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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 08:15
 
Les plus jolies robes des *Oscar 2011*..By Vera !





 

Jennifer Hudson wearing Versace
Anne Hathaway wearing Valentino
Penelope Cruz wearing L'Wren Scott 
Sandra Bullock wearing Vera Wang
Scarlet Johansson (right) wearing D &G..
Mila Kunis wearing Eli Saab 
Michelle Wiliams..in Chanel
Last one..MISTAKE..! 
This is..Gweneth Paltrow in Calvin Klein 
The red haired is Florence Welch in Valentino
It is Hailee Steinfeld in Marchesa 
This blue one is...Amy Adams in L'Wren Scott 
Hilary Swank in Gucci

 

 

http://tendancedesantipodes.blogspot.com/

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:53

Leboncoin.fr, nouveau géant des petites annonces...boncoIN.jpg

 

 

En moins de cinq ans, ce site a fait une percée spectaculaire,

malgré un look un brin désuet. Fondé sur la gratuité, il bouleverse

l’économie de tout le secteur.

Dire qu’il a failli s’appeler Chezgeorgette ! Lorsqu’en 2006

les Norvégiens du groupe de médias Schibsted alliés aux

Français de Spir Communication ont cherché un nom pour

lancer un nouveau site de petites annonces en France, c’est

l’une des propositions les plus sérieuses qui a émergé. Les autres

 suggestions – Zolius, Coteannonces ou encore Regionade –

n’emportaient pas leur conviction. Finalement, ce

 brainstorming a débouché sur Leboncoin. «Un nom

de bistrot pas du tout glamour», retrace le placide Olivier

 Aizac, directeur de la start-up.

 

Cette appellation surannée et le design pâlichon du site Internet

n’ont pas empêché Leboncoin de s’imposer, en quatre ans,

comme le rendez-vous incontournable des chineurs en ligne.

Au point d’inquiéter eBay, le roi mondial des enchères sur le

Web, et de mettre en difficulté les acteurs traditionnels comme

De particulier à particulier ou ParuVendu. Cette percée

spectaculaire tient à la simplicité biblique du site qui repose

sur trois piliers. L’exhaustivité, d’abord : on y trouve tous les types

d’annonces (lit d’enfant, voiture, villa avec jardin…). La gratuité,

ensuite : le vendeur n’a rien à débourser pour mettre son offre

en ligne. La simplicité, enfin : trois clics suffisent pour obtenir

le numéro d’un vendeur ou mettre en vente un objet. Chaque

mois, il attire 12 millions de visiteurs uniques. Dans les moteurs

de recherche, l’expression «bon coin» est devenue la deuxième

requête la plus populaire du Web francophone, derrière Facebook.

 

Du coup, le vide-greniers numérique n’a pas eu de mal à

rentabiliser cette audience avec de la publicité et devrait

afficher 36 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2010,

soit le double de 2009 et six fois plus qu’en 2008. Quand on

sait que le site dégage une rentabilité de 50%, on comprend

qu’il soit désormais valorisé à 400 millions d’euros.

Pourtant, quand Leboncoin est apparu en ligne, il y a maintenant

quatre ans, le pari était loin d’être gagné. Le marché était déjà

bien encombré avec les eBay, PriceMinister, SeLoger, La Centrale,

L’argus, Vivastreet ou encore Kijiji. Quant à la technologie

déployée, elle n’avait rien de révolutionnaire : Olivier Aizac,

un trentenaire passé par l’Essec et Vivendi, assisté d’un

informaticien, s’est contenté d’adapter Blocket, un site

 d’annonces suédois créé par Schibsted. Pas de débauche

de moyens non plus : le groupe nordique et son partenaire

Spir Communication (un spécialiste de la presse gratuite)

n’ont mis que 5 millions d’euros chacun sur la table.

Ce capital de départ a essentiellement servi à payer des

campagnes de publicité en ligne et l’achat de mots-clés

dans les moteurs de recherche.

 

Le succès fulgurant de Leboncoin s’explique avant tout par

 la gratuité de ses principaux services. Une révolution dans l

e secteur. Ce n’était pourtant pas le plan initial. Au contraire,

ses initiateurs avaient prévu de proposer un service gratuit le

temps de se faire connaître des particuliers, puis de faire payer

entre 0,50 et 2 euros par annonce. Constatant que la publicité

pouvait leur rapporter beaucoup plus que prévu, ils ont changé

d’avis. Et, de fait, grâce à ses 5 milliards de pages vues par mois,

 le site en retire 18 millions d’euros, soit la moitié de son chiffre

d’affaires.

L’entreprise complète ses revenus en facturant près de 10

euros l’insertion d’une annonce aux agents immobiliers.

Comme ces derniers peuvent en publier plusieurs centaines

chaque mois, cela génère un complément de revenu d’environ

 9 millions d’euros. Enfin, les particuliers qui veulent améliorer

la visibilité de leur annonce en la faisant remonter en haut de la

page ou apparaître dans une colonne spécifique passent aussi à

 la caisse. Ces services dits «premium» rapportent également

9 millions à Leboncoin.

 

L’audience ne suffit pas à expliquer cette manne. Si ce

vide-greniers s’est transformé en machine de guerre publicitaire,

 c’est en outre grâce au classement des annonces par régions,

départements ou communes. Grâce à la proximité. Alors que

 la plupart des concurrents ordonnent les offres par

caté­gories (voiture, immobilier, vacances…),

Leboncoin les trie géographiquement. «On s’aligne sur

 le modèle du panneau de la boulangère», insiste Olivier

Aizac. Si l’on sélectionne Dijon, on tombe directement sur

tous les objets à vendre dans la ville, du meuble pour ordinateur

 à la chaise pour enfant en passant par la Renault Laguna.

Du coup, Leboncoin draine le marché de la publicité locale,

au grand dam de la presse ré­gionale et gratuite. Résultat,

 depuis trois ans, ce secteur s’effondre. A titre d’exemple,

la Comareg, qui publie le fameux «ParuVendu», est en

redressement judiciaire. Quant à S3G, qui édite notamment

«Refleximmo», il n’a pratiquement plus d’activité, alors

qu’il affichait encore 130 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2007.

 

Leboncoin a également fait du tort aux acteurs spécialisés de

la Toile. Les internautes se détournent de Pap.fr, qui réclame

 près de 30 euros, ou même d’eBay, qui facture des frais

d’insertion pour les objets mis aux enchères sur sa plate-forme.

«Ils nous font un peu d’ombre dans la mesure où ils sont gratuits»,

reconnaît, un brin agacé, Patrick Jolly, le cofondateur et directeur

de De particulier à particulier. Avant de justifier : «L’immobilier,

c’est sérieux, on ne peut pas se permettre d’avoir des annonces

mensongères et des arnaques.» Chez lui, assure-t-il, toutes les

insertions sont vérifiées et éventuellement reformulées. Il

n’empêche, son chiffre d’affaires devrait baisser de 10% en

2010, à 37 millions d’euros. Quant à eBay, le numéro 1 mondial,

il n’affiche sur sa version française que 1,7 million de petites

annonces, contre 13,6 millions sur Leboncoin.

 

Le succès fulgurant de Leboncoin s’explique enfin par sa

simplicité d’usage. Sur cette plate-forme, pas d’inscription

pénible, pas de système d’enchères compliqué, la page d’accueil

est tellement dépouillée que l’on comprend tout de suite comment

fonctionne le site. «Ma grand-mère doit pouvoir déposer une

annonce sans se poser de questions», résume le directeur. Les

développeurs du site travaillent en permanence sur son ergonomie :

toute opération de vente ou d’achat doit pouvoir se faire en trois

clics. Le fond sans éclat qui ne fatigue pas les yeux, les caractères

épais, le design moche et les annonces minimalistes concourent

à cette impression d’accessibilité. D’ailleurs, ce n’est pas auprès

 des geeks parisiens que Leboncoin a recruté ses premiers fidèles,

 mais chez les Ch’tis du Pas-de-Calais, habitués des braderies, puis progressivement dans les grandes villes de province.

 

Pour assurer la maintenance technique et démarcher les

annonceurs, ce bazar en ligne tourne avec une équipe

 réduite de quarante personnes logées sur une centaine de

mètres carrés, rue du Louvre, à Paris.

Des bureaux bien situés, mais équipés chichement : du mobilier

sans lustre, des néons blafards et une moquette terne témoignent

d’une gestion financière sans folie. «C’est aussi pour ça que le site

est rentable depuis août 2008, soit deux ans à peine après son

lancement», se félicite Terje Seljeseth, le directeur général

de Schibsted Classified Media.

 

En novembre dernier, son groupe a allongé 200 millions d’euros

sans sourciller pour racheter la part de Spir Communication au

capital, convaincu que l’histoire de ce site ne fait que commencer.

Pour améliorer encore cette marge record, les propriétaires

ont quelques idées en tête, comme de proposer des services

payants aux concessionnaires automobiles et à d’autres

catégories de professionnels. Mais, pour l’aspect visuel, les

Norvégiens ne veulent rien changer : le design restera

résolument vieillot et l’interface simplette. C’est dans les

vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.

Pierre-Alban Pillet

 

 

http://www.capital.fr/enquetes/succes/leboncoin.fr-nouveau-geant-des-petites-annonces-580077/(offset)/2

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 19:42
 
Kadhafi renforce militairement sa frontière avec la Tunisie !

 

 au Yémen et à Oman.
Par LIBÉRATION.FR 


L'ESSENTIEL:
•La contestation continue ce mardi en Libye. Les Etats-Unis envisagent

l'exil de Kadhafi et positionnent leurs forces navales au large du pays.

La France veut lui couper tous ses circuits financiers. Kadhafi ne contrôle

plus que Tripoli et sa région, mais renforce ses troupes à la frontière

 avec la Tunisie.
•Manifestation massive dans la capitale du Yémen, Sanaa.
•A Oman, les blindés sont intervenus sans violence ce matin pour

disperser les manifestants. Un sit-in pacifique se déroule ce mardi soir.
18h50, Libye. L'Union européenne étudie le gel des avoirs de sociétés

libyennes liées au régime de Mouammar Kadhafi, en plus des sanctions

déjà décidées lundi visant des personnes, selon des diplomates européens.
Plusieurs pays y sont favorables, comme la Grande-Bretagne, la France,

l'Allemagne ou l'Italie, dont de très nombreuses entreprises comptent dans

leur capital des participations libyennes, souligne un diplomate sous

couvert d'anonymat.


«Les Italiens notamment redoutent que les Libyens se mettent à brader

leurs participations afin d'accéder à de l'argent frais», explique-t-il.
18h45, Tunisie. Deux ministres démissionnent. Ce sont les ministres de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ahmed Ibrahim,

et du Développement régional et local Ahmed Néjib Chebbi.
Ahmed Ibrahim, chef du parti Ettijadid (ex-parti communiste) explique

qu'il a «la conviction qu'il pourrait mieux servir la révolution en étant en

dehors du gouvernement».
Plus d'informations, ici.
18h30, Oman. Des militants omanais commencent mardi soir un sit-in dans

 la capitale Mascate pour dénoncer la corruption, après une intervention

de l'armée pour débloquer le port de la ville de Sohar, au nord de la capitale,

 agitée par quatre journées de contestation.


Quelque 300 intellectuels et membres d'association se rassemblent devant

le siège du Conseil consultatif. Ils déploient des banderoles demandant de

mettre fin «à la dilapidation de l'argent public» et dénonçant «la corruption

dans les ministères».


Cette action suit un défilé de soutien au sultan Qabous qui a parcouru

dans l'après-midi le centre de la capitale, avec la participation de milliers

 de personnes.
18h15, Yémen. Le président Ali Abdallah Saleh limoge les gouverneurs de

quatre provinces dans le Sud et d'une cinquième dans l'Ouest du Yémen,

où se déroulent de violentes manifestations contre son pouvoir, selon un

responsable à Sanaa.


Les gouvernorats concernés sont Aden, Hadramout, Abyane et Lahaj dans le

 Sud et le Sud-est en plus de Hodeïda, dans l'Ouest du pays, précise-t-il sous le couvert de l'anonymat.
18 heures, Libye. Selon Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, «dans

les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou

s'enfoncer dans une guerre civile prolongée» et sombrer dans le chaos.

Devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants,

elle souligne: «Les enjeux sont élevés».
17h30, Libye. Les militaires loyaux au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi

renforcent la frontière avec le sud de la Tunisie qu'ils avaient désertée

dimanche et lundi, ont déclaré des témoins à l'AFP.


Le poste-frontière de Wasen (Dahiba côté tunisien), qui depuis dimanche

était déserté par la police et les militaires, est renforcé considérablement,

selon trois témoins de retour de la frontière.


«J'ai vu une vingtaine de militaires à Wasen où il n'y en avait pas hier.

Il s'agit de soldats de l'armée régulière. Certains portaient avec un foulard

vert autour du cou. Ils étaient armés de fusils-mitrailleurs Kalachnikov.

 Il n'y avait pas de blindés», dit l'un d'entre eux sous couvert de l'anonymat.


«En repartant vers le désert libyen, nous avons vu deux tout-terrains aller

en direction de Wasen avec à bord une quarantaine de soldats», ajoute ce

témoin, confirmé dans ses propos par deux autres.
17 heures, Libye. A lire, le reportage de l'AFP, Zenten en état de guerre, ville

 à l'ouest du pays qui a peur du retour de Kadhafi.
16h45, Libye. Selon le général américain commandant la zone, l'établissement

 d'une zone d'interdiction de survol en Libye pour protéger la population des exactions du régime du colonel Kadhafi nécessite la destruction préalable des défenses anti-aériennes du pays.
16h30, Libye. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, assure mardi

devant l'Assemblée nationale qu'«aucune intervention militaire» ne se ferait en

 Libye «sans mandat clair des Nations unies».
«Au stade où je vous parle, il n'y a pas d'intervention militaire anticipée.

Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone

 d'exclusion aérienne, mais je dis ici très clairement qu'aucune intervention

ne se fera sans un mandat clair du Conseil de sécurité des Nations Unies»,

 a déclaré Alain Juppé.
Il rappelle que le dirigeant libyen Mouammar Khadafi est «bunkerisé à

Tripoli et ses abords».
16 heures, Libye. Appel des médecins de Benghazi. Les médecins de la

deuxième ville de la Libye, à l'est du pays, cherchent à évacuer des

 dizaines de blessés graves vers l'étranger.


Les hôpitaux de Benghazi, ville aux mains de l'opposition, traitent plus

 de 1.000 personnes plus ou moins sévèrement blessées, indique

Suhail Al-Atrash, qui dirige les services de santé dans le conseil municipal

formé cette semaine.


Selon lui, «Les opérations sont aujourd'hui à un niveau de presque 85%

par rapport à la normale et nous avons des médicaments pour tenir

 entre 9 et 12 mois».


«Mais il y a une centaine de blessés qui ont besoin d'une opération

chirurgicale à l'étranger. Nous avons réussi à en envoyer quelques-uns

en Tunisie à bord d'un bateau», explique-t-il.
15h45, Libye. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) se déclare

 opposée à toute intervention militaire en Libye, alors que la communauté internationale réfléchit à la création d'une zone d'exclusion aérienne

au-dessus du territoire libyen.
Les Etats-Unis ont annoncé lundi que l'armée américaine déployait

des forces navales et aériennes autour de la Libye où la violente repression

 du régime de Mouammar Khadafi a fait au moins 1.000 morts.
15 heures, Yémen. Le coeur de la capitale, Sanaa, est bloqué par des

rangées de protestataires qui scandent: «Le peuple veut la chute du régime,

le peuple veut le départ d'Ali Abdallah Saleh", selon les correspondants de l'AFP.


Des partisans du régime organisent eux aussi une importante manifestation,

 à l'appel du Congrès populaire général (CPG, au pouvoir) mais aucune

violence n'a été signalée en fin d'après-midi.
14h30, Libye. A Benghazi, contrôlée par les opposants au colonel Kadhafi,

un groupe de soldats déplace des batteries anti-aériennes de fabrication

 russe alors que d'autres empilent des obus: la deuxième ville de Libye

vit dans la crainte d'une contre-attaque aérienne.


«La première priorité est de protéger les villes, de nous défendre, ne pas

 perdre ce que nous avons acquis», explique à l'AFP Adel, un réserviste

 qui a rejoint l'insurrection à Benghazi, 1.000 km à l'est de la capitale.


«L'étape suivante est de préparer une armée d'union pour libérer Tripoli»,

 ajoute-il.
Lundi, des dépôts de munitions situés à Ajdabiya, une centaine de km au

sud de Benghazi, et Rajma (15 km au sud de Benghazi), deux villes sous

le contrôle de la rébellion, ont été visés par des raids aériens des forces

 de Kadhafi, selon des sources concordantes à Benghazi -- une information

démentie par les autorités.
14 heures, Libye. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est un homme

«politiquement mort» qui «n'a pas sa place dans le monde civilisé» et doit

 quitter le pouvoir, indique une source au Kremlin citée mardi

par l'agence Interfax.


«Nous considérons que même si Kadhafi parvient maintenant à maîtriser

la situation, c'est un homme politiquement mort qui n'a pas sa place dans

le monde contemporain civilisé», a ajouté cette source. La Russie appelle

ainsi pour la première fois le dirigeant libyen à quitter le pouvoir.
12h45, Libye. Le ministère allemand de l'Economie annonce le gel des

avoirs en Allemagne d'un fils du dirigeant libyen Mouammar Khadafi,

représentant un montant de 2 millions d'euros déposés auprès d'une

banque privée. Plus tôt dans la journée, l'Autriche a pris la même décision.
12h30, Libye. Les événements actuels en Afrique du Nord et au

Moyen-Orient «ne devraient pas ou peu affecter l'approvisionnement des consommateurs français» en pétrole, a estimé mardi le ministre de

l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson.
«Je suis attentif à ce que l'approvisionnement de la France ne soit

pas menacé»,

 a dit Besson lors de l'installation de l'Observatoire de la précarité énergétique.
12h15, Libye, Tunie, Egypte. Déjà répandues avant le déclenchement des soulèvements, les blagues raillant les despotes fusent en pleine révolution,

même aux heures les plus sanglantes. 
12 heures, Libye. Pékin lance un appel à l'arrêt des violences en Libye,

 d'où la grande majorité des Chinois ont été évacués.


«Il est impératif de mettre un terme maintenant aux violences et d'éviter

de nouvelles victimes» en Libye, selon Jiang Yu, porte-parole du ministère

chinois des Affaires étrangères.
11h45. Suivez l'évolution des conflits avec notre carte interactive, 


11h30, Libye. La situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie atteint

un niveau de «crise» après le passage de 70.000 à 75.000 personnes fuyant la répression de Tripoli depuis le 20 février, s'alarme ce mardi le Haut

commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR).
11 heures, Libye. L'Autriche a décidé le gel des avoirs de Kadhafi et de

ses proches visés par les sanctions de l'Union européenne, a annoncé

mardi la banque centrale autrichienne dans un communiqué.


«La banque centrale autrichienne (OeNB) a adopté aujourd'hui (mardi)

un décret aux termes duquel tous les avoirs des personnes concernées

 par les sanctions de l'UE seront gelés», déclare l'OeNB, précisant qu'il

s'agit de Kadhafi et de personnes de son entourage.
10h30, Libye. L'Algérie est «extrêmement préoccupée» par la situation

en Libye, pays frontalier «important» où les institutions disparaissent

de «manière visible et progressive», déclare le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, cité par la presse mardi.
10h15, Yémen. Une manifestation massive envahit ce mardi le centre de

Sanaa, à l'appel de l'opposition, pour réclamer le départ du président

yéménite Ali Abdallah Saleh, selon le correspondant de l'AFP.
Ali Abdallah Saleh, contesté par des manifestations populaires depuis

 le 27 janvier, accuse Israël et les Etats-Unis d'orchestrer la révolte arabe,

dans des déclarations à la presse mardi.
10 heures, Libye. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi prêche

 la prudence dans la crise en Libye, «où la situation est très confuse», et tout particulièrement sur un éventuel exil de Mouammar Kadhafi, dans une

 interview publiée mardi.
Interrogé par le quotidien Il Messaggero sur sa position à propos d'un

exil du leader libyen, envisagé par Washington, Berlusconi répond:

«Attendons. Aujourd'hui, il est préférable de ne pas rentrer dans ces

détails. Il faut aujourd'hui beaucoup de prudence parce que la situation

en Libye est en continuelle évolution».
9 heures, Libye. La France veut un contrôle de «tous les circuits financiers»

libyens, et notamment empêcher que l'Etat Libyen puisse vendre ses

participations dans des sociétés européennes pour financer la répression,

déclare ce mardi le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez.


Sur RMC, il estime qu'il «faut couper le robinet en s'assurant d'abord que

 l'argent du pétrole ne va pas à Kadhafi et, deuxièmement, faire en sorte

qu'il ne puisse pas vendre des avoirs, et notamment des stock-options qui lui permettent ensuite de se payer une armée de mercenaires».
8h45, Oman. Des blindés omanais dispersent sans violence ce mardi dans

la ville de Sohar des manifestants qui bloquent le port et une route

conduisant à la capitale Mascate, selon un photographe de l'AFP.


L'opération se déroule sans incident, alors que des échauffourées ont fait

au moins un mort depuis samedi dans cette localité industrielle, à 200 km

au nord de Mascate.
8 heures, Libye. Les dépôts bancaires libyens en Autriche représentent

plus d'un milliard d'euros,selon le gouverneur de la banque centrale

autrichienne.

http://www.liberation.fr/monde/01012322930-la-france-veut-le-controle-de-tous-les-circuits-financiers-libyens


Heure par Heure printemps arabe
Le dictateur ne tient plus que la région de Tripoli. Manifestations massives
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 17:35
 

Cherchez son défaut... ????

 (interdit aux moins de 18 ans)


Si vous arrivez  à le trouver vous êtes vraiment fort !








                                                                 


         ET ALORS ON TROUVE ?
 ?
 ?


   ?

 
!

      !

 Elle ronge ses ongles!...

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:43

Voici le Taxis d' amsterdam ville atteinte de la maladie du mensonge et de la diffamation, également foncièrement raciste comme bien des pays en europe.




HONTEUX........
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:47
Regard sur le MONDE...Le 01/03/2011 !
Prendre un congé pour l’Aïd, c’est mon droit
Prendre un congé pour l’Aïd, c’est mon droit
Des réunions importantes sont régulièrement organisées
le jour de l’Aïd, alors que vous souhaitez, chaque année, prendre un congé pour raison personnelle, seul moyen
 
 de célébrer cette fête avec vos proches. Du coup, votre demande est systématiquement refusée.
QUE DIT LA LOI ?
Si vous êtes fonctionnaire ou assimilé, la circulaire n° BCFF0930776C du 31 décembre 2009 vous permet de prendre trois jours de congés supplémentaires pour respecter vos fêtes lorsque vous appartenez à une
religion dite « minoritaire ».

Les salariés de confession juive peuvent enfin fêter
 Rosh Hashanah et Yom Kippour ; ceux de confession musulmane, les deux Aïd ; les bouddhistes, le Wesak
 et le jour du Dharma ; même s’il ne leur reste plus
de RTT à poser. Cela est un droit, sauf nécessité
 de service.

Si vous êtes salarié dans une entreprise, c’est le
droit privé qui s’applique. Le droit du travail
garantit la liberté de religion aux salariés tout
en permettant à l’employeur d’y apporter certaines restrictions.

Mais, attention, aucun employeur ne peut instaurer
des limitations absolues et générales à la liberté
de religion. L’articleL.1121-1 du Code du travail, en proclamant qu’il est interdit d’« apporter aux droits
des personnes et aux libertés individuelles et
collectives des restrictions qui ne seraient pas
justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché », fixe le contour
des limites que l’employeur peut apporter à la liberté
de religion du salarié. Les restrictions à la liberté de
 religion doivent reposer sur des critères légaux.

Nous pouvons proposer 6 critères légaux (1), à partir
de l’étude des lois, de la jurisprudence et des
préconisations de la HALDE. La pratique religieuse
 ne doit pas entraver :
1. les règles d’hygiène ;
2. les règles de sécurité ;
3. la liberté de conscience des autres ;
4. l’organisation nécessaire à la réalisation de la
mission ;
5. les aptitudes professionnelles nécessaires à la
réalisation de la mission ;
6. les impératifs commerciaux liés à l’intérêt de
l’entreprise (critère complexe sur lequel nous
reviendrons dans les prochaines situations liées
au port du signe religieux).

Autrement dit, concernant l’Aïd, que vous soyez fonctionnaire ou pas, votre supérieur hiérarchique
ne peut légalement vous le refuser que si cela met
le bon fonctionnement de votre service en péril.
MISE EN SITUATION
Vous demandez un rendez vous à votre chef, bien
décidé à faire valoir votre droit, car vous pensez
qu’il n’y a pas de nécessité de service. Mais la communication
n’est pas facile. Votre interlocuteur vous annonce
d’un ton péremptoire que « le service est laïque » 
 et qu’il ne veut pas entendre parler de religion.

Si vous êtes fonctionnaire, vous lui montrez que vous connaissez bien votre statut :
« Oui, de façon à assurer l’égalité de traitement
de tous les usagers du service public, les fonctionnaires doivent assurer ce service public en étant neutres
eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.
Mais ce principe de neutralité posé initialement par
 l’avis du Conseil d’État du 8 décembre 1948 (Melle Pasteau), puis réitéré depuis à plusieurs reprises (2),
exige que le fonctionnaire ne manifeste pas ses
croyances religieuses ; il n’ôte pas au fonctionnaire
le droit à sa liberté de conscience et de religion,
 
édictée par les textes constitutionnels, conventionnels
et législatifs, qui prohibent toute discrimination fondée
sur les croyances ou l’athéisme. »

Or poser un jour de congé pour l’Aïd, comme la
 circulaire du 31 décembre 2009 le permet,
n’entraîne aucune manifestation de vos croyances
 dans l’exercice de vos fonctions puisque, au contraire,
vous serez absent…

Si vous êtes salarié dans une entreprise, il s’agit de vérifier si votre demande n’entrave pas le critère 4 : votre absence entraîne-t-elle un problème organisationnel au sein de l'équipe ou pour la réalisation de la mission (respect des délais et du rythme de travail) ?

Concernant les demandes d’absences liées aux fêtes religieuses, la Cour de cassation, dans un arrêt du 16 septembre 1981, a précisé que le refus de l’employeur doit être uniquement justifié par les impératifs liés à la bonne marche de l’entreprise. La HALDE a aussi eu l’occasion de souligner que les autorisations peuvent être refusées par l’employeur si la décision est justifiée par la nécessité avérée de la présence du salarié concerné à cette date (3).

L’employeur peut donc refuser une autorisation d’absence le jour d’une fête religieuse, dans la mesure où celle-ci perturbe l’organisation du travail dans l’entreprise. Ce peut être le cas, par exemple, lorsque la demande est formulée tardivement, (4). Ou si plus de 50 % des salariés devaient s’absenter en même temps, ce qui pourrait entraîner une impossibilité de maintenir le rythme pour contenter un gros client.
ÉLÉMENTS DU DÉBAT
Ce qui est présenté comme « neutre » et « universel » résulte en fait de l’Histoire chrétienne.

Pourtant, pour ne prendre qu’un exemple, le calendrier français est du pain bénit pour les chrétiens : la fête de la Nativité (Noël), célébrant la naissance de Jésus, l’ouverture de la semaine sainte (dimanche des Rameaux), la consécration de la résurrection du Christ (dimanche de Pâques), celle de l’élévation de Jésus au ciel (jeudi de l’Ascension), la commémoration de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres (dimanche de Pentecôte), la célébration de la montée de la Vierge Marie au ciel (fête de l’Assomption, le15 août), la veille de la fête des morts, qui célèbre l’ensemble des saints reconnus par l’Église catholique romaine (fête de la Toussaint, le 1er novembre), sont autant de jours fériés.

Sans compter les lundis de Pâques et de Pentecôte, réminiscences des semaines fériées qui suivaient les dimanches de Pâques et de Pentecôte, réduites à un seul jour férié par le Concordat de 1801. Ces fêtes font partie de la culture commune de tous les Français, croyants ou pas, alors que les fêtes relatives à l’islam sont vécues comme du particularisme ou de la « rébellion communautaire ».

C’est ce que votre chef continue à vous répondre : « Je n’accepterai jamais de demandes particularistes. »

Lorsque vous lui faites remarquer qu’indirectement le calendrier est discriminatoire pour vous, alors que la loi de 1905 énonce que « la République garantit le libre exercice des cultes à tous les citoyens », il répond que l’octroi de jours supplémentaires, tel que le préconise la circulaire du 31 décembre 2009, discrimine les chrétiens et les athées puisque ces derniers ont maintenant trois jours feriés de moins que les juifs, les musulmans et les bouddhistes. Et que cela provoque du communautarisme, puisque les salariés prendraient leurs congés à des moments différents selon leur religion.

La situation actuelle est compliquée, car l’aspect chrétien des jours feriés discrimine indirectement ceux qui ont une autre religion, entravant l’égalité de traitement des cultes, garantie par le droit français et européen.

Mais, par ailleurs, il est vrai que l’octroi de trois jours supplémentaires proposé par la circulaire du 31 décembre 2009 privilégie juifs, musulmans et bouddhistes. Et il est également vrai que ce système provoque effectivement un effet communautariste, à l’insu des bénéficiaires, puisque « tous les juifs » s‘absentent pour Yom Kippour, « tous les musulmans » pour l’Aïd, etc.

Pour parer ces dysfonctionnements, cela fait plusieurs fois que certains députés proposent que les principales fêtes de religions nouvellement arrivées deviennent également des jours fériés nationaux, pour tous les salariés, quelles que soient leurs croyances ou leurs non-croyances. Ainsi, cela ne provoquerait ni communautarisme, ni segmentation des salariés, ni injustice quant au nombre de congé permis. Tous les Français pourraient fêter l’Aïd, de manière cultuelle ou culturelle, comme d’autres fêtent Noël… Ce serait une façon de reconnaître symboliquement le fait que l’islam n’est pas une religion étrangère et qu’il peut faire partie du patrimoine français.

Mais à peine ces propositions sont élaborées, à peine sont-elles enterrées. En attendant, que faire ?
QUE FAIRE ?
Vous n’êtes pas responsable de la conséquence secondaire de cette circulaire, et tant que des jours juifs et musulmans ne sont pas feriés pour tous, il n’y a pas d’autre choix que de faire votre demande pour vos fameux trois jours supplémentaires.

Si votre supérieur hiérarchique est ouvert, vous pouvez toujours lui proposer d’octroyer trois jours supplémentaires à tous les salariés, pour « exercice de liberté de conscience »… Ainsi, ceux qui sont athées ne se sentiront pas discriminés…



Notes
1. Critères élaborés et détaillés dans [Allah a-t-il sa place dans l’entreprise ?], de Dounia et Lylia Bouzar (Éd. Albin Michel, 2009).
2. Avis du Conseil d’État du 3 mai 1950 (Mlle Jam), du 3 mai 2000 (Mlle Marteaux), du 17 octobre 2002 (Mme E.) et du 27 novembre 2003 (Mlle Nadjet Ben Abdallah).
3. Délibération n° 2007- 301 du 14 novembre 2007.
4. Cour de cassation, 16 décembre 1981, n° 79-41.300, Bull. civ.1981, V, n° 968 ; D. 1982, inf. rap. p. 315, note J. Frossard.
Rédigé par Dounia Bouzar le Lundi 8 Novembre 2010 à 17:51 |Commentaires (28)
Travailler dans une crèche en portant le voile
Travailler dans une crèche en portant le voile
Vous souhaitez travailler dans une crèche privée, du même type que celle de Baby Loup, alors que vous portez le foulard. Est-ce possible dans l’état du droit actuel ?
QUE DIT LA LOI ?

Dans une entreprise qui relève du droit privé, la liberté de convictions, dont fait partie la liberté de religion, est le principe général. Le principe de neutralité ne s’applique qu’aux services qui représentent l’État et qui sont de service public.

C’est pour cette raison que les convictions religieuses, vraies ou supposées, font partie des 18 motifs de discriminations punis par le Code pénal (225-1 à 225-4 ) et le Code du travail (L.1132-1). C’est aussi pour cela qu’un règlement intérieur ne peut comporter de dispositions discriminant les salariés 
« dans leur emploi ou leur travail, à capacité professionnelle égale en raison (…) de leurs convictions religieuses » (L.1321-3).

Étant donné que la liberté de conviction est un droit fondamental, le Code du travail précise qu’il est interdit d’
« apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché » (L. 1121-1). Autrement dit, chaque cas doit être étudié selon la mission du salarié et son contexte : aucune interdiction ne peut être générale et absolue.

En revanche, cette liberté de conviction peut être réduite si elle entrave : les règles de sécurité et d’hygiène, la liberté de conviction des autres (autrement dit, faire du prosélytisme), l’organisation nécessaire à la mission, les aptitudes professionnelles nécessaires à la mission, et les impératifs commerciaux liés à l’intérêt de l’entreprise (encore faut-il que l’employeur prouve le lien de cause à effet).

Enfin, en ce qui concerne les associations qui s’occupent des mineurs, le Code de l’action sociale et des familles stipule clairement que 
« le projet éducatif définit les objectifs de l’action éducative ».
ÉLÉMENTS DU DÉBAT

La crèche privée ne peut pas licencier sa salariée voilée au motif que son règlement intérieur interdit les signes religieux, puisque ce dernier est illégal, dans la mesure où il pose une interdiction générale et absolue.

La crèche ne peut pas licencier sa salariée voilée au motif que cette dernière fait du prosélytisme puisque le Conseil d’État a reconnu que « le seul port du foulard ne constitue pas, par lui-même, en l’absence de toute autre circonstance, un acte de pression ou de prosélytisme » (Conseil d’État, 27 novembre 1996, Jeouit).

En revanche, dans le respect du droit, la bonne question de la crèche aurait pu être : est-ce que le « signe convictionnel » de la salariée entrave ses aptitudes à sa mission ?

Là, plusieurs éléments entrent en compte :
• le rôle exact de la salariée auprès des enfants : la réponse peut être différente s’il s’agit de la femme de ménage de passage, de la directrice occupée à l’administration (ce qui est le cas pour Baby Loup) ou d’une puéricultrice… ;
• le projet pédagogique de la crèche : s’agit-il d’une crèche confessionnelle, quelles valeurs le personnel s’engage-t-il à transmettre ?
• le « look » de la salariée : porter un foulard de couleur assorti à ses vêtements renvoie une image différente à des petits enfants que porter systématiquement un grand foulard noir…
QUE FAIRE SI VOUS SOUHAITEZ TRAVAILLER DANS UNE CRÈCHE SIMILAIRE ?

Pour les professionnels de la jeunesse fonctionnaires, on leur demande de ne pas afficher leurs convictions religieuses, philosophiques ou politiques, parce que, du point de vue de l'Histoire de France, on craint que l’usager reproche au service public de « faire des préférences ».

Pour les professionnels de la jeunesse non fonctionnaires, aucun texte n’exige leur neutralité.

Cependant, de nombreux projets éducatifs rappellent que la prise en charge d’enfants consiste notamment à leur transmettre les principes fondamentaux du vivre-ensemble, à leur apprendre à se forger une opinion propre et à les ouvrir à toutes les visions du monde. C’est ainsi que, pour exercer cette mission, de nombreuses structures s’appuient sur leur projet pédagogique pour demander une « certaine neutralité » à leurs salariés, de façon à ne pas influencer la conscience des enfants, ce qui est légal puisque cette exigence est liée aux aptitudes nécessaires à la mission de socialisation.

Mais « certaine neutralité » ne signifie pas, de notre point de vue, « montrer ses cheveux ».
Une animatrice peut être voilée (en couleur…) et transmettre des valeurs de laïcité et de « bien vivre ensemble » aux enfants dont elle a la charge.
Et une autre peut avoir les « cheveux aux vents » et ne pas être laïque : autrement dit, imposer sa propre vision du monde aux enfants…
Car être laïque, c’est avant tout accepter l’idée que l’on respecte toutes les visions du monde.

Dans une entreprise privée liée à la jeunesse, le débat ne porte donc pas sur « voilée ou pas voilée », mais bien sur la volonté de transmettre auprès des enfants le message que « toutes les visions du monde sont égales » et qu’ils ont le droit, progressivement, de choisir librement leurs propres références.
Tags : crèche foulard voile
Rédigé par Dounia Bouzar le Samedi 13 Novembre 2010 à 02:12 
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Halal, casher, végétarisme : la dame de la cantine a forcé mon enfant à manger de la viande
Halal, casher, végétarisme : la dame de la cantine a forcé mon enfant à manger de la viande
Cela fait plusieurs fois que votre enfant rentre de l’école élémentaire tourmenté. En discutant avec lui, vous finissez par apprendre que la dame de la cantine lui demande régulièrement de goûter la viande proposée au menu. Cela perturbe profondément votre enfant qui a l’habitude de ne manger que de la viande halal ou casher.


QUE DIT LA LOI ?

Selon le droit international et la Convention européenne des droits de l’homme, le droit à la religion ne peut être limité que si une loi est votée par un État qui prouve que sa manifestation entrave l’ordre public et la liberté d’autrui. Concernant l’alimentation, aucune loi n’a été votée, donc le principe de liberté religieuse prime.

À une condition : que la pratique religieuse n’entrave pas les objectifs recherchés par les cadres légal et constitutionnel (et, notamment, pour ce qui nous intéresse, le principe de non-segmentation des citoyens en fonction de leur religion, de leur philosophie, de leur genre, etc.).

C’est là qu’il peut y avoir débat : un « retour d’expériences » se construit progressivement dans le milieu scolaire. Dans le contexte actuel, certaines écoles qui ont introduit de la nourriture ritualisée (viande casher ou halal) au sein des restaurants scolaires témoignent que cela a provoqué une certaine « segmentation » des élèves. Les enfants se séparent selon ce qu’ils mangent : une sorte de rapport de force existe parfois entre ceux qui se moquent de leurs camarades ne consommant ni porc (ni viande) et ces derniers qui, à leurs tour, rejettent ceux qui mangent « impur »… Personne ne respecte la liberté de conscience de l’autre.

Comment faire respecter la liberté de conscience fondamentale de votre enfant sans entraver le vivre-ensemble de l’école ?


MISE EN SITUATION

Vous obtenez un rendez-vous avec l’élu municipal chargé de la restauration scolaire, pour expliquer votre situation. La communication n’est pas facile, car l’élu vous répond immédiatement qu’il ne « cèdera pas à la surenchère » : « Maintenant que tous les services proposent un substitut pour remplacer le porc, voilà qu’une autre demande surgit, cela n’en finira donc jamais ! »

Calmement, vous lui rappelez que cette demande est effectivement nouvelle pour deux principales raisons :

• la génération de vos parents estimait être de passage et mettait parfois certains rituels entre parenthèses, le temps de leur immigration. Ils pensaient devoir être discrets afin de respecter « leurs hôtes », puisqu’ils n’étaient pas chez eux. Au contraire, vous estimez être ici chez vous et ne voyez pas pourquoi le droit ne s’appliquerait pas à toutes les religions de la même façon puisque vous êtes des citoyens comme les autres ;

• certains savants religieux disaient auparavant que les musulmans pouvaient manger la viande des « gens du Livre », autrement dit celle des juifs et des chrétiens, puisqu’il s’agit du même Dieu. Aujourd’hui, estimant que les abattoirs industriels ne sont plus tenus par des chrétiens pratiquants et que les abatteurs ne s’adressent plus à Dieu lorsqu’ils tuent les animaux, de nombreux savants prônent le refus de la viande non ritualisée.

Vous demandez alors le minimum : qu’au moins on n’oblige pas votre enfant à manger de la viande non ritualisée !

L’élu vous répond qu’« inciter les enfants à manger fait partie des missions du personnel », car un refus alimentaire peut révéler une dépression, un mal-être, une anorexie, une situation familiale douloureuse, etc. On doit donc traiter tous les enfants de la même façon : « Pas de communautarisme ici. »


ÉLÉMENTS DU DÉBAT

Du fait de son Histoire et de son système juridique laïque, on aurait pu s’attendre à ce que la France reconnaisse qu’un certain nombre de normes dites « neutres » sont en fait directement issues de l’Histoire chrétienne, et sont aujourd’hui devenues, sans qu’on le veuille, indirectement discriminatoires pour ceux qui ont d’autres références.

Cette reconnaissance n’a pas eu lieu et une partie des citoyens français n’a pas toujours conscience du poids de la religion chrétienne sur la construction des normes. Ils ont le sentiment que la « culture occidentale » a cessé d’être façonnée par le religieux, et que seul l’islam continue à être imperméable à la sécularisation.

Appréhender toute revendication sur la pratique musulmane comme du communautarisme repose sur le fait que l’islam est vécu comme une référence étrangère. C’est justement cela dont souffrent les musulmans nés en France, qui se considèrent ici chez eux.

On assiste à un véritable dialogue de sourds-muets. D’un côté, les décideurs politiques ont le sentiment que les musulmans « islamisent la France », en imposant leurs traditions et, de l’autre côté, prédomine le constat de ne pas être traités à égalité, au regard de la liberté de culte garantie par la République à tous ses citoyens.

Notons que la plupart des citoyens juifs pratiquants se sont finalement organisés en écoles privées. C’est pour cette raison que le débat de fond est ouvert pour la première fois par des musulmans qui souhaitent à la fois être en accord avec leur conscience et rester mélangés aux autres. Insistons sur ce point : ceux-là mêmes qui demandent des compromis refusent justement l’idée de s’organiser « entre eux ».


QUE FAIRE ?

Il s’agit de désamorcer le rapport de force, mais comment ? Repasser par la loi peut être efficace, en rappelant que la liberté de conscience fait partie des droits fondamentaux de l’être humain, au même titre que le droit à l’intégrité corporelle. Et insister sur le fait que, pour vous aussi, c’est important que votre enfant se mélange avec ceux qui ont une autre vision du monde.

Et d’ailleurs, il y a peut-être une solution de compromis qui contenterait tout le monde : en plus du repas traditionnel classique, la cantine pourrait proposer un repas sans viande. Cela permet de satisfaire les revendications de certains mouvements « écolos » (qui demandent des repas végétariens), des juifs et des musulmans pratiquants, des enfants qui ne pourraient absorber de viande pour cause de cholestérol…

Cette proposition de repas végétariens (avec poisson, œufs, fromages ou équivalent) permettrait à tous ceux qui ne mangent pas de viande de s’inscrire à la cantine pour prendre leur repas avec leurs camarades, sans qu’il soit question de religion à un moment ou à un autre.

Ce compromis correspond à la volonté de chercher « le plus petit dénominateur commun » entre les enfants. Il a l’avantage de permettre à tous de partager le même repas, de manger ensemble à la même table et de ne pas introduire de référence religieuse dans l’espace public, tout en respectant les différences de chacun.
Rédigé par Dounia Bouzar le Mardi 30 Novembre 2010 à 19:25 
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Accusée d'entrave à la laïcité, une association est interdite de salle municipale
Accusée d'entrave à la laïcité, une association est interdite de salle municipale

Vous êtes le président d’une association de loi 1901 qui se réunit tous les dimanches, depuis des années, dans un local du centre social. Récemment, le nouveau directeur de ce centre social est venu vous voir pour vous signifier que le foulard (de la vice-présidente) ne pouvait être porté dans un bâtiment public. Il a également estimé que certaines de vos activités entravent la laïcité. Pour toutes ces raisons, il tient à vous prévenir qu’il remet en question le prêt de la salle jusque-là octroyée.

QUE DIT LA LOI ?

Dans son article 2, alinéa 1, la loi du 9 décembre 1905 explicite la séparation des pouvoirs entre l’État et les Églises. L’État ne financera plus aucun culte en France.

« Financer un culte » signifie verser des subventions directes ou indirectes pour la construction d’un édifice dédié au culte ou pour son exercice. Chaque communauté religieuse qui souhaite bâtir un lieu de culte doit pourvoir à son autofinancement.

Pour s’organiser, les communautés religieuses peuvent néanmoins se constituer en associations, relevant de la loi de 1901 ou de la loi de 1905. La loi du 1er juillet 1901, dite de la liberté d’association, est régie par le droit commun. Une association de loi 1901 peut être subventionnée par l’État si son objet n’est pas cultuel. Mais une association à but cultuel peut toutefois être sous le statut de loi 1901 sachant qu’elle ne bénéficiera d’aucune subvention publique.

Quant à la location payante et privative d’une salle communale par une association (de loi 1901 ou 1905), le maire ne peut refuser l’usage d’une salle municipale (1) que pour nécessités objectives de l’administration communale ou trouble réel à l’ordre public.

Reste la question de l’attribution gracieuse d’une salle à une association, qui peut être qualifiée de subvention publique : la municipalité peut demander une transparence totale sur l’objet de la manifestation et vérifier que certains critères fondamentaux du droit commun sont respectés :
− mixité ;
− non-segmentation des populations ;
− respect des conditions de libre accès à tous ;
− respect des règles de sécurité et d’hygiène, ainsi que de l’ordre public.

MISE EN SITUATION

Vous avez fondé votre association pour renforcer la cohésion sociale de votre commune. En effet, depuis les événements du 11-Septembre 2001, vous avez constaté qu’un certain nombre de citoyens amalgament islam et intégrisme et que le « choc des ignorances » s’accentue.

Du coup, votre association développe le dialogue interculturel, les actions socioculturelles, la sensibilisation à l’initiative citoyenne et aux valeurs de l’islam actualisées dans le contexte français.

Il arrive fréquemment que les acteurs de la politique de la ville vous invitent à former des cadres associatifs dans des contextes très divers. Ils vous font confiance car ils ont estimé que votre objet social était culturel plutôt que cultuel : il n’y a jamais de prière organisée pendant vos cours, et la mixité hommes-femmes est de rigueur. Tout public est bienvenu. Vous avez même spécifié dans vos statuts que « l’association s’interdit toute discrimination et garantit la liberté de conscience pour chacun de ses membres ».

Pourtant, le nouveau directeur du centre social n’est pas de cet avis. Il estime que votre action « sensibiliser aux valeurs de l’islam » au sein d’une salle d’établissement public entrave le principe de séparation de l’Église et de l’État. De plus, il n’accepte pas le foulard de la vice-présidente, décrétant qu’aucun signe religieux ne doit pénétrer dans un bâtiment de service public.

ÉLÉMENTS CLÉS DU DÉBAT

• Sur la suspicion d’entrave à la laïcité de vos activités :

Dans l’état des choses, votre association peut être identifiée comme ayant un double objet social : des activités culturelles (actions socioculturelles et citoyennes) et une activité plus cultuelle (sensibilisation aux valeurs de l’islam). En effet, comme cet enseignement est relié à une religion, c’est effectivement qualifiable, comme le pense l’élu, en activité cultuelle et non culturelle.

Légalement, une association de loi 1901 peut avoir un double objet social culturel et cultuel comme c’est votre cas. Ici, le problème vient du prêt de la salle, qui est considéré comme l’équivalent d’une subvention. Or, comme le culte ne peut être financé par des deniers publics, une seule activité qualifiée comme cultuelle peut remettre en question le prêt d’un équipement municipal (cela ne serait pas le cas, s’il s’agissait d’une location).

• Sur le port d’un signe religieux dans un bâtiment de service public :

Répétons le encore : ce sont les salariés qui représentent l’Etat (fonctionnaires et assimilés) qui ont une obligation de neutralité (ne pas afficher ses convictions philosophiques, politiques ou religieuses), et non pas les usagers des services publics ! L’État est neutre justement pour servir de façon indifférenciée tous les citoyens français, qui, eux, ont des convictions diverses.

Tant que votre vice-présidente ne travaille pas pour la mairie, elle peut tout à fait entrer dans tous les bâtiments publics avec son foulard comme elle le faisait les années précédentes. Cela dans l’état du droit actuel… (
cf. la personne portant un foulard dans l’assistance à l’Assemblée nationale ).

QUE FAIRE ?

• Concernant vos activités :

Afin d'entrer strictement dans le cadre de la loi de 1905, vous avez deux solutions :

− soit vous souhaitez garder l’activité « sensibilisation aux valeurs de l’islam » et vous créez une association annexe (loi 1901), dont l’objet concerne l’enseignement des valeurs de l’islam. Cette deuxième association n’aura droit à aucun financement public, direct ou indirect (subventions ou prêt de salle) ;

− soit vous souhaitez garder une seule association, ce qui nécessite de changer vos statuts en uniformisant l’objet de vos activités sur le plan culturel et d’ôter la fameuse activité « sensibilisation aux valeurs de l’islam ». Cela vous permet alors de garder la même organisation que précédemment.

• Concernant le port du signe religieux dans le bâtiment de service public :

Vous pouvez rappeler à ce directeur que la loi s’applique à tous de la même façon. À cette fin, rappelez lui l’article 9 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, signée par la France, qui énonce que « la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publique, ou à la protection des droits et libertés d’autrui ».

Comme il n’existe pas encore de loi qui interdit pour les usagers le port des signes religieux en dehors des institutions scolaires, c’est encore l’article 1 de la loi de 1905 qui s’applique : « La République assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice du culte » à tous ses citoyens, sauf entrave à l’ordre public.

(1) Note du 30 mars 2007, n° 304053, du Conseil d’État
Dans sa note du 30 mars 2007, le Conseil d’État a statué sur la décision de refuser la location d’une salle municipale à une association cultuelle, tenue par des témoins de Jehovah : « Le refus opposé à une association cultuelle de lui accorder la location d’une salle municipale […] porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion, qui est une liberté fondamentale, dès lors que la commune ne fait état d’aucune menace à l’ordre public, mais seulement de considérations générales relatives au caractère sectaire de l’association. » 
Par ailleurs, le juge a précisé que « la crainte, purement éventuelle, que les salles municipales soient l’objet de sollicitations répétées pour des manifestations à but religieux ne saurait davantage justifier légalement le refus de la ville ».

Rédigé par Dounia Bouzar le Lundi 3 Janvier 2011 à 00:01 |Commentaires (46)

On me refuse une formation pour port de signe religieux
On me refuse une formation pour port de signe religieux
Vous souhaitez effectuer une formation professionnelle de secrétaire juridique auprès d’un organisme public. Vous avez été retenue mais lorsque vous vous présentez à l’accueil pour la première réunion, on vous indique qu’il faut immédiatement ôter votre foulard car le règlement intérieur comporte la mention suivante : « Ne peuvent être admis le port de tenues provocantes, d’une casquette ou de tout autre couvre-chef. »
QUE DIT LA LOI (1) ?

• La directive 2000/78 (CE du 27 novembre 2000), portant création d'un cadre général en faveur de l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail, interdit les discriminations fondées sur la religion, y compris des organismes publics, dans l’accès à tous les types et à tous les niveaux de formation professionnelle.

La notion de formation professionnelle est entendue largement en droit communautaire. En effet, elle vise « toute forme d’enseignement qui prépare à une qualification pour une profession, un métier ou un emploi spécifique ou qui confère l’aptitude particulière à leur exercice ». Les dispositions de la directive 2000/78 ont été transposées en droit français dans la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations. L’article 2-2 de ladite loi dispose que« toute discrimination directe ou indirecte fondée sur (...) la religion est interdite (...) en matière de formation professionnelle. Ce principe ne fait pas obstacle aux différences de traitement fondées »sur la religion « lorsqu’elle répondent à une exigence professionnelle essentielle et déterminante et pour autant que l’objectif soit légitime et l’exigence proportionnée ».

• Par ailleurs, d’une part, l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) dispose que« la jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur (...) la religion (...) ». D’autre part, l’article 9 de cette même CEDH dispose : « Toute personne a droit à (...)liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites ». Cette liberté « ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui ».

• Depuis la loi sur les signes religieux à l’école du 15 mars 2004, l’article L. 141-5-1 du Code de l’éducation prévoit que « dans les écoles, les collèges, les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ».

La circulaire n°2004-084 du 18 mai 2004 précise que ce principe de laïcité « s’applique à l’ensemble des écoles et des établissements scolaires publics. Dans les lycées, la loi s’applique à l’ensemble des élèves, y compris ceux qui sont inscrits dans des formations post- baccalauréat (classes préparatoires aux grandes écoles, sections de technicien supérieur). La loi s’applique à l’intérieur des écoles et des établissements et plus généralement à toutes les activités placées sous la responsabilité des établissements ou des enseignants y compris celles qui se déroulent en dehors de l’enceinte de l’établissement (sortie scolaire, cours d’éducation physique et sportive...) ».

Elle ajoute que l’interdiction des signes religieux ostensibles visée par la loi ne concerne ni les agents publics de l’enseignement, ni les parents d’élèves, ni les candidats qui viennent passer les épreuves d’un examen ou d’un concours dans les locaux d’un établissement public d’enseignement, car ceux-ci « ne deviennent pas de ce seul fait des élèves de l’enseignement public ».


ÉLÉMENTS CLÉS DU DÉBAT 

• Les textes ne prévoient donc pas expressément que des adultes suivant une formation professionnelle dispensée dans un lycée public soient soumis à l’interdiction du port de signes religieux ostensibles tels que le foulard. Les travaux préparatoires de la loi sur la laïcité n’évoquent pas non plus cette question.

D’ailleurs, la HALDE a relevé que la loi de 2004 sur la laïcité n’était pas applicable aux stagiaires du GRETA suivant une formation dispensée dans un lycée public, ces derniers devant alors être considérés comme des usagers du service public. S’appuyant sur une jurisprudence établie du Conseil d’Etat, la Haute Autorité a rappelé à plusieurs reprises que les principes de laïcité et de neutralité des services publics n’ont pas vocation à s’appliquer aux usagers du service public.

Dans votre affaire, l’interdiction vise de manière générale les casquettes et tout couvre-chef sans distinction. Elle revient, en pratique, à défavoriser particulièrement les personnes portant certains signes religieux et notamment les femmes musulmanes qui portent le foulard, comme c’est votre cas, ou encore les hommes portant le turban sikh ou la kippa.

• Cependant, la jurisprudence admet, par exception, l’interdiction du port de tout couvre-chef dans les locaux d’enseignement dans des cas strictement définis. Il est ainsi permis d’interdire le port de tout couvre-chef dans le règlement intérieur s’il y a adéquation étroite, dans le temps ou l’espace, entre cette mesure et les nécessités de l’ordre public. Celles-ci peuvent être tirées du respect des règles de sécurité, d’hygiène et de civilité entre les membres de la communauté scolaire. Elles peuvent donc justifier une interdiction dans les classes ou les bâtiments scolaires.

Mais, en tout état de cause, si cette mesure s’étend au-delà des salles de classe ou des bâtiments, elle porte aux yeux des juges une atteinte disproportionnée aux droits des élèves reconnus par les textes internationaux et nationaux et excède l’étendue des pouvoirs dont dispose l’autorité administrative pour assurer le bon ordre dans l’établissement. Dans ce cas, le juge administratif déclare illégales les dispositions contestées du règlement intérieur.


QUE FAIRE ?

• Vous devez vérifier si le règlement intérieur de votre organisme de formation est litigieux, sachant que vous n’êtes pas considéré comme des élèves au sens de la loi de 2004.

• En outre, apparaît-il des circonstances particulières qui pourraient justifier cette interdiction générale et absolue, liées au respect des règles d’hygiène, de sécurité ou d’ordre public ? La direction peut-elle en expliquer la teneur ? Si c’est le cas, il faudra tout de même lui rappeler que l’interdiction générale ne peut s’appliquer qu’aux salles de classe et bâtiments scolaires.

• Si le respect des règles d’hygiène ou de sécurité est lié à la nature même du métier, comme celui de médecin, d’infirmière, d’ingénieur en nucléaire…, il peut apparaître utile à l’école de formation d’habituer les élèves à respecter les normes de droit commun d’hygiène et de sécurité dans l’espace même de la formation, même si la prise en fonction n’est pas encore effective. Dans ce type de cas, l’obligation d’ôter un vêtement recouvrant la tête (2) ne peut être jugé discriminatoire puisqu’il entre dans les aptitudes nécessaires à la mission professionnelle.

• Dans le cas contraire, si l’interdiction n’est pas relative à des circonstances particulières liées au respect des règles d’hygiène, de sécurité ou d’ordre public, vous pouvez ramener à la direction de votre organisme de formation les délibérations de la HALDE, qui a déjà eu l’occasion de se prononcer dans des affaires similaires. Dans votre situation, la discrimination serait indirecte (fondée sur la religion au sens de l’article 3 b de la directive 2000/78 et de l’article 2-2 de la loi n° 2008-496 et des articles 9 et 14 de la CEDH), puisque le port de signes religieux n’est pas expressément et directement interdit par le règlement intérieur illégal, qui vise de manière générale « tous les couvre-chefs ». L’interdiction générale du règlement intérieur a indirectement pour effet de priver les stagiaires de cet organisme de formation du droit d’exprimer leurs convictions religieuses dans l’enceinte des établissements scolaires.



Notes
1. De nombreuses informations juridiques sont tirées de la Délibération n° 2009-403 du 14 décembre 2009 de la HALDE.
2. De nombreuses femmes de confession juive ou musulmane travaillant dans le secteur médical respectent les normes d’hygiène et leur liberté de conscience en gardant leur « charlotte » aseptisée quotidiennement.
Rédigé par Dounia Bouzar le Jeudi 27 Janvier 2011 à 01:54 |Commentaires (24)
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 06:46

 

ET LA NUIT S’AVANCA../LA FORCE.deux textes

en un pour rendre hommage à Annie GIRARDOT)

par Marcojuju Floutie

 

AG.jpg

 

 

Seule sur un banc au coeur de la ville ,

avec les amies , un battement de cil ,

se faisant un oublie , à côté de soit ,

comme si on a le droit

♥♥♥

(RFN) Un coucher de soleil ,

qui peu nous tenir en éveil ,

mais la nuit s'avance ,

comme pour consommer l'oubli ,

l'oubli de la vie

♥♥♥

S'éclipsant , se déconectant de la vie ,

entrer dans la mort de sa mémoire ,

même pour un soir ,

à tout jamais s'enfuir ,

à oublier son passé ,

sans avoir conscience , se rayer de la vie

♥♥♥

(RFN)

♥♥♥

Come l'histoire de la vie ,

se retrouver face à une caméra ,

pour un film ,

mais pour le film de sa vie ,

se retrouver la mémoire ,

en l'excuse d'un soir

♥♥♥

Restera t'il encore la force ,

de se promenner le long de ces ports ,

à regarder à acoster les bateaux ,

partis te rejoindre ,

au détours de ces chemins

♥♥♥

Restera t'il encore une lueur fugace ,

de cette force qui réuni deux âmes ,

au bout de l'amour ,

d'un éternel jour ,

ai-je encore la force de t'aimer ,

même si je suis arrivée en bout de quai

♥♥♥

Ai-je encore la force d'embarquer dans cette galère ,

pour fuir ou courir après cette lumière ,

voyage de sentiments ,

qui doivent voyager à travers les océans ,

ai-je encore envie ,

de prendre ce train de la nuit ,

qui doit m'emmener vers du semblant ,

histoire de raconter , de tous les temps

♥♥♥

Comme un torrent ,

je me couche sur les rochers ,

en attendant ,

que les premiers froids m'enprisonnent

♥♥♥

♥♥♥

--------------------------"-De la giffle " à " mourir d'aimer"

en passant par les "frères Rocco " et " docteur Gailland " ,

Annie GIRARDOT ,

ne joue pas la comedie , ne joue pas les films , elle est la comédie ,

elle est le films tellement que ses roles lui collaient à la peau , ses rôles

n'etaient pas fait sur mesure pour elle , elle se glissait dans la peau de

l'héroine , héroine de madame tout le monde ,

cette icone , cette grande du cinéma , après bien des oublis et déboires ,

à sut nous tirer l'arme à l'oeil en etant toujours elle même , mais si aujourd'hui

elle a tirée sa révérence ,et que le cinéma est en deuil , elle nous laisse un héritage

innestimable à reflexion ,

MADAME ANNIE GIRARDOT , bravo et merci , c'est peu dire , mais

"ainsi va la vie"-----------------------(1/03/2011/)

♥♥♥

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:23
 
"Zenga Zenga", le clip israélien sur Kadhafi



  ISRAËL - Zenga, Zenga : un clip israélien sur Kadhafi visionné 500 000 fois dimanche....
par Gerard Fredj

"Zenga Zenga", un clip israélien remixé sur un des discours du dictateur libyen,

Mouammar Khadafi, fait "un tabac" sur Youtube après près d'un demi million de

visionnages dimanche après midi."Zenga, Zenga", c'est le nettoyage "allée par

 allée" que Kadhafi a promis aux manifestants libyens.

Le clip est un remix du discours mis en musique, avec des danseuses orientales discrètement incrustées dans les images, réalisé par Noy Aloshe, du groupe

"Hovevei Tzion" (connu pour son titre Rotsé Banot). 
"J'ai reçu énormément de soutien de gens du monde arabe qui ignoraient mon i

dentité et m'ont affirmé que ce mixage était devenu une sorte d'hymne de

ralliement des contestataires", a affirmé le musicien à l'AFP.
"Un internaute a même écrit que quand Kadhafi tomberait, ils danseraient sur

 mon mixage dans les rues de Tripoli, ce qui serait vraiment génial", a-t-il ajouté.
 

 

 

http://www.israel-infos.net/ISRAEL--Zenga-Zenga--un-clip-israelien-sur-Kadhafi-visionne-500-000-fois-dimanche-6416.html

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 19:10





Yehuda Wigs manufactures ...

Si vous etes Iraéliens ou de passage en israel...Une petite visite s'impose chez : Yehuda Wigs manufactures Perruques !!

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Yeuda Wigs By Yehuda Leon Salama

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Tel : 972.3.7.521.572/4 fax : 9723612129350

 

 
Yehuda Wigs manufactures
Perruques
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Par Catger - Publié Dans : mode et tendance - Communauté : Les Tendance Des News. 
 

A propos de nous Yehuda Perruques a été spécialisée dans la fabrication de perruques sur mesure pour plus de dix ans.

Les perruques sont conçues par les cheveux et perruques artiste Yehuda Leon Salame, célèbre en Israël et dans le monde. Yehuda Leon surveille de près l'ensemble du processus de prise de perruque et conseille personnellement le client dans le choix de la perruque la plus appropriée pour elle.

personnel Yehuda Perruques et les gestionnaires savent combien le client investit dans les perruques, elle choisit. Par conséquent, en plus de signification à personne, nous offrons au client un 12 - mois de garantie et offrir de l'aide pour tout problème qui pourrait survenir.

A propos de nous
Yehuda Perruques a été spécialisée dans la fabrication de perruques sur mesure pour plus de dix ans.

Les perruques sont conçues par les cheveux et perruques artiste Yehuda Leon Salame, célèbre en Israël et dans le monde. Yehuda Leon surveille de près l'ensemble du processus de prise de perruque et conseille personnellement le client dans le choix de la perruque la plus appropriée pour elle.

personnel Yehuda Perruques et les gestionnaires savent combien le client investit dans les perruques, elle choisit. Par conséquent, en plus de signification à personne, nous offrons au client un 12 - mois de garantie et offrir de l'aide pour tout problème qui pourrait survenir.
La société propose également des cours de coiffure pour les stylistes perruque, salon de coiffure et le grand public.
 

Perruques et des services aux perruque stylistes Yehuda
Perruques fabrique perruques sur mesure d'un
hautement professionnel finition.

Nous achetons les cheveux perruque en Ukraine,
le sélectionnant avec le plus grand soin.

Les cheveux sont adaptées à chaque perruque selon
de forme et de couleur, créant ainsi un cadre naturel
comparer et faire du travail de la styliste perruque est plus facile.

Nous offrons des perruques sur mesure de cheveux choix avec une excellente finition, dans une variété de styles et de longueurs. Nous offrons une garantie complète de 12 mois
pour les perruques achetées par des stylistes perruque.

Nous offrons également des services de réparation des perruques sur mesure aux stylistes perruque. Toutes les réparations sont effectuées à la main: le remplissage de pièces de cheveux, les parties blanches et le haut de la peau, le remplacement et la couture des trames, etc

Service courtois
Des prix raisonnables!

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 13:40
Les salauds ont mis le feu à mon paradis tunis...
 
Exclusivité - Photo avion Ben ALI en transit en Sardinia italie

 

Très jolie Une de Libération 2 demain

 
je le cherche ! L'avion de Ben Ali est forcément sur cette carte

sarko ta gueule

 
Urgent : 13 Janvier 2011 -Ben Ali s'adresse au peuple tunisien il na pas compris que c'est une espèce de dent qui est en train de tomber, il va falloir l'arracher---
Ben ALI : 1er discours assis , 2e discours debout alors pour le 3e discours tu seras en vêtement de combat .

6 janv. 2011 ..GENEVE--Journée de solidarité avec les luttes sociales en Tunisie ...

 
6 janv. 2011 ..Journée de solidarité avec les luttes sociales en Tunisie ..
.
SVP Quand même un bouquet de fleur et MCI

 
Discover Tunisian people

 
Béji Caid Essebsi
-----------------------------------
 
HABIB BOURGUIBA se moque de l'ignorance Mouammar Kadhafi
 

 
-------------------------------------------------------------
Tourisme - Les Espagnols ont bénéficié de la crise en Tunisie et en Egypte
 
Au moment où l’instabilité regagne du terrain en Tunisie et en Egypte, les touristes habituels de ces deux pays ensoleillés changent de destinations et beaucoup optent pour l’Espagne. Selon le parisien, des foules inattendues de touristes ont atterri en Espagne, aux Canaries et aux Baléares. Ces régions, connues pour leur douceur en plein hiver et leurs belles plages, profitent de la situation d’instabilité politique en Tunisie et en Egypte. Surtout pour l’Espagne qui, en 2010, s’est vu devancer par la Chine dans le classement des destinations touristiques les plus convoitées dans le monde, et qui subit depuis des années la rude concurrence des plages méditerranéennes de Tunisie.

Les chiffres indiquent 2,66 millions de touristes étrangers ayant visité l'Espagne en janvier, soit une augmentation de 4,7% par rapport à janvier 2010. Selon la même source, le ministre du Tourisme espagnol, Miguel Sebastian, a déclaré que son pays a « bénéficié d'une certaine manière de la crise en Egypte et en Tunisie parce qu'elle a détourné les touristes de ces pays ».

Cependant, le ministre souligne que cela n’est pas le but du pays. Sa politique étant le renforcement de sa compétitivité, essentiellement sur les marchés d'avenir tels que la Russie, la Chine et l'Inde.
Z.D
Les salauds ont mis le feu à mon paradis
 


 
Ce pays est une fierté, c'est une révolte, c'est une révolution contre le dictateur, contre un régime de 23 ans de malheurs. Vive notre pays, vive la Tunisie, vive le peuple Tunisien. J'écris ces mots en pleurant oui en pleurant pour les martyrs de la liberté. Je pleure pour ces salauds qui veulent voler notre pays....

Les salauds ont mis le feu à mon paradis
ARRÊTONS LES MANIFESTATIONS D'INTOLÉRANCE POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
 
APPEL
ARRÊTONS LES MANIFESTATIONS D'INTOLÉRANCE
POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
Ce dimanche 27 février 2011, Ahmed Brahim, Ministre de l' Enseignement Supérieur du Gouvernement Provisoire et SG du mouvement Etajdid a été empêché de tenir une réunion publique à Sfax, la Semaine dernière, Maya Jribi SG du PDP a été empêchée de tenir une réunion similaire à Jendouba, et dans d'autres villes en Tunisie...
Nous ne pouvons accepté ces manifestations d'intolérance et d'entrave à la liberté d'expression et de réunion chèrement payées par la lutte de notre peuple. Ces libertés sont des acquis de la Révolution et la fierté de tout le peuple tunisien.
Nous devons les condamner fermement.
Nous ne pouvons pas prétendre bâtir une Tunisie démocratique pour tous les tunisiennes et tunisensns, quelques soient leurs opinions politiques, leur sexe, leurs origines ethniques ou leur croyance religieuse etc... sans la garantie des libertés fondamentales et en premier la LIBERTÉ D'EXPRESSION.
NON AUX MANIFESTATIONS D'INTOLÉRANCE D'OÙ QU'ELLES VIENNENT
OUI A LA LIBERTÉ D'EXPRESSION DE RÉUNION ET D'ORGANISATION POUR TOUTES LES TUNISIENNES ET TOUS LES TUNISIENS............
  
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