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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 13:26
Organisée par Lynda et Georges....
Ce fut un grand kiff  inoubliabe !















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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 20:38


Comment séduire une française quand on est israélien ?


- Dans un café du 9 ème arrondissement de Paris.


-Assis en terrasse, en cette fin de journée, je regarde les gens passer (particulièrement certaines femmes).


D’humeur joyeuse ; affuté et toujours conscient de la nécessité de garder une certaine distance sur toute situation pour pouvoir en tirer des enseignements, une belle jeune femme brune prend place à la table d’à côté.


Bon début, dont la suite dépendra en partie de ma forme du moment.


C’est fou ce que la capacité masculine de conversation avec une femme, peut fluctuer et dépendre de facteurs aléatoires.


Aujourd’hui, je crois pouvoir aborder une femme, alors qu’hier, j’étais très chiant. Je m’ennuyais moi-même, alors les autres…


De par son attitude (no comment) totalement imperméable à ma présence, la jeune personne en talons me semble française, voire parisienne ce qui n’est pas forcément surprenant puisque la scène se déroule à Paris.


Ce genre de situation peut sembler perdue d’avance à un non initié des fondamentaux de la névrose féminine urbaine, et mieux vaut ne pas chercher un prétexte bidon pour aborder la demoiselle ; oublions les grands classiques comme « bonjour mademoiselle, auriez-vous l’heure s’il vous plait ? ».


Sur ce sujet, je tiens à dire que, quand je vois un camarade XY avoir le courage ou l’inconscience de prendre de tels risques, les larmes me montent. Demander à une femme l’heure qu’il est pour l’aborder, c’est comme foncer dans un mur en voiture et klaxonner. J’ai trouvé cet exemple de cruauté sur internet : « -LUI : Ce siège est libre ? -ELLE : – Oui, et le mien aussi sera libre, si vous vous asseyez là ! ».


Le râteau est un concept universel qui dépasse tous les clivages superficiels comme la nationalité, la religion ou la classe sociale.


Sommes-nous tous égaux devant le râteau ? Certes non, pour quelques nantis la chance passe plus souvent mais le râteau fait toujours mal et certains plus que d’autres.


Parfois, je me demande combien de milliers de chinois ont pris un râteau aujourd’hui, et sont rentrés chez eux le moral en berne. J’ai beaucoup d’affection pour eux et je pense que vouloir les venger est un acte misérable mais qui a le mérite de tous nous rassembler, (enfin 50 % de l’humanité).


Face à nous, se dresse l’autre superpuissance de ce monde bipolaire, le bloc XX et dans ce classico perpétuel et planétaire, il arrive que des débordements se produisent comme dans un bon Hapoël Tel-Aviv-Beitar Jérusalem, (OM-PSG) pour un français


Aujourd’hui, je vais me battre pour tous mes camarades XY, en mémoire des combats fraternels menés depuis des siècles, en mémoire de nos glorieux ancêtres, victimes de râteaux mémorables.


Se battre, certes mais ne pas le montrer, viser l’amitié et voir se qui se passe.


Moi, en souriant : « Mademoiselle, je vous regarde depuis tout à l’heure et je me dis que vous avez un vrai style, une belle élégance».


Elle, en souriant : « Merci du compliment c’est gentil».


Je suis plutôt fier de ma première phrase. En 22 mots, elle se dit que je suis franc et souriant, et qu’elle, est élégante et unique parmi les femmes.


L’air de rien, j’ai partiellement déminé le champ de la séduction, mais je vais devoir être habile pour éviter la Katioucha qui va nécessairement me tomber sur la tête. En même temps, j’ai l’habitude, je viens de Sdérot.


La roquette fonce sur moi, beaucoup plus vite que prévu.


Elle : « D’où vient votre accent ? ».


Moi, du tac au tac :- « d’Israël »- en la fixant dans les yeux pour connaître son opinion sur ma nationalité.


Tout Israélien évoluant à l’étranger, ne quitte pas des yeux la personne qui vient de lui poser la question au moment où il donne le nom de sa nationalité. Cet examen qui ressemble à un détecteur de mensonges permet de sentir la gêne, l’embarras, l’admiration ou encore mieux, l’indifférence. Dans ce cas précis, ce n’est pas d’indifférence qu’il s’agit, mais d’un jugement négatif suivi immédiatement d’une gêne et d’un rougissement. Partant du principe que quelqu’un qui rougit n’est pas foncièrement mauvais, je décide de poursuivre la conversation. Tout de suite après avoir donné mon prénom, Reuven (prononcer Réouvèn), et expliqué que je suis bilingue en français parce que ma mère a quitté Paris pour Israël à l’âge de 25 ans, j’en viens à lui faire savoir que je fais des études en France après trois ans d’armée.


Etant donné que ce sujet suscite traditionnellement un mélange de mystère et de passion chez tout interlocuteur, il convient de marquer une pause pour sonder la profondeur de la gêne.


Après vérification, la jeune femme, Olympia -prénom rare pour une française mais significatif d’une tendance à la recherche d’originalité par des signes extérieurs tels que le prénom- reprend ses aises, ses joues blanchissent et sa voix se fait douce. Ces signaux n’augurent que du bon pour un jeune homme célibataire. Il est temps de montrer de la galanterie en s’intéressant à elle et seulement à elle ; inutile de lui offrir quoi que ce soit, les filles actuelles ne s’aiment pas assez pour être flattées par ce genre d’attentions contreproductives.


Pressentant une certaine gêne du fait de son prénom original, il me semble nécessaire de lui faire savoir sans mièvrerie que je connais ce prénom. Olympia est un prénom classique d’origine grecque, tellement classique que tout le monde l’a oublié et blablabla… Ayant renoncé au suicide, je décide de ne pas lui parler de la marque de chaussettes qui porte son prénom, ni du tableau de Manet qui représente une pute dans un harem.


En me centrant sur elle de la sorte, je parviens à m’extraire de ses derniers préjugés à mon égard. La conséquence directe est que je me retrouve noyé sous un flot d’informations la concernant. Pas désagréable mais long, de son enfance à Paris au divorce de ses parents, de son goût immodéré pour les cultures du monde et de sa passion récente pour le tango et la danse orientale.


A l’évocation de la danse orientale, une certaine déception m’envahit. Je ne parviens pas à comprendre comment une jeune femme manifestement issue d’une culture raffinée peut s’intéresser à la danse orientale. Rien n’y fait, impossible de l’imaginer en train de faire du « hula hoop » avec son petit cul. L’image m’agresse et me déçoit.


Il me faut vite penser à quelque chose de positif ; devant cette impasse, je sors mon unique joker. Attention les oreilles, jouez violons, sortez les mouchoirs, silence, pause, hazak, et d’un ton entendu : « Je suis vraiment très heureux de pouvoir prendre un café à Paris, quand je pense qu’il y a quelques années, je faisais la guerre – et aujourd’hui je suis là, j’ai la vie devant moi ».


Elle : « Quoi, tu as fait la guerre ? »,


Moi : « Oui j’ai fait la guerre en 2006, dans les parachutistes, j’ai donné 3 ans de ma vie à la défense de mon pays mais je n’aime pas la guerre, j’ai fait mon devoir, c’est tout. »


L’hostilité se mélange à la fascination et j’ai l’impression de pouvoir lire dans ses pensées : « Il a fait la guerre, c’est mal, est-ce qu’il a tué des gens, j’ose pas le lui demander, mais ce qui est bien c’est qu’il n’aime pas ça, il a été obligé de le faire, donc ça c’est positif et puis il est courageux quand même ».


Quand une femme commence à se poser ce genre de questions, un homme a tout intérêt à lui donner une information qui mette rapidement fin à son hésitation : « Ma passion a toujours été le piano, j’en joue depuis l’âge de 7 ans, aujourd’hui, j’étudie les sciences politiques mais je joue du piano tous les jours».


Elle : « Tous les jours ? ».


Moi : « Oui, quelques minutes tous les jours ».


Au grand sourire d’Olympia, j’ai compris que son questionnement avait trouvé une réponse définitive et apaisante. Toutes ces informations étaient vraies mais une certaine psychologie s’imposait pour dresser un tableau recevable de moi-même. (Suite au prochain épisode)
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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 17:35


Pour toi Maman


Suis-je une bonne mère, se demandent bien des Mamans
Qui souvent en doutent, malgré plusieurs talents
Car une bonne mère veut toujours faire mieux
Elle veut surtout, que son enfant soit heureux


Encore tout jeune, elle le regarde d’ailleurs
Souhaitant que sa vie, soit remplie de bonheur
Si c’est un garçon, il sera un monde d’action
Ce sera surement, du soleil à la maison


Alors qu’une fille, aura une belle histoire d’amour
Que jamais monotones ne seront ces jours
Un bébé arrive, que déjà Maman est transformée
Jours occupés, et nuits complètement changées


Une Maman, a plein de bonheur dans ses yeux
Chaque fois, qu’elle pose un regard sur eux
Elle se souviendra, quand ils étaient petits
N’oubliera jamais, qu’elle leur a donné la vie


Quand aujourd’hui, avec ses doigts de fée
Elle s’efforcera, de leur montrer à voler
Oui une Maman, parfois a mal à son cœur
Mais ne voudra pour ses enfants que du bonheur


Elle lira dans leurs yeux, souvent dans leur cœur
De la vie, elle voudra qu’ils prennent le meilleur
Une mère c’est bien, mais une Maman c’est Super
Et c’est cette dernière, que tout enfant préfère


Bonne fête des Mères, à toi Maman



 
Affectueusement, maman !


Au début, tu m'as tenu contre toi et tu as vu à tous mes besoins.


Ensuite, tu m'as appris à oser et à aller encore plus loin.


Un jour, j'ai quitté le nid et tu m'as appris à affronter la vie.


Maman...


ce texte que je t'envoie aujourd'hui...


c'était juste pour te dire que je pensais à toi !


 Merci de ce que tu m'apportes depuis toujours :


ta confiance,


ton encouragement


et ton amour !


 Je t'aime !

 
 
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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:29


HAIM.


Haim s’était forgé une idée lorsque arrivera l’âge de se marier. A 30 ans. 
Il se disait dans sa tête qu’il aura un garçon lorsqu’il épousera sa dulcinée. 
Son père en avait eu quatre donc, il n’échappera pas à cela, cela tient de famille et à la nature. 
Pourquoi D ieu le priverai d’un fils… ? 


Il sera de son coté. Un garçon, un mâle dans une famille juive c’est transmettre le nom de son père, de ses aïeux pour l’éternité et ainsi la communauté le reconnaitra comme étant le papa d’un, deux ou trois garçons. 


Des filles ce n’était pas très bien vu en ce temps lointain et aucun papa ne supporterait l’idée d’être traité de ‘…EB EL TEFLET…MESKINE…’ Le père des filles le pauvre… !’


Haim se mari donc à cet âge buttoir. 


Trois mois plus tard, sa femme tombe enceinte et neuf mois tard, à sa grande surprise, son épouse met au monde une fille. Une petite fille fragile qui sera plus tard amoindrit d’esprit. Elle sera pour eux plus tard, la prunelle de leurs yeux à mesure qu’elle grandit. Le couple sera à la hauteur pour élever cette fille qui s’avérera avec les années passants, être d’une grande gentillesse, aimante et aimée par son entourage. Douce, bien élevée et polie, elle sera très bien intégrée parmi ses futures sœurs.


Haim prend cette naissance comme un bien et non pas comme une tare. Il ne s’en plaindra jamais. 


Trois ans plus tard, Haim obsédé toujours par le garçon, renouvellera sa demande auprès du ventre de sa femme. Là il est sur d’avoir un garçon et déjà il se projette dans la fête et les fêtes qui suivront suite à la naissance de ce futur bébé encore dans le virtuel.


Il pense déjà au prénom qu’il lui donnera, ce sera celui de son papa décédé deux ans plus tôt. Le prénom archaïque qui était à la mode dans les années 20. Il l’appellera si D ieu veut Khamouch, Camus en français. Pas comme les noms à consonance américaine ou française tels que BRYAN -HECTOR, MELODIE GJIJLE, NATHALIE BAHLE etc… en second prénom, comme si ces prénoms portaient une tare surtout en public car appelait sa fille devant tout le monde dans un café français par GJIJLE OU BAHLE cela fait mauvais effet. Un effet catalogueur de la Hara l’ancien ghetto juif de Tunis. Quel horreur. Et puis la jeune fille grandissante aura du mal à supporter se prénom devant ses petites amies de l’école française. Imaginez la maitresse appeler ‘…GHEZIZLA…AU TABLEAU… !’ Et la maitresse d’ajouter ‘…C’est bien comme cela que ca se prononce… ?’ Grave la honte.


Pour la seconde fois, sa femme lui offrira une fille qu’il appellera DOROTHE avec un petit prénom par derrière pour ne pas oublier le prénom de la belle mère, Houita. Donc ce ne sera pas Khamouch. 


Il est déçu et reporte cela sur sa femme qui ne sait pas donner un garçon. 
Il se dit encore ce n’est pas si grave que cela après tout D ieu sait ce qu’il fait. Il recommencera encore parce que Haim tient absolument à ce garçon. 
L’ainée trouvera en sa jeune sœur, une confidente. Elle prend conscience que sa grande sœur ne lui ressemble pas et pour bien marquer son amour pour elle, la seconde lui sera d’un grand apport en tous points de vue. 
Elle comprendra plus tard que cette dernière aura besoin d’aide bien, l’écart entre les deux n’étant pas très important


Dorothée sera à ses petits soins.


Trois ans plus tard, rebelote, Haim se retient pour ne pas s’évanouir à la clinique. On lui apprend avec un grand sourire qu’il est le papa d’une troisième fille. Une très jolie petite fille Eliane, second prénom Esther. 


Donc voilà notre Haim papa de 3 filles. Tnécét. Il n’en fera pas des gorges chaudes car tout ce que D ieu donne est bon à prendre se dit t’il pour apaiser son amertume. 
Le couple porte toute son affection et son amour sur ses trois filles avec une légère préférence pour celle qui n’est pas tout à fait comme les deux dernières. Il remercie qd même le bon d ieu que cela ne fut pas pire. Et qu’à ce stade, le couple prenne conscience que leur ainée vivra donc toute sa vie prés d’eux. Et plus tard, elle sera prise en charge par l’une des sœurs, une fois celles là mariées. Parce que telle était le deal entre les parents et leurs deux filles. Deux filles qui aiment leur sœur au point qu’elles promettent à leur père et mère que jamais Ô grand jamais, elles n’abandonneront leur sœur dans un foyer quelconque. 


A Paris, l’ainée est prise en charge par les services sociaux. Dans des centres spécialisés à mesure qu’elle grandit. On lui apprendra les rudiments de la vie courante afin de la préparer à être autonome et plus tard à gagner sa vie honorablement sous la tutelle de son père. 


Les années passent et la seconde trouve époux. Un gentil garçon. Travailleur et plein d’énergie, farceur et blagueur. Le beau père le prend en grande estime. Le couple aura deux enfants, deux filles. 


Haim est papy. Entre temps, la troisiéme portée sur la chanson, la musique et la danse, bien que comptable avec diplôme, se met à rêver sur sa passion. Elle sera entendue puisqu’elle épouse un jeune metteur en scène, très passionné par son métier. Eliane est servie. Elle aidera son mari dans toutes sortes de chorégraphie. Elle monte sur scène. Elle vit son amour de couple et sa passion.
Un an plus tard, elle met au monde un garçon. Le couple lui donnera comme prénom VICTOR HAIM. Haim est aux anges, son petit fils porte son prénom mais pas son nom.


Une petite fille LEA verra le jour. HELIANE SARAH du prénom de la belle mère, soit l’épouse de Haim. 
La belle mère est aux anges. 


Le jeune VICTOR approche de ses trois ans et comme le veut la tradition chez les juifs, son papa décide de lui offrir la coupe de cheveux. A trois ans pile poils. 
Le papy se propose de prendre tous les frais dus à cette coupe de cheveux. C’est ce qu’il fera et même qu’il avait déjà fait pour sa brith mila.


Arrive le jour de la coupe des cheveux du petit. L’ambiance bat son plein, tous les amis et proches sont invités à se restaurer dans un grand restaurant donnant sur un parc. Arrive le moment de la coupe. Le rabbin est prêt. Le petit est monté sur une table avec youyous et chants juifs, et l soudain, tout s’arrête.


Le temps s’arrête parce que le gendre, le papa du petit se saisit du micro et annonce qu’il a qq chose à dire. Il tient dans sa main un couffin. Haim et sa femme sont debout faisant face au gendre. Il s’adresse à son beau père…’ Haim, j’ai une surprise pour toi…. !’ Haim légèrement gêné se rapproche de son gendre. Ce dernier sort de son couffin un cadre. Haim légèrement pris dans les vaps à cause de la boukha se saisit du cadre..


Ses yeux s’embrouillent, il peine à lire et demande à sa femme sa paire de lunettes. 
Enfin il arrive à déchiffrer qq chose. Il lit ceci ‘….VICTOR HAIME BEN CHIMON.. ! Sur le coup il ne comprend pas très bien mais son gendre vient à son secours… ‘..HAIM à partir de ce jour, notre nom de famille sera…’…BEN CHIMON… ! Au lieu et place de mon véritable nom… !’ 


Haim se sent prit de vertige. Il transpire et il ne sait que dire. Son gendre vient de lui donner une descendance. 


HAIM pleure. Il est ému. Il peine à respirer, son cœur bat la chamade, sa femme à ses cotés le retient pour qu’il ne sombre pas. 


Depuis HAIM a encore un autre petit fils GABRIEL DEIDOU BEN CHIMON.
Haim en reconnaissance de tout cela a décidé pour l’avenir, si D ieu lui prête vie, que toutes les fêtes de ses petits enfants BEN CHIMON et même ceux qui ne portent pas son nom, seront prises en charge par lui. Lui qui fièrement a des petits fils et une petite fille portant son nom. 


Cette histoire n’est pas une pure imagination, Elle est authentique.
Je sais de quoi je parle. 


Quant à l’ainée celle qui devait vivre auprès d’eux, elle s’est mariée avec qq’un de bien. Il y a qqs années. Le couple travaille dans un CAT et vit dans un appartement à Paris.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 19:46



La vie pour de vrai à Jérusalem

Interview de Guy Delisle, auteur de la BD "Chroniques de Jérusalem" (Éditions Delcourt)

Sous ses faux airs de gentil garçon se retrouvant plus souvent qu’à son tour

avec les marmots dans les pattes (tandis que sa compagne, dans l'humanitaire,

panse les plaies du monde), Guy Delisle croque la géopolitique au rayon BD.

 Interview à l’occasion de la sortie de sesChroniques de Jérusalem. 

Il a beau se plaindre à longueur de pages qu’il ne fiche rien « bdéistement

 parlant » depuis son arrivée au Proche-Orient et tenter de nous apitoyer

avec ses hilarants petits tourments de père au foyer, ce dernier opus est le

plus long, le plus précis et le plus captivant des quatre carnets de

voyages autobiographiques deGuy Delisle. Dans Shenzhen (2000) etPyongyang(

2003), le décalage culturel saisissant tout expatrié dans ces contrées

lointaines occupe l’essentiel des cases. Puis, avec Chroniques birmanes (2007)

un pas est franchi. L’observateur candide a aguerri son regard, trouvé du plaisir

 dans la pédagogie, s’est documenté : on entre de plain-pied dans le système

birman, la dictature de la junte, tutoyant presque Aung San Suu Kyi.

Si aucun de ces régimes ne lui avait rendu le croquis facile, l’épopée s’avère

 encore plus complexe à relater à Jérusalem. D’autant que la petite famille -

Nadège, administratrice à Médecins Sans Frontières, Guy (Delisle), Louis et

Alice (6 et 3 ans) - y séjourne au moment de l’élection d’Obama puis de

l’opération militaire israélienne « Plomb durci » à Gaza… Un dessin au

trait noir, quelques mots concis dans une bulle, une flèche de-ci, de-là :

voilà tout ce dont l'auteur dispose pour décrire, sans le juger et autant

 que possible avec humour, l’un des conflits les plus anciens et les plus

 passionnés de la planète. Pour narrer, aussi, la vie quotidienne de populations

 à bout de fatigue et d'espoir. Impossible de décrocher avant la fin.

L’aspect documentaire est prégnant. On découvre une ville et un conflit

racontés à travers votre vécu. Comment qualifiez-vous ce genre, peu représenté

dans le roman graphique ?
Il y a en effet la ville, coupée en deux entre Israël et la Cisjordanie, ses

monuments et points de vue secrets, son mur à la fois terrible et très

graphique, ses quartiers juif, musulman, chrétien et arménien (tous

représentés sur l’esplanade des Mosquées NDRL), l’abondance de fêtes

 religieuses qui compliquent sacrément le calendrier… Mais aussi, le fossé

 existant entre Tel Aviv et une ville comme Hébron, où Palestiniens et

Israéliens s’envoient des pierres d’une fenêtre à l’autre… On est forcé d’entrer

dans les détails, d’expliquer, car s’enchevêtrent ici les conflits de territoire,

de religion et de politique. C’est une fresque, un voyage immobile.

En tout cas, on ne voyait pas Ramallah de cette manière !
Oui, c’est une ville avec des bars et des mœurs assez libres, contrairement

à l’image véhiculée dans les médias.

Pour la première fois dans cet ouvrage, malgré votre prudence et même une

 certaine résistance à « entrer en politique », on perçoit votre position…
Sans doute que le fait d’en dire davantage sur la réalité locale trahit un

peu de moi-même. Je suis d’une sensibilité de gauche. Ceci dit, on a

rencontré sur place beaucoup de Juifs de gauche pour qui les colonies

constituent une erreur pour Israël, en plus de rendre la vie

 insupportable aux Palestiniens. Comme les gens deBreaking the

silence et de nombreux intellectuels. En général, sans être « pro-Palestiniens »,

aucun de ceux qui ont été durablement confrontés à cette situation ne se dit que

 tout est formidable et doit continuer comme ça !

 

"J’aimerais proposer une expérience"

Que s’est-il passé au moment du « Plomb durci », en 2009 ?
Les humanitaires, beaucoup de médecins, ont accouru de toutes parts,

 prenant sur leur temps et leurs moyens, pour très souvent rester bloqués

 à Jérusalem et ne parvenir à gagner Gaza qu’à la fin de leur

séjour. Les bombardements s’y succédaient, les bâtiments étaient

détruits, les Gazaouis blessés ou tués, tandis que la vie continuait tranquillement

à 50 kilomètres de l’autre côté du mur.

Prochaine destination ?
Nulle part ! Je travaille sur l’histoire d’un humanitaire qui a été kidnappé

 en Tchétchénie. Il est resté trois mois attaché à un radiateur puis a

réussi à s’échapper. Je voudrais qu’au fil des pages, on sente l’enfermement

, que l’on se focalise, comme lui, sur de toutes petites choses - les

bruits, la nourriture... - que l’on comprenne comment on fait pour tenir et

 qu’on ait envie d’en sortir.

En quoi la BD est-elle le medium pour un tel récit ?
Il y a beaucoup de non verbal dans le roman graphique. Autant il est très

 difficile de parler de l’ennui au cinéma, par exemple, autant c’est possible

dans la BD grâce au mouvement des pages qu’on tourne. À défaut

d’action ou de dessins spectaculaires, j’aimerais proposer une

expérience. Je voudrais que le lecteur ressente la frustration du captif,

qui est réelle et se passe de mots. Comme dit Florence Aubenas :

« Cela dure longtemps, mais on n’a rien à raconter quand on rentre !»

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:09





 

 

 

Vous avez dit mer agitée?

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 19:11




















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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 17:15

La Revanche des Animaux..By Nicole and GG...

 

humour-langue-img.jpg 

 

 

 rina.jpg

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:44
SHANA-TOVA-GRENADE.jpg
CHANA  TOVA 5772
UNE ANNEE PLEINE DE DOUCEUR, DE JOIE, DE BONHEUR, DE BONNE SANTE ET DE REUSSITE
 
   7 7 2                  
      
 
            
 
Que cette Année soit l'Année de l'Allégresse - de la Paix et de la Santé
 
Que la guerre se transforme en Paix - que la maladie se transforme en Guérison
Que la haine se transforme en Amour -  Que la colère se transforme en Sagesse
Que le chomâge se transforme en Travail - Que la peine se transforme en Joie
Que le mal se transforme en Bien - Que la misère se transforme en Abondance
Que celui qui est loin de chez lui retrouve les siens et que D.. nous aide a accomplir cela.
Que la Paix règne sur le Monde et sur Israël pour que son Peuple puisse vivre dans la pleinitude,
et dans le bonheur et qu'il reste toujours un Etat que l'on regarde avec respect et admiration parce que sa culture est aussi sagesse, qu'il  la puise dans les livres de nos Pères avec le respect des valeurs et de la vie.
Que  D.. nous accorde toujours sa bénédiction  et qu'il y fasse toujours couler le lait et le miel.
 
Amen.
 


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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 18:19
 

 habad à Guival Shaul...Beit ha-Dfus 11 Jerusalem, Israel.....

Contact : moshecattan@gmail.com

Renseignements : Tel : 07.733.10.091
Port :050 90 26 770

Rabbi Moshe Cattan, Co-director
Mrs. Orah Katan, Co-director
Rabbi Mordechai Hechtman, Program Director
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