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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 19:37

SKETCH….

 

couscous-de-l-gumes--ww-_2.jpg

 

‘…ALLO MAMAN CHERIE… !’

 

 J’appelle Maman.

 

‘…AlloOOO…. ! Maman… ?’

‘…C’est toi… ?’

‘…Qui moi…. ? Allez devines…?’

‘…Sauveur…?’

‘ …Raté…!’

‘…Ma…?’

‘…Loupé… !Hi hi hi hi… !’

‘…Ric…?’

‘…Manqué… !Hi hi hi hi hi hi…’

‘…Joe…. ?’

‘…Tu trouves que j’ai la voix de ma sœur…. !’

‘…Ah Bébert…! Ouldi…!’

‘…Avec toi le premier devient le dernier mais bon, tu ne changeras jamais, as-tu fais ton couscous… ?’

‘…Pour ce Chabath…?’

‘…Alors pour 2015… ! Oui celui qui va venir…!’

‘…Quel jour on est…?’

‘…Vendredi … !’

‘….QuoiIIII…. ! Mais Ce n’est pas possible, j’ai rien fait, oualiya…!’

‘…Enfin ne panique pas, tu es seules, et personne e vient passer chabath chez toi, alors c’est quoi ce ciné hein… ! Au pire tu tires tes boulettes étiquettes du congélateur, ton couscous aussi dur que des petits pois et il ne te reste plus qu’à chauffer… !Sinon, si tu veux manger  MIAM MIAM MOLECULAIRE… ! Je suis là...AAAAA…!’ 

‘…C’est nouveau… ? Comme couscous…?’

‘…Oui, une nouvelle façon de cuisiner après le BIO voilà les MOLECULAIRES… !’

‘…I yaiche ouldi ( que tu vives mon fils) tu sais que j’aime tout ce qui est nouveau… !’

‘…Voilà pourquoi, je veux te faire gouter le moléculaire… !’

‘…Dois je préparer les salades…?’

‘…Non maman tout est MOLECULAIRE…!’

‘…Alors dis moi comment il va venir le MOLECULAIRE…. ?’

‘…EN FUNICULAIRE… ! Ne bouge pas, j’arrive et j’atterris sur ton balcon… Avec mes MOLECULAIRES….!’

‘…Je t’attends et je dresse la table… !’

 

Je démarre avec mon paquet de moléculaires. Une demi-heure plus tard, je suis en bas de chez elle.

Elle est sur le balcon, les yeux rivés au ciel.

 

‘…Tu attends qui maman…. ?’

‘…Toi dans le funiculaire et voilà que tu viens en voiture… !Je t’ouvre la porte…!’

 

Je monte. Bisous Bisous.

 

‘…Ah maman tu va kiffer avec ce couscous moléculaire, et ca ne prend pas bcp de temps, ni bcp  de cuisson, rien, en dix minutes ton chabath est terminé…. ! Laisse moi faire, va t’asseoir pour une fois c’est moi qui fait la cuisine… !’

 

‘…Moléculaire… !’

 

Je rentre à la cuisine et bien sur prépare les plats.

Dix minutes plus tard, je sors avec dix plats.

 

‘…Voilà maman, tu vas te régaler… !’

‘…Ah merci mon fils, alors tu vas apporter les salades maintenant… ?’

‘…Pas du tout, tout est là au centre du plat… !’

‘…Je ne vois rien mon fils… !’

‘…Regarde bien au centre, tu vois ce petit tas… !’

‘…Oui, je vois… !’

‘…C’est du AA’JLOUC CELULAIRE… !MONOLICULAIRE…!’ ( ratatouille courgettes assaisonnée))

‘…Mais à quoi tu la reconnais… ?’

‘…A son odeur…!’

‘…Je ne sens rien… !’

‘…Tiens regarde MES CAROTTES….MONOLICULAIRES…!’

‘…Je ne vois rien… !’

‘…Gouttes… !Attends, j’en prend une de cellule sur la fourchette et voilà ouvre ta bouche comme un bébè, allez maman prend NEY’NE…MMMMmmmm….C’est chaud… ?’

‘…Mais je n’ai rien eu dans la bouche… !’

‘…Avale, ca se déguste comme cela, tiens, un peu de boulettes… !’

‘…Quelle boulettes… ?’

‘…Là ces petites formes rondes… !’

‘…Mais on dirait des knaqechs (lentilles)…!’

‘…MOLECULAIRES…… ! Bon là je vais te servir, tant que les MOLECULE SONT encore chaudes… ! Deux BOULETTEES MOLICUL CUL LA PRALINE….TROIS LOUCHES DE COUSCOUS MOLELECULCUL AIRES…. ! un peu de ratatouille MAGBOUBA CELULULAIRE….. ! Un petit peu de CITRON MOLELELELE LILI CULAIRE…. ! Juste une auréole de RADIS….CELULAIRE… ! Un pétale de NAVET MONOCELULAIRECULINAIRES…. !  Un flocon de  MZOURA CELULAIREMONO…(Carottes cuites et citronnée et épices coupées en rondelles) En plus MAMAN c’est BIO….Plus de cholestérol… ! Une corolle de  concombres, voilà tu es servie… !’

‘…………………………………………………….. !’

‘…Alors MaAAAAAaaa….!’…Comment tu trouves ce couscous…?’

‘……………………………………………………….’ !

‘…Tu es sans voix à ce que je vois… !’

‘…………………………………………………….. !’

‘…Ah je savais celui qui ne dit rien consens….! Si tu veux tu peux mettre le reste dans le congélateur et au cas où tu ne reconnais pas les plats, je te pose une étiquette…!’

‘…Mon fils, heu…Ce n’est pas pour te fâcher… !’

‘…Ô maman chérie, on n’en est pas à notre première fâcherie… !’

‘…Tu sais combien, je suis polie avec tout le monde… !’

‘…Ah pour cela, je n’ai rien à dire, même très polie… !’

‘…Tu me connais depuis des années et jamais je n’ai jeté de la nourriture… !’

‘…Ah pour cela encore, tu es la maman la plus économe que je connaisse, chez toi le pain peut rester 15 jours au congélateur et sortir 15 fois du micro ondes… !’

 

Je sens monter en moi une intense émotion.

 

‘…Jamais je n’aurai imagine qu’un jour mon fils allait me préparait un tel CHABATH….ROYAAAAALE…MONOCULAIRE…!’…Moi qui durant plus de 90 ans, je n’ai laissé à personne le soin de me le faire pas même à ma belle sœur FORTUNE…. ! Mais alors là ce couscous…. !!!’

 

Je suis pris de frémissements.

 

‘…IL EST PLUS QUE CHABATIQUE…IL EST TRAGIQUE…MERDIQUE….ANTICELULAIRE… ! EMPORTE MOI TOUT CELA…ET LAISSE MOI MANGER MON COUSCOUS BIO A MA MANIERE… !’

 

Je savais qu’elle allait apprécier.

 

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 19:42

Bien jeunes nous étions

Elle et moi. Des enfants.

  Les_osselets.jpg

  

En ce temps là,

Nous avions nos distractions.

 

Mais celle qu’elle préférait

Se jouait avec des pierres

D’où son nom approprié

De cinq pierres.

 

Nous nous asseyons à même le sol.

Sur les carreaux déformés de notre palier.

 

 

Elle en petite jupe, les jambes écartées

Et moi en short dans la même position,

Un jeu qui consistait à lancer une pierre

En l’air tout en essayant d’introduire l’une d’elle

Restée à terre, dans une niche formée par notre main.

 

 

Avec adresse ma voisine réussissait à chaque coup

Tandis que moi, je ratais mes coups et pour cause

J’avais les yeux rivés entre ses deux jambes

Cherchant à deviner ce qu’il y avait bien

Sous sa petite culotte de coton.

 

 

J’étais bien intrigué à mon âge

Et surtout curieux  mais jamais

Elle ne découvrait ce qu’elle avait de plus précieux.

A mes yeux de petit coquin.

  

Mon amie est morte, il y a fort longtemps

Bien jeune mais mariée quelque part en Suisse.

 

Curieux destin pour celle qui m’avait appris

A jouer aux cinq pierres sans jamais rien montrer.

De son intimité.

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 20:21

BONNE ET HEUREUSE ANNEE. 2011.

 

bonne-annee-2011.jpg

 

 

Dans qqs jours, une année s’achève alors qu’une autre va commencer.

Un chiffre de plus qui fait avancer le temps et nous fait prendre quelques rides de plus.

 

Durant cette année, j’ai fait la connaissance d’un groupe. Un groupe joyeux, plein d’entrain, riches en idées et en débats. Un groupe tranquille qui fait honneur à chaque individu de cette grande tribu dans laquelle chacun de ces membres tient une spécialité. Aussi diversifiant que vous l’êtes.

On y trouve de tout. Des farceurs, des conteurs, des narrateurs, des poètes, des scribes, des kifeurs de musique orientale etc…. Un joli tapi chatoyant.

Je ne suis qu’ici que depuis 6 mois. Et tout au long de mes délires, vous avez compris que mes sentiments tout comme les vôtres ne sont pas masqués.

 

Je suis heureux d’avoir fait votre connaissance.

 

Je vous souhaite à tous et à toutes UNE TRES BONNE 2011 et vous offre ma sincère amitié et surtout je fais le vœu de voir enfin la paix s’instaurer dans ce monde. Une paix qui tarde à venir alors que nous nous la souhaitons chaque année et cela depuis des siècles. A croire que cette belle dame nous tourne le dos. Nous qui aimerions tant voir son visage. Il en faut de la patience parfois pour atteindre ce dont nous espérons tous.

La fin de la misère et des injustices a aussi de beaux jours devant elle et ce n’est pas avec une baguette magique que nous serons capables d’éliminer ce que le genre humain à crée. A défaut d’y remédier.

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2011.

 

Tous mes meilleurs vœux de santé , de joie et de bonheur à tous et à toutes.

AMEN.

 

 

 

 
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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 20:01

LA BOUEE DE L ESPOIR.

 

 

9063 9063 paris 11 - la grande innondation 54448.8

 

Mes chers amis ( amies) depuis qqs jours, je reçois de nombreux messages en MP assez inquiétants. Du genre ‘…Richard…Comment parer aux éventuelles inondations à Paris… !’ Yvelyne.

‘…As-tu prévu une issue de secours… ?’ Julie.

‘…Richard, j’ai mis mon destin entre tes mains… !’ Cécile.

‘…Je suis aux abois… !’ Salwa.

‘…Sauve nous des eaux… !’ Eden.

‘…J’ai perdu ma pêche… !’ Cerise.

‘…Mets moi au parfum… !’ Caron.

‘…Je suis mal dans ma peau … !’ GG.

‘…Yezzi mél tménic… !’ Pierre Boc.

‘…Dois je apporter mon petit chien… ?’ Isabelle.

‘…Je suis prêt à gérer l’affaire… !’ Alain.

‘…Est-ce que Aldo va venir… ?’ Joseph.

'...Ma si...! Senza té que vais je faire....! Aldo.

‘…J’apporte SACHA…Et Maya... !’ Josianne.

‘…Pour Farid, il peut venir avec moi… ?’ Meyer.

‘…Anna, est ce que je fais partie du voyage… ?’ Anna…

‘…J’ai un souci, ta bouée peut supporter ma famille… ? Corinne.

‘…Toi alors avec tes conneries… !’ Isabelle TAHAR MILLER.

'...Albert....Pour mes anges...? Sylvana.

'...J'ai une bonne tfina au congélo, je la fais venir...? Lilianne.

'...Pour mes 120 000...? Jean.

A Suivre…

   

 

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 12:05

 

Qui est Breitou …????

BREITOU_EN_BOUTEILLE___.jpg

 

Un homme qui s’est prit de théâtre, il y a déjà plus de 12 ans.

Un père de famille pris par la passion. Lui pauvre et inconnu, il se retrouve par la force de son bagout, et la force de son imagination sous les feux des projecteurs.

Il est un homme d’un ancien temps et même son prénom fait sourire.

Son directeur Albert, un pur goulettois, un homme de bien, son ami de longue date apprend, qu’il est au chômage, sans ressources et donc pour élever ses trois filles, il lui propose de tenir un rôle dans un petit théâtre du coté de Sidi Mardoum, quartier modeste, pas loin du centre ville. A Tunis.

Il commence sur les planches de ce théâtre avec bcp d’appréhension et de crainte car Breitou n’a jamais suivi de cours particulier. Ses anciens amis, des buveurs de Boukha, surpris de le voir jouer la comédie s’intéressent à lui et le bouche à oreille fait le reste. Plus tard on vient de Nabeul, de Sfax de Jerba, de Constantine, des USA pour le voir.

Ses compagnons découvrent alors une facette de leur ami qu’ils ignoraient. Ils ont sont étonnés comme l’est Pierre Boc et compagnie. Son ami d’enfance.

 

Comme tous ses juifs qui fuyaient leur pays natal, Breitou, sa femme et ses enfants durent immigrés sur les conseils de son directeur artistique Albert. Qqs semaines plus tard, Albert et Breitou se retrouvaient au café de la VIEILLEUSE, pour mettre au point des spectacles, organiser qqs représentations du coté de Belleville dans un local dépourvu de toutes commodités.

Ce fut le déclic et le commencement du succès pour la simple raison, que Breitou parlait à cet auditoire avec son cœur, il parlait surtout de nostalgie chère à tous ces exilés juifs qui n’ont rien oubliés de leurs coutumes, traditions et surtout il leur entretenait de ballout, tfedlic et du tménic, un art consommé là bas. De la dérision aussi.

 

Devant l’afflux de ce public avide d’histoires et de chants populaires, Albert investi dans plus grand. Lol.

Un ancien théâtre désaffecté. LE PTB. 1500 places en plein Paris au 37 RUE DES RIGOLES DANS LE 20 IEME.

Alternant souvenirs de sa ville natale la GOULETTE et récits imaginaires, il introduisit dans son répertoire des sketchs, des poèmes, des romans toujours sous le regard attentif de son patron Albert. Il se lança par moment sous le pseudonyme de Mon_Germain dans la politique bidon selon la température du moment.

 

Son auditoire avec le temps muait, aujourd’hui le PTFB d’essence cosmopolite, multi identitaire lui ouvre à nouveau les portes de la gloire et l’on vient le voir de partout. Lire ses délires, entendre ses chants, apprécier ses récits en langue française, ses commentaires à la chaqchouka, abandonnant de temps à autre son parler de judéo arabe.

Entre la gandoura et le costume occidentale, Breitou trouve un juste milieu. Contenter tout le monde afin que personne ne trouve à redire et surtout lui reprocher de nier ses origines.

Il a fait de l’émotion et du rire, son collier de perles.

Il fait et continue de faire sous le pseudo de Somelier Richard, ce que son esprit et sa conscience lui dictent de faire.

Ne jamais tromper son public par des manières peu orthodoxes. L’honnêteté est une vertue qui s’inscrit dans la ligne droite des gens sincères et qui n’ont rien à cacher. Sauf peut être d’être un homme, un vieux père avec ses défauts et ses qualités qui ressemblent à vrai dire à vous.

Sauf que Breitou ne sait pas se taire même malade.

SOMELIER RICHARD.

 

J’ai bcp peiné pour écrire cet article sur mon lit.

Je vous souhaité une excellente soirée et remercie tous ceux et celles qui m’ont témoignés de leur affection.

D’ici là, je me soigne et espère être très prochainement parmi vous pour nos rendez vous matinaux et nocturnes.

 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 19:27

 Paris-Byzance, le défilé des métiers d'art Chanel...  

Le défilé des métiers d'art Chanel rend hommage au savoir-faire de l'artisanat de la mode..

 

MAD1374_032-4.jpgchanel1

 

Depuis dix ans, le défilé Métiers d'art Chanel rend hommage au savoir-faire de l’artisanat de la mode et présente le travail de ses sept ateliers : Desrues (parurier), Lesage (brodeur), Michel (modiste), Massaro (bottier), Goosens (orfèvre), Lemarié (plumassier) et Guillet (parurier floral). Cette année, le maître Karl a investi les salons privés de la rue Cambon et ré- inventé un Byzance fantasmagorique. Des princesses orientales aux accents sixties (yeux charbonneux et chignons crépés), vêtues de toges et parées de bijoux d’or et de perles, ont défilé devant une assistance alanguie sur d’épais coussins. Et au terme de cette présentation féerique bercée par la programmation musicale psyché de Mi- chel Gaubert est apparue la silhouette rock de Karl Lagerfeld... D’une main gantée de cuir noir, il a salué son harem, conquis.

 

 

 

MAD1374_033-1.jpg

 

http://madame.lefigaro.fr/feminin/diaporama-201210-120765

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 22:57
La période beylical.par Sun Art....
La période beylical.par Sun Art

Deux Histoires


Dédiées à toutes les personnes, sans distinction de race ni de religion et qui se passionnent pour la période beylical.
Voici la première :


Titre : Attal L’escroc


Certaines grandes personnes comparent le règne de Mohamed Es-Sadok Bey (portrait ci-contre) à celui de Louis XV dont l’époque est connue sous le nom de « Régence ». C’étaient la même dissolution des mœurs, un libéralisme beylical que quelques courtisans ont poussé jusqu’à l’athéisme, une dépravation inouïe, la même recherche d’un bon mot ou d’un trait d’esprit, avec parfois une réaction de religiosité et de superstition dont les effets étaient terribles.
Le bey était adorablement bon. Son altesse pouvait pleurer à chaudes larmes parce qu’elle avait été obligée d’envoyer un meurtrier à la potence.


Sous ce règne béni, dans cette cou où, sous un bey débonnaire, tous les appétits se manifestaient et s’exerçaient au grand jour ; dans ce milieu où les escarpes et les escrocs, fort nombreux, hélas ! ne craignaient pas se glisser, un nommé Youcef Attal s’était fait une place d’élite. Parmi ces escrocs, il était l’escroc, l’escroc par excellence, comme, d’après Daudet, Gonzague était l’imposteur, parmi tous ces imposteurs qui peuplaient Tarascon.
Ses méfaits sont innombrables : j’en citerai quelques-uns.


Le prince de Galles, qui, depuis, a régné sous le nom d’Edouard VIII, se trouvait à Tunis vers 1857. En même temps que lui, Ferdinand de Lesseps, qui était le représentant du bey près de l’Empereur Napoléon III, s’était rendu à la capitale de la Régence.
Le bey avait décidé de donner un grand banquet en leur honneur. Les consuls, les notabilités des colonies étrangères, les hauts fonctionnaires du gouvernement tunisien, les hauts dignitaires de la cour et de l’armée, les bouffons du bey et ses compagnons de plaisir furent tous invités.


Le bey avait fait grandement les choses et il y avait pour le dessert des couverts en or.
Attal se trouvait parmi les invités : il remarqua qu’un personnage, placé à table en face de lui, avait très habilement subtilisé un des couverts qu’il avait subrepticement glissé dans la poche intérieure de sa redingote.


Attal demanda alors la permission, qui lui fut immédiatement accordée, de faire un tour de prestidigitation. Il prit un couvert en or, le mit ostensiblement dans sa poche, et, faisant le geste de « passer muscade » sur son voisin d’en face, il dit, à l’étonnement de tous les assistants : « cherchez dans la poche de Monsieur, vous trouverez le couvert. » Le grand dignitaire désigné tira, en tremblant et rougissant, le couvert d’or de sa poche.
Attal emporta le sien, car le soupçon ne pouvait pas même effleurer un aussi haut personnage que le dignitaire désigné par Attal ; il ne pouvait même pas être accusé de compérage.


Sidi Mustapha Khaznadar, le premier ministre du bey, avait comme « Caïd-Ed-Dar » (gouverneur de sa maison) un très vieil eunuque turc nommé Baba Braham.


L’antichambre du premier ministre était toujours peuplée de courtisans et de solliciteurs. Attal, qui se trouvait souvent dans ce milieu, avait remarqué les soupirs que poussait le Caïd-Ed-Dar lorsqu’on lui racontait une prouesse amoureuse.
- Ah ! Monseigneur, lui dit-il un jour, c’est remarquable que tu sois musulman.
- Et pourquoi ? lui dit Baba Braham ; je m’en honore, au contraire.
- Tu sais bien, lui répondit Attal, que Son Altesse et Sidi Mustafa nous interdisent de discuter religion. Ce n’est pas de religion que je parle, c’est des mœurs et des habitudes des adeptes de votre religion…


« Ainsi, vous autres musulmans, vous êtes terriblement avares ; positivement, vous n’osez pas dépenser. Si le contraire était vrai, pourquoi as-tu gardé si longtemps ton état d’eunuque, alors que, moyennant une dépense quelque peu considérable, je la reconnais, tu pourrais devenir jeune, puissant et vigoureux ?


Tremblant d’espoir et d’émoi, le vieil eunuque demanda anxieusement :
- Moyennant une dépense considérable, je pourrais devenir jeune, vigoureux et viril ? Dis-tu vrai, Attal ? A quelle somme s’élèvera cette dépense ?
- A vingt mille piastres.
- C’est excessif, dit Baba Braham.
- Je te l’avais bien dit, répondit Attal, vous autres musulmans, vous n’osez pas dépenser.
- Eh bien, ce n’est pas vrai, et je m’en vais te remettre cette somme ; mais dis-moi comment tu vas procéder.
- Voici, répondit Attal : je m’en vais acheter un immense plat en bois, que je remplirai de simples que j’irai chercher au Djebel Kochbata. Je te mettrai tout nu dans ce plat avec ces herbes, et je te pétrirai tellement avec toutes ces herbes qu’elles te pénétreront dans le corps et dans le sang. Préalablement, j’aurai pris des mesures avec un compas et fait mes calculs sur la puissance de répercussion de ces herbes, car, si je ne le faisais pas, tu deviendrais tellement puissant, tu me comprends, Monseigneur, que toutes les femmes fuiraient ton approche…Une ou deux heures après, tu te rhabilleras, tu te rendras chez ton maître, et les jeunes filles de la maison de Sidi Mustapha Khaznadar et Sidi Mustapha Khaznadar lui-même ne reconnaîtront plus, dans l’homme jeune et vigoureux qui rentrera, le vieux Baba Braham.


- Attends un instant, lui dit l’eunuque, enthousiasmé.
Il pénétra dans les appartements du premier ministre, et en ressortit avec un sac contenant vingt mille piastres en pièces de boukouffa (pièces d’or de vingt-cinq piastres) toutes neuves. Huit jours se passèrent. Attal revint voir Baba Braham.


- Tiens, lui dit-il.
Et il lui remit le sac de vingt mille piastres.
- Comment, lui demanda le vieil eunuque, la voix pleine de larmes, tu ne pourras pas ?
- Bien loin de là, je réussirai l’opération. Mais, d’après les calculs approfondies auxquels je me suis livré, la somme que je dois dépenser se montera à trente-six mille huit cent quarante-deux piastres et demie et six caroubes. Comme je sais que tu n’oseras jamais dépenser une pareille somme, je te rends ton argent. Au revoir.


Attal s’en allait. Baba Braham courut le rattraper, le fit attendre, pénétra dans les appartements du premier ministre et revint au bout de quelques instants avec la somme demandée, qu’il remit à Attal.
Muni de l’argent, Attal se mit immédiatement en quête d’un immense plat en bois, de près d’une piastre d’herbes séchées (une montagne), d’un compas de quelques feuilles blanc. Il acheta le tout et le fit porter chez lui.


Après avoir fait ces acquisitions, qui lui avaient coûté une centaine de piastres, il se mit à mener joyeuse vie.


Cependant, le vieux Baba Braham s’impatientait. Un mois s’était écoulé et Attal ne l’avait pas convoqué. Il s’informa de la demeure de son « transformateur » et s’y rendit un jour, à l’heure de midi, certain de le trouver. De sa fenêtre, Attal le vit venir.
Il plaça immédiatement le grand plat en bois au milieu de la pièce, le remplit avec les herbes séchées, s’assit près d’une table sur laquelle se trouvaient des feuilles de papier couvertes de chiffres, de lettres extraordinaires et de figures bizarres, dans lesquelles dominaient plusieurs lignes parallèles se rejoignant à leur extrémité par un arc de cercle. Deux immenses lunettes posées sur son nez, faisant marcher sur le papier les deux pointes du compas, Attal prenait des mesures et inscrivait des chiffres.


Baba Braham entra.
- Eh bien, Attal ? demanda-t-il.
- Chut ! lui répondit celui-ci.
Et, faisant marcher les pointes du compas, pendant près d’une heure, il prit des mesures, inscrivit des chiffres, paraissant se livrer à un calcul et à des recherches extraordinaires.


Se levant alors :
- Déshabille-toi, Monseigneur. Tu vas te mettre nu, comme au moment de ta naissance bénie. Je vais te pétrir avec toutes ces herbes. Tu redeviendras jeune, puissant et vigoureux. Seulement, je dois t’aviser du résultat de mes longues recherches et de mes savants calculs. Dès que tu auras recouvré la puissance, un certain orifice de ton corps, qui se trouve au bas de ton dos, se fermera complètement et viendra se placer, s’ouvrir et fonctionner juste entre tes yeux.
Baba Braham poussa un cri effroyable et s’en alla conter sa mésaventure à Mustafa Khaznadar, qui la rapporta au bey. Jamais, à la cour, on n’a ri autant que ce jour-là !
Le Bey dédommagea Baba Braham, et Attal ne fut pas inquiété.


Un soir d’été qu’il faisait très chaud, Attal majestueusement revêtu d’une jebba de toile blanch, portant une chéchia rouge sur la tête, se promenait le long du chenal de la Goulette. Une chaloupe, venant d’un yacht qui se trouvait en rade, vint accoster. Un Anglais en débarqua et se mit à se promener le long du chenal. Il s’arrêta en contemplation devant les canons placés des deux côtés du chenal et remarqua les armes du Premier Empire sur ces canons. Tous ces canons avaient appartenu à la Grande Armée. Attal s’était arrêté auprès de lui. L’Anglais parla en sabir :
- Canons de l’Empereur, dit-il.
- Napoléon, répondit Attal.
- Yes, yes, dit l’Anglais. A qui sont-ils ?
- A moi, répondit majestueusement Attal.
- Veux-tu m’en vendre deux ? dit l’Anglais.
- Yes, dit Attal, qui connaissait ce vocable.
- Combien ? demanda l’Anglais.
- Dix mille piastres, répondit Attal.
Calculant mal, l’Anglais lui remit quatre cents livres sterling (dix mille francs au lieu de six mille frans).
- Quand pourrai-je les faire prendre ? demanda-t-il.
- Demain matin.


Ils se serrèrent la main et se quittèrent.
Le lendemain, plusieurs marins débarquèrent du yacht et, sous la conduite de l’Anglais, voulurent prendre les canons. La sentinelle, qui tricotait en gardant le chenal, les mis en joue et menaça de tira s’ils touchaient aux canons.
L’Anglais se plaignit à son consul. Celui-ci vint trouver Khaznadar, qui lui fit payer dix mille francs. On fit une enquête.
Le nom de l’escroc était sur toutes lèvres ; Attal fut amené devant Mohamed Es-Sadok Bey.
- Ecoute, lui dit le bey ; c’est toi qui as escroqué Baba Braham et une quantité d’autres ; c’est toi qui viens de vendre mes canons à l’Anglais. Par le triple péché ! si tu ne m’escroques pas moi-même, je te ferai rendre les dix mille francs et te ferai périr sous le bêton.
- Combien de temps me donne Sidna pour l’escroquer ? Sidna comprendra qu’on ne peut pas escroquer un souverain comme un simple mortel. Je dois concentrer toute ma pensée et faire de longues études…Il me faut un mois.
- Bien, je t’accorde un moi, dit le bey.
- Un mot encore, dit Attal. Je me suis trouvé dans la gêne et j’ai engagé pour cinqu mille piastres, chez un prêteur, mes instruments d’escroquerie. Fais-moi donner ces cinq mille piastres pour les dégager et son Altesse sera escroquée, foi d’Attal.
- Donne-lui cinq mille piastres, mon fils, dit Son Altesse à l’un de ses aides de camp.
Attal toucha les cinq mille piastres.
- Que Dieu prolonge la vie de Notre Seigneur le Bey, s’écria Atta. J’ai escroqué Son Altesse, car y a-t-il des instruments d’escroquerie ? Je demande le Nicham pour attester ma maîtrise dans cet art incomparable de l’escroquerie.


Riant au larmes, Mohamed Es-Sadok Bey décora Attal pour escroquerie.


Voici la deuxième, elle est moins comique :


Titre : Mariage de raison – Mariage d’amour


Son altesse le premier ministre était venu trouver le prince Mokhtar Bey, étonné et effrayé par cette visite insolite, et lui avait fait comprendre que Son altesse le Bey avait décidé son mariage avec la fille du Cheikh ul Islam : « Raison d’Etat, » avait dit le premier ministre. Devant un tel argument, il n’y avait qu’à s’incliner, car le jeune prince comprenait, lui aussi, que seule cette union pouvait rapprocher les membres du tribunal religieux, dont l’influence, de plus en plus prépondérante sur la population, se faisait redoutable.


Son Altesse avait décidé que l’éclat le plus grand devait être donné à la célébration de ce mariage.


Cependant, le prince avait essayé par tous les moyens d’obtenir des renseignements sur sa future épouse. Une vieille femme de l’entourage beylical (était-elle notre conteuse ?) était allée transmettre les salutations de la Beya à la jeune fille ; elle avait ordre de voir jusqu’aux moindres détails de sa personne et d’en rapporter au prince un portrait exact. Avec quelle impatience son retour était attendu, vous le pensez bien.


La voiture retournait à peine au palais beylical que le prince était à la portière. Il aida la vieille dame à descendre et demanda anxieusement :
- Eh bien, ma mère ?
- Monseigneur, j’ai été admirablement reçue ; toutes les femmes de la maison du Cheikh ul Islam ont été parfaites et très sensibles à l’attention, qu’elles ont qualifiée d’exquise, de Son Altesse la Beya.
- Et la jeune fille ?
- Cette future princesse, dit la vieille rouée, honorera la cour : elle est d’une distinction absolue.
- Mais comment l’as-tu trouvée ? demanda le prince, inquiet.
- Elle porte la toilette avec une élégance suprême, elle est versée dans les sciences et elle chante à la perfection.
- Mais, enfin, est-elle belle ?
- Elle vous reçoit d’une façon parfaite, elle vous met à votre aise, elle cause de tout avec une aisance remarquable.
- Mais ce n’est pas cela que je te demande : est-elle belle ?
- Elle a une voix prenante et une démarche de princesse : positivement, elle est née pour le trône.
- Je t’en prie, réponds à ma question, ma mère.
- Elle a une dentition superbe, elle est fraîche et bien portante. Vous aurez, Monseigneur, des enfants superbes.
- Ma mère, si tu ne réponds pas à ma question, je vais dire à Altesse que tu m’as obligé à ne pas épouser la fille du Bach Mufti.
- Monseigneur, je ne suis qu’une vieille femme ; je n’ai pas les goûts d’un homme : ta future n’est pas jolie, jolie, mais elle est grande et bien faite, et sa physionomie n’est pas désagréable.
- Qu’Allah me protège ! dit le prince, je comprends ce que parler veut dire : j’épouse un laideron.


Et il se retira tout triste dans ses appartements. Quelques jours après, les fêtes du mariage furent commencées. Elles devaient durer sept jours entiers.


Tous les hauts dignitaires, tous les fonctionnaires, le corps consulaire et toues les notabilités tunisiennes et étrangères avaient été invités.
Un orchestre, composé des meilleurs musiciens indigènes, se faisaient entendre sans répit ; les chanteuses les plus belles et les plus réputées, les danseuses les plus alertes et les plus élégantes ; Miquel le violoniste, qui avait une corde de plus à son instrument, dont « le son divin arrêtait l’oiseau dans son vol dans les cieux » ; Harhar, dont le luth résonnait comme une voix humaine ; Brahim et Ayouni, dont le « rehab » pleurait des chants d’amour ; Saïd, ce chantre incomparable, qui puisait ses chansons dans les œuvres des poètes les plus anciens et les plus célèbres : tous étaient là. Parmi l’orchestre se trouvait une instrumentiste, la vieille Hallouma, femme très grosse et très âgée, qui faisait résonner un art et légèreté son tambour de basque.


Accompagné du premier ministre, qui ne le quittait pas un instant et qui, par sa faconde et ses traits d’esprit, l’amusait au plus haut point, le prince Mokhtar vint dans la salle des fêtes.
Un grand nombre de domestique offraient des rafraîchissements à tous les assistants.
Sur un signe de la vieille joueuse de tambour de basque, une jeune fille, qui se tenait près d’elle, se leva, aller chercher un café dans une tasse d’argent et le servit au prince, en lui baisant la main.


Elle était divine, drapée dans une fouta à fond d’argent, traversée de grandes bandes de soie violette, portant une jebba en satin rouge brodée d’or, la tête recouverte d’un foulard noir strié de jaune. Ses cheveux abondants, touffus, faisaient ressortir la blancheur mate de son visage, qu’éclairaient des yeux rieurs, au-dessus d’un nez mutin et d’une bouche petite, mais charnue comme une cerise.


Le prince fut tellement ému par cette radieuse apparition qu’il oublia de laisser sur le plateau le cadeau traditionnel. La vieille Hallouma s’en aperçut et sourit imperceptiblement.
- Quel est donc ce piment rouge ? demanda le prince au premier ministre.
- D’après ce qui m’a été dit, Monseigneur, répondit celui-ci, c’est la fille de Hallouma, la joueuse de tambour de basque.


Rougissant, le jeune prince parla longuement à l’oreille du premier ministre ; celui-ci lui répondit longuement de la même façon. La figure de Mokhtar Bey s’éclaira et, fort tard dans la soirée, il assista au concert.


Il revint le lendemain ; la jeune fille n’était plus là, mais tous les assistants de la vieille s’’y trouvaient.


Après s’être concerté du regard avec le premier ministre, le prince demanda sa tabatière à la vieille Hallouma. Celle-ci la lui passa ; c’était une vieille tabatière en corne, usée et fendue. Le prince l’ouvrit, prit une prise de tabac, et l’huma voluptueusement.
- Mais ton tabac est délicieux, ma mère ; il doit être de contrebande.
- Voyons, dit le premier ministre.
Le prince lui passa la tabatière.
Le premier ministre y puisa.
-C’est, ma foi, vrai, dit-il.


Et il passa la tabatière au ministre de la Plume, qui la remit au Bach Hamba, lequel la donna au férik de la Driba. Ainsi, de main en main, la tabatière fit le tour de tous les assistants, fit le tour de la salle, et en sortit.


Au bout d’un instant, la vieille Hallouma demanda la tabatière. Un aide de camp du prince fut envoyé pour la rapporter ; il ne la trouva pas et vint le dire à son maître.
- Ma mère, dit le prince à la vieille Hallouma, ta tabatière est égarée ; permets-moi de te donner la mienne en échange.
Et il lui remit une magnifique tabatière en or, recouverte d’émail rouge et enrichie de diamants.
- Merci, Monseigneur, dit la vieille instrumentiste, mis je tiens à ma tabatière, elle me vient de ma mère, et le souvenir que j’y attache est plus précieux que tout l’or, tous les émaux et tous les diamants du monde.


Le premier ministre ordonna des recherches, et le maître de la police, le férik de la Driba, vint gravement dire à Hallouma :
- Ma mère, j’ordonne une enquête, sois tranquille, la police retrouvera ta tabatière.
Le concert continua joyeusement.


Cependant, le soir du même jour, deux vieilles femmes se rendirent à la demeure de Hallouma, dans une voiture du harem grillée de moucharabié, en compagnie d’une eunuque noir, monté sur le siège, près du cocher.
- Ma fille, dirent-elles à la jeune Chérifa, qu’elles trouvèrent en train de préparer le repas de ses frères, ce soir, tu dois épouser le prince Mokhtar Bey. Viens avec nous, dans la demeure de ton Auguste Mari, et n’oublie pas que nous avons été les premières messagères de la bonne nouvelle.
- Je ne sais pas, dit la jeune fille, si je dois vous écouter ; c’est ma mère qui doit me communiquer une telle décision…
- C’est ta mère qui nous envoie, ma fille, répondirent les vieilles dames, et, pour que tu en sois persuadée, elle nous a remis sa tabatière, qu’elle tient de sa propre mère et qui te prouvera que nous venons en son nom.


La jeune fille reconnut la tabatière de sa mère, et, ayant confié le repas de ses frères et la bonne nouvelle à une voisine, suivit les deux vieilles dames dans la demeure princière, où elle retrouva sa mère ahurie, mais non étonnée, par cette surprenante nouvelle : elle s’attendait à une autre solution.


Chérifa se rendit à l’appartement qu’on lui avait préparé et revêtit les toilettes somptueuses et vraiment royales qu’elle trouva dans sa chambre.


A minuit, le prince se rendit dans la chambre nuptiale, où,, émue et tremblante, la nouvelle mariée, la fille du Bach Mufti, attendait son époux avec angoisse.


Au moment où il y pénétra, un tam-tam horrible, des coups de fusil, des coups de canon, des cris, des vociférations se firent entendre. Emu, le prince demanda des renseignements. On vint lui dire qu’il y avait une éclipse de lune et que tout ce charivari était fait pour effrayer le djinn qui avait enlevé la lune et l’obliger à le remettre en place.


Le prince s’approcha de sa jeune femme et souleva le lourd voile brodé d’argent qui recouvrait son visage ; elle était franchement laide.
- Madame, lui dit-il, au moment où je viens te voir, un présage sinistre m’éloigne de toi ; il n’est pas permis aux beys de répudier leurs femmes ; cependant, je jure par le triple péché que je ne te reverrai plus.
- Monseigneur, répondit la jeune fille, tout bey que tu sois, tu es d’une naissance moins illustre que la mienne : dans mes veines circule le sang du prophète. Mon père est le Cheikh ul Islam, honoré par sa naissance, par sa sainteté et par sa science. Les femmes de notre milieu ne prononcent jamais de serments, mais elles donnent des ordres. Je t’ordonne de sortir de mon appartement et de ne plus y mettre les pieds.


Et d’un geste vraiment souverain et majestueux, elle montra la porte à Mokhtar Bey.


Le prince sortit de la chambre nuptiale. Au même moment, il entendit de grands cris de joie.
Dans un ciel pur, constellé d’étoiles, la lune resplendissait d’un éclat radieux presque semblable à l’éclat du soleil. Sous cet heureux augure, le prince alla retrouver la jeune Chérifa et oublia, à sa vue, la physionomie désagréable de l’autre altière épouse.


Toutes les deux ont vécu longtemps après la mort du prince.


Toutes les deux ont été de grandes bienfaitrices et toutes les deux ont laissé dans la mémoires des Tunisiens, sans distinction de race ni de religion, le souvenir de leur grande bonté.


Ainsi s’achèvent les deux histoires. 
Le rude hiver est passé, le beau printemps n’est plus, Dieu seul est éternel. 


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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 19:46

L’écriture est à la portée de tous.

 

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Elle demande bcp de  temps. Un peu comme une femme qu’il faut patiemment assouvir.

Oui, elle dévore du temps.

 

Cependant, elle est génératrice de joie interne, de plaisir et  si on s’y attache.

Elle devient addiction si on en prend gout. Et rares sont ceux qui divorcent d’avec cette belle dame, une fois prit dans ses filets. Alors prenez garde et réfléchissez avant de vous lancer dedans.

Elle sera tjs demanderesse et là vous êtes foutu.

Tout un chacun, si l’envie lui prend d’écrire, peut avec un peu de volonté s’investir dans cet océan sans fin qu’est l’écriture.

 

L’écriture est un remède. Elle soigne les maux et vidange la mémoire lorsque de trop de souvenirs elle déborde. Et si on laisse couler cette matière mémoire/souvenirs si riche, dans le néant, il y a délit. Gâchis. La conserver n’est pas souhaitable parce qu’elle pourrie avec le temps, et il sera trop tard pour la rafraichir et la remettre sur le plateau.

Elle se périme comme les yaourts.

 

L’écriture se doit d’être une expression vivante.

Elle parle, elle nous apprend, nous emporte, nous fait voyager, nous instruit et il n’est nullement besoin d’être grand écrivain pour s’épancher grâce l’écriture. Un véhicule hors pair qui prend toute sa dimension aujourd’hui avec le nombre impressionnant de livres qui s’éditent. Par des amoureux de l’écriture.

L’écriture dévoile la personnalité de l’écrivain. Sa souffrance, sa douleur, ses joies, ses émotions, sa pudeur sa joie de vivre, son coté sombre rose etc…Et en général l’homme ou la femme de l’écriture porte en lui cette satisfaction de  dévoiler sa gourmandise pour celle là.  Il elle porte aussi en lui en elle, sa responsabilité vis à vis du lecteur, par son engagement à être fidèle à ses pensées.

 

L’écriture demande du courage car souvent la pudeur, chez certains, l’emporte sur l’écriture et  interdit l’étalage de  leurs états d’âme alors que rappeler des souvenirs d’enfance par exemple à son auditoire n’est pas un crime. Imaginer des récits est à la portée de tous. Il suffit d’un déclic.

 

Je comprends que l’on taise des conflits intimes, quoique que certaines personnes ici aient osé le faire et je ne cite pas de nom mais ne pas les mettre en valeur est un signe de timidité et non de manque d’écriture.

 

Ce que moi, j’ose bcp, nombre de personnes ne s’y aventurerai pas. Il y trouve danger là où il ni en pas.

 Mon écriture est libre et ne soulève aucun souci parce que réfléchie et retenue. Drôle souvent, ‘dérisionnaire’, épicée mais jamais moqueuse. Elle n’est pas querelleuse. Elle est partage et solidaire avec mon cœur.  Délirante certes, extravagante, naïve,  peut être obsolète mais jamais elle ne laisse indifférente.

 

Il me manque surement bcp de choses qui m’échappent comme par exemple la syntaxe. L’accord des verbes etc…Tout un programme.

 

Le manque de mots savants est un grand handicap alors j’emploie des mots inventés, passe partout et que Madame DE LA LANGUE FRANCAISE ME PARDONNE de violer sa vertu. Souvent.

Je ne suis pas complexé par cette absence mais déçu de ne pas écrire beaucoup mieux. Pour mieux épater mon auditoire, et l’appâter car l’écriture appâte.

 

Mais soyez certains je n’écris pas à QUATRE PATTES mais avec mes deux mains. Sans négre.

Vous voyez où cela mène l’écriture, à être SINCERE.

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:08

 

20 DECEMBRE 2012. LA VEILLE DE LA FIN DU MONDE.

 

1976548932.jpg

Mes chers amis, l’abri sous terrain qui va nous réunir pour survivre de longues années  sans lumiére est enfin prêt.

Il est grandiose et s’étale sur plus de 300 000 mètres carrés. Ses boyaux passent sous les Cévennes, sous les Alpes, en passant par les Pyrénées et s’arrêter enfin pas loin de la frontière belge.

Donc vous avez le choix de vous promener à loisir. Des bus sont prévus, et six lignes de  TGV et deux pour le TGM,  vous emmèneront là où vous souhaiterez aller. Vous ne risquerez pas donc de vous ennuyer durant cette période d’hibernation.

 

Plus de 1500 chambres sont à votre disposition avec tout le confort voulu. Il ‘soulmine’ donc à 100 métres de profondeur avec trois salles de restaurant, un Cacher, un Hallal et un pour les chrétiens, un amphithéâtre. Une grand syna, six  mosquées immenses, et une belle église époque ROMANE (grenade) 350 rabbins, 1023 imams, 567 prêtres, les juifs sont toujours en petit nombre là où ils vont et pourtant c’est eux qu’on voit le plus. Comme si il n’y avait qu’eux sur terre. Ah 38 moines bouddhistes seront de la partie. Deux salles de réunion, un grand amphithéâtre, un aérodrome plus un port. Ah des navettes. Oui féminins de navets. Il y aura aussi 2345 femmes de petites vertus pour les maris qui trompent leurs femmes en douce.  Je dois tout prévoir.

L’opération m’a couté plus de 4 000 000 milliards d’€. Une bagatelle mais une partie me sera remboursée par la REGION, 250 €. C’est mieux que rien. De toutes les façons, toutes les régions investissent dans des projets bidons alors que là c’est du BETON.

 

Ce n’est pas un grand sacrifice pour vous, chers amis, bien au contraire, c’est une grande joie que je me paye  sans rien débourser, pensez vous donc que je vais vraiment mettre un sous pour vous… ?

Enfin. Nous sommes donc arrivés en ce matin du grand jour qui va voir notre planète disparaitre, alla rassem amin, sauf bien sur BOURGARACHE.

Les premiers invités arrivent et son accueillis par des HOT ESSES de terre.

 

Alain…’…Bonjour, je voudrais une chambre libre si possible donnant sur la campagne… !’

‘…Bien monsieur Rigaut, chambre 1526, prenez le tapis roulant n° 12 ; et ensuite tourner juste à droite et vous y êtes.. !’

‘…Merci Mademoiselle comment déjà… ?

‘…Aline… !’

‘…Tiens, joli prénom.. !’

Alain…’…La récèption… ?’

‘…Oui Monsieur… !’

‘…Elle est où la vue sur la campagne, on paye et on est tjs déçu par ce manque de commodités… !’

‘…Appuyé sur la touche programme de votre ordinateur…Composez CAMPAGNE… !’

‘…Mais on se fout du monde, c’est du virtuel cela… ?’

‘…Pour le vrai fermez les yeux et imaginez des vaches sur le pré  de monsieur METEYER… !’

Caron …’ Bonjour Mademoiselle… !’

‘…Chambre 616…Ascenseur 12…Porte droite… !’

‘…Si possible avec une vue panoramique… !’

‘…Oui pas de souci… !’

‘…Mademoiselle, la vue panoramique… !’

‘…Appuyez sur votre clavier la touche TMENIC… !’

‘…Oui et…§’

‘…Et là vous avez Paris et les CHAMPS ELYSEES…. !’

Cécile…’…Bonjour Mademoiselle…

‘…Chambre 1267…Ascenseur 14° Porte à droite…. !’

‘…Avec vue sur BICHI ET KAHLOUN… !’

‘…Oui sans souci… !’

‘…Madame… ?’

‘…Oui, je ne vois pas… !’

‘…Bien sur, ils ont vendus leurs affaires, il y a 40 ans… !’

 

Yves… ! ‘…Bonjour…. !’

‘…Chambre 919, ascenseur 25….Porte en sortant de l’ascenseur juste en face de vous… !’

‘…Demain c’est la BAR MIRSWAT de mon petit fils et je v eux… !’

‘…Tout a été prévu…Salle SALWE…Orchestre BIREZ… ! 45 tables fleuries… !’

‘…L’adam hout et la boukha… ?’

‘…Oui, compris  dans la note finale… !’

‘…Pour les enveloppes… ?’

‘…C’est nous qui les remplissons… !’

‘…Que du fric pas de chèques ni CB… !’

‘…La Syna… ?’

‘…Tout est prévu, ne vous inquiétez pas… !’

 

EDEN….’…Bonsoir Mademoiselle… !’

‘…Chambre 452….Ascenseur 18°, juste à gauche en sortant de l’ascenseur… !’

‘…Je souhaiterai un décor simple… !’

‘…Nous avons été prévenu par monsieur SOM, ne vous faites pas de souci… !’

Meyer…’…Je veux un décor musicale, surtout que du FERID… !’

‘…Chambre 615…Tapis roulant… !’

Jean….’…S’il vous plait, je souhaiterai une chambre… !’

‘…Oui prés de celle de SOM, c’est fait… !’

‘…Pour le décor… ?’

‘…Une forêt d’air pur… !’

‘…Allaish e’ne mrid… ? Pourquoi je suis malade…. ?’

‘…Non mais vous allez surprendre  la faune et la flore… !’

‘…Ah ok… ! Je n’avais pas prévu cela, merci… !’

Michka….’ Avec vue sur l’océan bleu… !’

‘…Chambre 444….Escalator 14°… !’

Elle appelle la réception… !’

‘…Mais, je ne vois pas d’océan mais juste une piscine projetée sur le mur où est ce qu’il est le BREITOU… ? C’est de l’abus… ?’

Sylvana…

‘…Si possible prés de l’église… !’

‘…Chambre 231, l’abbé Ortanse, sera votre voisin… !’

‘…Vous ne pouvez pas me le changer avec l’abbé AUGUSTIN…. ?’

‘…Ok, on va déloger l’autre pour l’AUGUSTIN… !’

‘..Des anges si possible… !’

‘…Ils volent déjà dans votre chambre… !’

Jo…’…Buon giorno…!’

‘…Camera 69…!’

‘…Ah bon, méno male, j’aurai voulu un autre chiffre…!’

‘…Inversez les numéros, Monsieur JO… !’

‘..Et ALDO… ?’

‘…Chambre 96… !’

‘…Alors nous sommes dans la même chambre… ?’

‘…Non, lui il va inverser les siens… !’

‘…Ouf,  j’espère que les murs sont épais, il ronfle… !’

Pierre… ‘..Pour moi… !’

‘…Là bas, au fond prés des goulettois… !’

‘…Zut moi qui voulait passer inaperçu… !’

Isa… !’ …Je suis où moi mademoiselle… ?’

‘…Chambre 1045…Escalator 11°…Tournez à gauche ensuite à droite, prenez le petit couloir, ensuite prenez le petit corridor sans oublier de tourner à droite encore, puis enfin à gauche… !’Qu’est ce qui vous arrive Isa…. ?’

‘…J’ai déjà le vertige, attend il va voir ce SOM… !’

Salwa… ! ‘..Sbah el khir… !’

‘…Chambre 556…..’

‘…Ah, juste en face qui…?’

‘…Hedia, votre ami, et vous aurez un décor sur la statue de la Liberté… !’

‘…Hassillou, ce SOM comme il connait mes gouts… !’

Jacob…’…Une chambre avec les récits de Somelier… !’

‘…Elle vous attend… !’

 

Bref, tout le monde est installé selon les règles de l’art. Et les exigences sont satisfaites même avant une heure de la fin du monde, les gens veulent être à l’aise.

Il est 23 heures 45. Une annonce dans le micro.

 

‘…Vous êtes priés de vous réunir  dans la grande salle… !’

 

La grande salle est prise d’assaut.

 

Som… !’ Les juifs peuvent aller prier dans la syna mise à leur disposition… ! Les musulmans dans leurs mosqués, les chrétiens dans leur église… !’

 

Un brouhaha terrible.

 

‘…Non, on veut prier tous ensemble, nous avons qu’un seul Dieu et lorsqu’on est dans une situation pareille, on veut que nos prières soient associées avec nos voix…! NOUS PRIERONS ICI…COMME CELA RABBI VERRA QUE NOUS SOMMES TOUS UNIS SOUS TERRE… !’

 

Les juifs commencent à se balancer à droite et à gauche, les musulmans se mettent au sol, sur des tapis, les chrétiens joignent leurs mains, les bouddhistes se mettent en positions de tailleur.

 

23 HEURES 50…

 

Les prières redoublent d’intensité…SHEMA ISRAEL….. ! Les juifs font entendre leurs voix… ALLAH OU AKBARRRRRRR…. ! Les musulmans doublent la mise tandis que  Les catholiques plus discrets ‘…Je vous salue… !’ Bcp de ce dames sont à genoux.

Pour une fois, tous les cœurs battent à l’unisson. Sous terre parce que sur terre c’est la désunion.

23 heures 60…

Rien ne se passe, tout le mode attend le grand chambardement.

Minuit 5….Rien ne se produit…

 

‘…Yves, ils doivent être en retard…!’

‘..C’est tjs comme cela même pour une fin de monde annoncée, ils se trompent d’heures… !’

Minuit 15…

‘..Breitou  fait sortir le périscope électronique… !’

‘…Alors… !’

‘…Il fait noir SOM… !’

‘…Mets la ‘focabilité’ sur 125… !’

‘ …Rien  ne se produit… !’

Tout le monde cesse de prier.

‘.Minuit 55…Rien….TROIS HEURES DU MAT…RIEN…6 HEURES DU MAT…RIEN… !

‘…Alors Breitou… ?’

‘…Je vois le village de BOURGA ROUCHE… ! Les premiers travailleurs sur leur vélo… !’

‘…ON  VEUT SORTIR FARFELU DE SOM… !

Tous les ascenseurs sont pris d’assaut.

La grande ruée vers l’air libre. En cinq minutes, la grande salle est déserte.

Tout le monde est en haut et ils attendent SOM de pied ferme.

Soudain, un orage…

‘…Vite  dans l’abri… !’

Mais hélas les portes sont fermées.

 

Alors une voix venue du ciel…

‘…Je suis celui qui est… !’ Ne vous affolez pas, ce n’est qu’un éclair. Pensez vous que je détruirai ce que j’ai bâti en 6 000 ans… ? Ensevelir mes enfants… ? Je suis votre D IEU…CELUI DE MOISE…DE MAHOMET ET DE JESUS…. ! Retournez chez vous, et n’ayez crainte… !’

Somelier sort enfin.

‘…Espèce de con que tu es, tu te prends aussi pour D ieu… !’

 

Comme quoi, le genre humain restera toujours ingrat envers son bienfaiteur.

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 18:50

 

 

 

Mes chers amis, l’heure n’est plus à la plaisanterie.

 

Retenez bien cette date du 21 DECEMBRE 2012. Surtout commencez à vous préparer, il y va de votre survie,  perso j’ai pris mes précautions.

Donc selon certaines sectes et charlatans qui fleurissent un peu partout de par le monde, depuis les premiers temps,  elles nous annoncent que ce jour là au petit matin, nous ne serions plus là.

 

OuiIIIII, la fin du monde sonnera le glas à toutes nos espérances. Le calendrier mémé Maya l’abeille, aussi précis que notre Météo nationale, donne des sueurs froides, de toutes les façons le temps actuellement s’y prête.

Une planète NIBURU, vi vue ni connue encore, va cogner la terre ce jour là. L’effroi.

 

C’est la DEMONDIALISATION.

 

J’ai lu ce matin en page 2 de mon FIGARO un article d’une page donnant froid aux yeux et je rigole sur tous ces imbéciles de par le monde, ces égoïstes qui veulent échapper à ce signe divin.

 

J’ai horreur des lâches, des traitres, des balances qui veulent parce que riches échapper au courroux divin. Lorsqu’on est solidaire on partage tout et croyez moi le fric dans ces moments là ne vaut rien.

 

Supposons que certains y échappent, que vont t’ils faire de leur fric après le cataclysme puisqu’il ni aura ni banques, ni mairies, ni boulangers, ni champs bref rien que désolation. Et combien même ils provisionneront en nourriture et en eau qu’il faut bien qu’un jour ils se retrouvent dénudés… !

 

Par contre je plains tous les établissements financiers qui ont prêté à long terme puisque les crédits ne seront plus remboursés et qu’ils se retrouveront tous dans la merde le 22 DECEMBRE 2012.

 

J'espére qu'il y a un LCL là bas.

 

 

Il y a cependant une lueur d’espoir. Un village de 200 âmes sera épargné. BUGARACH. Sans doute que ces paisibles villageois, épargnés par cet apocalypse sont de braves  gens pieux, plus prés de D ieu que nous mécréants qui nous en éloignons chaque jour un peu plus. Depuis qqs temps, le village est prit d’assaut et le prix  des maisons a flambé. De là à penser que le Maire est de mèche avec les gourous, il y a un pas que je ne franchirais pas. Tout de même, je trouve cela bizarre qu’un patelin dans l’Aube soit plus béni que d’autres villages c’est de la discrimination tout court.

Le Maire prend l’affaire au sérieux, et a averti les services de l’état de cette situation qui, si elle s’avérait exacte, il ne pourrait pas contenir cet afflux de gens qui viendrait vivre à deux pas de sa mairie. Monsieur Delord n’en dort plus et la curie vient de lui proposer de construire  deux églises.

 

Fin des travaux 2022. Soit quelques années après le cataclysme.

 

Pour les juifs, on verra, ils seront logés dans la même enseigne que les musulmans. Lorsque la terre va s’éteindre, il vaut mieux être unis que désunis car ce qui rapprochent les gens en générale c’est la panique, la souffrance et la douleur.

 

Dans de telles conditions, la solidarité se joue des religions et des croyances lorsque  notre vie commune est en danger.  

Pour ne rien vous cacher, j’ai acquis un terrain. J’ai contacté un ingénieur en abri atomique pour me fournir des plans en béton. Les croquis sont déjà là et apparemment il a vu grand mais qu’importe.

Un trou à 100 mètres de profondeur, sous terre,  avec des ventilateurs d’aérations, des caméras, des ordinateurs pour être connectés avec vous sur FB car pour rien au monde, je ne vous laisserai seul.

 

Surtout que vous allez ressembler à des zombis. Une grande armoire à provisions, avec des plats déjà mitonnés, bsal ou loubia, ganawiya, tastira etc…Pour que la race de ses plats tunisiens ne disparait pas, après tout certains ont prévus de mettre à l’abri des ADN animaliers, mais pas de SDF, des chromosomes d’imbéciles, des neurones de tarés, des cons et des connards qui n’ont rien à  faire sur la toile sauf que mettre l’angoisse aux gens paisibles.

 

L’affaire est rentable et croyez moi c’est de l’argent facile puisqu’on parle de tee shorts, de jeans etc… à l’effigie de la cata  caca mais qui va donc les porter après la disparition de notre chère terre. Les GNOUS de GOUROUX cette race qui vivote au détriment de pauvres gens comme nous, qui pour une prédilection bidon sommes capables de faire leur jeu.

Ecoutez mon conseil, ne vous leurrez pas, tant que je serai là je saurai vous protéger contre ces boucs de malheur. Et puis,  autant vous le dire, lorsque je serai dans mon abri, là sous 100 mètres de caillasse dans l’AUDE,  j’emporterai mes disquettes et mes conneries afin de ne pas vous laisser dans la tristesse.

 

 

 

 


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