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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 12:09


Une vidéo incroyable fait parler d’elle sur Internet. 
On y voit François Hollande, hilare, expliquer comment il compte manipuler les allocataires du RSA. Entre mépris des pauvres et petites combines politicardes, cette vidéo dévoile toute les facettes de François Hollande.


Les militants UMP ont eu la main heureuse en tombant sur cette vidéo révoltante ou François Hollande avoue qu’il va manipuler les personnes qui touchent le RSA. On y voit Martin Hirsch et François Hollande, dinant dans un restaurant chic et se moquant ouvertement des petites gens qui touchent le RSA.


On est d’abord dégouté par ce mépris de classe de ce bon bourgeois socialiste envers les allocataires du RSA. Un mépris de classe du Parti socialiste qu’on avait déjà pu voir à l’œuvre dans l’affaire DSK, où la femme de chambre noire et immigrée était forcement une menteuse aux yeux des éléphants du parti.


En dehors de cet élitisme de puissant, c’est le cynisme et le machiavélisme de Hollande qui frappent. Il avoue tout sourire qu’il compte exploiter à son compte une décision de Nicolas Sarkozy tout en dénigrant ce dernier. Après sa petite blague qui fleure bon le vécu, notre futur président proclamé par les journalistes, éclate d’un rire qui fait froid dans le dos.


Voici la retranscription du dialogue méprisant et cynique de deux dirigeants politiques qui ne prennent même plus la peine de cacher leurs magouilles aux caméras, tant ils se pensent tout puissants.


Derrière une façade d’humour, Martin Hirsch essaye de vanter les mérites du RSA à Hollande. Il lui explique comment il pourrait manipuler les personnes touchant le RSA en leur disant que l’allocation est versée par le département, donc le conseil général, donc François Hollande, qui est président de conseil général, en Corrèze :


« Il va y avoir un effet sensationnel pour les Conseils généraux. C’est que, on a mis dans la loi que le revenu de solidarité active pour tout le monde est attribué au nom et par décision du président de Conseil général. Ce qui fait que vous allez avoir deux millions de ménages, pour lesquels vous n’allez rien décaisser et auxquels vous pouvez leur envoyer une petite lettre en disant : cher monsieur j’ai l’honneur de vous attribuer… »


François Hollande, hilare, n’estime pas que l’arnaque des pauvres est suffisante. Il veut en plus en profiter pour les leur insinuer du mal de Nicolas Sarkozy, au moment où il leur donne de l’argent. Une manipulation sordide qu’il précise en riant de bon cœur :


« La lettre ne sera pas celle là ! Ça sera : « grâce à l’action du président de Conseil général et malgré une politique ignoble du gouvernement…« »


François Hollande, candidat du peuple ? De l’art de se moquer des classes les plus modestes… Les Français ne sont pas crétins, ils ne pourront pas élire cet homme dénué de toute compassion, de tout sentiment, en dehors de l’amour de son ego et de sa carrière.


 
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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 11:46

Hollande président ? Les erreurs à éviter pour gagner...


Tout semble joué d'avance pour François Hollande ! Les sondages le donnent ultra-favori pour le second tour... Mais tout peut encore se passer ! Quelles sont les erreurs qu'il doit absolument éviter pour rester sur sa lancée ? Planet.fr fait le point pour vous.


Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans la dernière ligne droite des élections présidentielles, et rien ne semble pouvoir arrêter François Hollande... Rien ? Encore faudrait-il qu'il ne commette pas certaines erreurs.


Tomber dans l'excès de confiance
François Hollande ne doit pas s'imaginer que les choses sont faites. Certes, il est en position de force avant d'entamer ce deuxième tour de la présidentielle, mais il ne peut pas se permettre de ne compter que sur ça. Et il le sait puisqu'il répète aux journalistes "Nous sommes en confiance, mais c'est aux Français de choisir leur destin".


Si le candidat socialiste restait sur les acquis, il donnerait inévitablement l'impression d'une démotivation, nuisible à la mobilisation du second tour, et à l'image d'un potentiel président qui doit assurer ses fonctions pendant encore 5 ans après l'élection.


Prendre trop de risques
Avec l'avance que lui prédisent les sondages, il serait idiot que François Hollande prenne de trop grands risques pendant les derniers jours de la campagne. Ce n'est donc pas par hasard qu'il refuse les trois débats proposés par Nicolas Sarkozy dans l'entre-deux tours, et qu'il préfère s'en tenir à un seul débat face à un excellent orateur, qui n'a plus rien à perdre.


Gérard Grunberg, directeur de recherche au Cevipof (centre de recherche de Sciences-Po) a expliqué à Europe1.fr que "François Hollande gagnera s'il ne commet pas d'impairs. Or jusqu'à présent, il n'a fait aucune erreur grave. Il doit donc continuer sur cette lancée".


Cependant, il ne peut se contenter de rester sur les acquis. Nombreux sont les Français moyennement convaincus par son programme et qui votent pour lui en signe de contestation. Il doit encore s'efforcer à convaincre.


Diviser à gauche
Pour remporter l'élection présidentielle, François Hollande doit rassembler la gauche. A lui seul, il ne peut pas gagner. Il doit donc s'assurer le report des voix des écologistes d'Eva Joly, et des sympathisants du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon.


Ces deux candidats éliminés au premier tour ont d'ailleurs immédiatement appelé à voter pour François Hollande au second tour. Jean-Luc Mélenchon ayant obtenu plus de 11% lors du premier tour, ses voix ne sont pas négligeables, et elles lui bénéficieraient à 90% selon le dernier sondage BVA. On murmure que pour s'assurer le soutien du Front de gauche, un accord aurait été passé pour les législatives.


La gauche peut également se rassurer quant à la politique qu'exercera François Hollande s'il est élu président puisqu'il a promis lundi, lors d'un déplacement en Bretagne, que "nous n'allons pas pratiquer l'ouverture" à droite pour le choix des ministres.


Trop draguer à droite
Malgré une bonne réserve de voix à gauche, les reports de certaines voix à droite ne seraient pas du luxe pour François Hollande. Cependant, il ne peut pas se permettre une approche trop ostentatoire, comme celle de Nicolas Sarkozy, parce que la gauche classique ne lui pardonnerait pas et risquerait de s'exprimer par une forte abstention. C'est donc un exercice d'équilibrisme que doit effectuer le candidat socialiste. Quoi qu'il en soit, Marine Le Pen souhaitant se trouver à la tête du principal parti d'opposition après la chute de l'UMP, elle a tout intérêt à voir Nicolas Sarkozy quitter l'Elysée.


Mais François Hollande veut tout de même convaincre les électeurs du Front national parmi lesquels il est persuadé que se trouve des gens de gauche.


Il sera peut-être plus aisé de trouver les mots pour séduire les électeurs du MoDem de François Bayrou. Cependant, s'étant rapproché de Jean-Luc Mélenchon, une drague trop poussée du centre pourrait vexer les sympathisants du Front de gauche. La solution : un petit signe au centre en prônant la "moralisation de la vie publique", l'un des thèmes les plus ardemment défendus par François Bayrou.

http://www.planet.fr/actualite-presidentielle-2012-hollande-president-les-erreurs-a-eviter-pour-gagner.192121.1697.html?xtor=ES-2-184393[Planet-Week-End]-20120429 
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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 11:21


Qui n'a pas son petit guide de dressage pour épouse.
Guide musulman sur la façon de battre et de contrôler les épouses vendu au Canada..
Une librairie locale au Canada a vendu tous ses exemplaires : « Un cadeau pour couple musulman », qui est un guide du mariage musulman, qui conseille aux hommes la façon dont il faut battre et contrôler leurs épouses (selon le site Al Arabya.)

 
 Le livre de 160 pages, publié par Idara Impex à New Delhi, en Inde, est écrit par Hazrat Maulana Ashraf Thanvi Ali, qui est décrit dans la préface du livre comme un «écrivain prolifique sur presque tous les sujets d’enseignement islamique ».

 
 Le livre est disponible en ligne dans les librairies islamiques et même à travers eBay. UN livre qui explique aux maris comment retenir sa [femme] avec la force ou même en la menacant. »

 
 Thanvi écrit dans son livre que le mari peut gronder sa femme, la frapper avec sa mains ou un bâton, lui refuser l’argent, la tirer par les oreilles…. mais il doit «s’abstenir de la battre de façon excessive. » (ouf….rassurée…)

 
 L’auteur poursuit en disant que «le mari doit traiter sa femme avec gentillesse et amour, même si elle a tendance à être stupide et lente parfois. »

 
 Ce livre de 45 pages contient les droits du mari, qui comprennent ses désirs en tous genre, mais aussi l’impossibilité pour sa  femme de quitter « sa maison sans sa permission, »… mais aussi elle doit s’embellir pour lui … »

 
 Le gestionnaire du magasin, qui ne voulait pas révéler son nom, a déclaré au site Al Arabya que le livre avait été bien vendu  et le propriétaire du magasin, dont le gestionnaire identifié comme Shamim Ahmed, a refusé de commenter.

 
Thanvi est un Indien sunnite .

 
Ce qui semble incroyable est la conversion à l’Islam de jeunes filles juives (en Israel comme à l’étranger) qui abandonnent le judaïsme qui a pour objectif de respecter la femme pour une vie de punitions successives.

 
Copyright Alyaexpress-News : Reproduction autorisée avec la source et le lien ACTIF : http://alyaexpress-news.com/
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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 09:19


Mystères du monde : le Golem ou l’homme d’argile


La possibilité de créer la vie a toujours été un des désirs secrets de l’Homme depuis le début des temps. Ce rêve est ainsi parfaitement illustré par le mythe du Golem que l’on trouve dans la tradition juive où il est possible de créer un homme à partir d’un morceau d’argile


Le mot de Golem est un mot hébreu qui signifie « cocon » et qui désigne un homme créé à partir d’argile. Il est possible, selon la culture hébraïque, de lui donner la vie en inscrivant le mot EMET sur son front ou sa bouche.


En fait, cet être est un homme inachevé, n’ayant pas la conscience d’un homme. C’est une ébauche d’homme à son service, selon le Talmud, un des écrits les plus importants du judaïsme. Il n’a qu’une forme humaine grossière.


« Tu étais poussière, tu retourneras à la poussière »


Vous connaissez tous cette expression qui indique que l’Homme est fait de matière organique destinée, un jour, à retourner à son état premier.


En fait, cette expression fut utilisée pour la première fois dans le Talmud, lors de la création blasphématoire d’un être humanoïde par un gardien de la doctrine juive, une personne qu’on appelle un docteur de la loi ou rabbin.


Alors qu’il était avec un de ses amis rabbins, ils décidèrent de créer un veau pour alimenter leur repas de shabbat, période de repos chez les Juifs.


Au lieu de créer un veau, le premier rabbin forma, à partir de l’argile, une créature de forme humaine. Il l’anima en inscrivant EMETH sur son front.


Le deuxième rabbin, horrifié par ce geste blasphématoire, détruisit aussitôt ce Golem en s’écriant « Tu étais poussière, retourne à la poussière ! »


Cet acte de création, qui est raconté aussi dans d’autres récits de la tradition juive, prouve que l’Homme peut avoir le pouvoir de créer toute forme de vie. De même, ce récit montre que les lettres et les mots hébraïques ont une formidable puissance de vie comme ce mot EMETH signifiant « vérité ».


Le Golem du rabbin Löwe


Le récit le plus célèbre concernant le Golem concerne un évènement qui se serai passé au XVIe siècle. Il met en scène à Prague, un fameux rabbin du nom de Yehudah Leib, aussi appelé Löwe, de Loew en allemand qui signifie lion.


Ce rabbin, très respecté dans sa communauté, était un lettré et un érudit reconnu et qui, en raison de son poste religieux élevé, était censé protéger toute la communauté juive. Pour l’aider dans sa tâche, il avait créé un Golem.


Il avait installé son Golem dans les sous-sols de la synagogue de Prague. Il venait toutes les nuits l’animer pour que celui-ci parcoure les rues de la capitale et prévienne tous les crimes qui pouvaient s’y commettre !


Pour l’animer, le rabbin devait éveiller cette créature gigantesque, faite d’argile, en prononçant le mot hébreu EMETH et en le traçant sur le front du Golem comme l’exige la tradition.


A ce mot, le Golem se levait, quittait la synagogue et partait à la recherche des criminels dans les rues de Prague pour leur éviter de commettre leurs forfaits.


Ainsi, pendant des semaines, tous les soirs, le rabbin Löwe vint dans les entrailles de la synagogue, réveilla le Golem qui allait accomplir sa mission sacrée puis revenait s’allonger dans sa cachette. 


Quand le Golem se présentait au petit matin, le rabbin lui ôtait la vie et le soir même, la même opération recommençait. Le rabbin réveillait le Golem avec le mot sacré EMETH. Il allait accomplir sa tache de protection de la communauté puis s’en retournait au petit matin où il était, à nouveau, endormi par le rabbin.


Toute la ville pouvait dormir sur ses deux oreilles dans la plus grande sécurité mais, toutefois, dans l’ignorance totale de l’existence de son protecteur nocturne. Personne ne se posait de question et la ville était calme !


L’erreur fatale du rabbin Löwe


Or, il se trouve qu’un jour, le rabbin oublia d’endormir le Golem une veille de shabbat. Celui-ci se réveilla, sortit de la synagogue et commença à tout détruire sur son passage ! La ville, horrifiée, découvrit alors l’existence de celui qu’elle considéra comme un monstre !


Imaginez une créature vaguement humaine faite de terre, d’une taille de plusieurs mètres et détruisant tout ce qu’elle rencontre ! Aucun humain ni groupes de soldats envoyés à sa rencontre ne purent venir à bout de la créature ! La ville était plongée dans la terreur !


La ruse du rabbin
Le rabbin, prévenu de ce qui se passait, se rendit aussitôt auprès du Golem. Pour détruire celui-ci. Il fallait effacer de son front la lettre E de EMETH car cela donnait le mot METH qui signifie « mort » en hébreu !
Or, le Golem était devenu tellement grand que le rabbin ne pouvait pas atteindre son front pour effacer la fameuse lettre E !


Ne pouvant employer la force, il utilisa alors la ruse. Le Golem était un être créé pour obéir et servir les hommes. Il se devait de respecter tous leurs ordres. 


Aussi grand et fort soit-il, il ne pouvait que se soumettre. Le rabbin lui demanda de relacer un de ses lacets. Alors que le Golem se baissait pour le faire, le rabbin put effacer la lettre E. Le Golem redevint une motte d’argile.
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 20:57


LE PÈLERINAGE DE REBBI FRAJI DE TESTOUR

INTRODUCTION

Je me souviens des beaux pèlerinages de Testour, auxquels j’ai participé avec mes parents et mes cousins et cousines. Tous les ans on allait au pèlerinage de Rebbi Fraji Chaouat de Béja. L’aperçu historique se base sur la chanson de geste, chantée par les femmes et les hommes des communautés qui participaient aux pèlerinages ; sur les contes de mon père, les récits qu’il me transmit de son père et de son grand-père, que je n’avais hélas pas connus, et sur les dires de ma mère, de ma grand-mère paternelle et de ma grand-mère maternelle, ainsi que sur les confirmations de mon arrière-grand-père, de mon arrière-grand-mère et de son frère, qui étaient encore vivants quand j’étais jeune. 
À cela s’ajoutent mes propres expériences des pèlerinages auxquels j’ai participé depuis mon jeune âge et les maassiot (histoires) que nos rabbins nous racontaient lorsque nous étions sages au cotab, sans oublier les témoignages de la communauté de ma ville Béja, où j’ai grandi.


Personne ne connaissait le nom du secrétaire du rabbin, mais vu que je considère son témoignage comme une des bases de ce récit, j’ai trouvé nécessaire de donner un nom à un homme aussi important. J’ai choisi le nom de Haï pour le secrétaire de Rebbi Fraji, car selon la tradition, une personne qui est passée dans l’au-delà est toujours vivante et on use de ce nom pour se référer à elle. On dit que celui qui sert un tzadik (un juste) devient lui-même un juste. 


Dans la chanson de geste on parle de la fonction de la personne qui assistait le rabbin comme d’un « gozbar » ce qui veut dire secrétaire.
Je sais qu’il y a d’autres versions, toutefois pas béjaoises, qui sont légèrement différentes de la mienne et qui parlent d’un serviteur et non d’un secrétaire ainsi que d’une mule et non d’une jument. De ma part je n’ai jamais entendu parler d’une mule à Béja et la chanson de geste confirme la version avec la jument. Du reste, cela m’aurait étonné que Rebbi Fraji ait demandé que son corps soit mis sur un animal croisé, pas naturel. Je sais que mon grand-père qui était religieux et croyant ne montait jamais sur une mule. La plupart des vieux de son âge avaient des juments et pas des chevaux.


LA LÉGENDE

On raconte qu'au début du dix-septième siècle Rebbi Fraji Chaouat vivait à Béja. Il était très pieux et charitable et savait guérir les malades. La communauté juive de Béja, qui le vénérait pour ses connaissances de la Torah et sa gentillesse exceptionnelle, avait mis à sa disposition un secrétaire juif qui s’occupait de ses besoins quotidiens. 


Ce secrétaire avait une chambre dans la même maison, il n’avait qu’à traverser la cour intérieure pour aller chez le rabbin. Le nom du secrétaire était Haï. C’était un vieux célibataire qui avait presque soixante ans lors de la mort de Rebbi Fraji et qui avait servi le charitable et généreux rabbin avec grand dévouement.


Rebbi Fraji était économe et comptait chaque sou, mais quand Haï lui faisait ses achats, le rabbin tenait à rembourser la somme dépensée en y ajoutant toujours une somme pour honorer le secrétaire. À chaque fois Haï refusait de prendre de l’argent, tant il vénérait le rabbin. Un jour Rebbi Fraji lui dit :
 « Mon cher ami, puisque D’ t’a envoyé à moi Il attend de moi que je sois bon avec toi, car si j’avais été seul, que serait-il advenu de moi ? Je t'en prie, si tu veux m’aider, ne refuse pas l’argent que je te dois pour tes efforts ». Le secrétaire prit l’argent que lui offrait le rabbin et avant de s’éloigner il lui baisa la main. À son tour Rebbi Fraji le bénit avec ces paroles hébraïques en passant la main sur sa tête :
 « Yevarekha Adonaï Veyichmerekha. » (Que D’ te bénisse et te garde.) 


D’après les dires du secrétaire, à chaque fois que le rabbin le bénissait, il sentait un courant agréable qui traversait tout son être et le laissait dans un état serein et paisible pour la durée de la journée.
Un jour, avant de se retirer, Haï demanda au rabbin s’il avait encore besoin de quelque chose. Rebbi Fraji lui dit :

« Haï, que le Seigneur te donne une longue vie, je crois que là-haut on m’appelle et je vais tout faire de sorte que le matin je serai lavé et habillé de ma robe de nuit blanche. Quand tu rentreras le matin dans ma chambre je serai déjà parti, mais ne t’inquiète de rien, tu n’auras rien à faire, simplement tu diras aux membres de la communauté juive de Béja de mettre mon corps sur ma jument. Elle connaît le chemin vers ma loge finale sur cette terre et là où elle s’arrêtera c’est là qu'il faudra creuser. 


Ma tombe doit être simple et sans ornement. Haï écouta son maître, tout ému baisa sa main et se retira lentement vers sa chambre ne sachant quoi penser de ce qu’il venait d’entendre de la bouche du rabbin.
A peine rentré dans sa chambre, il se jeta dans son lit, et sans même avoir enlevé ses habits, le fidèle secrétaire mit sa tête sur son oreiller et le sommeil l’emporta. Tôt le matin, il se réveilla en sursaut lorsqu’il vit les premiers rayons de soleil pénétrer par la fenêtre qui donnait vers la cour. Haï s’en voulait de ne pas s’être réveillé plus tôt pour voir le rabbin. Il fit une rapide toilette et se dirigea vers la chambre du rabbin.
D’habitude lorsqu’il s’approchait de la chambre, le rabbin disait toujours :


 « C’est toi Haï ? » Cette fois-ci il y avait un silence et à nouveau il sentit les mêmes sensations que lorsque le rabbin le bénissait. Il entra dans la chambre. Il trouva le rabbin allongé sur son lit comme s’il dormait. Haï ne croyait pas que le rabbin était mort, il s’approcha du lit pour voir de plus près et à sa grande surprise le corps du rabbin avait les yeux fermés et semblait plongé dans un sommeil éternel. Haï mit sa main droite sur les yeux du rabbin et fit « Chema Israël » puis il ferma gentiment la porte pour ne pas faire de bruit et s’empressa vers la synagogue d’E'in Esemch pour alerter les Juifs qui faisaient encore la prière de « chahrit » .
 La nouvelle du départ du rabbin secoua les présents, puis tous interrompirent brièvement la prière matinale pour écouter les dires de Haï sur la dernière volonté du rabbin.
Après que la prière matinale fut terminée, la communauté entière, du petit au grand, se précipita vers la maison du rabbin. 


Ils prirent le corps du rabbin et le mirent sur sa jument, comme le rabbin l’avait voulu. Ensuite, tous les présents formèrent un cortège. Aussitôt la jument prit la direction du sud-est. Elle avança vers ce qui est aujourd’hui l’avenue Sidi Frej. Au fur et à mesure qu’elle avançait, les membres de la communauté juive la rattrapaient et le cortège s’agrandissait.
Dans ce temps-là la Tunisie était gouvernée par le bey qui était nommé par l’empire ottoman. Sa fonction était comme celle d’un gouverneur mais il devait rendre des comptes au sultan turc pour les activités quotidiennes et encaisser les impôts des habitants et des commerçants. En général, le bey chargeait son fils ou désignait un officier pour encaisser les impôts. Il mettait à leur disposition des jeunes soldats (des janissaires) que l’empire lui envoyait. Le fils du bey ou l’officier allait d’une région à l’autre pour encaisser les impôts et pour cela il campait dans certaines régions. Dans le cas de cette histoire le campement des soldats du bey était dans la région du nord. On appelait ces camps des camps volants. 


Quand les impôts étaient encaissés le fils du bey et ses soldats rentraient avec l’argent à la résidence du bey à Tunis.
Après des heures et des heures de marche, la jument atteignit un camp volant du bey. Le gardien qui était à l’entrée du camp leva la main pour arrêter le cortège et d’après les dires de papa, sa main resta en l’air et il ne put plus la rabaisser. La jument avança tranquillement. La même chose qu’au gardien arriva à l’officier qui voulait intervenir. Les soldats qui voyaient cette scène étaient furieux et ne comprenant pas ce qui s’était passé accoururent pour arrêter et même frapper toutes les personnes du cortège. 
Ces soldats à leur tour s’immobilisèrent devant la jument qui continuait gentiment son chemin dans la direction de Testour, sans souci.


 « Oh, mon Dieu ! » disaient les soldats du bey, voyant que tous les bras qui voulaient frapper le saint et ses compagnons étaient paralysés. Chacun croyait pouvoir vite intervenir, mais bientôt ils furent plus de cent soldats avec le bras en l’air sans pouvoir le bouger. Le prince, alarmé par le bruit des soldats, sortit de sa tente et voyant ses soldats affolés, il comprit qu’il s’agissait de quelque chose de très particulier et non pas d’une révolte ou d’une attaque. Il salua le cortège et demanda aux gens qui accompagnaient la jument :


 « Qui est ce mort ? » Haï, le secrétaire de Rebbi Fraji, avança et se présenta au prince en disant :
 « Votre Altesse Beylicale, je suis le secrétaire de cet honorable rabbin et c’est sa dernière volonté d’être enterré là où sa jument s’arrêtera. Nous suivons justement la jument afin que sa volonté soit respectée. » Le prince comprit et s’exclama :
 « Alors dites-moi que c’est un saint ! » Toute la communauté qui n’osait pas dire un mot sur Rebbi Fraji fit comme d’une seule voix :
 « Oui, notre prince, c’est même un grand saint ! »


Le prince se précipita devant la jument et fit :
 « Samahna Ya Sidi Ma Refnachi Karek. » (Sire, pardonnez-nous, nous ne connaissions pas votre honneur et grandeur.) Puis il s’adressa à ses officiers et soldats et leur dit :
 « Mais vous êtes des imbéciles, vous ne voyez pas qu’il s’agit là d’un saint ! Allez, exécutez sa dernière volonté. » Ensuite il s’adressa au rabbin avec ces paroles :
 « Ya Sidi, Enouaslouek Bel Tabal ou Bel Zokra Hata Lel Emken. » (Sire, nous vous accompagnerons avec le tambour et le biniou jusqu’à votre endroit.) Et ainsi tous les soldats se trouvèrent les mains libérées et se joignirent au cortège avec la musique et les tambours. 


La jument fidèle à son maître continua son chemin et arrivée à Testour, à la fin d’une rue du village, elle s’arrêta et s’assit comme une femme fatiguée. Les Juifs et les Arabes qui accompagnaient le rabbin se mirent à creuser la tombe selon le rite juif.
Depuis ce temps, Rebbi Fraji est très respecté par les communautés juive et musulmane de Béja.


LE PÈLERINAGE

Depuis la mort du rabbin, le pèlerinage annuel se tenait à Testour auprès de sa tombe. De notre temps, la route avait changé et passait par les montagnes du Monchar et par Medgez-El-Bab.
C’était la tradition que chaque année les Juifs de toute la région du nord, de Tunis jusqu’en Algérie fissaient le pèlerinage de Rebbi Fraji Chaouat qui était enterré à Testour. La plupart des Juifs de Béja et des alentours y allaient à pied. Le fait que la jument de Rebbi Fraji ait choisi Testour n’était peut-être pas un simple hasard. Selon certains, « Testour » en sumérien veut bien dire Terre Sainte.


Chaque année on se préparait à l’avance pour ce pèlerinage, qui se tenait à Soukot, la fête des tabernacles, qui symbolise la vie dans le désert durant l’exode des Israélites d’Egypte. L’après-midi du premier jour de Hol-ha-moëd (les jours ouvrables entre les premiers et les derniers jours de la fête) toutes les familles juives se groupaient sur l’esplanade de l’avenue de la République et chaque famille formait une caravane. Chacune apportait avec elle des victuailles et un mouton. Il y avait des familles qui préféraient l’abattre à Béja, d’autres suivant le rite des sacrifices le prenaient vivant et l’abattaient à Testour. 


Les caravanes comptaient quelques centaines de personnes. Elles se formaient devant l’ancien Café Bijaoui d’avant guerre. Les caravanes se composaient des membres de chaque famille, et à ceux-là se joignaient les voisins ou certains amis qui avaient une même affinité. Certaines amitiés se nouaient juste avant ou pendant les jours du pèlerinage.


Pour nous, les enfants, c’était une grande excursion et aventure. Chaque famille essayait de tenir les enfants à côté, mais les familles s’entremêlaient et les parents commençaient à perdre patience. Plus d’une fois une famille chercha un de ses enfants, ou un enfant égaré chercha ses parents. Ces délais retardaient le départ de la grande caravane béjaoise.
Les habitants musulmans de notre ville venaient nous souhaiter un bon pèlerinage et nous apportaient des fruits et des pains frais.


J’avais plusieurs fois participé aux pèlerinages. D’année en année les amitiés changeaient. C’était ainsi que les familles faisaient la connaissance des enfants, des parents et des grands-parents des autres. Les caravanes commençaient la marche d’abord vers le stade de football afin de s’organiser et de créer des distances entre les grandes familles. Les vieux de chaque famille étaient les chefs de file. Ceux-là marchaient devant, en tête de chaque famille. Les hommes et les enfants qui pouvaient marcher allaient à pied. Les vieilles femmes montaient sur des charrettes ou en calèche, que certains possédaient et certains louaient. Certains vieux montaient à cheval ou à dos d’âne. 


Certains louaient des ânes avec leurs propriétaires. Les jeunes hommes de chaque famille restaient à l’arrière pour protéger les femmes. Certaines familles étaient très grandes. La caravane du pèlerinage était si longue qu’on ne voyait pas sa fin. Presque tout le monde était, d’une façon ou d’une autre, cousins et cousines, du fait que les mariages entre Béjaois étaient fréquents. Un jour mon père me dit :
 « Si tu veux savoir, tout Béja est une seule famille. »


La route de Béja à Testour passe par Medjez-El-Bab. La distance est d’environ soixante-dix kilomètres. La première étape est de quarante-cinq kilomètres et la deuxième, de Medjez-El-Bab à Testour, est de vingt-cinq kilomètres. Les premiers kilomètres étaient les plus agréables. La route était plus ou moins droite, les jeunes se sentaient les plus forts, un esprit de compétition se créait parmi eux. Mais dès que l’on dépassait les vieux, nos pères nous rappelaient qu’il fallait ralentir pour permettre aux femmes et aux vieilles personnes de maintenir le rythme avec nous. Le trajet de Béja jusqu’à Medjez-El-Bab durait jusqu’au matin, on allait doucement, on chantait des chants judéo-arabes.


Medjez-El-Bab représentait la première étape et notre caravane de Béja était toujours la première. On y arrivait tôt le matin. On attendait sous les eucalyptus. On profitait de cet arrêt pour manger. Certains tiraient de leurs sacs des sandwichs, du pain de maison, des œufs durs, des olives, d’autres des ma’akoud ou des plats cuisinés, ou encore des boulous, des cakes, des bichcoutous et des fruits. Tout était froid mais bien mangeable, car après cette longue marche nous avions tous grande faim. Les enfants sautaient d’une famille à l’autre et se ramenaient avec des friandises que les autres familles leur offraient. Chaque famille donnait de ses bonnes choses aux autres.


Vers dix heures du matin les premières caravanes de Tunis et d’autres villes arrivaient à Medjez-El-Bab. Les caravanes s’arrêtaient pour se reposer et se débarbouiller et retrouvaient les Béjaois qui les attendaient. Les eucalyptus faisaient un ombrage agréable aux familles qui se réorganisaient pour la dernière étape vers Testour.


La caravane de Tunis arrivait toujours avec des musiciens qui jouaient de la Zokra (flûte tunisienne ou biniou), de la Darbouka (un genre de tambour nord- africain) et d’autres qui jouaient el Oud ouel Ejrana (du luth et du violon). On continuait ensemble la route jusqu’à Testour.


Quand on arrivait, les habitants de Testour, qui du reste étaient paraît-il les descendants des Arabes et des Juifs venus ensemble d’Andalousie après la défaite arabe en Espagne, nous attendaient avec des youyous. Il faut retenir que les juifs et les musulmans ouvraient leurs portes aux pèlerins. Chaque famille juive était hébergée dans une maison. Les maisons de Testour étaient construites autour d’une cour qui donnait accès à chaque chambre. Les habitants libéraient une ou plusieurs chambres et chaque famille juive en prenait une. Une fois que les familles avaient pris possession temporaire des lieux, celles-ci étaient libres d’aller à la tombe du saint à tout moment.


Les femmes de Testour préparaient des Jradeqs, un genre de pita (les Tunisois l’appellent « Khobz Tabouna », bien connue dans le nord de la Tunisie). La plupart des musulmans refusaient le payement pour le logis et pour les Jradeqs. Ma maman avait toujours besoin de beaucoup de temps pour s’occuper de la famille avant d’aller visiter la tombe. En attendant, nous les jeunes, qui étions impatients, nous sortions dehors comme les premiers éclaireurs. Les rues de Testour étaient semblables aux rues du quartier arabe de Béja. Nous nous amusions à visiter d’autres rues sans toutefois perdre de vue la rue de notre domicile temporaire. À cette occasion on faisait la connaissance de jeunes enfants venus d’autres villes, certains nous invitaient chez eux, nous invitions des nouveaux amis chez nous. Ainsi nous maintenions nos parents toujours en action. On passait un jour ou deux à Testour, pleins de joie et de gaieté.


Pour les Juifs du nord de la Tunisie y compris les Juifs de Bone et de Constantine, le pèlerinage de Testour était aussi important que le pèlerinage de la Ghriba à Djerba l'est pour les Juifs du sud tunisien. On dit que l’avenue Sidi Frej de Béja était au nom de Rebbi Fraji. Alors, le chemin de Testour passait par le pont Trajan ; le cortège de Rebbi Fraji passait par le chemin qui était devenu Sidi Frej. Certaines familles faisaient le pèlerinage de la Ghriba à Djerba, du Maarabi près de Gabès, et enfin de Rebbi Fraji à Testour. Les Tunisois avaient aussi leur saint, Rebbi Hai Taieb Lo Met, au vieux cimetière de Tunis. Son pèlerinage était très important pour les Juifs tunisois.


Je me souviens de notre première visite à la tombe du saint. Le mausolée de Rebbi Fraji était plein de pèlerins. La tombe se trouvait au centre d’une grande salle. Les femmes et les enfants chantaient et faisaient des vœux. Puis du coup le corps des musiciens avec les binious et les tambours jouait des sons qui résonnaient et électrisaient tous ceux qui étaient présents, avec le rythme accéléré de la chanson de Rebbi Fraji. « Lah Y Lana, Lah Y Lana Essayed Icoun Ema’ana. » Certains rentraient dans l’extase de la danse, certaines femmes suivaient le rythme, jusqu’à en perdre la tête. Dans ce chahut je me souviens aussi du moment où comme un silence de l’âme s’accapara de moi et je sentis le rayonnement qui emplissait tout l’espace et mon être. 


C’est ainsi que je saisis la croyance en une force suprême. De même je comprenais que cette force jaillît dès que nous nous trouvions dans la joie. Dans ces moments, tous les problèmes qui nous accablaient tous les jours disparaissaient. Les visiteurs donnaient des offrandes sans réserve. Ils apportaient des plateaux de bricks, de makrouds, de yoyos, des beignets au miel, des manicotti, des dragées, des cakes, des boulous, des bichcoutous, etc. 


Certains distribuaient même de l’argent. Une atmosphère de sérénité et d’une douceur particulière remplissait nos cœurs. La bonté et la générosité abondaient. Les musulmans se réjouissaient avec nous. Nous nous sentions du coup des frères et des sœurs. Voici ce que les souvenirs des pèlerinages de Rebbi Fraji réveillent en moi et j’espère que cette joie se répand sur tous ceux qui lisent ces lignes.


J’ai entendu beaucoup d’histoires sur les miracles que le pèlerinage de Rebbi Fraji avait apportés. C’était devenu une tradition chez les juifs et chez les musulmans, que celui qui avait un vœu allât prier sur sa tombe et son vœu était exaucé. J’avais été témoin d’une amie de ma mère qui habitait à Bone « Anaba » (Algérie) et qui n’avait pas pu avoir d’enfants depuis qu’elle s’était mariée. Elle était restée treize ans sans enfants. Ma mère l’avait invitée à participer avec nous au pèlerinage de « Rebbi Fraji » afin de prier pour un enfant. L’année d’après, elle avait visité avec nous la tombe du saint et neuf mois plus tard elle avait accouché d’un garçon. Depuis, chaque année elle venait au pèlerinage avec son fils.

LA CHANSON DE REBBI FRAJI

À travers les âges une chanson de geste a été créée. Elle nous a été transmise de génération en génération et reflète le côté historique du personnage de Rebbi Fraji et du chemin que sa jument avait choisi. En toute occasion heureuse on chante cette chanson de joie, qui raffermit la foi des Juifs tunisiens.
Voici la chanson de geste de Rebbi Fraji Chaouat, selon ma mémoire et la mémoire des membres de notre ville. Elle est encore incomplète. Je remercie ceux des lecteurs qui se rappellent d’autres versets de bien vouloir me les transmettre, afin que je puisse les insérer et conserver la chanson complète pour les générations à venir.

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Ourebi Fraji Machi Ema’ana
Lah Y Lana, Lah Y Lana, et Rebbi Fraji marche avec nous

Yagozbar Eija Kodami Esma Ou Matekhlefchi Klami
Secrétaire, venez devant moi, écoutez et ne changez pas mes paroles

Rani Lioum Mkemel Ayami, Ou Machi A’nd Rabbi Moulana
Aujourd’hui-même mes jours vont s’achever et j’irai chez notre Seigneur

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Essayed Icoun Ema’ana.
Lah Y Lana, Lah Y Lana, le seigneur* sera avec nous

Erebbi Sala Minha Oujdoudou Za’akou Bel Farha,
Le Rabbin a prié Minha et ses ancêtres ont crié de joie

Oulioum Na’amlou Simha Le Sayed Elima’na.
Et aujourd’hui on fera une fête pour le seigneur* qui est avec nous.

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Ourebi Fraji Ichebet Ema’ana
Lah Y Lana, Lah Y Lana, et Rebbi Fraji passera le shabbat avec nous

Zaylet Erebi Mshat Ousebket Jmi El Qahal Alaha Kholtet,
La jument du rabbin s’avançait et la communauté la rattrapait

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Al Emra El A’yana,
Lah Y Lana, Lah Y Lana, pour la femelle fatiguée

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Ourebi Fraji Machi Ema’ana
Lah Y Lana, Lah Y Lana, et Rebbi Fraji marche avec nous

El Assas Qaed Io’ss Yebssed Yedou A’l Leqfal,
Le soldat montait la garde et sa main s’est raidie sur la gâchette

Qal Oualah Manheb Eno’ss Hata Yessarhni Maoulana.
Il a dit : « Pour l’amour de Dieu, je ne veux plus garder,
Jusqu’à ce que ce seigneur* me libère ».

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Essayed Icoun Ema’ana.
Lah Y Lana, Lah Y Lana, et le seigneur* sera avec nous

Samahna Ya Sidi Ma Refnachi Karek
« Sire, pardonnez-nous, nous ne connaissions pas votre valeur

Enouaslouek Bel Tabal ou Bel Zokra, Hata Lel Emken
Nous vous accompagnerons avec le tambour et le biniou jusqu’à votre endroit. ».

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Ou Rebbi Fraji Ichebet Ema’ana
Lah Y Lana, Lah Y Lana, et Rebbi Fraji fera le shabbat avec nous

Zayled Erebi Mshat Oosebqet OuJat Fi Qalb Testour Ouberket La jument du Rabbin marchait et devançait. Elle est arrivée au cœur de Testour et s’est affalée

Lah Y Lana, Lah Y Lana, Metlet Emra El A’yana
Lah Y Lana, Lah Y Lana, comme une femme fatiguée.

* Rebbi Fraji
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 19:14


Voici un petit florilège des déclarations, compliments et révélations que les femmes rêveraient d'entendre un peu plus souvent. Mais attention, messieurs, faites preuve de sincérité car les femmes savent très bien démasquer les imposteurs !


Claire, 38 ans : « Tu rajeunis de jour en jour»
« A l'heure où je passe ma vie à scruter la moindre ridule et à envisager le recours au botox, j'aimerai trop qu'il me dise que le temps n'a aucune emprise sur moi »


Alison, 34 ans : « Tu es la seule femme qui a compté dans ma vie »
« Je sais que mon homme a eu plein d'histoires, mais j'aimerais tant l'entendre dire que je suis la seule, l'unique à se yeux»


Jeanne, 37 ans : « On le fait quand ce bébé ? » 
« Je suis toujours tombée sur des hommes qui avaient peur que je tombe enceinte. J'aimerai bien que mon nouveau chéri se sente prêt à fonder une famille... »


Coralie, 27 ans : « Accompagne moi ce soir, j'ai trop peur de m'ennuyer sans toi»
« J'adorerai qu'il me dise ça. Car mon homme préfère passer du temps seul avec ses copains et évidemment, je passe la soirée à l'imaginer dans les bras d'une autre »


Justine, 28 ans : « Aujourd'hui, on se fait une virée shopping, je t'achète ce que tu veux ! »
« J'ai toujours rêvé de me prendre le temps d'une journée pour Julia Roberts dans « Pretty Woman » même si mon homme ne ressemble pas tout à fait à Richard Gere »


Marie, 25 ans : « Kate Moss ? Mais tu es beaucoup plus jolie...»
«Un compliment qui ferait tourner la tête de plus d'une femme.. ! »


Pauline, 49 ans : « Tu veux quoi pour le diner ce soir ? »
« Chaque soir, c'est moi qui lui prépare à diner, si seulement un jour, il pouvait prendre le relais » 


Brigitte, 42 ans : « J'ai annulé le brunch chez mes parents, on reste tous les deux en amoureux » 
« Tous les dimanches, j'ai le droit au couscous familial qui dure des heures. Si une fois, je pouvais y échapper, ce serait le bonheur ! »


Clara, 22 ans : « Dépêche toi, Y'a the Voice qui commence ! »
« J'aimerais trop qu'on regarde ce programme ensemble en débriefant sur les prestations, au lieu de ça, il me regarde l'air totalement désespéré...»


Perrine, 38 ans : « Au lit, tu es un incroyable !»
« Même si ça fait 5 ans qu'on est ensemble, j'aimerais qu'il me dise que je suis toujours aussi attirante et excitante »




Agathe, 34 ans : « Tu t'es fait couper les cheveux ? Ca te va vraiment bien !»
« Nouvelle coupe, nouveau vêtement, il ne voit jamais rien, du coup j'ai l'impression qu'il ne me regarde plus, j'aimerai bien qu'il remarque un peu plus certains changements chez moi »


Julia, 46 ans : « Je t'aime... » 
« Mon homme considère qu'il passe sa vie à me prouver qu'il m'aime...Mais, selon moi, il me le dit bien trop rarement»


Caroline, 40 ans : « T'es vraiment trop intelligente ! »
« Ca me changerait car mon homme n'arrête pas de lever les yeux au ciel dès que je m'exprime sur un sujet d'actualité ! »


Clémence, 34 ans : « Ce week-end, je t'ai préparé une petite surprise »
« Le temps passe trop vite et on a du mal à se retrouver tous les deux, un petit week-end surprise nous permettrait de nous retrouver enfin un peu seuls.. »


Laura, 35 ans : « Tu n'as pas besoin de maquillage, tu es tellement belle au naturel»
« Si seulement, il me pouvait me dire ça un jour, je serais la plus heureuse des femmes.... »


Camille, 50 ans : « Tu gères tout d'une main de fer »
« Je passe ma vie à gérer les enfants, le boulot, les courses, la maison, alors un peu de reconnaissance de temps en temps, ça ferait du bien ! »


Emmanuelle, 48 ans : « Tu vas y arriver, j'ai confiance en toi ! »
« J'ai toujours plein d'idées, de projets mais je trouve que mon mari ne m'encourage pas assez. J'aimerai qu'il soit un peu plus derrière moi »


Margot, 40 ans : « Va donc passer une soirée avec tes copines ? Je m'occuperai des enfants »
« Celle qui a un homme qui propose ça doit être une femme comblée ! »


Jessica, 31 ans : « Si c'était à refaire, je referais tout pareil avec toi »
« Il me l'a dit il y a quelques années et j'aimerais beaucoup l'entendre à nouveau, c'est pour moi la plus belle déclaration d'amour »


Chloé, 31 ans : « Veux-tu être ma femme ? »
« Parce qu'après 5 ans de vie de commune, j'estime que ce serait bien qu'il se lance enfin ! »


Et vous que rêveriez vous d'entendre ?

http://www.plurielles.fr/amours/couples/20-phrases-que-les-femmes-aimeraient-entendre-de-la-bouche-de-7187168-402.html 
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 18:08

Cela est fort joliment écrit. 

Voilà  plus de quatre ans qu'un coq en rien gaulois 
Gouvernait sans partage et imposait sa loi. 
  
Nombre de volatiles n'osaient le contredire 
Bien  qu'il fut bas sur pattes, c'est le moins qu'on puisse  dire. 
   
D'origine hongroise, ce coq trop  agité
Ne laissait à personne le soin de  décider. 
  
Oui mais dans quelques mois il faudrait  bien choisir 
Un chef  pour la basse-cour. Qui allait-on élire ? 
   
« On ne veut plus du coq, il nous a affamés 
Gardant  le blé pour lui et pour tous ses poulets » 
  
Disaient les pensionnaires de notre  basse-cour. 
«  Voyons un peu pour qui voter au premier tour.» 

Trouver un prétendant n'était pas chose  aisée, 
On le voulait plus grand, pas trop mou et racé. 
   
Une faisane royale aux dernières élections 
Avait  perdu des plumes dans cette confrontation, 
  
D'ailleurs perdu aussi la confiance de ses  potes 
Qui cherchaient quelqu'un d'autre pour battre le  despote. 
    
Un jars avait la côte, vieux mâle grisonnant  ; 
Dominer et niquer, tel était son passe-temps. 
    
Partout, dans chaque recoin, on le voyait le  soir 
Sauter toutes les oies, qu'elles soient blanches ou  noires. 
   
« Pas question de le prendre, il pense trop  à la chose. 
Qu'il  aille se faire soigner, que nos oies se reposent » 
   
Clamait un fier dindon venu droit de  Hollande 
Qui  jurait d'exaucer jusqu'aux moindres demandes. 
  
Il avait réussi à se débarrasser 
D'une  grosse dinde chti qui voulait s'imposer 
    
En cherchant le soutien des poules et des  faisanes 
Par  l'interdit des œufs de plus de trente-cinq grammes. 
    
Ce Dindon courtisait une cane colvert. 
Migratrice, elle venait d'un pays où l'hiver 
    
Est plus rude qu'en France et pour son  grand bonheur 
Avait  mis hors combat un pigeon voyageur. 
   
Au demeurant jolie, elle jugeait qu'il  fallait 
Pour pouvoir l'emporter promettre aux poulets 
  
Nourriture plus saine, une vie plus aisée, 
Mais  sans OGM et blé labellisé. 

Le Dindon disait oui mais en réalité
C'était juste pour lui prendre les voix qu'il  convoitait. 

Et pour tout perturber, voila qu'un vieux  poulet 
Qui avait trépassé, était ressuscité. 

Prétextant qu'il avait ainsi côtoyé  Dieu,
La  place de dirigeant, il appelait de ses vœux. 
  
Ajoutez à ceux là une sorte de poule d'eau, 
Une  espèce marine qui parlait fort et haut 
   
Et voulait qu’Allah sorte de son poulailler 
Mettre  les poules tête nue qui avaient immigré. 

« Elles viennent nous envahir et manger notre  blé
Si on les laisse faire, nos cous elles vont  plumer. 
    
Renvoyons les chez elles à coups de pieds  aux cul(te)s, !» 
Tels  étaient les propos de notre gallinule. 
    
Il y en aura bien d'autres d'ici les  élections, 
Candidats qui voudront susciter des passions, 
  
Des paons et des canards essayant de faire  croire 
Que dans la basse-cour il faut reprendre espoir,
Que le bonheur est là, juste à portée de  patte. 
Vous y croyez vraiment ? Mais que vous êtes tartes  !
             
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 08:18

Entretien avec l’Imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, et le Président de l’Institut des Peuples, Abdel Ghazali, qui expliqueront au micro de Gabriel Szapiro les objectifs de la Marche citoyenne des Musulmans de France pour la Tolérance et la Paix, à laquelle ils appellent Dimanche 29 Avril à 15h, de la Bastille à la République.

Appel des organisateurs à cette marche


Une première en France.

Profondément choqués par les évènements tragiques survenus à Montauban et à Toulouse il y a tout juste un mois, fortement inquiets par une stigmatisation systématique et dégradante qui en a résulté et qui persiste, plusieurs dizaines    d’associations de Musulmans de France se sont regroupées et ont    décidé d’organiser une importante Marche silencieuse citoyenne, le Dimanche 29 Avril 2012 à 15h de la Place de la Bastille à la Place de la République, avec pour objectifs de dire : 


NON A CEUX QUI CHERCHENT A NUIRE A L’IMAGE DE L’ISLAM, NON AU TERRORISME RELIGIEUX.

Ces associations qui ont fondé cette marche veulent ainsi adresser aux Français un sincère et authentique message de paix et de tolérance, montrer leur réel attachement à la France et à ses valeurs républicaines, et le respect qu’elles portent à la France laïque, unie et indivisible.


Cet évènement est exclusivement né du tissu associatif de Musulmans de France. Aucune autre structure, qu’elle soit politique, communautaire, ou étrangère, n’est incluse dans cette démarche.
Il est aussi une affirmation claire et sans aucune ambiguïté, que les Musulmans sont membres actifs du peuple français et membres à part entière au sein de la nation française.
   
 La Marche silencieuse des Associations de Musulmans de France est un  appel, sans faille, au VIVRE-ENSEMBLE, aux Français de toutes origines et de toutes confessions. Ces associations appellent tous les Français à les rejoindre dans cette Marche afin de s’opposer, ensemble, avec fermeté, à toutes formes de dérives au nom d’une religion ou d’une communauté.
Quelle qu’elle soit.
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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 23:37

"Je n'ai tout simplement pas cru qu'ils iraient si loin", déclare l'ancien favori du PS pour l'Élysée dans une interview au journal britannique "The Guardian".

C'est la première fois qu'il s'exprime sur l'affaire du Sofitel de New York depuis son intervention sur TF1, le 18 septembre 2011. Et, en pleine campagne présidentielle, le moment n'a pas été choisi au hasard. 

Dominique Strauss-Kahn ne pensait pas que ses opposants politiques "iraient si loin" pour l'arrêter dans la course à la présidentielle, dit-il dans une interview publiée vendredi par le Guardian, selon lequel le socialiste fait référence à des personnes "liées à Nicolas Sarkozy".

"Peut-être ai-je été naïf sur le plan politique, mais je n'ai tout simplement pas cru qu'ils iraient si loin (...), je ne pensais pas qu'ils pourraient trouver quelque chose capable de m'arrêter", déclare-t-il au journaliste américain Edward Epstein qui a réalisé l'interview publiée par le journal britannique, et dont le livre sur l'affaire du Sofitel paraît lundi sur Internet.

Le journaliste précise que Dominique Strauss-Kahn fait référence par ce "ils" à des "agents" du président Nicolas Sarkozy. "Dominique Strauss-Kahn accuse des ennemis liés à Nicolas Sarkozy d'avoir empêché sa candidature", titre le journal. Selon le Guardian, l'ancien chef du FMI ne croit pas que les faits qui se sont produits au Sofitel soient un coup monté, mais il estime que les suites de l'affaire ont été "orchestrées par des personnes ayant un agenda politique".

"J'aurais été le candidat du Parti socialiste"

Dans cette interview, DSK, qui ne prononce toutefois aucun nom, affirme aussi qu'il comptait faire son annonce officielle de candidature "le 15 juin". "Je n'avais aucun doute sur le fait que j'aurais été le candidat du Parti socialiste", déclare-t-il. 

Edward Epstein avait relancé en novembre 2011 l'affaire DSK en affirmant que le procureur de New York avait en main les enregistrements de vidéosurveillance du Sofitel dans lesquels on voyait deux employés se congratuler après avoir entendu la femme de chambre Nafissatou Diallo accuser DSK de crimes sexuels. 

La femme de chambre du Sofitel de New York accuse Dominique Strauss-Kahn de l'avoir contrainte à une fellation dans sa suite le 14 mai dernier. DSK a reconnu une relation "inappropriée", mais a affirmé qu'il n'y avait eu "ni violence, ni contrainte, ni agression".

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 17:47

Si The Economist devait voter, il opterait pour Nicolas Sarkozy, mais «pas plus pour ses mérites que pour maintenir François Hollande à l'écart». L'hebdomadaire britannique critique avec virulence le candidat socialiste.


Après le «déni» de la France, The Economist replace l'élection présidentielle française à la Une. Il y a un mois, l'hebdomadaire économique britannique déplorait la «frivolité» de la campagne des candidats à l'élection présidentielle, qui a nié les problèmes graves de la France. Alors que le premier tour du scrutin a placé François Hollande en tête des votes face à Nicolas Sarkozy, The Economist illustre son penchant libéral et ne mâche pas ses mots à l'encontre du candidat socialiste.


En couverture, François Hollande est qualifié d'homme «plutôt dangereux» (...) pour la France et pour l'Europe. Il apparaît en petit, les yeux écarquillés, et partiellement caché par le drapeau français qu'il entrouvre. Dans son éditorial, le socialiste - largement pressenti pour gagner l'élection le 6 mai prochain - a, certes, raison de clamer que l'austérité et «la discipline budgétaire trop rigide voulue par l'Allemagne» empêche toute possibilité de croissance de la zone euro. Mais il est trop «hostile aux changements structurels». Or, selon la revue, qui consacre trois pages supplémentaires sur l'élection présidentielle française, l'Hexagone a besoin de réformes, aussi «douloureuses» soient-elles. S'il ne les mène pas, les marchés finiront parl'y contraindre, peut-on lire. Et s'il transmet à ses voisins européens sa volonté à stimuler la croissance avant de réduire les dépenses publiques et d'améliorer la compétitivité du Vieux Continent, la survie de l'euro est en jeu, estime encore The Economist.


L'hebdomadaire britannique qui rappelle avoir franchement soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, félicite le président sortant d'avoir assoupli «les 35 heures des socialistes, libéré les universités, et relevé l'âge de la retraite». Selon le journal, Nicolas Sarkozy «a eu la malchance d'être frappé par la crise économique», mais il a progressivement adopté un ton plus «protectionniste, anti-immigrants, et anti-Europe (...) sûrement destiné aux électeurs de Marine Le Pen». Au final, s'il devait voter, The Economist opterait pour Nicolas Sarkozy, mais «pas plus pour ses mérites que pour maintenir François Hollande à l'écart».
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/04/26/01039-20120426ARTFIG00759-hollande-plutot-dangereux-selon-the-economist.php 
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