France - PARIS -Une sénatrice socialiste traite une délégation parlementaire israélienne de colonialiste...
par Gerard Fredj
Les membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense étaient lundi dernier en visite à Paris, pour une rencontre avec des sénateurs francais.
Ils ont fait l'objet d'invectives violentes de la part d'une sénatrice francaise, Monique Cerisier-Ben Guiga, sénatrice socialiste, sur un mode très éloigné des usages diplomatiques.
Ben Guiga a notamment traité les membres de la délégation de "colonialistes".
La rencontre s'était déroulée dans une ambiance "amicale" et chaque député devait intervenir à tour de rôle pour quelques minutes, les interventions se focalisant sur Guilad Shalit,et Shaul Mofaz, leader de Kadima, exprimant ses remerciements à la France pour sa position sur le dossier du soldat enlevé et son opposition à la déclaration unilatérale d'un état palestinien.
Ben Guiga a alors pris la parole pour exprimer des critiques sévères à l'état d'Israël, l'accusant de pratiquer une politique "colonialiste ", d'empêcher "la population de Gaza d'avoir une vie normale", attaquant également la décision israélienne de durcir les conditions de détention de certains prisonniers du Hamas.
il semble que Shaul Mofaz ait tenté de calmer la sénatrice, lui demander de respecter les usages diplomatiques, sans succès.
Plusieurs députés, dont Zeev Bielski (Kadima), ont tenté de faire appel à ses sentiments de mère, lui demandant "d'imaginer l'angoisse d'Aviva Shalit" ou de se "mettre à la place des enfants qui subissent les tirs de Qassam dans les villes du sud d'Israël", en vain; Zeev Bielski a fait état rapporté une fin de rencontre très tendue.
M. Matalon, un autre député présent, rapporte qu'il a demandé à Ben Buiga si "elle reconnaissait Israël comme un état", mais n'a obtenu aucune réponse.
A moins d'un an du scrutin présidentiel, il sera utile de demander aux dirigeants socialistes comment ils se positionnent à l'égard de cet incident provoqué par une sénatrice qui a bénéficié d'une investiture du PS.
Lu hier soir dans bel article du Figaro en page 2 : une analyse très intelligente de la nouvelle situation de l’Etat d’Israël, témoin médusé des révolutions arabes. L’article répertoriait les réactions mais aussi les craintes des chefs militaires et des dirigeants politiques. Il y a une évolution au sujet de la défense d’Israël. Celle-ci est toujours solidement ancrée sur l’aspect militaire afin de ne jamais permettre à leurs voisins-ennemis d’arriver à la parité, mais aujourd’hui, il y a des batailles, tout aussi importantes, voire cruciales, qui ne se gagnent pas sur le champ de bataille mais devant les caméras et sur les plateaux de télévision.
Sans oublier les arènes internationales, comme, par exemple, dans l’affaire du rapport Goldstone. La contre-offensive israélienne fut si vigoureuse que l’auteur est pratiquement revenu sur les accusations les plus graves formulées dans une précédente version.
Venons en à présent aux analyses faites par les chefs militaires concernant les valeurs défendues par les jeunes Arabes sur la place Tahrir au Caire et ailleurs… Selon d’anciens généraux qui, ne l’oublions pas, ont suivi les cours à l’Université et ne sont pas limités aux académies militaires, la jeunesse arabo-musulmane serait désormais acquise aux valeurs de démocratie et des libertés individuelles. Donc elle défendrait les mêmes valeurs que la société israélienne. C’est vrai mais cette même jeunesse se refuse obstinément à inclure les Juifs dans ce même processus : la plupart de ces jeunes pense encore tranquillement que les «sionistes» constituent une engeance pernicieuse coupable de spoliation de terres arabes à grande échelle…
Tous les argumentaires de la terre n’y suffiraient pas pour leur faire changer d’avis, tant leurs aînés leur ont martelé de telles contre-vérités durant des décennies. Que faire ? Je me le demande, ou plutôt, quelque chose : ne pas se bercer d’illusion.
Un exemple entendu hier sur LCI dans l’émission de Vincent Hervouet, Ainsi va le monde. Evoquant la situation en Tunisie, pays vivant du tourisme, de la cueillette des olives et de la vente d’agrumes, de tapis et de pistaches, le journaliste signalait que le comité chargé de préparer une nouvelle constitution, a enregistré sa première défection. Il s’agit d’un parti islamiste, émanant des Frères musulmans qui a exigé que le préambule de cette loi fondamentale interdise en toutes lettres tout accord avec … Israël !! Mais quel rapport ?
Je me serais attendu à ce que l’on demande la condmantaion de toute forme de corruption, de ségrégation, d’intégrisme, de malversation, etc… C’est littéralement incroyable : voici des gens dont le pays est au bord de la faillite, qui ne vit que de l’apport de visiteurs étrangers, dont le chômage, surtout des jeunes, est endémique, et à quoi pense ce pays où tout est à reconstruire ?
A un lointain pays dont la prospérité, le développement économique et les capacités militaires sont à des années-lumière des siens… Cela montre de manière très éloquente combien l’image d’Israël est présente, que dis-je, obsède l’imaginaire arabe.
Est ce que ces gens ont réfléchi une seconde à ce que serait la réaction des USA et de l’U.E. face à une telle proposition ? Or, sans ces deux puissances qui mènent le monde, un pays comme la Tunisie n’a encore aucune chance de se relever.
Je vous assure qu’il y a là de quoi désespérer de l’homme, en général.
Eva Mendes, côté dark du cultissime parfum Angel de Thierry Mugler est sublime dans la nouvelle campagne du créateur. Glamour néo-futuriste, la jeune femme est l'égérie idéale pour cette fragrance. Découvrez le making-of très couture. Qui n'a jamais rêvé de se faufiler dans les coulisses des grands couturiers? A l'ère 2.0, les maisons de couture ne rechignent pas -bien au contraire- à travers des vidéos ultra-esthétisantes, à nous faire pénétrer au coeur de leur univers, nous offrant en avant-première images et vidéos uniques. | |
Pour le lancement très attendu du parfum féminin Angel de Thierry Mugler sous l'égide d'un nouveau cru symbolisé par Eva Mendes, Mugler a mis en ligne la vidéo du making-of.
A Las Vegas, votre voiture est conduite par un fantôme...
Le fameux panneau indiquant l'entrée de la ville de Las Vegas, dans l'Etat du Nevada, dans l'ouest des Etats-Unis / AFP
Désolé, mais pour une fois, ce n'est pas une attraction délirante, les pieds en l'air, la tête en bas et les cheveux plein de vomi du voisin. Non, le Nevada, dont fait partie la fameuse ville du vice, Las Vegas, vient d'autoriser les voitures fantômes : des véhicules sans conducteurs ! Et qui se cache derrière cette invention qui fait frissonner les radars automatiques ? Ni plus ni moins que le géant de l'Internet Google. Reste à savoir en cas d'accident avec qui on va faire le constat...
Il y avait le GPS qui nous guide aveuglément. Il y avait aussi le radar de recul et son "Tuuuuut" qui en a fait sursauter plus d'un. Et puis, la voiture qui fait les créneaux toute seule. Mais cette fois, c'est vraiment fini : le permis de conduire peut aller se refaire une santé en rose. En adoptant un projet de loi inédit, le Nevada est devenu le premier Etat à permettre aux voitures sans conducteur de Google de rouler sur son territoire en toute légalité. Ce texte va ainsi participer à l'essor des techniques de conduite par pilote automatique, de plus en plus développées dans la recherche automobile.
Google avait fait sensation l'an passé en présentant une voiture capable de s'auto-conduire, sans personne au volant, simplement en entrant sur un ordinateur de bord les coordonnées de destination souhaités. Son concept repose en fait sur un équipement complet composé de radars, d'une caméra et d'un laser rotatif installés sur la voiture et qui scannent en temps réel l'environnement proche du véhicule afin de déterminer sa trajectoire et d'adapter sa vitesse.
Et voilà ce que donne les véhicules fantômes de Google :
Nicolas Sarkozy et François Fillon visitent un élevage de poulets jaunes de la coopérative de Loué, le 28 juin 2011. © Eric Feferberg / AFP
Et de 4 000 poulets ! La folle journée d'hier mérite qu'on y revienne. La séquence s'ouvre à 11 heures du matin dans la Sarthe, dans un champ, sous un ciel gris blanc, par un lâcher de 4 000 poulets, donc, aux pieds de Nicolas Sarkozy et François Fillon, tout en complicité surjouée et surmédiatisée. Trente minutes plus tard, tandis que Nicolas Sarkozy sourit aux photographes en caressant ostentatoirement un petit poussin - que, soit dit en passant, il n'a pas osé prendre dans sa main -, à 475 kilomètres de là, à Lille, Martine Aubry prononce sa déclaration de candidature tant attendue. Et c'est précisément à ce moment-là qu'à Paris, à l'Assemblée, Christine Lagarde fait, avant même sa nomination à la tête du FMI, un discours d'adieu aux députés UMP. Bref, l'info politique du jour, qui - il ne faut pas se tromper - est l'officialisation de l'entrée dans la bataille présidentielle de Martine Aubry, est prise en sandwich entre la chorégraphie champêtre de la romance Fillon-Sarkozy et le ramdam autour de la nomination de Christine Lagarde.
Vous y voyez le fruit du machiavélisme de Nicolas Sarkozy ?
J'y vois surtout la baraka de Sarkozy. Le chef de l'État rêvait que la nomination de Lagarde intervienne avant les JT de 20 heures et le bouclage des quotidiens, pour qu'Aubry ne soit pas la seule femme à la une. Il a été exaucé au-delà de ses espérances. La nomination de Lagarde ayant été annoncée à 19 h 30 heure française, c'est elle, et non Aubry, qui fait le premier titre du JT de TF1. Sur France 2, les deux femmes se partagent l'ouverture. Et ce matin, même Libération fait sa une sur Lagarde.
Au final, la nouvelle directrice du FMI aura relégué Aubry en deuxième sujet. Le sort a souri à Sarkozy. Mais comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même et qu'il n'était pas sûr que la nomination de Lagarde intervienne à temps, il avait prévu un plan D. D comme diversion. La diversion campagnarde avec les poulets et les poussins télégéniques. De l'image, rien que de l'image. Sarkozy et Fillon comme un tandem stable et solidaire dans un pré piqué de pissenlits.
Le bonheur politique est dans le pré, c'est ça ?
Presque. Les organisateurs ont eu quelques déconvenues de mise en scène. Primo : les poulets, intimidés par ces messieurs, ont rechigné à sortir du poulailler, au lieu de venir picorer comme il se devait les pieds de Sarkozy. Secundo : le staff présidentiel avait prévu que le couple exécutif s'offre une marche de quelques minutes en tête à tête sur un chemin tracé à la tondeuse. Toute la délégation, y compris les élus, a été priée de sortir du champ des caméras. Tout ça pour quoi ?
Pour que Fillon, crispé par le nombre de journalistes, danse d'un pied sur l'autre à côté de Sarkozy et fasse signe au sénateur du cru de se joindre à eux. Il a fallu qu'un collaborateur élyséen aille tirer ce sénateur par le bras pour qu'il ne gâche pas les photos. Trop tard : la marche au sommet n'a pas eu lieu. Si Fillon a été nerveux et déconcentré pendant tout le déplacement, Sarkozy, lui, s'est contrôlé comme rarement. Ça fait longtemps qu'il ne s'est pas si manifestement obligé à être aimable avec les journalistes, qu'il a invité à boire un jus de pomme par-ci, à manger une mousse au chocolat par-là. Hier, Sarkozy a fait sa première journée de campagne.
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Le festival de la lumière à Jérusalem s‘est déroulé du 15 au 22 juin et vient de s’achever après avoir illuminé la vieille ville et ses alentours et enchanté les yeux et les esprits.
Une semaine hors du commun pour la ville sainte : la nuit à peine tombée, les murailles, les ruelles, les alentours de la vieille ville s’illuminaient de mille feux. Un nombre impressionnant de touristes comme de locaux affluaient de toutes parts pour se promener dans une ville devenue surréaliste et féérique.
Le festival, organisé pour la troisième année consécutive, est une initiative du ministère pour le développement de Jérusalem et l’œuvre de la compagnie municipale Ariel. Il s’inscrit dans la politique du maire Nir Barkat de renforcer Jérusalem en tant que destination touristique de classe mondiale. Plus d’une vingtaine de circuits étaient proposés, indiqués chacuns par des guirlandes lumineuses de différentes couleurs. Cette année, le festival a été marqué par des créations originales, modernes et futuristes à base de lumière-néon, d’effets spéciaux et de gonflages lumineux. Une nouveauté aussi : un show nocturne, « the butterfly effect » ou « l’effet papillon », un son et lumière version acrobatique projeté sur les murailles de la vieille ville entre la porte de Jaffa et la porte de Sion. Un spectacle étonnant d’acrobates suspendus à la muraille tels des créatures magiques aux pouvoirs surnaturels menant un combat à coup de faisceaux lumineux. « The butterfly effect » racontait en effet l’histoire de deux cultures de l’ancien temps luttant l’une contre l’autre pour obtenir le contrôle de la lumière.
Le spectacle était un mariage virtuose entre le monde du cirque et celui de théâtre ou du cinéma. Acrobaties ou pitreries, féérie ou réalité, le public restait libre de penser qui se cachaient derrière les masques. Il n’était pas dit clairement quoi ou qui représentait la lumière ou l’obscurité. Libre interprétation était laissée aux spectateurs…
Un saule pleureur de néons et d’immenses pissenlits lumineux accueillaient les promeneurs émerveillés à la porte de Jaffa. Des compositions gonflables lumineuses ressemblant à des cactus roses ou bleus se tenaient sur la place face à la porte, donnant d’emblée la couleur du festival. Un poème surréaliste ou un monde imaginaire tel celui d’Alice au pays des merveilles, où toutes les créations et toutes les surprises sont bienvenues. Tout le long de la rue du Patriarcat Arménien, telles des ailes d’anges suspendues au-dessus de nos têtes, des créations artistiques apportaient comme une touche de magie céleste à l’espace urbain. Les arbres, enguirlandés de lumières mouvantes donnaient l’impression qu’ils allaient enfin parler.
Près de la porte de Sion, des lettres multicolores jetées en méli-mélo sur la muraille laissaient croire que la ville sainte perdait la raison. Dans le quartier chrétien, des créations futuristes ressemblaient à des méduses géantes sorties tout droit d’un dessin animé. Le long du Cardo, des nénuphars géants surgissaient des pierres du sol, et sur la façade de l’église luthérienne du Rédempteur des projections lumineuses géométriques interactives donnaient à voir une tour futuriste type building. Tous les bâtiments importants de la vieille ville et de ses contours, de l’église de la Dormition à la Municipalité de Jérusalem étaient mis en lumière de manière originale pour l’occasion.
La fantaisie l’emportait sur la réalité exorcisant tous les mythes d’une vieille ville sombre et dangereuse où seuls les courageux qui y vivent et les touristes qui y passent osent s’aventurer. La féérie du spectacle était à son apogée à la porte de Damas, exceptionnellement mise en beauté. Une projection de contes de fées tout en lumière invitait les promeneurs à rentrer de ce pas dans le monde du rêve. Comme si la nuit tombée, le rêve permettait à la vieille ville, si disputée, de trouver la paix. Comme par magie…
Festival de Lumière à Jérusalem : un brillant succès
Saule pleureur de lumières néons à la porte de Jaffa à l’entrée du festival.
Lumière et poésie : pissenlit géant lumineux.
Composition originale : Cactus rose lumière flash.
Méli-mélo de lettres sur un mur adjacent à la porte de Sion.
Méduses volantes dans la rue du Patriarcat Latin.
Ailes d’anges au-dessus de la rue de l’église arménienne Saint-Jacques.