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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:45


Sandra Sarah Elkouby
A la fin de la guerre mondiale, quand de nombreux orphelins furent conduits dans des monastères, le Rav de Poniewitz zatsal apprit que dans un certain monastère, on avait pris plusieurs centaines d’enfants juifs. 


Le Rav s’occupa immédiatement de les sauver. 


En arrivant sur place, il se heurta à une grande opposition. Le directeur du monastère lui dit : « Il y a ici des petits orphelins du monde entier, personne ne sait qui est juif et qui ne l’est pas. Les enfants eux-mêmes sont trop petits, et c’est impossible à vérifier.» Le Rav insista et demanda à rentrer, assurant qu’il reconnaîtrait qui était juif.Mais le directeur du monastère refusa : il n’y avait aucun moyen de vérifier qui était juif, c’était du temps perdu. 


Le Rav supplia qu’on le laisse au moins voir les enfants pendant une minute. «Soixante secondes ? ricana le directeur, qu’est-ce que vous pouvez en faire ? » Il fit rentrer le Rav dans une grande salle où tous les enfants se trouvaient alors. Le Rav se tint devant eux et proclama à haute voix : Chema Israël, Hachem Elokeinou, Hachem e’had ! 


Tout à coup, quelque deux cents enfants sautèrent et s’avancèrent vers lui en disant : «Maman, Maman !»
- «Voilà les juifs !» dit le Rav, et il reçut la permission de les emmener.


 Le Rav expliqua au prêtre, qui était ému jusqu’aux larmes, que toute mère, quand elle met son enfant au lit, dit le Chema Israël, c’est pourquoi ils s’étaient souvenus de leur mère et de leur identité juive.
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:01



Les Français mangent 14 burgers par an et par personne, soit au moins un par mois, et cette consommation est en forte augmentation dans les restaurant traditionnels, selon une étude du cabinet NPD, qui place les Français au deuxième rang des amateurs de burgers en Europe.

 
Le cabinet NPD, qui interroge via le panel Crest plusieurs milliers de personnes chaque jour sur leur consommation alimentaire hors foyer de la veille, souligne que le nombre de burgers consommés dans les restaurants servant à table a augmenté de 17% en 2011 en France.

 
"Le développement des burgers en France a bien évidemment été porté par la restauration rapide", note Christine Tartanson, directrice de la division Foodservice chez NPD Group. Le burger affiche, tous restaurants confondus, une progression de 3%, alors que l'ensemble du marché progresse de 0,9%.

 
"Mais la grande nouveauté vient de la propension du burger à sortir de ce périmètre de la restauration rapide et du fast food", poursuit-elle, citant les chefs étoilés mais aussi des établissements de restauration servie à table.

 
Ainsi, la restauration à table représente désormais 5% des prises de commandes de burger.
"Le burger est souvent proposé dans les restaurants à un prix plus attractif que les autres plats", explique Christine Tartanson.

 
Au moment où les consommateurs continuent de faire attention à leurs dépenses, "le burger constitue une alternative de très bon rapport qualité prix tout en étant l'équivalent d'un véritable plat chaud", poursuit-elle.
Il permet aussi, selon elle, "aux restaurateurs de capter plus facilement la clientèle de touristes étrangers mis en confiance par un plat bien connu à l'international".

 
Selon cette étude, les Britanniques consomment 17 burgers par an et par habitant, 12 pour les Allemands, 8 pour les Espagnols, enfin 5 pour les Italiens.
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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 21:43
















The Cymbalista Synagogue at Tel Aviv University designed as two round tubes that emerge from square basis, symbolizing bipolarity between the prayer hall turning east and the study hall turning west. 


Located on the site of the former synagogue, destroyed in WWII, the new Livorno synagogue opened in 1962 and is well known for its architecture. The Jewish architect Angelo Di Castro designed a tent like building, following the outlines of the original Tabernacle.


Synagogue in Oslo, Norway


Tallin, Estonia


Toronto, Canada, Shaari Tefila Synagogue


London, United Kingdom. Harrow and Wembley Synagogue


Prague, Czech R. Jerusalem Synagogue. 


Philadelphia, United States. Beth Shalom Synagogue.


Baltimore, US. Beth Israel Synagogue


Detroit, US. Shaarey Zedek Synagogue


Cleveland, US. Park Synagogue




San Francisco, US. Beth Sholom Synagogue




Budapesr, Hungary. Dohany Synagogue. 


Miami Beach, US. Beth Shalom Synagogue.


Caesaria, Israel. Megilat Or Synagogue.


Jerusalem, Israel.Givat Ram Synagogue.


Spyer, Germany.


Curitiba, Brazil. Beit Ya'akov Synagogue.
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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 19:15

Afrique : les juifs noirs du Nigeria
par Gerard Fredj
Un documentaire du réalisateur New Yorkais Jeff Liebermann met en lumière la tribu des Igbos, du Nigéria, qui revendique sa judeïté.



Le film de Liebermann est un témoignage sur la vie quotidienne qui vit sous la menace constante d'extermination, au milieu des massacres entre chrétiens et musulmans, sans être prise vraiment en compte par le monde juif ni Israël.

Ce groupe fait partie d'une des plus importantes tribus du Nigéria, les Igbos, qui comptent des millions de membres.

Dans cette importante tribu, vit une communauté qui se définit elle-même comme juive. D'ailleurs, ils trouveraient offensants qu'on leur propose de se convertir au judaïsme traditionnaliste tant ils le vivent ! Pour eux, ils sont aussi juifs que n'importe quel juif.

Selon Lieberman, ce lien au judaïsme s'explique par l'histoire locale du Nigéria: les Igbos ont été largement influencés par les missionnaires arrivés dans les bagages du colonialisme britannique. 

La similarité entre ce que les missionnaires proposaient et les traditions de la tribu ont conduit à une conversion massive au christianisme, avec, en plus, les promesses d'une vie meilleure en embrassant cette religion. Certains ont choisi parmi les enseignements des missionnaires, de ne retenir que l'Ancien testament.

Les Ibgos ont toujours été appelés "juifs du Nigéria" : ils ont leurs pratiques, de fortes relations sociales, travaillent dur…et ont souvent été persécutés !

Dans cette communauté qui se revendique comme juive, les traditions sont vivaces, comme la certitude d'être partie prenante d'une "autre" histoire, que personne ne peut définir, mais que les pères transmettent depuis des générations à leurs enfants : ils viennent d'Israël et sont les descendants des "anciens hébreux"

Les traditions modernes de la liturgie, les prières, ils les ont apprises quand les plus jeunes ont commencé à utiliser internet et les ont enseignées. 
Auparavant, ils vivaient leurs traditions mais étaient coupés du monde juif contemporain.

Le projet du film est né lorsque Lieberman, qui vit à Los Angeles, participe à une conférence dans une synagogue : un rabbin "conservative" qui venait de visiter l'Ouganda et le Nigeria a montré des photos prises chez les Ibgos, dont l'une, dans les bois, montrait une petite maison barrée d'une gigantesque étoile de David.

Lieberman qui cherchait un sujet de documentaire sent alors qu'il a trouvé son sujet et propose au rabbin, si celui-ci retourne en Afrique, de l'accompagner avec sa caméra.
Dans le même temps, au début des années 2000, les Ibgos, grâce à Internet, adoptent un rituel moderne : l'observance du shabbat, le mikve, les prières journalières.

Et découvrent l'ostracisme, alors que les communautés chrétiennes de la tribu commencent à ostraciser ceux qui revendiquent leur appartenance au judaïsme et dans certains cas, à faire montrer de violence à leur égard.

Vivre en tant que juif au Nigéria peut conduire à la mort, une mort qui fait partie de la routine quotidienne tant sont violents entre les chrétiens de l'ouest du pays, et les musulmans du nord.

D'après Lieberman, la présence de groupes terroristes radicaux liés notamment à Al Qaïda est une réalité, mais ils n'ont probablement pas vu qu'une communauté juive vivait et se développait sous leur nez – ce qui pourra faire alors courir un risque létal à la tribu.
Le réalisateur s'est d'ailleurs demandé si la sortie de son film n'allait pas faire courir un vrai danger à cette communauté.

Mais les membres eux-mêmes des Ibgos ont pensés qu'il était plus important que l'on entende parler d'eux, que ln monde juif les considère et les reconnaisse, plutôt que poursuivre leur vie dans l'indifférence du judaïsme mondial – ajoutant par ailleurs que si ils étaient menacés, ils espéraient que les communautés juives viendraient les secourir.

Au regard d'Israël cependant, ceux des Ibgos qui se revendiquent comme juifs ont cependant une attitude partagée : ils aiment leur terre et être juif n'est, pour eux, pas une raison pour la quitter.
Ceux d'entre eux qui se sont rendus en Israël sont contents "d'avoir pu voir la terre de leurs ancêtres", mais c'est tout. 

Israël a de toutes façons, semble-t-il, rejeté leur demande de citoyenneté – pour ceux qui l'ont demandée. Mais ils n'ont globalement pas d'aspiration à la alyah, ils veulent simplement être reconnus comme juifs, et être en lien avec la nation juive.

Les réactions au film de Lieberman ont été diverses : de nombreuses communautés juives aux Etats-Unis ont été passionnées, montrant leur intérêt pour tout autre juif "différent" dans le monde.

Mais d'autres ont complètement rejeté l'idée que cette communauté, en dépit de ses revendications, puisse être considérée comme juive et se sont montrés très dubitatifs, pour ne pas dire suspicieux. 

Pour Lieberman, ce fil reste "une expérience remarquable"; il dit lui-même avoir été accueilli à bras ouverts par les Ibgos, au point de s'être senti totalement intégré à la tribu.
 



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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 18:04

 Défenestré « volontaire » !!!
 
Rappelez-vous de cette affaire – La communauté Juive de Hébron avait adressé une lettre ouverte par le biais d’Israël-flash relayé par personne bien-sur !!!
Par Jean Vercors
Un agent de sécurité palestinien retraité est mort dimanche de blessures graves suite à une chute d’une fenêtre pendant sa garde à vue selon les autorités palestiniennes.
L’homme âgé de 63 ans non identifié a été annoncé mort à hôpital de Ramallah, où il a été transporté d’urgence.
Selon une source, » nous ne savons pas s’il est tombé ou a été poussé. »
« Ce citoyen est un agent de sécurité retraité, il a été mis en garde à vue par les renseignements Palestiniens à Ramallah qui le soupçonne de corruption impliquant la vente de terrain » selon une source de sécurité a  l’A.F.P. sous couvert d’anonymat.
Les détails ont été confirmés par une deuxième source de sécurité toujours palestinienne, qui a dit que l’homme était interrogé  sur le soupçon d’avoir falsifié l’enregistrement d’un terrain et de l’avoir vendu à Israël.
Voilà une belle façon d’accepter la peine de mort à quiconque vend un terrain a des Juifs pendant que les droits de l’hommiste vocifèrent dans votre dos.
 Jean Vercors pour israel-flash. - news.yahoo

 
http://www.israel-flash.com/2012/07/ramallah-un-arabe-palestinien-soupconne-davoir-vendu-un-terrain-a-des-juifs-tombe-dune-fenetre/#axzz20xBgKVjZ 
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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 12:55

 1929 : Boma et Simone Estène ouvrent l'hôtel Belles Rives.







Joyau Art déco de la Riviera, l’Hôtel Belles Rives entretient avec élégance depuis les années 1920 sa vocation littéraire.


Traverser le grand hall de réception, à peine un regard sur la mosaïque du sol et sa goélette toute voile gonflée, l’emblème de la maison. Filer droit sur la terrasse, couverte de carreaux de terra cotta soulignés de cabochon d’émail bleu. Descendre l’escalier qui conduit vers le ponton. Presser le pas en négligeant les sirènes qui dorent sur les transats, de même que l’horizon dont les brumes de chaleur mangent les îles de Lérins. Gagner le club de ski nautique (40 € la leçon d’une heure). Enfin, se retourner. Le Belles Rives apparaît alors dans toute sa majesté.


Dos à la Méditerranée, savourer, savourer encore, la plus belle image de cette maison à l’ancienne, cinq niveaux, balcons à chaque fenêtre, pierres beiges et tuiles rouges, 43 chambres et une légende, intacte, sans cesse redorée depuis 87 étés. Magnifique. Si le regard glisse en travelling, il balaye les maisons voisines, autant de façades grand chic azuréen des années 1920-1930 : à gauche, la villa Aigue-Marine qui vient d’être achetée par un magnat russe, actuellement en travaux ; la villa Picolette, la plus ancienne de Juan-les-Pins ; à droite, celle des Pahlavi, la famille impériale d’Iran, puis La Vigie, propriété des héritiers de Florence Gould, grande prêtresse du monde littéraire. Splendide carte postale sépia soulignée de bleu. Le Belles Rives commence à livrer son âme.
Scott, Zelda, Pablo et les autres


Pour en détailler le tempérament, il suffit de faire le chemin inverse. Le lobby d’abord. Une photo noir et blanc de Scott Fitzgerald, une autre de Zelda, l’épouse possessive et colérique. Ainsi qu’une plaque de marbre sur laquelle est gravée : « Alors que nous revenons dans la jolie villa de cette Riviera que j’aime, je suis plus heureux que j’ai été depuis des années. C’est un de ces moments étranges, précieux, éphémères surtout, quand tout dans la vie semble aller bien. »


Signé Francis Scott Fitzgerald, 15 mars 1926, Juan-les-Pins. Car c’est ici qu’ils passèrent leurs vacances, dans ce qui, à l’époque, était la villa Saint-Louis, une villégiature propre à flamber une poignée d’Américains en quête d’ailleurs, soirées déjantées comprises. Outre Scott et Zelda, on y croise Ernest Hemingway, Rudolph Valentino, Mistinguett, le couple Murphy, Picasso et sa muse, Olga… Le champagne coule à flots et la fête n’a pas d’heure. Les scènes orageuses du couple non plus. Fitzgerald boucle ici Tendre est la nuit. Un chef-d’œuvre. Puis la villa Saint-Louis change de destin. En 1929, la voici transformée en hôtel, le premier de la Côte d’Azur pieds dans l’eau.


La même famille en assure depuis la direction et entretient la légende de Scott et Zelda, passion comprise. Marianne Estène-Chauvin, petite-fille du fondateur, est aujourd’hui aux commandes. C’est elle qui veille à conserver l’esprit des lieux en créant, par exemple, le prix littéraire Fitzgerald ou en redonnant à l’hôtel sa décoration Art déco d’origine.


Passé le lobby, cet esprit plane sur trois lieux emblématiques : le bar (parquet ciré, bois, fauteuils tapissés panthère, superbe mobilier Art déco, toiles de maître…) où le piano accompagne les oiseaux de nuit venus chercher l’âme de Scott ; la terrasse ensuite, esplanade mythique de Juan-les-Pins, grande ouverte sur la baie qui fait danser les plus beaux yachts de la planète ; et le restaurant La Passagère, autre temple Art déco où le jeune chef formé à l’école Ducasse, Pascal Bardet, fait merveille et pourrait très vite décrocher son étoile. Reste la plage. Miniature. Une longueur de 20 pas, tout rond, et 55 transat blancs. Mais le plaisir d’un entre soi de belle compagnie.


Comme si le bain de soleil n’était qu’une paresse entre deux élégances. Un cocktail sous les parasols lorsque la baie se couvre d’or, un denti de Méditerranée clouté d’écorces de citron avec une belle passagère, enfin, une coupe au bar. L’esprit est là. Scott et Zelda vous saluent bien.


Le guide


Plein la vue
Depuis la terrasse ou depuis le balcon des chambres avec vue sur la mer (plus d’une vingtaine), panorama grandiose. À gauche, le port de plaisance, au loin, les îles de Lérins, à droite, la Côte d’Azur qui se poursuit jusque vers Cannes. Et au beau milieu de la baie, d’immenses yachts qui patientent avant une prochaine escale… Forcément, la curiosité s’impose : que peut-il bien se passer à bord ?


Fourchettes et parasols
Pascal Bardet, trentenaire et gueule d’ange, ex-Louis XV d’Alain Ducasse à Monaco, est au piano. Il installe ici des manières qui commencent à faire parler d’elles et vise clairement l’étoile. Cet adepte des produits paysans de la région et des pêches de la nuit propose un menu Retour du marché à 65 €. À la carte, autour de 100 €.
Tél. : 04 93 61 02 79.
Le Belles Rives intègre aussi un restaurant de plein air, au bord de l’eau et de la plage. Salades et poissons grillés pour 40 € environ. Noter aussi le somptueux buffet du petit déjeuner.


Sur le sable
Si la plage est minimale, en revanche, le bassin de baignade est immense puisqu’il suffit de faire quelques brasses pour se retrouver en baie de Juan-les-Pins. En outre, belle eau claire. Les plages publiques sont à quelques dizaines de mètres du Belles Rives, à droite comme à gauche.
Au choix : transat sur le ponton (28 € la journée) ou, moins intime, sur le sable (20 €).
Pour le parasol, tarif unique : 5 €. Tous les jours, de 9 heures à 19 heures.


La bonne idée
Aller déjeuner ou prendre un verre au bistro terrasse de l’hôtel Juana, un établissement qui appartient aux mêmes propriétaires que le Belles Rives. Le Juana est à 50 mètres, dans la même rue (www.hotel-juana.com)
Ou
bien demander à feuilleter le livre d’or : « Tous les souvenirs de mes belles années », signé Nadine de Rothschild, ou Daniel Cohn-Bendit qui remercie pour l’agréable nuit.

Regret
Certaines chambres restent de taille très modeste.


À quel prix
Durant l’été, à partir de 350 € la chambre simple. Pour la vue mer, c’est 600 € minimum. Pour la suite, compter 1 900 €. En hiver, ces tarifs passent respectivement à 58 €, 270 € et 855 €.


Repères
Hôtel Belles Rives 33, boulevard Édouard-Baudoin, 06160 – Juan-les-Pins-Capd’Antibes.
Tél. : 04 93 61 02 79 et www.bellesrives.com 
Office du tourisme, 51, boulevard Charles-Guillaumont, 06160 Antibes-Juan-les-Pins.
Tél. : 04 97 23 11 10 et www.antibesjuanlespins.com 
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 13:38



La Rabanite Eva Sandler de Toulouse, en France, s’est récemment exprimée au congrès national annuel de Torah de Sinaï Indaba, en Afrique du Sud, qui a réuni plus de 4.500 Juifs.

En véritable héroïne juive des temps modernes, elle s’est exprimée avec un calme remarquable et une grande dignité pour parler de son mari, le rabbin Yonathan Sandler, et de leurs fils Aryeh et Gavriel, brutalement assassinés par un terroriste islamique le 25 Mars 2012.

Le courage d’Eva Sandler face à l'horreur fut vraiment émouvant; sa présence calme et courageuse, à Johannesburg et Cape Town a véritablement véhiculé un message de force et de foi pour nous tous. Même si elle a parlé phrase par phrase par le biais d'un traducteur, les barrières linguistiques et culturelles - qui, rationnellement, auraient dû nous séparer - ont semblé se dissoudre, car il y avait comme un fort sentiment de destin juif partagé.

Lorsque la Rebbetsen Sandler a raconté les détails de cette terrible journée, nous avons tous senti que Toulouse aurait pu être, à Dieu ne plaise, Johannesburg ou Cape Town, New York ou Londres, Jérusalem ou Tel Aviv. Il y a un destin commun qui lie tous les Juifs, au mépris des lois naturelles de l'histoire.
Il y a un destin commun qui lie tous les Juifs, au mépris des lois naturelles de l'histoire.
Rav Yossef Dov Soloveitchik, dans son essai fondamental Kol dodi dofek ("La voix de mon bien-aimé frappe à la porte»), a identifié deux pactes distincts entre Dieu et le peuple juif: «L’ Alliance de destin» et «L'alliance de la destinée»

Dieu est entré dans l'alliance de destin avec nous alors que nous étions encore soumis à l'esclavage en Egypte, quand il a dit, «Je vais vous amener à moi afin d'être une nation." Grâce à cette alliance, nous sommes devenus un peuple à part avec un destin partagé et surnaturel à travers toutes les époques et duquel il n'y a aucun échappatoire.

Durant les 70 dernières années, par exemple, nous avons vu la puissance irrésistible de cette alliance de destin partagé comme lorsque l'Allemagne nazie a cherché à anéantir tous les Juifs qu’ils soient assimilés ou religieux. Et aujourd'hui aussi, l'alliance de destin lie tous les Juifs, volontairement ou involontairement, à l'État d'Israël, aux événements et aux pressions qui accompagnent chaque évènement en rapport avec lui. Chaque communauté juive dans le monde entier est montée au front face à l'assaut anti-Israël, qui, dans sa forme bénigne peut sembler être un acte dénigré et isolé et dans sa forme la plus virulente, representer réellement une menace grave pour la vie et l'intégrité physique comme l'atteste la tragédie vécue par Eva Sandler.

Rav Soloveitchik explique que l'alliance de destin qui nous lie nous impose une responsabilité morale de bien-être les uns envers les autres. Chaque Juif doit être solidaire avec l’autre, aider, soutenir et protéger tous les Juifs sans condition, indépendamment de leur affiliation politique, de leur pratique religieuse ou de tout autre critère. L'alliance globale du destin de tous, nous relie tous ensemble, et donne une expression à la notion même de peuple juif et d'unité.

L'alliance de la destinée, elle, va au-delà de l'alliance du destin qui nous relie tout simplement entre nous en tant que nation, par la force des circonstances extérieures.

L'alliance de la destinée, connue aussi comme "l'alliance du Sinaï", car elle a été conclue sur le mont Sinaï, lorsque Dieu nous a donné la Torah, porte sur nos valeurs communes, et représente une vision morale de la mission divine du peuple juif. Elle est composée des principes de la Torah et de ses valeurs et nous appelle à un destin supérieur, celui qui transcende la simple survie. Il s’agit ici de savoir pourquoi nous voulons survivre, et ce qu’est véritablement notre but et notre vocation morale. Il nous donne notre mission, en véhiculant la raison d'être du peuple juif.

La Rabanite Sandler a parlé de sa mission de vie - poursuivre le travail qu'elle et son mari avaient commencé avant l'attaque terroriste. Ils étaient des enseignants de la Torah et des dirigeants dans leur communauté. Elle a parlé de leur décision de rentrer en France, après plusieurs années d'étude en Israël, afin d’apporter des forces à leur communauté de naissance dans laquelle ils ont été élevés et éduqués.

Elle a parlé de sa détermination et de son engagement pour le présent de continuer à promouvoir les valeurs de la Torah dans le monde de sorte que les terroristes qui attaquent ces valeurs ne se voient pas accorder de victoire.

C'est cette mission qui l'a amenée jusqu’en Afrique du Sud car comme elle dit, avant la tragédie, elle n'aurait jamais pu imaginer qu'un jour elle serait là, en Afrique du Sud. Pourtant elle a accepté mon invitation à Indaba Sinaï, pour venir s’exprimer à cette convention dédiée à l'alliance de destin, et continuer sa mission d'enseignement des valeurs de la Torah afin de porter un message de foi et de loyauté envers Dieu.

Rav Soloveitchik dit également que l'alliance de la destinée peut racheter l'alliance de destin qui aurait pu être celui de victime potentielle.

Dans le cadre de l'alliance de destin nous devenons soumis aux forces écrasantes de l'histoire, nous jouons un rôle réactif, sans autre choix que celui de répondre en raison de la force des choses, et en essayant tout simplement de survivre. L'alliance de la destinée, cependant, est adoptée librement et choisie, comme elle a été originellement choisie et conclue au mont Sinaï. L'alliance de la destinée donne un sens et un but à notre vie. Elle nous indique qui nous sommes, pour quelle raison nous sommes là et ce qu’est notre vocation morale dans ce monde. Elle donne un sens divin à notre existence ainsi qu’un contexte et un impératif au rôle du peuple juif dans l'histoire et dans nos vies en tant qu'individus.
Eva Sandler a dépassé la tentation de succomber au désespoir pour se relever et y voir une mission morale à accomplir.
Il était puissant et émouvant de voir les pensées de Rav Soloveitchik personnifiées par Eva Sandler, qui a transcendé la victimisation pour devenir une héroïne des temps modernes. A Sinaï Indaba elle a parlé de sa douleur et de sa mission morale de répandre la lumière de la Torah et de la foi dans le monde, et nous a appelés à nous joindre à elle. Elle a dépassé la tentation de succomber au désespoir pour se relever et y voir une mission morale à accomplir, elle a véritablement réalisé le rachat de l'alliance du destin à travers l'alliance de la destinée.

Si l'on considère uniquement la notion de peuple juif comme une survie physique qui doit répondre à des événements et des menaces externes, alors nous perdons le sens de notre véritable objectif et de la mission qui nous vient de notre Torah, donnée au Sinaï. L'alliance du destin est inconditionnelle et universelle, tandis que l'alliance de la destinée, enracinée dans la Torah et les mitsvots, proclame être une mission morale claire et précise pour le peuple juif.

Ces deux pactes sont le cadre de l'unité juive et de la notion de peuple. L'alliance du destin nous enjoint d'embrasser le sort et de prendre soin de chaque Juif, quel qu’il soit, quel que soit l’endroit où il se trouve, à manifester notre solidarité avec les juifs partout dans le monde et à défendre l'Etat d'Israël. L'alliance de la destinée, quant à elle, nous invite à adhérer à une mission morale partagée et à remplir notre mission divine.
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 12:17

Arrivée de personnes arrêtées lors de la rafle du Vél d'Hiv' des 16 et 17 juillet 1942, au camp de Drancy. 

 

 
 
Une majorité nette des moins de 35 ans ne sait pas ce qu'est la rafle du Vél' d'Hiv', qui conduisit il y a soixante-dix ans à la déportation de plus de 13.000 Juifs arrêtés à Paris par la police française.

 
La commémoration des 70 ans de la rafle du Vél' d'Hiv' débute ce lundi devant l'ancien camp d'internement de Drancy (Seine-Saint-Denis) et se poursuivra dimanche 22 juillet à Paris, sur les lieux de l'ancien Vélodrome d'hiver, détruit en 1959, en présence du président de la République François Hollande. Mais cette commémoration n'aura pas beaucoup de sens pour une majorité des moins de 35 ans qui, selon un sondage CSA, ignore ce qu'est la rafle du Vél' d'Hiv'. 67% des 15-17 ans, 60% des 18-24 ans, et 57% des 25-34 ans répondent «non» à la question: «Avez-vous déjà entendu parler de la rafle du Vél' d'Hiv'?». 25% des plus de 65 ans n'en ont pas non plus entendu parler, pour une moyenne tous âges confondus de 42%.


Cette rafle tire son nom du Vélodrome d'hiver, un stade près de la Seine (XVe arrondissement), où 8160 des Juifs étrangers raflés les 16 et 17 juillet 1942 furent enfermés par les autorités françaises. La quasi-totalité des 13.152 Juifs étrangers arrêtés lors de cette rafle par la police française sur la demande de l'occupant allemand, qui en réclamait 24.000, furent déportés. Moins d'une centaine - aucun enfant - survécurent.


Les films, première source d'information
«Moins d'un tiers des étudiants français savent que c'est la police française qui a procédé à la rafle du Vél' d'Hiv' (32%), et moins de la moitié des Français dans leur ensemble (46%)», souligne l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a commandé ce sondage, dans un communiqué.


Pour ceux qui en ont entendu parler, c'est en premier lieu par des films et documentaires (87%), loin devant leur entourage (53%), l'école (49%) et Internet (21%), selon le sondage. En revanche, 85% des Français et 88% des jeunes de 18 à 24 ans «considèrent que la transmission de la mémoire de la Shoah est importante».


«Ce sondage révèle que les Français ont à cœur que soit transmise la mémoire de la Shoah. Cependant, il dévoile aussi la faible 


connaissance de l'histoire de la rafle du Vél d'Hiv, et de la participation des autorités françaises, alors que cet événement est crucial dans la conscience nationale et que sa transmission comporte un acte pédagogique dans la lutte contre toutes les formes de haine», fait valoir le président de l'UEJF Jonathan Hayoun.


«Face à ceux qui veulent jouer la concurrence des mémoires, il est important de rappeler que les leçons de l'histoire de la Shoah sont universelles, et prennent tout leur sens dans le climat de recrudescence de l'antisémitisme», a-t-il dit, réclamant que «la lutte contre le racisme et l'antisémitisme» devienne «une grande cause nationale».


Lundi, une cérémonie aura lieu à partir de 11 heures à la cité de la Muette, devant l'ancien camp d'internement d'où furent déportés vers les camps d'extermination des milliers de Juifs, victimes notamment de la grande rafle de juillet 1942, a indiqué à l'AFP le rabbin Moché Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France.
Deux expositions consacrées aux enfants de la Shoah se tiennent à Paris, au Mémorial de la Shoah et à l'Hôtel de Ville. Une troisième, intitulée «La rafle du Vél' d'Hiv', les archives de la police» s'ouvre lundi à la mairie du IIIe arrondissement de Paris. Le sondage a été réalisé par CSA les 4 et 5 juillet 2012 auprès de 1.056 Français selon la méthode des quotas.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/07/16/01016-20120716ARTFIG00194-les-jeunes-ignorent-ce-qu-est-la-rafle-du-vel-d-hiv.php 
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 10:47

Suicide relationnel : ces choses que vous ne devriez jamais dire à votre amant
Même si vous êtes fier de votre relation ouverte et honnête, l’excès de familiarité et de franchise peut parfois vous attirer des ennuis. Faites attention et pensez avant de parler si vous voulez une relation épanouie…

« Tu savais que j’étais comme ça quand on s’est rencontré. »
Humm, voilà un exemple classique d’agressivité passive. Au lieu de corriger vos propres défauts, vous essayez de tenir votre partenaire partiellement responsable de vos faiblesses. Avant de vous mettre en boule parce que votre moitié agit de façon peu raisonnable, arrêtez-vous un instant et réfléchissez à ce que cette affirmation dit de vous. Voici une traduction approximative : « Je refuse d’évoluer en tant que personne et je m’oppose au changement. Fais-toi une raison. » Voulez-vous réellement donner une si mauvaise image de vous ? N’avez-vous vraiment pas l’intention d’essayer de faire des compromis ? Si la réponse est non, mieux vaut admettre vos erreurs et dire quelque chose du genre « Je suis que je ne suis pas facile à vivre, mais j’essaie de changer. »

« Tu es parfait à 95%. »
Même si vous aviez l’intention de faire un énorme compliment, ces paroles auront à coup sûr l’effet inverse. Le destinataire ne pourra s’empêcher de se demander pourquoi il n’obtient pas la note maximale en matière de perfection au lieu d’être flatté – et peut-être même de faire une obsession. La leçon ? Tenez-vous en aux affirmations positives telles que : « Tu es la femme de ma vie ». Assurez-vous que vos compliments sont bien de cette nature (aucun écart n’est acceptable), et évitez de dire tout ce qui pourra être mal interprété ou retenu contre vous.

« Je regrette que tu ne sois pas plus/moins comme mon ex. »

Il est parfaitement naturel de comparer votre partenaire à un ex de temps en temps, mais il n’est jamais très judicieux de le faire à haute voix. Soyez prudent et mordez-vous la langue quand vous êtes tenté de mentionner son nom pendant une dispute. Etre comparé de manière favorable ou défavorable à un amour passé est non seulement cruel, mais c’est également une forme de critique peu constructive qui présente un risque potentiel pour votre couple. Fuyez les discussions sur les ex, même quand les esprits s’échauffent.

« Je suppose qu’on n’a rien à faire ensemble alors. »
Tous les couples se disputent ; pas la peine d’en faire tout un plat, tant que vous ne balancez pas des affirmations hâtives comme celle-là quand vous ne le pensez pas vraiment. Voulez-vous réellement rompre pour quelque chose aussi futile que votre petit ami qui ne sort pas les poubelles ou qui oublie que vous n’aimez pas les champignons ? Si la réponse est non, arrêtez d’en faire un foin, ou risquez que votre moitié prenne la perche que vous lui tendez. Gardez votre langage belliqueux pour le moment où vous aurez sincèrement envie de rompre.

« Tu n’es pas grosse de face, juste de profil. »
L’honnêteté n’est pas toujours la meilleure ligne de conduite à adopter quand il est question des femmes et de leur poids. C’est l’une des rares occasions où nous préconisons une légère déformation de la vérité pour éviter de blesser son partenaire. Changer de sujet est également une possibilité. Une phrase du genre « Tes cheveux sont magnifiques » ou « Tu as des nouvelles chaussures ? » devrait vous détourner du chemin menant à la destruction.

« Tu es nul au lit ! »
Si les choses dans la chambre à coucher ne sont pas aussi renversantes que vous l’espériez, cela ne résoudra certainement pas le problème. Se moquer des performances sous la couette de votre amant est cruel, blessant et lui donnera le sentiment d’être vulnérable. Une telle phrase, même si elle ne contient qu’un brin de vérité, pourrait même sonner la fin de votre relation. Proposez-lui de changer de position et initiez-le avec délicatesse à quelque chose de différent, la récompense en sera d’autant plus satisfaisan
te.

 
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 08:57



Listes de juifs arrêtés, comptabilité de leurs biens saisis, notes des RG sur l'état d'esprit de la population : pour la première fois, la préfecture de police de Paris (PP) expose ses archives de la rafle du Vel d'Hiv en juillet 1942, des documents uniques sur cette tragédie.

 
L'exposition intitulée "La rafle du Vel d'Hiv, les archives de la police" se tient jusqu'au 15 septembre à la mairie du IIIe arrondissement de Paris



 
Il y a 70 ans, le 13 juillet 1942, la préfecture de police, sur ordre des nazis, mobilise des milliers de policiers dans Paris et en banlieue pour "l'arrestation et le rassemblement d'un certain nombre de juifs étrangers" au Vélodrome d'Hiver.


Le 16, l'état-major de la PP signale que "l'opération contre les juifs", commencée à 04H00 du matin, est "ralentie par beaucoup de cas spéciaux : beaucoup d'hommes ont quitté leur domicile hier ; des femmes restent avec un tout jeune enfant ou avec plusieurs ; d'autres refusent d'ouvrir, il faut faire appel à un serrurier (...) l'opération est lente".


Le 17 à 22H15, un cri d'alarme transparaît à travers la froideur administrative d'une note policière : "Mme Gautier, infirmière de service au Vélodrome d'Hiver, téléphone sur le conseil du secrétariat du préfet de la Seine pour demander à la PP de mettre à sa disposition des couvertures, bassines et cuvettes dont les internés ont le plus grand besoin".


Selon les historiens, les conditions de vie étaient épouvantables au Vel d'Hiv.
Le 21, encore une note qui détaille le bilan des "opérations de ramassage des juifs" : "Hommes 3.118, femmes 5.919, enfants 4.115, soit au total 13.152 arrestations".
Enfin, le 22 au matin, un sec télégramme signé "Lambeau" informe : "08H40 - Opérations terminées définitivement au Vel d'Hiv à 08H30 - Vel d'Hiv évacué en totalité".
"La base tiquait"


"Les Allemands espéraient arrêter 27.427 juifs à Paris et en petite couronne, mais finalement il n'y en a eu +que+ 13.152. Ca fait déjà beaucoup!", explique le commissaire de l'exposition, Olivier Accarie Pierson.


Moins d'une centaine de ces raflés reviendront d'Auschwitz - aucun enfant. La famille du commissaire adjoint de l'exposition, Charles Trémil, 77 ans, figure parmi les victimes - à part un frère qui a pris la fuite, perdant ses papiers retrouvés dans les archives de la PP.
"Les notes des Renseignements généraux (RG) de l'époque montrent que la rafle a été très mal perçue par la population", souligne-t-il.


"C'était la première fois que tout le monde était arrêté, femmes, enfants et vieillards inclus. Du coup de nombreux policiers avaient fait fuiter l'information la veille de la rafle. Les Allemands étaient furieux", selon Olivier Accarie Pierson.


Quant à M. Trémil, il a vécu dans la clandestinité de de 7 à 10 ans, caché sous un faux nom. "Le souvenir le plus marquant de cette époque, c'est la peur."
Outre les rafles, les archives qu'il a longuement parcourues - celles du IIIe arrondissement uniquement, les autres étant passées au pilon à la Libération - racontent la vie sous l'Occupation : "On voit que les gens volent des couvertures, de la nourriture, des tickets de rationnement, du charbon...", détaille M. Trémil.


"La France était exsangue, pillée par les Allemands (...) A Paris, les gens crevaient de faim. C'était l'obsession permanente : trouver à manger", narre le commissaire Françoise Gicquel, responsable du département patrimonial à la PP.
Les notes des RG sont les plus précises, selon M. Trémil : "Ils écrivent que les gens ont faim et froid, qu'ils veulent le retour des prisonniers de guerre, qu'ils souhaitent la victoire des Anglais."


"Je pensais que les RG allaient caresser le pouvoir dans le sens du poil, mais pas du tout !", s'étonne-t-il.
"La hiérarchie collaborait, mais la base tiquait", résume le commissaire Gicquel.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/paris-pour-la-premiere-fois-la-police-expose-ses-archives-de-la-rafle-du-vel-d-hiv-16-07-2012-2091781.php 

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