Un sondage réalisé dans neuf grands pays de football montre que l'image des Bleus s'est beaucoup dégradée. Selon la consultation, publiée par L'Equipe, la France est la deuxième équipe la moins aimée du plateau de la Coupe du monde parmi les nations majeures.
Pour 16% des gens dans le monde, l'équipe de France est celle qu'ils apprécient le moins, à quelques semaines de la Coupe du monde. Dit comme ça, c'est un peu résumé, mais le désamour et la perte de crédit sont clairement au coeur de la consultation publiée ce mercredi par L'Equipe et l'IFOP. Réalisée sur plus de 5000 personnes issues de neuf pays (France, Rouyaume-Uni, Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Etats-Unis, Chine), elle mesure le crédit (sportif) et la côte de popularité des engagés pour l'Afrique du Sud.
A la question, "quelle équipe appréciez-vous le moins", l'Argentine arrive en première position (18%) et la France juste derrière. Quand la question est inversée, la France reccueille seulement 4% des voix, loin derrière le Brésil (28%), qui apparaît au terme de ce sondage comme le grand chéri de la planète football.
Ce déficit d'image est aussi un déficit de crédibilité dans la quête du Graal. Seuls 3% des personnes interrogées croient les Bleus capables de remporter la Coupe du monde, derrière sept autres pays. La population française est plus optimiste. 16% des sondés voient les Bleus gagner le Mondial. Mais l'Espagne et le Brésil arrivent en tête, dans cet ordre.
Cédric ROUQUETTE / Eurosport
Un peu cachottier sur ses grands choix (Toulalan en défense, Planus, la forme d'Henry, son équipe-type), Raymond Domenech a confirmé que le cas de Gallas concentrait toutes ses interrogations. "Ça tient ou ça casse", dit-il sur son défenseur. La décision de son maintien sera prise "dès qu'il casse"!
RAYMOND DOMENECH, comment va Gallas?
R. D. : Apparemment il va bien, il a mangé des asperges, de l'avocat (sourires). Il va bien pour le moment, il est heureux d'être là.
Le test pour lui, c'est en entraînement ou en amical contre le Costa Rica le 26 mai?
R. D. : Chaque entraînement est une épreuve et un test.
Connaissez-vous des joueurs qui diraient: "je ne peux pas y aller"?
R. D. : Pas beaucoup. Mais il y a plus que l'avis du joueur. Pour lui c'est: ou ça tient ou ça casse.
Quand prendrez-vous une décision pour lui?
R. D. : Dès qu'il casse.
Il y a le problème Gallas, mais d'autres ne sont pas au top...
R. D. : Il n'y a pas de blessés, des joueurs pas au top, oui, mais pas de blessé.
Le 24e joueur qui peut partir est-il au courant?
R. D. : Je suis au courant, mais le joueur n'est pas au courant, ça peut encore changer.
Le but de Tignes, c'est la préparation individualisée ou le collectif?
R. D. : C'est l'individuel qui compte ici, il faut mettre tout le monde en condition.
A ce propos, Henry a très peu joué cette saison au Barça: c'est mauvais signe?
R. D. : C'est une blessure d'amour propre, à nous de le rétablir.
Un joueur comme Henry peut-il accepter de ne pas commencer un match?
R. D. : On est 24, on sera 23, ceux qui resteront doivent accepter d'être parmi les 12 et pas parmi les 11 (titulaires). Tout peut se passer en fonction des saisons des uns et des autres. Rien n'est assuré.
Et l'option Toulalan défenseur central?
R. D. : Dans nos discussions, c'est une option, il a montré sa capacité à le faire, la défense centrale, c'est un poste où il faut vite définir, se mettre en place pour ça, j'attends avec impatience (le verdict pour) William."
Toulalan serait plutôt axe gauche ou droit?
R. D. : Il l'a fait plutôt à gauche à Lyon, défensivement il peut s'en sortir de ce côté, à droite c'est un peu différent, si l'option se présente, il faudra essayer.
Planus est resté dans les 24 car c'est un défenseur central qui s'adapte?
R. D. : Il est resté pour ce qu'il fait depuis pas mal de temps. Il peut valoriser ceux qui sont avec lui, c'est un élément intéressant à ce poste-là.
Quand est-ce que le 24e vous quittera?
R. D. : Ca dépend, ça dépendra de William. Surtout. Et après de moi.
Toulalan peut-il être essayé en défense centrale en amical?
R. D. : C'est possible.
Et faire reculer d'un cran Yoann Gourcuff en milieu défensif?
R. D. : C'est possible. On s'est posé ces questions, ce sont des options, des possibilités, mais encore une fois, tant qu'on n'a pas défini les 23.
Avez-vous une équipe type dans la tête?
R. D. : Des idées, oui, mais on est toujours dans cette hésitation. Il y a des "ou, ou".
Quelle est votre plus grosse interrogation et votre plus grosse certitude?
R. D. : Ma plus grosse interrogation, c'est William (Gallas). Ma plus grosse certitude c'est que ça commence enfin. On y est
Gérard Cattan http://univers-des-news.blogspot.com/
Gérard Cattan http://unregarddumonde.blogspot.com/
Lynda Boccara http://tendancemagazine.over-blog.com/article-blog-tendance-blog-49648142.html