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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 13:59

Boualem-Sansal-.jpg

 

Boualem Sansal se défend d'être un héros. L'écrivain algérien en a pourtant l'étoffe. C'est au péril de sa vie qu'il pousse un cri de révolte contre les islamistes qui gangrènent son pays chéri et contre un régime qui sème la haine et réduit la liberté individuelle. « Tout n'est pas perdu », à condition de connaître son histoire et ses origines. Les siennes prennent racine dans la Rue Darwin (Gallimard). Un roman intense qui retrace une enfance hybride, partagée entre plusieurs identités. Une enfance « écourtée par la guerre », mais enrichie par la force des femmes. On y assiste aussi à la mutation de l'Algérie, qu'il décrit sans complaisance. Quels sont les observations et les combats de Boualem Sansal ? Rencontre avec le lauréat 2011 du prestigieux prix de la Paix des libraires allemands.

 

Boualem Sansal. © C.Hélie

Le Vif/L'Express : Vous écrivez que « le seul véritable inconnu, c'est soi-même ». Pourquoi l'identité est-elle un thème récurrent dans votre oeuvre ?

Boualem Sansal : L'identité se lit à livre ouvert, on la révèle par sa façon d'être. Jusqu'à présent, j'abordais la question de l'identité collective, or pourquoi le collectif s'affuble-t-il d'une identité ? Quelle est celle de tout un peuple ? L'Etat construit une pièce de théâtre avec ses actes et ses identités. Les pouvoirs étant dominants, ils imposent ce récit afin que ça devienne une norme. Ceux qui s'en écartent sont en situation difficile. Je suis un être complexe... Héritier d'une longue histoire, j'ai été façonné par trente-six mille choses. Etre réduit à l'identité musulmane revient à être défini sur la marge d'un timbre verrouillé. On doit se mutiler pour y entrer ! Cela nous coupe les pieds, les ailes et les langues. C'est contre ça que je me rebelle. Je refuse la petite identité officielle tant elle est caricaturale. Réapproprions-nous notre identité individuelle et, si nécessaire, l'identité collective, en reconnaissant toutes ses dimensions, en comprenant toute son histoire. Cela exige un travail de reconstruction et de rejet de ce qu'on nous impose.

On ressent, dans votre livre, la nostalgie d'une époque révolue où la cohabitation, notamment avec les juifs, était possible. N'y a-t-il pas, dans des pays comme l'Algérie, une régression dans l'acceptation de l'autre ?

Complètement. Tous les Algériens d'un certain âge vivent avec cette nostalgie parce que l'on a vu comment, depuis l'indépendance, des espaces de liberté ont été rognés. On nous a enfermés dans des identités tellement étroites qu'elles deviennent, comme cela a été dit par d'autres, des « identités meurtrières ». La multiplicité des identités en Algérie était extraordinaire. Par catégories sociales, nous vivions en parfaite entente. Dans le quartier de Belcourt, à Alger, j'allais réviser mes devoirs à la synagogue parce que l'on habitait une petite pièce où il était impossible d'étudier. On aurait pu conserver cela.

Dans ce roman, vous faites un clin d'£il à Camus, qui habitait à deux pas de chez vous. Pourquoi estimez-vous que « quand on le lit, on voit une autre Algérie qui parle à l'humain » ?

Camus incarne le révolté philosophique. Avant, l'idée de l'identité algérienne était extrêmement complexe, alors qu'aujourd'hui elle est réductrice. Albert Camus a perçu qu'un nouveau peuple était en train de naître, ça me fascine. Les gens venaient de partout avec leur histoire, leur espérance et leur identité différente. C'est l'Histoire qui les a mis ensemble sur un territoire. Un pays était en train de surgir, avec sa nouvelle géographie. Il ne s'agissait ni de l'Algérie ottomane ni de l'Algérie française ou musulmane.

En quoi ce pays vous a-t-il façonné ?

C'est celui où je suis né, celui où j'ai toujours vécu. Dans ma famille, on ne s'est pas laissé enfermer par une identité artificielle. Non seulement, je n'ai pas été embrigadé par « cet Algérien nouveau », mais, en plus, j'ai gardé ma liberté et mon identité plurielle. Nous ne sommes, hélas, plus qu'une petite minorité qui disparaît. La nouvelle génération étant totalement formatée, le travail sera difficile à faire. On ne lui explique pas l'histoire, qui a été mise sous le chapeau. Dire qu'il y a quinze ans on pouvait boire et fumer à une terrasse, lors du ramadan ! Même dans certaines banlieues françaises, ce n'est plus possible. Les jeunes Algériens rêvent actuellement d'obtenir un visa pour se réaliser en France.

Pourquoi n'est-ce plus possible aujourd'hui ? A cause d'un pouvoir qui impose une identité réductrice ?

Les régimes totalitaires veulent un peuple à leur main. Ils construisent une identité. Ils se légitiment par des mensonges et des exclusions, jamais par des idées de rassemblement. Ensuite, les théoriciens théorisent cela ; ils construisent des slogans, des histoires. Ils sacralisent, ce qui fait qu'après il est très dangereux de déconstruire. Pourtant, on ne peut pas accepter cela. Il faut se révolter, il faut se réapproprier les choses. J'ai l'impression que ce moment est arrivé dans le monde arabo-musulman.

L'identité de l'Algérien nouveau que le pouvoir a voulu fasciner est-elle celle d'un islamiste ? A propos de Hédi, le jeune frère islamiste de votre héros, vous suggérez que c'est l'école publique qui l'a ainsi formaté ?

A partir de l'indépendance, le pouvoir a voulu construire un peuple nouveau. Par petites touches et par des phrases très simples : « Nous sommes arabes. Nous sommes musulmans. Nous sommes socialistes. » Cette période-là a conduit à l'échec, trente ans après : pays détruit, chômage, industrie non productive. Les islamistes sont arrivés et ils ont dit : « Si vous avez échoué, c'est parce que vous n'avez pas été de vrais musulmans. Le Coran est la solution. Vous devez vous convertir, partir ou mourir. » Certains se sont adaptés au péril de leur vie.

Les Algériens ont-ils déjà dressé le constat de l'échec de cette stratégie islamiste ?

L'échec est visible sans l'être. Les islamistes assurent n'être pas vraiment rentrés dans le vif du sujet puisque le pouvoir est encore détenu par des « mécréants ». Dans leur entendement, il faut procéder à une épuration, prendre le pouvoir et installer une république islamique. Eux ne reconnaissent pas l'échec. Nous, on voit bien que l'islamisme, même à dose microscopique, détruit un pays. Par rapport à la première médication socialiste, l'islamisme a cette particularité de détruire les familles. Dans nos pays, la famille est hyper-importante parce qu'elle est la cellule de base. Chez l'être humain, quand quelque chose détruit la cellule, c'est le cancer, les métastases, et la mort assurée.

Dans votre livre, Yazid, pour rassurer sa maman et se rassurer, parle à propos de son jeune frère d'islamiste modéré, de taliban politique... mais sans trop y croire. Vous aussi, vous ne croyez pas à l'islamisme modéré ?

Non, je n'y crois pas. L'islamisme modéré relève de la stratégie. Les islamistes se repositionnent comme les partis d'extrême droite qui, à un moment donné, jouent la carte de la modération pour élargir leur base sociale et atteindre le pouvoir. Lorsque surviendront les difficultés, l'islamiste modéré ne pactisera pas avec le démocrate au détriment de l'islamiste radical. Il ira vers l'islamiste radical. C'est sa famille naturelle. En Turquie, l'AKP [NDLR : Parti de la justice et du développement, au pouvoir] est un parti islamiste modéré, mais il ne fait pas alliance avec les démocrates. Il pourrait sceller cette alliance pour forcer l'armée à sortir du champ politique. Non, il préfère composer avec l'armée.

Où placez-vous le curseur de la frontière entre islam démocratique et islamisme. Quand le chef du Conseil national de transition libyen annonce que la charia constituera la principale source de législation, qu'en pensez-vous ?

Je suis catastrophé. Pourquoi a-t-il cru nécessaire de dire cela ? Il n'en a pas le droit. Le CNT ne représente rien ; il n'a aucune autre légitimité que la victoire contre Kadhafi. Dans six mois, quand les Libyens disposeront de leur assemblée constituante, qu'il fasse cette proposition aux électeurs, soit. C'est la démocratie. Mais là, le CNT se met dans la peau des vainqueurs. Dans un contexte où il y a d'autres priorités (parachever la libération du pays, assurer la sécurité, récupérer les armes...), pourquoi cette annonce ? N'est-ce pas un appel aux islamistes pour commencer, déjà, à se mobiliser ou est-ce une tactique pour éviter que les islamistes prennent le maquis ? Je suis très méfiant. Les islamistes sont de grands stratèges.

Déjà dans Le Village de l'Allemand, vous dénonciez l'islamisation des banlieues françaises. La lutte contre l'islamisme, c'est le combat de votre vie ?

Je n'ai aucune compétence pour parler du Coran et du message coranique. Mais l'islam qui est enseigné depuis une cinquantaine d'années par les institutions, par les écoles coraniques, est un islam radical. Cet enseignement porte en lui les germes de l'islamisme. Il ne peut pas produire des hommes de paix et de tolérance. Dans l'islam sunnite, il n'y a pas de clergé. C'est tout le drame du monde musulman. Il faut que, dans les pays musulmans, on commence à enseigner un autre islam. On ne peut pas être optimiste.

Espérez-vous tout de même des changements des révoltes arabes ?

Je suis pessimiste. L'autre drame du monde arabo-musulman est l'absence de société civile. Le vecteur de la démocratie est la classe moyenne, éduquée et ouverte, et la société civile qui produit du sens pour le peuple. Notre société civile est à l'étranger. Son message est forcément rejeté. La seule société organisée est aujourd'hui l'armée. La conclusion s'impose : de nouvelles dictatures sous une façade acceptable, une gestion de la société par les services secrets et le clientélisme, des marionnettes pour créer l'illusion démocratique...

Pourquoi restez-vous en Algérie, alors que vous y êtes menacé et censuré ?

Parce qu'il y a une certaine utilité à rester. Tout n'est pas perdu. Le « printemps arabe » est surtout vrai en Tunisie et en Egypte grâce aux réseaux sociaux. La classe moyenne y est essentielle pour traduire en propos leurs actions. Les femmes se battent aussi, leur lutte est bien plus intéressante.

Comme le rappelle ce roman, vous avez été élevé et porté par les femmes. Que vous ont-elles appris de la vie ?

Les femmes sont extraordinaires. Même dans les rêveries débridées elles s'avèrent très concrètes. On a beau gouverner ce pays par les légendes, elles ne s'en satisfont pas. Lors des premières émeutes algériennes, en octobre 1988, les hommes ont vécu l'euphorie. L'Algérie des femmes n'était pas faite de discours, mais de créations de centaines d'associations, existant toujours. Les seuls progrès, réalisés dans ce pays, c'est aux femmes qu'on les doit. Celles qui m'ont élevé m'ont appris le courage et la faculté à ne pas se dérober. C'est une grande vertu, même si je ne me perçois pas comme étant courageux.

Pourquoi la mort de votre mère a-t-elle donné naissance à ce roman ?

Quand j'étais petit, le rabbin disait que « c'est aux enfants d'enterrer leurs parents ». A 60 ans, c'est cependant terrible ! Contrairement à ma fratrie, qui a vécu dans d'autres pays, je n'ai jamais quitté ma mère, alors j'ai vu la mort se dessiner sur son visage. Cela faisait longtemps que je pensais tirer un roman de notre histoire, mais c'est compliqué de parler de sa propre famille. D'autant que nous avons vécu dans le silence et le secret. Je ne me sentais pas le droit de faire un livre autobiographique, or il s'est imposé, afin d'en tirer des enseignements. Comment nous, les vivants, héritons-nous de l'histoire du passé ? Cette même question se trouvait déjà dans Le Village de l'Allemand, à savoir utiliser le peu qu'on sait de notre histoire pour la questionner à nouveau. Après avoir abordé ce thème à travers le peuple, je l'applique à l'échelle familiale et individuelle.

Quel enseignement en tirez-vous ?

Tout comme dans Le Village de l'Allemand, il y a le devoir de savoir. Je n'accepte pas l'idée qu'on vive dans l'ignorance. Nous devons connaître notre histoire ! Je m'en veux de ne pas avoir posé de questions à ma mère, mais je n'ai pas osé lui faire mal ou l'obliger à me mentir. Ainsi, ce livre aborde aussi le devoir de transmission. La vie est une continuité, d'autres vont venir après nous. Une fois qu'on « sait », que faut-il transmettre à ses enfants ? Devons-nous les protéger ? Autre devoir : celui de la responsabilité. Le savoir peut engendrer des torts ou mener à la folie. Parmi les déviations, il y a la vengeance et les identités meurtrières. On vit sur les secrets et les mensonges, il faut l'accepter ou y ajouter les siens.

« La trahison est une plaie qui ne se referme pas. » Pourquoi est-elle au coeur de vos livres et à partir de quand se trahit-on soi-même ?

A un moment donné, on se sent « traître » car on a failli à quelque chose, on a franchi une certaine ligne. Dans mon discours du prix de la Paix des libraires allemands, je vais dire que « le seul véritable chemin vers la vérité est la droiture ». La question en creux est celle de la trahison, de l'irresponsabilité. Quand on ne cherche pas à savoir, on tergiverse, on louvoie, on temporise... Ma vérité ? Je ne sais pas, c'est une quête sans fin. On ne peut pas répondre à certaines questions. Ce que j'écris dérange, mais je n'ai jamais épousé de théorie ou bougé de mon coin. Le petit garçon sympathique de la rue Darwin est toujours intact en moi.

PROPOS RECUEILLIS PAR GÉRALD PAPY ET KERENN ELKAÏM

Rue Darwin, par Boualem Sansal, Gallimard, 255 p.

 

 

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 09:06













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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:28
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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 17:47
MEMRI Middle East Media Research Institute
Dépêche Spéciale n° 4154
 
Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah
 
Un chroniqueur saoudien : "Hitler a vu juste"

Dans un article intitulé "Le libéralisme : une tromperie juive", le chroniqueur saoudien Khaled Al-Ghanami justifie les vues hitlériennes telles qu´énoncées dans Mein Kampf, affirmant que les Juifs utilisent le libéralisme économique pour renverser les Etats arabes et contrôler le monde. L´article a été accueilli favorablement par de nombreux lecteurs, qui ont défendu le point de vue d´Al-Ghanami, allant jusqu´à lui demander de le développer. Ci-dessous une traduction de l´article : [1]

"Indépendamment de ce que nous pouvons penser d´Adolf Hitler, [reconnaissons que] son livre Mein Kampf contient plusieurs histoires et commentaires philosophiques qu´il vaut le coup de lire. La position d´Hitler vis-à-vis des Juifs n´était pas superficielle. C´est une position qu´il a formulée après avoir passé des dizaines d´années à les observer, à les [défendre] avec ardeur, et à argumenter contre ceux qui niaient qu´ils soient de [véritables] citoyens allemands. Finalement, il a découvert que le Juif n´est qu´un Juif [et non un Allemand].

Dans son livre [Mein Kampf], il fustige les Juifs d´abord et avant tout à cause de la défaite de l´Allemagne dans la Première Guerre mondiale. Pendant que l´armée [allemande] se battait sur le front, les Juifs organisaient des manifestations pour renverser la monarchie, en Bavière et dans plusieurs régions d´Allemagne, appelant même les fabricants de munitions à la grève. Cela choqua le soldat allemand, car comment [pouvait-il] sacrifier sa vie sur le champ de bataille quand les ouvriers censés envoyer des balles au front faisaient la grève ? Hitler, lui-même jeune soldat, est rentré dans son pays après la défaite de [l´Allemagne], [seulement] pour découvrir que la révolution avait déjà éclaté et que ce faisant, Guillaume II avait été renversé par un complot juif fourbe.

[Mein Kampf] contient plusieurs histoires de Juifs qui se cachent dans l´ombre (d´après Hitler), et dont les appels à la liberté et à l´égalité ne sont que des complots diaboliques visant à affaiblir l´Etat, provoquer l´anarchie, saper la sécurité et contrôler le destin des nations. C´est parce que le Juif se croit supérieur aux autres, et qu´il n´aime pas le travail manuel, préférant asservir la population au moyen de prêts à intérêts.

Le libéralisme économique est le dernier complot juif en date ; il reflète la cupidité des Juifs et du régime capitaliste, qui a vidé les poches des peuples, laissant le monde appauvri et au bord de l´effondrement. La plupart de l´argent a fini dans les poches d´un petit groupe de personnes, et nous savons tous que la plus grande partie du capital mondial se trouve entre les mains des Juifs.

Il y a ceux qui se demandent ce que le libéralisme a à voir avec les Juifs... Nous n´avons pas honte de dire que nous avons été escroqués par les appels à la liberté, à laquelle tout être épris de liberté aspire, et par la perspective de réussir dans le grand monde, sur tous les fronts. Après de longues années passées à observer la procession libérale avancer dans tous les pays arabes, [nous nous demandons] : vers où se dirige-t-elle ? Au bout du compte, elle ne semble servir que le programme sioniste américain [qui veut] la ruine de nos Etats, le clivage de notre unité, le contrôle des biens de nos terres...

Allons-nous nous réveiller ? Telle est la question."

[1] Okaz (Arabie Saoudite), 12 septembre 12 2011
 
 
Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.
 
Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site  www.memri.org/french.
 
Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.
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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:58

 

  

Alors que le combat diplomatique continue a l'ONU, et avant que le Conseil de Securite ne se prononce sur l'existence d'un etat palestinien, la commission pour la plannification et la construction de Jerusalem a decide l'aggrandissement du quartier de Guilo en donnant l'autorisation de construire 1 100 nouveaux logements , au dela de la ligne verte.

"Ce sont des logements abordables, un beau cadeau pour la nouvelle année". 

תוכנית המתאר של השכונה החדשהMaquette du programme

 

Peu de temps apres le combat diplomatique qui a eu lieu a l'ONU, et alors que la demande de reconnaissance d'un etat palestinien va etre examinee par le Conseil de Securite, a Jerusalem on continue de promouvoir des programmes de construction dans des zones qui sont percues par le reste du monde comme des territoires contestes. La commission regionale de la plannification et de la construction de Jerusalem a autorise ce mardi la construction de 1 100 logements sur les pentes sud du quartier de Guilo, au dela de la ligne verte.

Le programme prevoit 20% de petits logements, une tayelet, des espaces verts, des batiments publics, une ecole et une zone commercante. La commission regionale, sous le controle du Ministere de l'interieur, a accelere de facon significative ce programme, propose par l'autorite pour le developpement de Jerusalem

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Guilo

"C'est un beau cadeau pour la nouvelle annee" a declare Yair Gabay, membre de la commission regionale.

"Jerusalem s'aggrandit par le sud, et propose des logements abordables. Il faut transmettre au monde que Jerusalem n'est pas a vendre".

 

צילום: AP

Constructions a Guilo

Cette autorisation s'ajoute aux nombreux autres projets de construction qui ont ete l'objet de tolle, en Israel et dans le reste du monde. Malgre tout le quartier de Guilo fait l'objet d'un concensus israelien : Guilo est et restera une partie d'Israel, et ce quelques soient les accords passes avec les palestiniens. Cet agrandissement est tout de meme percu dans le monde comme une violation des accords d'Oslo, et comme un acte unilateral d'Israel

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4128553,00.html

Sacrés israeliens !

Traduit de l'hebreu par David Goldstein

צילום: AP, נועם מושקוביץ

 

 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:15

 


Dans les annees trente, la priere de tashlikh a Rosh hashana, en bord de mer de Tel aviv !
Eh oui, depuis il y a une ville !

Cette priere trouve bien sur toute sa valeur en Israel, pays des juifs, pays que seuls les juifs savent faire prosperer car il leur a ete donne par le Createur du monde en heritage.

 

Tel-aviv, nee en 1909 d'une dune de sable

Nos amis palestiniens devraient s'inspirer un peu de nos traditions et de notre histoire, cela les aiderait a comprendre ou se trouve leur place et ou se trouve la notre - plutot que de s'enteter a reclamer ce qui ne leur appartient pas

Je souhaite a tout mes amis et lecteurs Shana tova et metouka, ainsi qu'une gmar hatima tova dans le livre de la vie

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Tel-aviv aujourd'hui

Ci dessous, un tres bon texte expliquant un peu plus la signification de la priere de tashlikh.



David Goldstein.

 

Durant la première journée de  RoshRosh" Hashana (sauf quand cela tombe un shabbat, dans lequel cas on le fait le deuxième jour), les juifs ont pour coutume de s’approcher d’une source d’eau vive pour y jeter symboliquement leurs mauvaises actions, comme des miettes de pain que l’on jetterait aux poissons.

Je me souviens de longues marches, le livre de prières sous le bras, pour atteindre le point d’eau où la cérémonie pourrait se faire. Jusqu’à la Seine à Paris, jusqu’à la source du petit village de Lifta en ruine à l’entrée de Jérusalem, jusqu’à la mer à Nice. Les juifs du monde entier unissent tous les océans et les fleuves du globe terrestre ce jour-là. L’essentiel de ce rituel consiste à aller au bord de l’eau, à sentir la présence de l’eau, à s’imprégner de cette présence. Le peuple du livre a bien entendu lié du texte à cette pratique, mais le texte est une illustration, l’essentiel demeure le lien spirituel à l’eau qui est essentiel pour la tradition juive.

L’eau représente la vie, vie biologique bien entendu mais également spirituelle, la Tora est comparée à l’eau et l’eau est la source de toute chose. L’eau des quatre fleuves arrosait abondamment le jardin d’Éden. L’eau est également celle du liquide amniotique, d’où un jour nous fûmes expulsés comme le furent avant nous Adam et Ève du jardin d’Éden. Durant la cérémonie de Tashlikh nous nous inclinons sur les eaux dans lesquelles nous jetterons symboliquement nos fautes. On peut donc y voir une déconstruction du mythe de Narcisse. Celui-ci, amoureux de sa propre image, tombe dans l’eau et meurt après avoir prétendu s’être approprié son propre reflet.

Durant ces jours intenses de Yamim Noraim, où nous sommes confrontés à notre propre image, à la lumière du jugement divin. Loin de pouvoir nous satisfaire de notre image, nous devons la briser, tout comme notre ego, ce qui est le sens même des fêtes de

TishriTichri"

L’eau purifie et il est clair que le rituel de Tashlikh forme une sorte de MikveMikveMikveh"

symbolique, psychologique et collectif.

Historique Ce rituel n’est mentionné ni dans la Bible, ni dans le

Talmud

Certains ont voulu lui trouver des racines très anciennes en s’appuyant entre autres sur le texte du livre de Néhémie (8.1-3) décrivant une cérémonie de

RoshRosh"

Hashana à Jérusalem à la porte des eaux :

« Alors tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël. Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour, sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi. »

Certains auteurs signalent de vieilles coutumes juives consistant à prier au bord de l’eau.

Il apparaît pour la première fois sous la plume de Rabbi Yaakov Molin (connu comme le Maharil, 1360 - 1427), qui lui trouve une allusion biblique dans les mots du prophète Mikha (7:19) : " Et tu jetteras tous tes péchés dans les profondeurs de la mer ".

Le premier jour de RoshRosh" Hachana en début de soirée, après le service religieux de min’ha (sauf quand le premier jour de l’année coïncide avec shabbat car dans ce cas l’on repousse la récitation du Tashlikh au jour suivant), nous les Juifs nous nous réunissons au bord d’une rivière, un ruisseau, un lac, la mer ou tout autre extension d’eau courante. La vue des poissons est censée nous évoquer un verset de Kohelet (Ecclésiaste 9.12) :

"L’homme ne connaît pas non plus son heure, pareil aux poissons qui sont pris au filet fatal, et aux oiseaux qui sont pris au piège ; comme eux, les fils de l’homme sont enlacés au temps du malheur, lorsqu’il tombe sur eux tout à coup."

Pour des raisons de Halakha

, le Maharil s’oppose à la coutume populaire de vider nos poches remplies de mies de pain et de les jeter dans l’eau aux poissons comme si elles incarnaient nos propres fautes, car il est interdit de nourrir un animal qui n’est pas le nôtre ce jour là (Yom Tov). Ceux qui habitaient trop loin d’un cours d’eau avaient coutume de monter sur les toits les plus gros de la ville et de faire la cérémonie tournés dans la direction de la mer ou d’un lac.

Au Kurdistan, les juifs avaient coutume d’entrer tous dans l’eau pour réciter la formule, afin d’être nettoyés de leur péchés par les vagues. En Galicie orientale, après avoir récité la formule, on posait des bougies allumées sur des planches ou des petits radeaux de paille afin de les laisser emporter par le courant du fleuve. Si la bougie s’éloignait en restant allumée, c’était considéré comme un bon signe pour l’année à venir.

Le Maharil rapporte une autre raison au Tashlikh.

Le MidrachMidrach" Tanhouma (Parachat Vaiera) nous apprend que quand Abraham a été défié par l’ordre divin de sacrifier son fils Isaac, Satan avait alors carte blanche pour faire appel à tout moyen par lequel il pourrait arrêter Abraham dans sa dévotion.

Après des échecs réitérés, Satan prend, finalement, la forme d’une rivière profonde obstacle au chemin d’Abraham et d’Isaac. Cependant, père et fils s’enfoncent dans les eaux et seul Abraham demande de l’aide à Dieu quand, ayant de l’eau jusqu’au cou, il s’aperçoit qu’il ne pourra pas arriver à la destination fixée. Il clame alors le verset des psaumes (69:2)

"Sauve-moi, ô Dieu ! Car les eaux menacent ma vie".

Dieu intervint et la rivière disparut.

Rappelons que le récit biblique de l’Akeda (ligature d’Isaac) est celui que nous lisons le jour deRoshRosh"

Hashana et que le shofar symbolise le bélier sacrifié à la place d’Isaac.

Le RamaRama" (IsserlesRama" 16ème siècle) lie la coutume du Tashlikh avec la création du monde qui repose, croyait-on alors, sur les eaux de l’abime (mey tehom), les mêmes eaux invoquées par le verset du prophète Mikha. RoshRosh"

Hashana est l’anniversaire du monde, son jugement. Nulle surprise donc que l’on en invoque les fondements.

Si l’on trouve toutes sortes de raisons de raccrocher la coutume du Tashlikh au sens profond de RoshRosh"

Hashana, il n’en demeure pas moins que comme beaucoup d’autres coutumes, son origine et sa signification réelles restent mystérieuses.

Rien d’étonnant donc que le même RamaRama" émet quelques réticences par rapport à cette coutume qu’il semble trouver un peu bizarre. À la fin du XVIIIe siècle, le GaonGueonimGeonim"

de Vilna tenant du rationalisme, la réprouvera. Il n’y participera jamais personnellement et l’interdira à ses élèves (voir Sefer Ma’aseh Rav).

C’est ainsi que certains ont voulu abandonner cette pratique. Nous avons cependant suffisamment invoqué de bonnes raisons de la garder. Le contact avec l’eau, même visuel, doit être pour nous une occasion supplémentaire de réfléchir et de faire

TeshouvaTeshouvotResponsumResponsa" . De plus, vu la quantité d’aliments que nous ingurgitons à RoshRosh"

Hashana, une promenade digestive ne saurait nuire à personne.

Actualiser :

Par nature les coutumes sont faites pour être renouvelées. Tashlikh s’y prête parfaitement.

Voici une suggestion :

Prévoir quatre étapes sur la route qui nous mène au point d’eau :

A la première étape, penser à quelque chose que l’on veut rejeter par rapport à l’année passée. Quelque chose de très concret, que l’on peut même personnaliser dans un objet.

Deuxième étape : penser à quelque chose de positif que l’on a réussi à faire l’an passé et que l’on voudrait garder.

Troisième étape : prendre une résolution par rapport à l’année qui vient. Quelque chose que nous allons essayer d’accomplir.

Quatrième étape : le rituel classique, c’est-à-dire la prière que l’on peut accomplir en mangeant à nouveau des pommes et du miel (c’est toujours à l’heure du goûter après tout).

On peut également prendre une feuille de papier, écrire tout ce que l’on veut changer en soi et dans le monde (il faut seulement faire attention décrire avant la fête), ensuite on plie le papier en forme de bateau, on le pose sur l’eau à fin que le courant et le vent l’emportent.

Yeshaya Dalsace pour http://www.massorti.com/Signification-du-Tashlikh

  

 
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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:15
 

 
Melodías Chansosn de Breslov-Enjoy!
Ofer Levy...


Eyal Golan


Barbaabaa

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 13:36

LEMONDE.FR

Environ deux mille ans après leur rédaction et quelques décennies après leur découverte dans des caves du désert de Judée, certains des manuscrits de la mer Morte sont désormais lisibles en ligne, depuis lundi 26 septembre.

Le musée national d'Israël s'est associé au géant Google pour rendre accessible sur Internet cette collection de textes bibliques et apocryphes, acquis par l'Etat hébreux entre 1947 (date de leur découverte à Qumrân, à 20 km au sud-est de Jérusalem) et 1967.

Cinq manuscrits sont publiés lundi, qui incluent le livre d'Isaïe. La technologie fournie par Google permet aux lecteurs de chercher un passage spécifique dans le texte et de letraduire en anglais.

DÉCOUVERTS PAR DES BERGERS BÉDOUINS 

Ces textes inscrits sur des rouleaux de parchemin de 10 à 20 cm de largeur, sur du papyrus ou sur des fragments de cuir, ont été rédigés entre 250 av. J.-C. et 100 apr. J.-C. Le quart de ces fragments est à l'origine de deux religions révélées, le judaïsme et le christianisme : ils contiennent les copies connues les plus anciennes de la plupart des textes de la Bible hébraïque (seul le livre d'Esther manque à l'appel). Ils sont rédigés en araméen, langue officielle de Babylone et alphabet choisi par les rabbins, au IIe siècle, pour écrire l'hébreu.

Ils avaient été découverts par des bergers bédouins, sur les bords de la "mer de Sel" des Hébreux, où le récit biblique situe les villes maudites de Sodome et Gomorrhe.

Google travaille également avec le musée d'Israël à Jérusalem pour créer la première édition numérique compréhensive des manuscrits. Ces copies, qui doivent servir de base au travail des chercheurs – et qui seront accessibles à tous sur Internet – permettront au musée de ne plus sortir les orginaux de leurs réserves que très exceptionellement, par souci de conservation.


 

 

 

 

 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:51

LEMONDE.FR

 

Se déconnecter ne suffit pas : d'après les observations de l'Australien Nik Cubrilovic, spécialiste en sécurité informatique, Facebook continue d'enregistrerdes informations sur ses utilisateurs après leur déconnexion du service. Selon M. Cubrilovic, lorsque l'utilisateur clique sur le bouton "se déconnecter" de Facebook, le site laisse sur son ordinateur un fichier qui contient des informations personnelles et continue à communiquer à Facebook des éléments sur la navigation de l'internaute.


Pour personnaliser les pages de sites Web, Facebook, comme de nombreux sites ou services, utilise un petit fichier, dit "cookie", déposé sur le disque dur de l'ordinateur, et dans lequel sont stockées des informations sur l'identité et la navigation de l'internaute. Ce fonctionnement est normal : ce qui l'est moins, note M. Cubrilovic, c'est que lorsque l'internaute se déconnecte, le cookie n'est pas effacé, mais simplement modifié. L'utilisateur qui continue à surfer transmet ainsi, sans le savoir, des informations à Facebook ; et le cookie, qui reste sur la machine, conserve des informations à son sujet.

"Si vous vous connectez à Facebook depuis un ordinateur public, et que vous cliquez sur 'se déconnecter', vous laissez malgré tout derrière vous des empreintes digitales. D'après ce que je constate, ces empreintes restent présentes jusqu'à ce que quelqu'un supprime manuellement tous les cookies Facebook de l'ordinateur", écrit M. Cubrilovic.

En réponse à l'article de M. Cubrilovic, Gregg Stefancik, un ingénieur de Facebook,expliqueque "les cookies de Facebook ne sont pas utilisés pour espionner les internautes. Ce n'est tout simplement pas leur rôle. En revanche, nous utilisons ces cookies pour fournir du contenu personnalisé (...), améliorer notre service (...) ou protéger nos utilisateurs et notre service (par exemple pour nous protégerd'attaques par déni de service ou en demandant une deuxième authentification lorsque l'utilisateur se connecte depuis un endroit inhabituel)."

CONTROVERSES SUR LES NOUVELLES FONCTIONNALITÉS

Ce débat sur l'utilisation des cookies par Facebook intervient quelques jours après la présentation de nouvelles fonctionnalités par Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, lors de la conférence F8 du réseau social. Parmi ces nouvelles fonctionnalités, la possibilité pour certains services de publier automatiquement des informations sur le profil des utilisateurs – par exemple, les morceaux qu'ils sont en train d'écouter sur des services comme Deezer ou Spotify.

Le chercheur Dave Winer extrapole dans un exemple imaginaire, celui d'un mafioso qui utiliserait Facebook : "'Bull Mancuso vient de lire un article expliquant comment tuer un autre mafieux'. Bull n'a pas commenté l'article. Il n'a pas cliqué sur le bouton j'aime. Il s'est juste rendu sur une page Web. Et une annonce a été faite en son nom à toutes les personnes qui le suivent sur Facebook."

"Ces applications demandent explicitement la permission des utilisateurs avant depublier des informations, rétorque, sur Hacker News, un autre ingénieur de Facebook. Je comprends que vous puissiez être inquiet si, par exemple, vous avez installé cette application sans savoir qu'elle pourrait publier des messages. Mais si cela vous pose des problèmes par rapport à votre vie privée, vous pouvez toujours changer les permissions accordées à cette application dans les paramètres de votre compte."

Le Monde.fr
 
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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:21

Selon le site d’information Debka, l’Iran et le Hezbollah intensifient le rythme de fourniture d’armement au Hamas. Ceci en préparatif au prochain round de confrontation avec Israël.

Dimanche 25 septembre à Ismaïlia aux bords du Canal de Suez, grâce à des renseignements transmis par des services occidentaux, les forces de sécurité égyptiennes ont découvert un dépôt clandestin de missiles sol-air sophistiqués de type SA-24 à tête chercheuse à infrarouge. Ces missiles sont les équivalents des Stinger américains. Ils étaient acheminés depuis la Lybie vers la Bande de Gaza.

Ces renseignements des services occidentaux sont parvenus depuis Tripoli en Lybie aux Egyptiens avec quelque retard. En effet, les caisses contenant ces missiles et d’autres armements ont été retrouvées vides en Lybie, signe qu’ils ont été extraits de ces caisses avant d’être transférés ailleurs au Sinaï ou pour leur destination finale dans la Bande de Gaza.

Certaines de ses caisses vides contenaient des mines marines russes de type MDM-3 ; Ce sont des mines de ce type que Kadhafi avait fait éparpiller autour des ports libyens en mai dernier pour faire obstacle aux navires de guerre de l’OTAN.

 

par Meir Ben-Hayoun

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