une montagne), mais qu'il pouvait aussi prendre le sens de "planche", de "poutre", d'"étai" ou de "colonne", bref décrire un élément de structure, de support, de soutien. C'est exactement ce qu'espérait Scott Gilbert car il avait sa petite idée sur l'os que Dieu pouvait avoir soustrait à l'homme, et qui lui manque toujours aujourd'hui.

Cela s'appelle le baculum, mot latin qui, si j'en crois mon vieux Gaffiot, signifie "bâton" ou "sceptre". De nombreux mammifères mâles en sont pourvus et notamment nos plus proches cousins, les chimpanzés et les gorilles. Il s'agit d'un os qui, lors de la copulation, est inséré dans le pénis, ce qui est pratique pour obtenir une érection rapide sans attendre que tout le système hydraulique sur lequel la reproduction humaine repose intégralement se mette en branle. Certains collectionneurs en sont friands et, pour 65 dollars,vous pouvez vous porter acquéreur d'un baculum de morse de 60 cm (on laisse aux acheteurs le loisir d'imaginer l'usage qu'ils en feront). En 2007, un os pénien provenant d'une espèce de morse éteinte il y a plusieurs millénaires, s'est vendu 8 000 dollars aux enchères. Il faut préciser que la relique mesurait 1,40 mètre.

 
Hormis quelques rares cas pathologiques d'ossification pénienne, l'homme a quant à lui égaré cet ustensile quelque part au cours de son évolution et cette absence n'a pas pu passer inaperçue auprès des peuples de l'Antiquité qui vivaient dans la proximité des animaux. Pour Scott Gilbert et Ziony Zevit, la création d'Eve pourrait très bien être un mythe explicatif de cette disparition mystérieuse. En effet, l'hébreu utilisé dans la Bible ne dispose d'"aucun terme technique pour désigner le pénis et s'y réfère par le biais de nombreuses circonlocutions"

 
Du coup, on peut très bien se dire que la "colonne" ou la "poutre" – apparente ou non – d'Adam est autre chose qu'une simple côte... De plus, selon les auteurs de cette correspondance à l'AJMG, engendrer un autre être à partir d'un os situé dans l'organe reproducteur est symboliquement plus fort que choisir un os quelconque que l'on trouve par (deux) douzaines dans le corps humain.

 
Enfin, Scott Gilbert a, non sans humour, gardé pour la fin un dernier et subtil argument anatomique. Le texte de la Genèse, en disant que Dieu "referma la chair"au terme de son prélèvement chirurgical, sous-entend une cicatrice, voire une suture. Or, on a beau regarder sur le tronc humain, la seule cicatrice existante est le nombril (dont Adam et Eve, n'en déplaise à l'auteur de la mosaïque ci-dessus, devaient en toute logique être dépourvus) et il n'est pas vraiment situé au niveau des côtes. En revanche, il y a bien une magnifique suture tout le long de l'organe reproducteur mâle, le raphé périnéal, ligne qui parcourt tout le dessous du pénis, le scrotum et le périnée... 

 
Si l'hypothèse de Gilbert et Zevit est la bonne, on comprend encore mieux pourquoi Dieu a endormi Adam avant de l'opérer et le mythe d'Eve fait d'une pierre deux coups, en expliquant à la fois l'absence de baculum et la présence de cette suture (qui est en réalité un souvenir du moment où, pendant l'embryogenèse, replis et bourrelets de la zone se soudent pour donner les organes génitaux masculins).

 
"Jusqu'à quarante ansj'ai cru que c'estoit un os", disait Henri IV en parlant de la partie virile de son anatomie. Puis, le Vert Galant a dû déchanter en expérimentant quelques pannes. D'os, il n'y avait point. A qui la faute ? De là à soupçonner une collusion entre Dieu et les marchands de Viagra, il y a un pas que je ne franchirai pas. Je laisse cela aux journalistes d'investigation.

 
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 16:59



En matière de photographie, la course au nombre de pixels est un élément très important, pour les constructeurs comme pour les acheteurs. Et si l’on peut trouver sur nos étals des capteurs capables d’une cinquantaine de millions de pixels, il existe une machine aux 960 millions de pixels. 

 
Pour voir de ses propreseux la bête de 75x75x50 cm, il faut se rendre à l’Université de Duke où des chercheurs ont mis au point l’appareil photo le plus précis du monde, actuellement. Ses 93 kg lui permettent de tout capturer instantanément, contrairement aux autres super-appareils qui prennent plusieurs photos séquentiellement, dans un cliché de 960 millions de pixels.

 
Pour y parvenir, il embarque dans sa cage de fer 98 capteurs de 14 megapixels, chacun prenant une photo simultanément. Cet assemblage permet ainsi de distinguer très nettement un objet de 3,8 cm à une distance de… tenez-vous bien… 1 km ! L’image ci-dessous est un bon test pour cet appareil. Les vignettes sont grossies 13 fois et présentent des détails situés entre 15 et 93 mètres de distance.
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