Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 14:22


Dans l'astrologie occidentale, le zodiaque est divisé en douze sections à qui on a donné un nom de constellation (Bélier, Taureau, Gémeaux...). Dans l'astrologie des Indiens d'Amérique, la roue du destin est également divisée en douze secteurs, dont chacun correspond à un animal totem. Je m’y suis intéressée récemment, c’est un univers passionnant ! 

Il existe plusieurs courants de pensées, ce qui explique que les animaux totems retenus ne soient pas toujours les mêmes. Je vous propose une des approches existantes pour une première découverte de cette astrologie amérindienne. 

Vous avez peut-être déjà entendu dire qu'en chacun de nous sommeille un animal. Cette idée se réfère à nos instincts primaires de survie et à nos émotions les plus primitives parfois difficiles à maîtriser. 

Souvent notre animalité est assimilée péjorativement à nos émotions négatives comme la violence.

L'astrologie amérindienne est basée, quant à elle, sur l'animisme ou adoration des forces de la nature. Cette spiritualité respecte les plantes et les animaux qui sont censés être doués d'une conscience comme les humains.


L'animal qui est en nous 

Dans l'astrologie amérindienne, le fait de parler de nos instincts et de nos émotions animales n'est pas perçu comme négatif mais comme extrêmement positif. A tel point qu'on y trouve l'équivalent de la roue du zodiaque divisée non pas en douze constellations (du Bélier aux Poissons) mais en douze secteurs à qui ont été attribués, dans le courant de pensée dont nous parlons aujourd’hui, des noms d'animaux (du Faucon au Loup).

Vous trouverez ci-dessous l'animal correspondant à votre signe du zodiaque.

Le Faucon correspond au Bélier (21 mars – 19 avril)
Le Faucon voit loin et avec une grande acuité. Il n'est pas superficiel et se montre le bras armé du Destin. Autrement dit, il joue un rôle actif dans la marche du monde.

Le Faucon doit se méfier de son impulsivité et apprendre à se maîtriser. Le Faucon est un messager entre le Ciel et la Terre. Il est capable de devenir un vrai leader et un chef, de connaître la célébrité et la gloire à condition de porter une véritable attention aux autres.

Le Castor correspond au Taureau (20 avril – 20 mai)
Le Castor est un matérialiste ayant les pieds sur terre. Il sait mener à bien des grands projets, notamment dans le domaine de la construction. Il peut changer son destin avec facilité s'il le veut vraiment. Il arrive à ses fins quand il utilise sa grande force de travail.

Cependant, il doit se méfier de son besoin de domination et de jouir des choses qui l'entourent car il peut le faire au détriment des autres s'il ne se maîtrise pas assez.

Le Cerf correspond au Gémeaux (21 mai – 21 juin)
Le Cerf est un être qui vit longtemps grâce à sa forte constitution et son caractère trempé. Il a ses faiblesses qu'il lui faut maîtriser s'il veut vraiment agir sur son destin. Il doit se méfier, ainsi, de sa vanité qui en fait une proie facile pour les manipulateurs.

Il doit aussi harmoniser sa double nature qui le rend parfois agressif et parfois doux. Il a souvent du mal à y arriver. Ce qui peut lui créer des problèmes s'il n'y parvient pas.

Le Pivert correspond au Cancer (22 juin – 22 juillet)
Le Pivert est fidèle à ses racines. Il s'adapte assez facilement à l'endroit où il vit pour le plus grand bénéfice de son environnement et de son entourage car il est porteur de vie. Il exprime cette qualité en participant de façon positive et active à la vie de la société.

Le Pivert est très économe et dépense peu mais sans être avare. Il sait gérer son budget. Il est, en général, fiable et fidèle. Il est attaché au passé, à ses traditions et à son identité.

Le Saumon correspond au Lion (23 juillet – 22 août)
Le Saumon est courageux au point d'avoir un grand sens du sacrifice. Il est prêt à donner sa vie pour ceux qu'il aime et se montre, en général, un grand idéaliste aimant l'humanité. Pour défendre ses idéaux, il est capable d'affronter tous les dangers.

Le Saumon est considéré comme un sage. Il doit cependant se méfier d'un attachement parfois trop grand au passé. Ce qui peut s'opposer à sa progression et à son évolution.

L'Ours correspond à la Vierge (23 août – 22 septembre)
L'ours est très pragmatique et sait gérer les ressources à sa disposition. Il ne se livre à aucun excès car il est très prévoyant. Il sait voir à long terme. C'est un bon organisateur.

L'ours est psychologue. Il sait juger les gens et rapidement évaluer la personne en face de lui. Ce talent en fait un meneur et un leader. L'Ours est aussi un bon enseignant et un pédagogue qui sait présenter les choses. Ce qui en fait un habile négociateur.

Le Corbeau correspond à la Balance (23 septembre – 22 octobre)
Le Corbeau a les inconvénients de ses avantages. Il a, en effet, un excellent sens des relations publiques et de la communication mais il peut aussi se laisser aller à l'excès et devenir un grand bavard qui ne sait pas toujours s'arrêter. C'est un bon imitateur.

Le Corbeau est très intelligent et perspicace. Il est capable de trouver rapidement des solutions à de nombreux problèmes. Il préfère la négociation à la confrontation.

Le Serpent correspond au Scorpion (23 octobre – 21 novembre)
Le Serpent s'adapte assez rapidement aux changements. Il est capable de se fondre dans tous les milieux et de s'adapter à toutes les transformations et à toutes les crises.

Le Serpent possède un grand magnétisme qui peut en faire un être fascinant... ou redouté tant il est capable de convaincre, de séduire mais aussi de manipuler les gens. C'est aussi un protecteur contre tous les dangers et un gardien des enseignements et des secrets.

La Chouette correspond au Sagittaire (22 novembre – 21 décembre)
La Chouette symbolise les personnes prévoyantes et capables de voir ce que les autres ont du mal à percevoir. Ces personnes sont très attirées par les mystères de la vie.

Les personnes du signe de la Chouette sont très attirées par la connaissance et la psychologie. Elles ont aussi des idées originales qui, si elles sont exprimées, peuvent contribuer à changer le monde. Elles sont recherchées et consultées pour leur sagesse.

L'Oie correspond au Capricorne (22 décembre – 19 janvier)
Les personnes du signe de l'Oie sont persévérantes, travailleuses, parfois à l'excès. Leur sens de la perfection et du travail bien fait peut les pousser à se donner complètement, voire à se tuer à la tâche. Elles doivent apprendre à se maîtriser pour ne pas s'épuiser.

Elles sont le symbole de l'entraide et de la fidélité car elles volent en couple dans lequel chaque partenaire se dévoue totalement pour l'autre et l'encourage en permanence.

La Loutre correspond au Verseau (20 janvier – 18 février)
Les personnes du signe de la Loutre sont très sociables mais très indépendantes. Elles sont capables de rendre service mais ne sont ni esclaves de leur milieu ni soumises. Elles expriment leurs désirs et leurs envies en toute liberté et sans crainte.

La Loutre a un tempérament joyeux et joueur. Elle est capable de faire des efforts si besoin est mais n'oublie pas pour cela de se détendre et de s'amuser. Elle est autonome.

Le Loup correspond aux Poissons (19 février – 20 mars)
Contrairement à son image négative en Occident, le Loup jouit d'une bonne réputation chez les Amérindiens. Il y est le symbole de la liberté et de l'indépendance pour les personnes nées sous ce signe. On ne peut pas les dominer. Elles ont un caractère bien trempé et une grande détermination.

Leur tempérament indépendant les pousse à vivre leur façon. Ce qui n'est pas toujours bien vu. Le Loup reste un être libre et volontaire quoi qu'il en coûte.

En ce qui me concerne l'animal qui correspondant à mon signe du zodiaque est le Bélier ! :) et vous ?

https://www.facebook.com/hedibl
 
Partager cet article
Repost0
12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 11:02

Il faut connaître sa nature profonde pour avancer dans la vie, découvrir ses capacités et ses défauts, savoir ce qui est bon ou non pour soi.

Un bon moyen de le découvrir est de se mettre au contact de la nature le plus souvent possible. I

l ne s’agit pas d’aller dans un jardin public pour méditer mais de se rendre dans une nature non créée et arrangée par l’Homme.

Aller dans une forêt non loin de chez vous et passez-y du temps. Ne pensez à rien de particulier et parcourez cette forêt en laissant les idées passer dans votre esprit sans vous arrêter sur elles, qu’elles soient positives ou négatives.

Fondamentalement, tous les organismes vivants partagent la même nature et ce dans tous les règnes : animal (dont l’Homme fait partie), végétal ou minéral.

Les éléments de tous les règnes sont composés d’atomes et de cellules qui vibrent à des intensités différentes. Le fait de vous promener simplement dans une forêt sans vous arrêter sur des idées particulières, bonnes ou mauvaises, vous permet de vous mettre en connexion profonde avec la Nature.

Prenez votre temps, allez vous promener à votre rythme. Ne forcez rien, ni la fréquence ni le temps que vous y passez. Tout doit se faire de façon volontaire.

A un moment où vous ne vous y attendrez pas, vous entrerez en contact avec l’esprit de la Nature et, automatiquement, avec votre véritable Nature. Dans certaines traditions, on appelle cela l’Eveil !
 
 


https://www.facebook.com/hedibl
Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 15:28


Sun Art


Voici un exemple de proverbe rattaché au récit qui lui a donné naissance : l’un ne se comprend pas parfaitement sans l’autre.


Il était une fois un étranger émigré, ne possédant et ne connaissant que le D.ieu compatissant et éternel.


Passant près d’un jardin, il vit des régimes qui pendaient aux palmiers comme des lustres d’or.

Il eut envie d’une de ces dattes, mais il ne put l’atteindre. Triste et dépité, il passa son chemin.


Epuisé de faim et de fatigue, il tomba râlant.


Vint à passer le propriétaire du jardin :
« Qu’as-tu ? lui demanda-t-il.
- Je suis un étranger, je désire une datte de ces palmiers qui sont dans le jardin près duquel je viens de passer. »


Le propriétaire alla couper un régime pour le lui apporter. Il était encore en chemin que l’étranger mourrait. Quand il rejoignit l’homme, il le trouva mort.
« Par Dieu, dit-il, je suspendrai ce régime à son tombeau ! »


Le proverbe en est resté : « vivant il aurait voulu une datte ; mort, on lui en suspendit tout un régime ! »


MORALE : Que de gens ont besoin d’une petite chose et ne peuvent l’obtenir ; quand le besoin en est passé, ils en trouvent plus qu’ils ne voudraient.

https://www.facebook.com/hedibl 
Partager cet article
Repost0
25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 19:52
 

J’hésite toujours avant d’aborder le thème du Bien et du Mal car il est très délicat. En effet, beaucoup des personnes sont en grande souffrance et me posent souvent la même question sous une forme ou sous une autre que je résumerais par « Pourquoi le Mal existe ? ». Ma réponse est invariable, bien que je l’adapte à chaque personne : « Le Mal existe pour mieux apprécier le Bien. »

 
Avant toute chose, je vous demande d’oublier, pendant quelques instants, tout ce que vous avez appris ou ce que vous connaissez sur le Bien et le Mal pour vraiment vous imprégner de ce que je vais vous dire. En effet, cette question est fondamentale pour réussir sa vie et réagir aux difficultés.

 
De votre compréhension et de votre acceptation de la vision du Bien et du Mal ci-dessous dépend peut-être la façon dont vous allez envisager votre existence et marcher ou non vers la réussite. Une véritable compréhension des notions de Bien et du Mal est une donnée essentielle pour adopter le bon état d’esprit pour faire face aux évènements et mener sa vie de la meilleure des façons.

 
Comprendre ce qu’est le Mal

 
Encore une fois, essayer de comprendre ce qu’est le Mal n’a rien à voir avec une tentative de légitimer le Mal ou d’excuser ceux qui le font. Une analyse de la nature du mal sert, justement, à ne plus avoir la tentation de faire le Mal. Cela demande des efforts dans la vie quotidienne mais cette voie est la meilleure.

 

 
Ce n’est pas une condamnation mais une constatation

 
Il ne s’agit pas de condamner qui que ce soit car tous les humains ont tous des bons et des mauvais côtés qu’ils expriment tour à tour. Il est plutôt question, au lieu de supprimer le Mal, d’apprendre à faire plus le Bien que le Mal.
En effet, la suppression du mal est impossible. D’un point de vue spirituel et cosmique, le Mal est l’un des éléments incontournables du « couple » vibratoire prédominant dans l’univers formé par le Bien et le Mal. 

 
L’existence du Mal permet d’apprécier celle du Bien et d’avoir des limites pour savoir ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire. Le Mal est l’autre face la vie, le revers (côté pile) d’une pièce dont l’avers (côté face) est le Bien.

 
Vouloir supprimer le Mal serait un peu comme ne vouloir garder que le jour et se débarrasser de la nuit, comme avoir la joie sans connaître la tristesse.

 
Cette vision dualiste du monde est partagée, non seulement par un grand nombre de personnes dotées de pouvoirs extrasensorielles et de capacités parapsychiques, mais aussi par la plupart des religions, des traditions et des enseignements spirituels de par le monde. 

 
Admettre la présence du Mal ne veut pas dire pousser les gens à se résigner à son existence, voire à le faire. Même si toutes les traditions authentiques et véritablement désireuses d’aider l’Homme le pousse à s’améliorer, cela n’empêche pas qu’elles admettent la présence du Mal en chaque être humain.

 

 
Admettez l’existence du Mal pour faire le Bien

 
Tous les enseignements spirituels véritables vous pousseront toujours à éviter le Mal et vous donneront des méthodes, des procédés, des conseils pour ne pas le faire. La notion de Mal est donc fondamentale dans notre existence.

 
Admettez l’existence du Mal et vous changerez votre façon de voir l’existence. Vous n’essaierez plus de vouloir le faire disparaître à tout prix et vous ferez tous vos efforts pour le combattre. Ce sera plus efficace que de baser votre vie sur l’idée fausse qui consiste à croire qu’il disparaîtra un jour.


(Sonia Ch )
Partager cet article
Repost0
11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 08:38

269118_198589793524276_143023989080857_494079_1431-copie-2.jpg

Le sud de Tunisie Par Sun Art (Sonia Cheniti)

---------------------------------

Le sol, un Souffle Supérieur l’a déblayé.
Une haleine formidable l’a séché.
De la prunelle tout-puissante
Un flot de force a rejailli
Pour le vêtir de pourpre et d’or.
Et sous la résonance d’une voix cosmique
La plaine s’est crispée en agonies,
S’est détendues en spasmes de soleil,
S’est soulevées en chevauchées d’ondoyants rochers,
En s’apaisant enfin pour s’étaler,
Haletante,
Sous la profonde intensité du ciel.
Le calme parfait,
Majestueux.
Sur la surface nue
De ces soyeuses vagues immobiles qui
S’épanouissent dans un lourd silence,
Aucune vie ne palpite
Si ce n’est l’ample rythme des parfums sauvages
Que le sou-sol émane
Et la revue des couleurs
Qui roulent sur le bled à tour de rôle.
Mais du côté du golfe de Gabès
Voici venir quelques petites oasis,
Toutes jeunes,
Légères, qui s’avancent
Sur le plancher (tapis lui-même)
De cet immense vestibule du Désert tout proche.
Eparses
Sur la route
Qui conduit aux pays
Où naissent les soleils,
Les estafettes
De la Princesse
Des Palmiers
Viennent apporter
Aux rochers
Qui luttent contre la clarté d’Afrique,
Les chants d’une éternelle adolescence
Et la fraîcheur de leurs guirlandes vertes.
Vers le soleil !
La marche
De l’émeraude.

 

Partager cet article
Repost0
27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:51
La civilisation Capsienne premiere civilisation en Tunisie (7000-4500 av. J.C)Par Sun Art

La civilisation Capsienne, ancêtre des Berbères, apparaît avec la révolution du Néolithique entre 9000 et 7500 av JC et durera jusqu'à l'apparition de l'âge du fer vers 2000 av JC.
Les Capsiens, ancêtres directs des Numides Berbères, apparaissent dans le sud constantinois d'abord, avant de se répandre dans l'ensemble du Maghreb.
Les Capsiens qui habitaient des campements faits de huttes et de branchages s'installaient généralement sur des sites à proximité d'un oued ou d'un col montagneux.

À cette époque la plupart du Maghreb ressemblait à une savane, comme en Afrique de l'Est aujourd'hui, avec des forêts méditerranéennes uniquement en haute altitude.
Les Caspiens furent les premiers au Maghreb à domestiquer les ovins, ils fabriquèrent divers objets, y compris des objets d'art décoratif et des bijoux, tels que des colliers à partir de coquillages marins et diverses peintures abstraites et figuratives.

Les Capsiens se nourrissaient d'ovins et de bovins, ainsi que de produits agricoles, mais également d'escargots. En effet de vastes dépôts de coquilles vides d'escargots datant de l'époque capsienne furent retrouvés, notamment à Mechta Sidi El Arbi dans la wilaya de Constantine. Du point de vue anatomique les Capsiens étaient composés de 2 types raciaux : les Mechta Afala et les Proto méditerranéens dont certains pensent qu'ils auraient émigré de l'est. La culture Capsienne est reconnue par les historiens linguistes comme étant l'ancêtre moderne des langues berbères en Afrique du Nord, et la décoration de poterie capsienne est d'une grande ressemblance avec la décoration moderne de poterie Berbère.

Peu de choses sont connues de la religion des Capsiens. Toutefois, leurs pratiques funéraires suggèrent que ces derniers croyaient en une vie après la mort, de par la présence de monticules de pierres, et de peintures figuratives. Vers 3000 avant JC les Capsiens commencèrent à migrer au sud de l'Atlas tellien et s'installèrent au-delà de l'actuel Batna et progressivement jusqu'au confins du Sahara qui se situait à l'époque plus au Nord, vers l'actuel Tamanrasset.

Durant cette même période le Sahara s'est rapidement asséché, devenant un désert extrêmement aride, et resta ainsi jusqu'à ce jour. L'Algérie n'ayant pas connu l'âge du bronze, a l'instar de toute l'Afrique, la civilisation Capsienne survivra jusqu'au début de l'âge du fer, avec l'apparition des fournaises vers 1500 avant JC.

Les Capsiens ayant migré au Sahara laisseront derrière eux des peintures rupestres magnifiques comme celles du Tassili N'adjjer datant de la période -5000 à –1500 ou celles de la région d'El-Bayadh et témoignant du mode de vie, de la chasse, de l'agriculture et des rites Capsiens, ainsi que de l'assèchement complet du Sahara qui commença à partir de –3000 et coïncida avec leur période. L'aridité du désert qui a suivi cette civilisation a permis de conserver naturellement ces œuvres dans des musées à ciel ouvert et cela à travers plusieurs millénaires.

Aujourd'hui le contraste entre la luxuriance de la faune peinte sur ces peintures et l'aridité actuelle du désert du Sahara renforce encore leur attrait historique et artistique. Malheureusement, ces peintures sont de nos jours menacées par la fréquentation touristique des sites rupestres du Sahara et les dégradations qui en découlent.

Sonia Cheniti .
Partager cet article
Repost0
25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 20:03

 

 

 

akram_375347.jpg

 


 
Il n’y a pas dans toute la plaine des Andalous (Galaât el Andeleuss) de propriétaire plus riche, de cultivateur plus important que Hadj Hammed. Ses troupeaux sont innombrables et les plus réputés dans tout le pays. Il est grand et beau, toujours vêtu d’un « ahram » de soie blanche, mais son regard fuyant inspire plutôt la crainte et la répulsion. Son épouse a remarqué qu’il devenait de plus en plus nerveux. Huit jours plus tard, Hadj Hammed, décide de sortir de son mutisme et il lui confie qu’étant lui même stérile il désirerait adopter un enfant.
Ils adoptèrent alors un orphelin dont les parents étaient morts en Palestine. Hadj Hammed et son épouse ne savent pas grand-chose sur ses origines. Il pourrait bien être un petit musulman, ou un petit juif, peu importe ! Devant eux se trouve un beau petit garçon qui a besoin de tendresse comme tous les enfants de la planète Terre.

Des jours plus au moins paisibles s’écoulent. Cependant, l’enfant chétif est faible. Sa carence alimentaire est bien trop importante. Dieu seul sait s’il pourra survivre. L’enfant est malade…très malade. Quelles insouciances ont donc les adultes pour avoir réduit un enfant à cet état de souffrance ?
Tout le monde sait que l’enfant, l’enfant malade va mourir, car les quelques vrais amis sont là. Ils ne seraient pas venus, s’ils n’avaient pas su que l’enfant allait mourir. La mère sait que son enfant agonise bien que personne ne lui ait dit. Elle le sait parce qu’elle sent son sang se glacer dans ses veines. Elle se tient là au bord d’un grand lit où l’enfant a voulu qu’on le mette - car c’est l’enfant qui a demandé qu’on le mette dans le lit de ses parents – Pourquoi l’enfant malade a-t-il demandé cela ? Pour sentir une dernière fois la douceur d’un lit maternel ? Le souvenir si mince d’une cajolerie ? Ou pour se sentir protégé comme il ne l’a jamais été, dans sa grande souffrance, par ses parents ? Ne sont-ils pas tout puissants et ne lui font-ils pas, sans doute, un rempart de leur poitrine contre le mal ?…
Son mince corps se dessine à peine sous la couverture et ses toutes petites mains fines, toute pâles sur la blancheur de drap semblent inertes…Mais la mère lui donne à boire, les mains de l’enfant saisissent la tasse en tremblant. Et dans le silence morne de la pièce, on entend tinter les dents sur la porcelaine…

L’enfant est malade ? A qui est la faute ? L’enfant est malade. L’enfant malade veut boire car il veut vivre… Ses yeux le disent encore quand ils s’entrouvrent dans leur cerne bleuâtre sur les choses d’alentour, inquisiteurs…Pourquoi lui arrive-t-il cela, maintenant qu’il a, lui aussi, une maman et un papa ?
La chambre est dans l’ombre, et de son lit l’enfant malade peut voir la porte da la maison qu’on a laissée entr’ouverte, pour qu’on ne fasse pas du bruit en allant et en venant. La porte de la maison est ouverte et l’enfant qui va mourir dit dans un souffle :
« Attention !… » Puis il ajoute « à mes chats… » Et ensuite :
« Où est papa ?… »

Le père est allé chercher un spécialiste pour qu’il sauve son enfant…
Mais, c’est inutile puisque l’enfant malade va mourir. La mère essuie la sueur qui perle sur le visage de l’enfant… sur les ailes du petit nez fin, sur le front pâle, sur les mains froides maintenant…
« Pas sur les mains », dit l’enfant, « ce n’est pas la peine… »
La mère pleure… Elle le sait, bien sûr, la mère debout près du lit que son enfant va mourir… Mais elle croit que le temps suspendra sa marche, qu’elle restera pour l’éternité figée là, debout auprès de son enfant… Elle le croit et cela aurait été pour elle un bonheur…
Mais les minutes s’égrènent. Un soleil de mai resplendit dehors. Des mouches sur la vitre bourdonnent…, les minutes s’en vont et l’enfant aussi.

L’enfant meurt ; doucement en inclinant la tête sur son cou frêle, avec ses grands yeux purs, bleus, ouverts…
La mort d’un oiseau n’est-elle point semblable à la mort d’un enfant ?…
La maison se vide de son âme, tout comme l’univers. Tous les jours, depuis la nuit des temps, des enfants meurent, hélas, à cause des adultes. Tous les jours, des enfants meurent à cause des guerres.
La maison est muette. Dans le jardin odorant, l’enfant ne courra pas à travers les buissons. Dans le bassin tapissé de mousse, ton image n’apparaîtra pas.
Le printemps est là. Il a fleuri les arbres. La terre palpite de la joie de vivre…Du séjour froid des morts, toi, l’enfant, tu dis avec tendresse : « Maman, viens ! »

(photo de l'enfant de la guerre :orphelin atteint d'encéphalite. Enfant abandonné d'une des centaines de femmes bosniaques violées par les "soldats" serbes. Zénica. Bosnie centrale. 1993)
Partager cet article
Repost0
24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 07:09

Aux coeurs purs par Sun Art (Sonia Cneniti)

 

Aux coeurs purs

Ont la couleur reposante de la verdure
La clareté de l’eau de roche
L’imagination plus vaste que l’éspace célèste
Ont le pouvoir du pardon sans limites
S’abreuvent à la source de l’éspoir
Se délèctent de leurs rêves jusqu’à la lie.

Les coeurs purs
Leurs jours sont bariolés aux teintes de la joie
Ne tirent aucune leçon de leurs erreurs
Et les répètent comme des enfants
Inspirent aux autres une confiance infinie
La couleur sombre est bannie de leur léxique.

Les coeurs purs
Vont à la rencontre des autres âmes
Au delà de l’étreinte
Ont une confiance aveugle en l’autre
Excèllent dans la demande du "pardon"
En toute humilité
La suspiscion n’habite pas leurs recoins.

Les coeurs purs
S’accrochent aux "débuts" avec hargne
Et refusent les "fins" avec dédaignement
Piègent la réalité dans l’illusion
Et piègent l’illusion dans le rêve
Croient en leurs idéaux jusqu’à l’éxtinction
La nostalgie du jour qui passe
Est leur péché mignon
Qui leur vole la plus grande partie de leur vie.

Les coeurs purs
Tels une colombe de la paix
Sèment l’amour sur terre
Erigent des cités de joie
pansent les coeurs bléssés
Sèchent la larme au coin de l’oeil
A croire que l’amour est leur création.

Les coeurs purs
malgré l’empreinte de la vieillesse
Gardent toujours vivant "l’enfant" en eux
L’arrachant à l’emprise du temps
Leur innocence enfantine se déssine sur leur visage
Leurs yeux sont le miroir de leur âme
S’y reflète le secret de leurs cellules
La dissimulation leur est éxècrable
Et sont de piètres acteurs d’une tragédie des masques.

Les coeurs purs
Sont toujours là en cas de besoin
Leur main est toujours tendu en cas de détresse
Font de chaque moment de leur vie
Une bouée de sauvetage
Et de chaque palpitement de leur coeur
Une bouffée d’oxygène
pour tirer un noyé de l’océan du déséspoir.

Les coeurs purs
Lorsqu’ils se donnent
Ils s’offrent entièrement
Lorsqu’ils aiment
Ils aiment avec force
Lorsqu’ils sont fidèles
Ils sont fidèles avec pérsévérance
Lorsqu’ils souffrent
Ils souffrent jusqu’à l’agonie
Lorsqu’ils se brisent
Ils se brisent avec violence
Lorsqu’ils se fânent
Ils se fânent avec tristesse
Lorsqu’ils pleurent
Ils pleurent en silence.

Si un jour tu rencontres un coeur pur
Accroche toi à lui
Ouvre toi à lui
Aies confiance en lui
Aime le
car c’est devenu une monnaie rare
Dans le monde des coeurs rouillés.

 

http://univers-des-news.over-blog.com/ 

http://tendancedesantipodes.blogspot.com/

Partager cet article
Repost0
23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 13:47
Photo de Sun Art VIVRE POUR L'ART EST UN ART DE VIVRE...
 


Dans les silences de mes mots,
L’amour n’est pas toujours un cadeau…
La vie n’est que briser de toutes les douleurs,
Et la plume de l’auteur que je suis, la pleure…
Si le diable ricane de me voir écrire ses peintures,
Je lui en redonne mille et une poésie bien triste sculpture…
Les anges doivent ce cacher et ce réchauffer sous leur ailes,
De me voir avec d’aussi jolies mots, faire des colliers de perles cruel…
-------------------------------

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 17:50

 

Gravure de Gustave Doré représentant Satan, XIXème siècle ..

  

227588_180078962042026_143023989080857_407213_3524120_n.jpg

 

Selon les analyses de Maurice Gaudefroy-Demombynes (linguiste, sociologue, historien) Le Coran comme la Genèse, a combiné, deux versions de l’histoire de la naissance du monde ; l’existence antérieure de la matière, d’où Dieu-Esprit a formé le monde et la vie, et une création ex nihilo. Celle-ci impose la notion de la toute-puissance de Dieu et de son gouvernement continu du monde. Mais c’est la première qui s’est manifestée dans l’expression même du Coran, qui montre qu’Allah brisant la Nébuleuse-Chaos et en séparant les éléments. Ainsi persiste l’impression qui dominait la pensée des préislamiques d’une matière antérieure à tout, d’un destin éternel, d’un déterminisme qui s’imposerait a Allah lui-même, en lutte avec un élément dont la nature, sans doute, est inférieure à la sienne, mais dont il n’est pas entièrement maître.
En exagérant un peu, on est en face de l’opposition de BIEN et du MAL !

 

La création du premier homme dans le Coran, est celle de la Genèse : « Il a crée l’homme d’argile comme la terre à potier. » - « argile de boue fétide », ajoute un autre verset. La tradition musulmane en sait plus long. C’est en vain que Gabriel, puis Michel en été demander de l’argile à la terre ; il a fallu que l’ange de la mort aille en récolter par force en trois endroits différents, du rouge, du blanc, et du noir, du doux et du salé, du BON et du MAUVAIS : « d’où a variété des couleurs et des tempéraments des hommes. Ainsi façonnée, la forme inerte d’Adam reste exposée quarante jours et quarante nuits à la vue des anges qui en ont peur.
Iblis trouve qu’elle sonne creux, passe à travers et constate qu’elle est vide !

Les anges sont inquiets ; « vas-tu dirent-ils a Dieu, placer sur la terre un être qui fera le mal et qui versera le sang… »
Allah anime cette forme inerte. Il garde cependant mauvais souvenir de l’opposition que les anges ont manifestée à la création d’Adam, et il veut les guérir de se croire « les plus nobles des créatures auprès d’Allah », il enseigna a Adam les noms, tous.

Mais comme l’avaient prévu les anges, les hommes obéissent aux « suggestions » de Satan et « répandent le mal sur la terre ».

Qabil s’oppose a son frère Habil. Ainsi le mal apparait nettement dans la société humaine : les bons sont exposés aux crimes des méchants.

 
http://tendancedesantipodes.blogspot.com/

http://univers-des-news.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de univers-des-news.over-blog.com
  • : Comment tout savoir sur les stars : les news people, les potins, vidéos et photos de stars et de célébrités ? Surfez sur L'UNIVERS-DES-NEWS
  • Contact

Profil

  • catger
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/


  var _gaq = _gaq || [];
  _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']);
  _gaq.push(['_trackPageview']);

  (function() {
    var ga = document.createElement('script')
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/ var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script')

Rechercher

Archives