Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 13:47


Voilà c’est dit !

 «L’islam est une idéologie arabe colonialiste et impériale engagée dans un combat cosmique pour conquérir la planète. Les djihadistes divisent le monde en deux – le monde islamique et le monde non islamique. C’est l’ultime bataille entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui les combattent, et nous devons triompher à tout prix dans l’intérêt de notre propre survie.» – Hossain Salahuddin, 24 ans, poète, essayiste et ex-musulman.

Dans une entrevue accordée à Front Page Magazine, le jeune Hossain Salahuddin, d’origine Bengladeshi, raconte les raisons qui l’ont poussé à quitter l’islam. Comme pour plusieurs autres ex-musulmans, par exemple un Indonésien et un Iranien, l’étude approfondie de l’islam et son observation du monde musulman dans lequel il vivait l’a convaincu que cette religion irréformable mène à la violence et à la haine et constitue une véritable camisole de force de l’esprit qui étouffe tout progrès et créativité.

L’islam a également éteint les peuples qu’il a colonisés et produit un effet catastrophique sur descivilisations avancées et anciennes. Salahuddin dénonce les apologistes qui tentent de nous endormir avec leur propagande fabulatrice d’une religion de paix, d’amour et de tolérance. Pour lui et d’autres qui ont vécu en pays musulman, l’islam est une religion totalitaire et impériale qui contrôle les moindres aspects de la vie de ses adeptes et pousse les musulmans non arabes à renier leur propre culture. Le musulman n’est pas un être libre.

Il encourage les pays occidentaux à respecter leur principe de laïcité et à défendre à tout prix la démocratie et la liberté. Il dénonce la rectitude politique et invite les politiciens à faire preuve de fermeté dans l’affirmation des valeurs fondamentales de notre civilisation.

L’invité de Frontpage Interview aujourd’hui est Hossain Salahuddin, poète, essayiste et ex-musulman. Il est l’auteur de plusieurs livres et le rédacteur en chef du magazine Maverick, qui promeut la littérature, la pensée libre et le rationalisme.

FP: Hossain Salahuddin, bienvenue à FrontPage Interview.

HS: Merci beaucoup de l’invitation. C’est un réel plaisir d’être ici.

FP: Parlez-nous de votre enfance et de votre éducation au sein de l’islam.

HS: Je suis né en 1984, dans une famille musulmane au Bangladesh. Ma famille était plutôt orthodoxe et a fait en sorte que j’apprenne le Coran avant même que je sois inscrit dans une école. J’ai eu un tuteur à domicile, un mollah qui m’a appris la récitation du Coran en arabe, et j’étais vraiment excellent. Je me souviens d’avoir achevé l’ensemble du Coran en arabe trois fois avant l’âge de 12 ans, sans même en comprendre un mot. Si j’essaie de me souvenir, je sens que c’était assez étouffant avec toutes sortes de prescriptions et d’interdits. Vous ne pouvez pas faire ceci, vous ne pouvez pas faire cela, et puis il y a ce rappel constant- «Tu es musulman, tu dois te comporter comme tel».

Donc, oui, mon enfance n’est pas quelque chose dont je suis vraiment fier. Il y avait toutes sortes de restrictions religieuses qui m’étranglaient et cela affectait effectivement ma relation avec les membres de ma famille. Mais je dois dire que j’étais encore croyant à l’époque, il y avait seulement une légère gêne en moi avec la forme pratiquante de l’islam. Je dois avouer que j’ai eu une enfance plutôt agitée mais je ne me suis pas transformé en rebelle.

FP: Qu’est-ce qui a vous a amené à reconsidérer et, finalement, abandonner l’islam?

SH: Eh bien, quand j’avais environ 13 ou 14 ans, j’ai développé un grand intérêt pour l’écriture créative, notamment la poésie, et j’ai commencé à passer beaucoup de temps à lire des livres et à écrire de la poésie. Je me souviens d’emprunter jusqu’à dix livres à la fois et de les lire à la suite. Histoire, science, philosophie, religion, littérature, nommez-en, toutes sortes de livres. Je peux vous dire que c’était une époque passionnante. J’imagine que j’étais un peu plus mûr mentalement que mon âge réel, et je chéris cette partie de ma vie comme une période d’illumination.

Je pense que les livres m’ont appris à penser et à juger les choses logiquement, à échapper au monde des préjugés et des croyances irrationnelles. Les livres ont été mon vrai libérateur, c’est le meilleur compagnon que j’ai jamais eu. Mais ce n’était pas toujours amusant. Ma famille ne l’a pas pris à la légère car ils ont remarqué un changement en moi et aussi mes professeurs à l’école. En fait c’était les professeurs qui m’ont donné toutes sortes d’ennuis. Malheureusement, la plupart de mes professeurs étaient des musulmans très orthodoxes et ils n’aimaient pas mes écrits. Ils ont même interdit mes écrits du magazine de l’école, ce qui m’a vraiment bouleversé étant donné que j’étais probablement le seul étudiant qui pouvait écrire des choses créatives. Et ils me rappelaient sans cesse que l’Islam n’approuve pas la poésie, la musique, la peinture, le mélange avec des non-musulmans ou la lecture des textes d’autres religions et ça m’a rendu réellement confus.

Il n’y avait qu’une seule façon de savoir: par la lecture du Coran et des Hadith dans ma langue maternelle. J’ai lu le Coran encore et encore et je ne pouvais pas croire ce que je lisais. J’ai commencé à marquer les versets douteux et à écrire des commentaires à côté d’eux. Je me suis demandé, ces versets pleins de haine sont-ils propagés et prêchés tous les jours dans tous les coins de ma ville? J’étais complètement sidéré. Au départ, je pensais que c’était la traduction qui était à blâmer. Mais j’ai recueilli de nombreuses traductions du Coran et des érudits musulmans très réputés ont traduit certains d’entre eux. Vous pouvez dire que j’ai été vraiment choqué et j’ai passé près de deux années en 9e et 10e à la recherche de réponses.

En 10e année, mon premier recueil de poèmes a été publié et en 11e année, j’étais convaincu que l’islam lui-même était une croyance très violente. En lisant le Coran ou tout autre texte islamique dans votre langue maternelle, il peut y avoir deux effets sur vous: vous pouvez soit vous transformer en être violentprêt à éliminer tout ce qui s’oppose à vous, ou vous pourriez abandonner purement et simplement l’islam et devenir un être libre. J’ai choisi ce dernier chemin et à un tès jeune âge.

FP: Avez-vous fait face à la menace de violence pour avoir quitté l’islam? Êtes-vous encore en danger aujourd’hui?

SH: Eh bien, laisser l’islam n’a pas été une décision instantanée, c’était plutôt un processus graduel. Je pense qu’au moment où je suis arrivé en 12e année, j’ai tout à fait consciemment abandonné l’islam. Et certains de mes amis les plus proches connaissaient mes opinions sur l’islam. Je pense que certains d’entre eux étaient vraiment choqués. Donc, laisser l’islam était une affaire privée au début, je ne l’ai pas partagée avec beaucoup de gens au départ.

De toute évidence, il y a eu la peur de bouleverser une majorité de musulmans. Ce que j’ai fait a été de commencer à remettre en question beaucoup de choses pour propager mon message. J’ai appris cela de la vie de Socrate, c’est ce qu’il avait l’habitude de faire, et ça peut parfois être très efficace. J’ai commencé à remettre en question les croyances et les traditions islamiques dans mes écrits et cela m’a mis dans le pétrin. Bien que j’ai eu quelques amis animés du même esprit et que nous avions l’habitude de nous appeler nous-mêmes des libres penseurs, je me suis aussi fait quelques ennemis et je savais qu’ils me surveillaient de près. Mais, vous savez, j’étais jeune et insouciant alors j’ai continué.

Finalement, le jeu de l’attente a pris fin et ils m’ont attaqué physiquement une nuit – j’ai eu beaucoup de chance de m’en échapper avec seulement des coupures et des ecchymoses. Après cet incident j’ai ralenti un peu, j’ai cessé de sortir et j’ai essayé de me concentrer sur l’écriture à la maison. Je crois que c’était en 2002, quand une organisation islamiste a publié un livre et m’a déclaré Nastik-Murtad ou «Apostat-infidèle». Je n’ai donc pas vraiment eu à déclarer publiquement que je quittais l’islam, ils m’en ont fait l’honneur.

Après cela, j’ai décidé de quitter le pays et, en 2003, je suis arrivé en Australie en tant qu’étudiant. Et si vous me demandez si je suis encore en danger aujourd’hui, et bien tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais sous-estimé leur capacité. Ce n’est pas seulement moi, celui qui est non-musulman, ou né musulman et qui ne se soucie pas beaucoup de l’islam – celui qui est différent d’eux est en dangeraujourd’hui, et c’est la triste réalité.

FP: Que pensez-vous de l’impérialisme arabe et du colonialisme islamique? Et comment fonctionne l’esprit d’un non-arabe converti dans ce contexte?

HS: Ce qui m’a toujours frappé, c’est que l’islam est une autre forme déguisée de colonialisme arabe. En Asie du Sud-Est, vous verrez des gens pleurer constamment sur le colonialisme britannique et la façon dont ils en sont encore victimes. Cependant, personne n’a jamais parlé du colonialisme arabe qui est très actif dans tous les pays musulmans non arabes. L’islam est à l’origine une religion arabe, et ce n’est pas une religion de conscience, de croyance ou de spiritualité privée; c’est une religiont très politique et impériale. Ses lieux saints sont dans des terres arabes, l’arabe est la langue sacrée, et ses personnages historiques sont tous des arabes. Donc, ce qui arrive à l’esprit d’un converti non-arabe est très intéressant.

Un converti commence à ressentir une aversion pour sa propre culture non islamique, il devient fasciné par l’influence arabe et il veut faire partie de l’histoire arabe; ironiquement, il commence à louer le Guerrier Arabe qui a conquis son pays. Et pour y parvenir, la première chose qu’il fait est de se détourner de tout ce qui est propre à son origine ethnique et il vit dans un monde de fantaisie fondamentaliste visant à purifier sa culture non islamique.

Vous pouvez voir cette névrose et ce nihilisme dans la mentalité des convertis et vous pouvez dire que c’est une maladie mentale incurable qui les a affectés et qui a troublé les sociétés depuis des milliers d’années. Le colonialisme arabe est à la fois politique et culturel, et je pense qu’il est la forme decolonialisme qui a survécu le plus longtemps. Vous voyez que c’est une mode aujourd’hui de blâmer l’impérialisme et le colonialisme européens, l’Occident et Israël en général pour tous les problèmes sur cette planète; les musulmans n’ont jamais honte de se joindre à ce jeu du blâme. Mais quand il s’agit de l’impérialisme arabe ou du colonialisme islamique, les musulmans se sentent fiers et ils admirent les guerriers qui sont jadis venus du monde arabe et ont conquis les terres de leurs ancêtres.

Ainsi, le colonialisme islamique et l’impérialisme arabe ont ensemble conquis et détruit de nombreuses civilisations avancées et anciennes et apporté des changements catastrophiques dans les cultures des nations conquises. Vous pouvez dire que les Arabes ont été les impérialistes les plus réussis de tous les temps, parce que les fidèles convertis aiment à être conquis par les légendaires «Guerriers Saints» de la «Terre sainte», c’est est une sorte de salut pour les convertis.

FP: Quelle est votre interprétation de la guerre sainte selon l’islam?

HS: L’islam a toujours été associé à des politiques d’expansion et c’est là que le djihad, ou guerre sainte, prend effet. Le Coran et les hadiths disent à maintes reprises que rien n’est plus grand ni d’un plus grand bienfait que le djihad au nom d’Allah. Certains apologistes vont essayer de vous dire que l’islam est unereligion de paix, que le djihad est allégorique et ne signifie pas la violence… Mais la sanglante histoire de l’islam nous raconte une toute autre histoire. Et le Coran est censé être pris à la lettre. Mahomet a dit à maintes reprises que le Coran n’est pas de la poésie ni une allégorie, c’est la voix d’Allah lui-même, afin que chacun puisse la comprendre et la prendre au sérieux, en fait c’est mêmeblasphématoire de penser le Coran comme une allégorie.

Dans le Hadith, la collecte des traditions, Mahomet a demandé de nombreuses fois à ses disciples de faire cesser toute pratique non islamique par la force. En tant que religion, l’islam a une longue tradition bien ancrée de haine à l’égard des incroyants. Dans le Coran, Allah a commandé à plusieurs reprises aux musulmans de livrer la guerre sainte et a promis des récompenses illimitées dans l’au-delà à celui qui devient un martyr dans la guerre pour la gloire d’Allah.

Si vous demandez à un soufi derviche turc qui exécute cette belle danse virevoltante, vous ne recevrez pas une image littérale de l’islam. Vous obtiendrez plutôt une vue humanitaire agréable de la philosophie mystique soufi. Mais malheureusement, l’islam dominant considère les soufis comme des hérétiques et ils ont été régulièrement persécutés par les musulmans à travers l’histoire.

Pour découvrir le vrai sens du djihad, vous devez vous pencher sur la vie de Mahomet, de ses compagnons et des dirigeants et penseurs ultérieurs de l’islam. Vous obtiendrez une image d’une très grande violence. Même les successeurs immédiats de Mahomet ont utilisé le terme djihad pour se référer à la conquête de nouveaux territoires, de sorte que je ne vois pas beaucoup de possibilité de malentendu ici.

Peu importe ce que les apologistes essaient de vous dire au sujet de la signification du djihad, pour la plupart des musulmans, il signifie simplement l’expansion du Royaume d’Allah sous le commandement d’Allah lui-même. S’ils meurent en poursuivant ce but ils sont des martyrs ou Sahid, celui à qui Allah garantit qu’il ira directement au paradis sans faire face au jugement dernier.

Des érudits musulmans comme Taqi al din ibn Taymiyyah, Mohammad ibn abdul Wahhab, Sayyid Qutb, Abdullah Mawdudi et Hassan al Tourabi ont beaucoup de comptes à rendre en cette matière. Lesdjihadistes modernes citent fréquemment ces érudits comme leur source d’inspiration. Ils ont fait valoir que les musulmans sont dans une bataille cosmique contre les forces des ténèbres. Ces forces des ténèbres ne doivent pas être tolérées, et même si Allah est ultimement responsable de la destruction de l’obscurité, les musulmans sont tenus de la combattre. C’est pourquoi jusqu’à aujourd’hui aucun religieux musulman réputé et aucun pays musulman n’a condamné le terrorisme. Vous voyez, presque tout dans le mode de vie occidental contredit la croyance islamique – l’Occident devient automatiquement la cible, donc les érudits musulmans ont divisé le monde en deux sphères différentes: le monde islamique ou Terre de Paix, et le monde non islamique ou Terre de Guerre.

FP: Alors les terroristes islamistes ne font pas une interprétation erronée de l’islam?

HS: Non, les terroristes ne font pas une interprétation erronée de l’islam, en fait, ils interprètent l’islam très correctement. Théologiquement, c’est le devoir sacré d’un musulman de combattre jusqu’à ce que tout le monde se tourne vers Allah car il ne peut y avoir aucun autre Dieu. Allah est assez autocratique parmi les dieux et il n’aime pas coexister avec une autre divinité. Ça semble amusant, mais c’est vrai. Combien de pays musulmans pratiquent la démocratie? le libéralisme, le respect de la vie privée et de la liberté individuelle, la liberté d’expression et la liberté de conscience – tout ceci, et tout autre élément de la modernité auquel vous pouvez penser est en contradiction directe avec la croyance islamique.

Peu importe ce que disent les apologistes, «islam» et «liberté» sont deux mots opposés avec des sens opposés. Vous voyez, à la différence du bouddhisme et du christianisme, l’islam n’est pas une religion personnelle; l’islam est très pratique, social, éminemment politique, et non spirituel et son but est d’étendre son empire sur le monde. L’islam pénètre tous les aspects personnels de la vie humaine et impose ses diktats. La charia ou loi islamique est considérée comme la législation divine, et elle dicte tous les aspects de la vie humaine, de l’utilisation des cure-dents à la vie sexuelle, de l’abattage des animaux à quel verset vous devriez réciter lorsque vous êtes dans une toilette etc Tout ce que vous pouvez imaginer.

FP: Que pensez-vous de Mahomet et de ses fidèles?

HS: Pour moi, Mahomet est sans doute l’un des personnages les plus influents de l’histoire humaine dans le sens où des millions de musulmans sont toujours prêts à mourir pour lui, et il est unique étant donné l’étendue de son influence. Toutefois, l’un des rares traits positifs de Mahomet est qu’il n’a jamais prétendu être parfait, même si des millions de musulmans le pensent encore aujourd’hui.

Je pense que Mahomet était toujours conscient de ses insuffisances humaines, il a tout fait pour s’assurer qu’il n’était pas adoré à la place de Dieu. Mais pour les musulmans, Mahomet est sans péché, l’homme le plus parfait et le plus grand ayant jamais vécu sur notre planète, et il est même le plus grand de tous les prophètes. Tout musulman adore Mahomet, sciemment ou inconsciemment et réagit avec une violence sans précédent s’il est diffamé par un dessinateur ou un romancier ou quiconque en cette matière.

Cependant, si vous suivez la biographie de Mahomet rapportée par de célèbres érudits musulmans tels que Bukhari, Ibn Ishaq et Al tabari vous trouverez de nombreux incidents où Mahomet étai loin d’être un homme parfait et sans péché. Sa cruauté envers les juifs, les païens mecquois et ses rivaux est bien documentée par les historiens musulmans. Il a massacré trois tribus juives entières – Banu Nadir, Banu Qurayaza et Banu Qaynuqa, tué le prince de Khaibar et fait son épouse prisonnière dans sa tente. Il y a de nombreux exemples, il vous suffit de lire les biographes musulmans dans toute traduction que vous souhaitez.

Les apologistes de l’islam vont essayer de justifier ces actions avec leur logique creuse, mais si tu es un prophète, tu devrais avoir une meilleure morale que l’homme moyen. Mahomet s’est marié 12 ou 13 fois – ce qui contredit sa propre prédication d’un maximum de quatre mariages, mais ce que je trouve le plus troublant, c’est que Mahomet a épousé Aicha, la petite fille de 6 ans de son ami le plus proche, Abubakkar. Maintenant si vous faites cela dans un monde moderne civilisé, vous serez déshonoré comme un pédophile et passerez le reste de votre vie en prison.

Dans un autre incident troublant, Mahomet a été attiré par Zayanab, la femme de son fils adoptif et plus tard il l’épousa. En tant que dirigeant, il a omis d’annoncer son successeur ce qui a conduit à la sanglante division chiite-sunnite de l’Islam et vous voyez, les deuxième, troisième et quatrième califes de l’islam ont tous été assassinés à la suite de cette lutte pour le pouvoir. Ce ne sont là que quelques exemples des incidents de la vie très mouvementée d’un homme très influent. Mais en ce qui me concerne, Mahomet n’était pas un saint. Il n’y a pas de doute qu’il était extrêmement influent, mais je ne vois pas en lui un homme parfait sans péché comme les musulmans qui essayent de l’idéaliser.

PF: Parlons un peu plus sur l’islam comme un système de croyance totalitaire comme vous avez discuté plus tôt.

HS: Comme je l’ai déjà dit, l’islam est dans un combat cosmique contre le monde non islamique. Je crois qu’en dehors des sectes mystiques soufies, qui sont pour la plupart identifiées comme hérétiques par l’islam dominant – le reste du monde islamique et son système de croyances est sans doute aucun de nature totalitaire.

Voyez-vous, les adeptes d’aucune autre religion n’essaient de créer des associations internationales d’États-nations qui sont fondés sur la religion. Seuls les musulmans le font, et ils l’appellent Oumma ou adeptes de Mahomet, à l’exemple de ce que faisaient les socialistes et les communistes révolutionnaires.

En matière personnelle, l’islam tente de régir toutes les phases de la vie; le seul but de la charia est de contrôler la vie religieuse, sociale et politique de l’humanité dans toutes ses composantes. Le djihad et la charia sont deux outils ultimes des mécanismes de contrôle de l’islam. La vie de Mahomet reflète la nature même d’un système totalitaire. Il n’y avait pas de séparation entre l’Église et l’État; Mahomet n’était pas seulement un prophète, il a joué le rôle d’homme d’État, de législateur, de juge, de dirigeant de la communauté et de nombreux autres rôles.

Vous pouvez donc voir clairement que le début de l’islam a été de nature totalitaire. Les musulmans sont tenus de suivre le Coran, le hadith (actes et paroles de Mahomet) et le verdict des docteurs de l’islam dans le cas où la réponse n’est pas trouvée dans les écritures. Fait intéressant, alors que toutes les autres lois sont humaines et en constante évolution, la charia est divine et immuable – l’intelligence humaine ne peut la critiquer, elle doit être acceptée sans doutes ni questions.

Vous voyez donc ici une société très étroitement contrôlée sans aucun espoir de liberté individuelle. La charia contient toutes sortes de principes fous, tels que l’intolérance à l’égard des Juifs et des païens, l’inégalité entre l’homme et la femme, des restrictions religieuses, sociales et financières pour les citoyens non-musulmans, l’acceptation de l’esclavage et de la polygamie, les châtiments barbares comme l’amputation des mains et des pieds des côtés opposés, l’arrachage des yeux et la décapitation – toutes sortes de choses.

Ces lois ont été données il y a plus d’un millier d’années et elles n’ont pas évolué depuis lors. La charia est clairement en décalage et n’est pas compatible avec notre XXIe siècle. Dans les derniers mille ans, nous avons beaucoup progressé, mais la loi islamique et sa vision du monde est coincée dans le désert médiéval, depuis des générations les musulmans sont pris avec la charia et ils ont besoin de secours. Pas de surprise, il n’y a guère de progrès intellectuel dans les sociétés musulmanes. Comment peut-il y avoir des progrès s’ils considèrent le Coran comme la vérité éternelle et la solution finale à tous les problèmes? Le progrès exige le changement, l’islam est immuable. C’est pourquoi l’islam n’est pas seulement une religion, c’est un système de conviction totalitaire et les musulmans en sont les premières victimes – mais très peu d’entre eux s’en rendent compte.

FP: Que pensez-vous des réformistes musulmans qui tentent d’amener l’islam dans le monde moderne et démocratique? Y a-t-il un espoir pour leurs efforts? S’ils vous demandaient de l’aide, quels conseils leur donneriez-vous?

HS: Écoutez, je ne pense pas que vous pouvez être un Musulman et un réformateur en même temps, c’est un paradoxe et une contradiction dans les termes. L’islam interdit la réforme, et les musulmans se sentent fiers en se vantant que contrairement à la Bible, le Coran n’a pas connu différentes éditions et versions, il est pur, saint et vierge.

Mahomet a insisté tout au long de sa vie que le Coran est la parole littérale de Dieu - la vérité une fois pour toutes, c’est tout. Alors, comment pouvez-vous apporter une réforme et rester un vrai musulman? C’est une contradiction troublante, et je pense qu’elle est aussi trompeuse. Ces réformateurs continueront de vous dire que l’islam est la religion de paix et que le véritable islam n’approuve pas les actions des talibans, l’islam n’a rien à voir avec les djihadistes etc Vous finirez par en avoir marre. Ce déni est pathétique, vous n’avez pas à aller si loin pour voir si l’islam n’a réellement rien à voir avec ces actesbarbares ou non. Il suffit de lire le Coran, les hadiths, la charia – les textes islamiques, et ils sont partout. Voilà pourquoi il est si important de permettre le débat et la critique de l’islam à travers le monde. Le débat intellectuel honnête et musclé est crucial pour créer une nation moderne et démocratique.

FP: Quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent sauver la civilisation occidentale? Comment pouvons-nous mieux combattre notre ennemi dans la guerre totale?

HS: Londres, New York, Sydney – toutes ces grandes villes ont une chose en commun: la plupart des musulmans y vont pour améliorer leur condition économique – les grandes villes sont comme des reines de beauté utilisées par tous et aimées par personne.

La plupart des musulmans ont d’ores et déjà dit clairement qu’ils n’ont pas l’intention d’être assimilésdans la société d’accueil; au lieu de cela ils font des demandes à répétition pour mettre en œuvre la charia, au Canada, au Royaume-Uni et en Australie – comme s’il appartenait plutôt à la société d’accueil de changer.

Dans l’esprit d’un musulman, l’islam est une religion universelle, et il espère qu’un jour toute l’humanité embrassera l’islam. Il y a donc un élément de mentalité d’expansion chez eux, parce que l’islam ne se limite pas à la maison et aux relations personnelles. Pour les musulmans, l’islam est un code complet de la vie et la société doit adhérer à ce code. Vous voyez donc que la vision du monde de l’islam est très totalitaire, et vous devrez la combattre intellectuellement, et pas seulement militairement. C’est aussi une guerre idéologique, nous ne devons pas l’oublier.

Malheureusement, certaines sociétés occidentales continuent de fermer les yeux quand il y a de la violence d’un musulman contre un musulman: comme par exemple les adolescents forcés par les parents immigrants à suivre les codes islamiques. Certaines sociétés occidentales sont trop politiquement correctes pour prendre des mesures quand un libre penseur est attaqué pour son impiété, de peur de perdre le vote musulman ou leur soutien politique. Je crois que l’Occident doit toujours adhérer à ses principes de laïcité et prendre rapidement des mesures quand il y a de la violence contre les femmesou lorsque quelqu’un est forcé de suivre le code islamique. Cela enverra un message très clair aux islamistes et aux djihadistes potentiels. Il existe un nombre croissant d’écoles islamiques dans les pays occidentaux, c’est une autre façon de laver le cerveau des enfants à un très jeune âge et de les isoler de la société en laissant entendre que « nous sommes musulmans, ils sont chrétiens, nous sommes différents ». Ils mangent du porc, nous pas, nous sommes différents, forcer les filles à porter le hijabenvoie un message clair : nous sommes sacrées, elles ne le sont pas, elles sont des prostituées.

Il est donc très dangereux de fermer les yeux sur de tels incidents au nom de la promotion dumulticulturalisme. Le respect des autres cultures, d’autres valeurs, c’est important et un élément essentiel de la laïcité et de la démocratie, mais si ces autres valeurs sont ici pour détruire notre civilisation et la modernité – alors nous devons les combattre vigoureusement avec la raison, des arguments, l’esprit critique, et des moyens juridiques et militaires si ça se transforme en violence, afin que nos valeurs de civilisation soient protégées.

La croyance religieuse est très bien, mais la soumission à la lettre des textes sacrés et aux institutions religieuses ne devrait pas être tolérée. En disant cela, un musulman doit avoir la liberté absolue à sa religion personnelle, mais s’il se lève debout et exige la peine de mort pour un écrivain ou prêche la haine au sein d’une communauté, il doit être sanctionné en conséquence par la loi.

Comme je l’ai dit, l’Occident doit respecter son principe de laïcité et défendre son droit démocratique et sa liberté à tout prix et les politiciens doivent cesser d’être trop politiquement correct et ils doivent être fermes quand il s’agit de défendre les valeurs fondamentales de la civilisation.

Cependant, nous devrions nous rappeler que ce n’est pas nécessairement un combat entre l’occident et l’islam – comme certains aiment à le dépeindre pour les fins de leur propre agenda. Comme je l’ai dit auparavant, les djihadistes divisent l’ensemble du monde en deux sphères – le monde islamique et le monde non islamique. Je ne vais pas faire ça. Pour moi, c’est l’ultime combat entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui ne les valorisent pas, et nous devons triompher à tout prix dans l’intérêt de notre propre existence.

FP: Hossain Salahuddin, je vous remercie pour cette entrevue. Je vous remercie pour votre courage et votre combat pour la liberté et la vérité.

HS: C’est un honneur. Merci

Hossain Salahuddin a donné cet interview pour la communauté des ex-musulmans.

 Envoyé par Mail par Franck – Sélection Aschkel pour israel-flash

Copyright © Israël Flash - Reproduction autorisée avec la mention et un lien vers la source
Partager cet article
Repost0
20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 12:35

Deuxième match et deuxième nul pour le PSG, tenu en échec à Ajaccio (0-0). Les Parisiens ont terminé à dix après l'expulsion de Lavezzi.

Le PSG n'est pas encore au point. Au terme d'une prestation décevante, les Parisiens ont été tenus en échec à Ajaccio (0-0), une semaine après avoir été incapables de se défaire de Lorient au Parc des Princes. 

 
L'occasion en or manquée par Jérémy Ménez en première période restera le seul éclair de la soirée pour la formation de Carlo Ancelotti, qui aurait pu s'incliner si la frappe d'Eduardo n'avait pas été détournée sur son poteau par Salvatore Sirigu en deuxième période. L'expulsion d'Ezequiel Lavezzi est venue ternir encore un peu plus un bilan bien maigre pour Paris, seulement 12e du classement à l'issue de cette 2e journée.
Cette place, bien éloignée des ambitions parisiennes, est d'abord le résultat d'une qualité de jeu insuffisante. L'absence de Zlatan Ibrahimovic ne peut l'expliquer à elle seule. Avec une attaque à trois têtes (Nene, Ménez, Lavezzi) mais sans véritable pointe, le PSG a eu toutes les peines du monde à enchaîner les passes et se montrer dangereux. Il ne l'aura été qu'une seule fois. Sur une transversale de Pastore, Nene a pu entrer dans la surface côté droit et servir idéalement Jérémy Ménez, seul dans les six mètres. 
Mais l'attaquant international a placé sa reprise directement sur Guillermo Ochoa, tout heureux de récupérer le ballon. A part ça, le gardien mexicain a dû s'interposer sur une tête de Clément Chantôme (38e) et une frappe de Kevin Gameiro (77e). Pour un prétendant au titre, ça reste maigre.
Paris perd ses nerfs
Ajaccio a sa part de responsabilité dans la performance bien terne du PSG. Bien organisée et agressive dans les duels, la formation corse a fait déjouer la formation de Carlo Ancelotti et essayé d'exploiter à fond ses opportunités. La meilleure restera celle offerte à Eduardo. L'avant-centre du club corse s'est retrouvé seul face à Salvatore Sirigu après une mauvaise relance de Mamadou Sakho, mais sa frappe croisée a été détournée par le portier italien sur le poteau (53e). 
Echaudé, Paris en a perdu ses nerfs. Ezequiel Lavezzi a d'abord été expulsé pour une intervention les deux pieds décollés du sol sur Benjamin André (59e), puis Carlo Ancelotti lui-même a été prié de regagner les tribunes pour un geste d'énervement (77e). 
La coupure de courant qui a plongé le stade François-Coty dans le noir et interrompu la partie durant dix minutes n'a pas changé la donne. Le PSG devra retrouver sa lucidité et une qualité de jeu plus digne de ses ambitions pour espérer signer un premier succès cette saison dimanche prochain face à Bordeaux.
Partager cet article
Repost0
20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 11:04


   Le mouvement chiite libanais Hezbollah a déclaré vendredi être en possession de missiles de précision capables de tuer "des dizaines de milliers" d'Israéliens.

 "Je dis aux Israéliens qu'il y a un nombre d'objectifs (...) qui peuvent être atteints avec des missiles de précision, que nous possédons", a déclaré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. "Si nous sommes obligés de protéger notre peuple et notre pays, nous n'hésiterons pas."
 
"Atteindre ces cibles avec un petit nombre de missiles va transformer en un véritable enfer la vie de plusieurs centaines de milliers de sionistes, et on peut parler de dizaines de milliers de morts", a-t-il ajouté.
 
Les derniers affrontements entre Israël et le Hezbollah avaient eu lieu en 2006, lors d'une guerre de 34 jours.
 
Ces propos semblent constituer une menace voilée après que la presse israélienne et plusieurs responsables ont laissé entendre cette semaine qu'un raid de l'Etat hébreu contre les installations nucléaires iraniennes pourrait être mené avant l'élection présidentielle américaine du 6 novembre.
 
"Nous savons tous que la réponse de la République islamique (d'Iran) sera très importante et tonitruante", a affirmé Hassan Nasrallah, selon qui Israël n'a pas encore décidé d'attaquer Téhéran, car "l'Iran est fort et courageux".

 
Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 21:41
Après quatre ans de combat acharné, Candice Cohen-Ahnine devait enfin revoir sa fille de 11 ans, Haya, retenue en Arabie saoudite. | (dr.)
 

Candice Cohen-Ahnine, qui tentait de récupérer sa fille retenue en Arabie saoudite, s’est tuée en tombant d’une fenêtre chez elle à Paris. Elle tentait de passer chez un voisin, comme si elle fuyait un danger…

C’est un destin tragique qui s’est achevé jeudi soir au pied d’un immeuble cossu du VIIIe arrondissement de Paris, à deux pas des Champs-Elysées. Celui de Candice Cohen-Ahnine, 34 ans, qui aura vécu un bref conte de fées avant un long calvaire. Elle a été découverte morte après une chute du 4e étage dans des circonstances qui restent troubles. 

« Il y a quelques jours, Candice m’avait confié qu’elle se sentait menacée », glisse d’ailleurs un proche de la défunte. Une autopsie et la poursuite de plusieurs auditions de témoins et de voisins devraient permettre d’en savoir plus dès le début de la semaine.

Depuis 2008, Candice se battait pour récupérer sa fille Haya, 11 ans, retenue par son père, un prince saoudien. Après des années de bras de fer juridique et diplomatique, la mère courage entrevoyait le bout du tunnel et avait obtenu le droit d’aller rencontrer Haya dans un mois à Riyad.

« Je suis totalement anéantie, réagissait hier son avocate, Me Laurence Tarquiny-Charpentier. Je l’ai eue au téléphone quelques heures avant le drame. Nous avions rendez-vous lundi (NDLR : demain) pour continuer à préparer son voyage en Arabie saoudite. Elle était exaltée, motivée, ravie. Il se passait beaucoup de choses positives ces temps-ci dans le dossier. » Comme d’autres proches, l’avocate exclut totalement l’hypothèse d’un suicide. Ce que semblent confirmer aussi les premiers éléments de l’enquête.

A priori, Candice aurait tenté de passer de son appartement à celui de son voisin en enjambant la fenêtre avant de glisser puis de tomber après avoir essayé de s’agripper au garde-corps. Tentait-elle de fuir quelqu’un? Si oui, qui? Deux questions au cœur de l’enquête qui démarre à peine. « Il y a beaucoup de choses à vérifier pour comprendre », lâchait un proche du dossier hier.

Après des années de lutte discrète et diplomatique, Candice Cohen-Ahnine avait publié un livre témoignage, « Rendez-moi ma fille ! », au début de l’année. Elle y racontait sa rencontre en 1997 à Londres avec Sattam, descendant de la famille royale d’Arabie saoudite. Après ce coup de foudre, les voyages, les palaces, une petite fille était née en 2001 à Hyères (Var). Haya n’allait pas tarder à devenir un enjeu déchirant au sein du couple. Marié à une autre femme dans son pays, Sattam ne peut plus vivre son idylle avec Candice, qui refuse le rôle d’épouse clandestine. Restée en France avec sa fille, elle ne revoit plus Sattam jusqu’à un voyage en Arabie saoudite au scénario dramatique. Piégée et enfermée dans un palais de Riyad, Candice est séparée de sa fille. Elle finit par être exfiltrée vers Paris. Sans son enfant.

« La violence de cette séparation avait fait de Candice une femme marquée par la souffrance. Mais c’était aussi une super combattante, convaincue qu’elle reverrait sa fille », souffle son avocate. Après des mois difficiles où le dossier semblait bloqué, la justice française avait donné raison à Candice.

La décision avait même été transmise au prince saoudien en mai dernier. S’il semblait encore très difficile de voir ce jugement exécuté et Haya rentrer en France, le voyage de Candice prévu à partir du 14 septembre devait au moins mettre fin à quatre ans d’attente insupportable.

Le Parisien
http://www.leparisien.fr/faits-divers/candice-cohen-ahnine-la-mort-suspecte-d-une-mere-courage-19-08-2012-2129951.php 
Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 18:48


Plus personne aujourd’hui ne met en  doute les capacités militaires israéliennes à atteindre l’Iran et à détruire ses infrastructures nucléaires. 
Par Victor Perez
« Un possible raid israélien contre les installations nucléaires iraniennes peut être en mesure d’entraver les ambitions atomiques de la dictature islamique, mais il ne détruira pas son programme nucléaire » a déclaré récemment le général Martin Dempsey, chef de l’état-major interarmes américain lors d’une conférence de presse tenue auPentagone.
 
Le prix Nobel de la Paix 2009 n’ayant pas réussi par sa main tendue à écarter tous risques nucléaires, les seules interrogations restantes sont donc, d’une part, celle de savoir si l’état hébreu doit attaquer seul, mais aussi les effets de cette incursion militaire sur la région et plus particulièrement sur son propre territoire.
 
Attaquer l’Iran ou non ?
 
Ne pas détruire le nucléaire iranien, que nul ne conteste plus, reviendrait de fait à contraindre d’autres états de la région à s’engager dans une course effrénée à l’arme atomique. Par ailleurs, cela sanctuarisera la politique effrayante de la théocratie des Ayatollahs ainsi que le terrorisme de ses affidés. L’Etat juif n’a donc aucun intérêt à laisser ses ennemis s’équiper de moyens le menaçant directement. Les sanctions n’ayant apparemment pas atteint leur objectif, ce dernier n’a, en conséquence, d’autre choix que de faire cavalier seul faute de véritables alliés.
 
L’Iran répliquera t-il en agressant les intérêts américains voire occidentaux ?
 
Sauf à se suicider, le régime en place se gardera bien de fermer le détroit d’Ormuz ou d’attaquer directement les bases US de la région. Sa seule réplique restera celle du terrorisme. Notamment à l’encontre des gazoducs, raffineries et puits de pétroles de la région. Menace qui restera minime et étalée sur le temps. En revanche, l’Etat d’Israël se verra bombarder par des missiles intercontinentaux. La plupart des fusées contrées par des anti-missiles et les représailles militaires israéliennes sur des objectifs précis et persuasifs ont de fortes chances de calmer, très rapidement, la vengeance iranienne.
 
La Syrie se joindra t-elle à l’Iran ?
 
Si Bachar el-Assad est encore au pouvoir, il y a quelques possibilités qu’il tente cette diversion pour réunir le peuple derrière lui. L’armée étant occupée ailleurs et divisée entre partisans et adversaires du régime alaouite, la menace balistique restera insignifiante. Il y a, par ailleurs, peu de chance que les armées de l’air, de terre ou de la marine se joignent à cette manœuvre car trop désorganisées. Par contre, si les Sunnites prennent la direction du pays le soutien à l’Iran chiite n’existera plus.
 
Que fera le Hezbollah ?
 
Le chef du Hezbollah, a précisé qu’une éventuelle attaque israélienne contre l’Iran provoquerait une riposte « énorme » de sa part. A tel point que la réaction israélienne signera probablement l’éradication de ce mouvement de la région. Hassan Nasrallahle sait. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Rien n’est moins sûr ! Il n’en reste pas moins que le véritable danger, s’il y a, viendra du sud Liban.
 
Le Hamas se joindra t-il à la meute ?
 
Au-delà de quelques cris de haine et roquettes, le Hamas sait pertinemment qu’il perdra la bande de Gaza s’il faisait plus. Quel est donc son intérêt à mourir pour des chiites ? Aucun !
 
S’il est probable que l’Etat juif ne réduira pas à néant l’espoir atomique iranien, il est certain cependant que cet état sera touché, que des victimes seront à déplorer, que des infrastructures seront à reconstruire. Néanmoins, la somme en sera toujours moins élevée que vivant au côté d’une théocratie nucléarisée se voulant le leader d’une Umma rêvant de réaliser, enfin, l’objectif annoncé en1948. A savoir, jeter les Juifs à la mer.
 
Autre point capital ! Aucune fusée ne sera dotée d’ogive chimique. Les régimes iraniens et syriens, au-delà de leur folie meurtrière, sont très rationnels quant à leur devenir propre. Nasrallah tout autant !
 
Malgré ces évidences, des Israéliens ‘’bien intentionnés’’ tentent d’empêcher le gouvernement en place de prendre la bonne décision. Du Président Shimon Pérès à l’écrivain Amos Oz en passant par un ancien chef d’état major Amnon Lipkin-Shahak, l’idéologie ‘’pacifiste’’ et de soumission, notamment à l’allié américain, se mobilise. Pour celle-ci, la parole d’Obama est d’or, la légitimité du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahou nulle et l’indépendance d’Israël pas encore vraiment effective à leurs yeux ! Deux millénaires de servitudes au bon vouloir des souverains n’ont pas définitivement vacciné ces bonnes ‘’consciences’’. Courber l’échine est encore un de leur réflexe.
 
S’il l’on ne connaît pas encore la décision du gouvernement israélien, on peut être certain, au vu du passé, qu’il ne laissera pas son peuple être le dindon de cette farce tragique. Mieux ! Il se transformera, par la force des choses, en gendarme du Proche et Moyen-Orient.
 
Un poste que le monde occidental a abandonné pour cause de servitudes au pétrole et à ses pétrodollars.
Victor Perez – sur son blog
http://www.israel-flash.com/2012/08/israel-deviendra-t-il-le-gendarme-du-proche-et-moyen-orient/#axzz2448usRXo 
Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 18:29
 
En plein centre ville, sur la glace, avec une piste très courte ou au bord d'une falaise... 
 

 
Planet.fr vous présente une sélection des aéroports les plus dangereux du monde !
 

1 - L'aéroport Ice Runway, en Antartique

L'aéroport Ice Runway, en Antartique
Comme son nom l'indique, l'Ice Runway est une véritable piste de glace installée sur la banquise.
Cependant, les accidents sont rares car cette piste est aussi stable et solide que du béton
2 - L'aéroport  Tenzig-Hillary, à Lukla au Népal
L'aéroport Tenzig-Hillary de Lukla, au Népal, a été classé comme le plus dangereux du monde par la chaîne de télévision History Channel pour sa piste très courte, perchée sur un plateau rocheux parmi les montagnes.
Cet aéroport est également célèbre pour être le point de départ de la plupart des alpinistes qui vont s'attaquer à l'ascension de l'Everest.
3 - L'aéroport Juancho E. Yrausquin, à Saba, dans les Antilles néerlandaises
La piste de l'aéroport de Juancho E. Yrausquin est considérée comme l'une des plus périlleuses au monde en raison de sa très petite taille.
Les falaises et les montagnes qui l'entourent accentuent encore la dangerosité des manœuvres d'atterrissage.
4 - L'aéroport de Gibraltar
L'aéroport de Gibraltar se situe en plein cœur de la ville et présente une particularité étonnante : sa piste de décollage et d'atterrissage croise une rue de la ville.
5 - L'aéroport international de Don Muang, à Bangkok en Thaïlande
L'aéroport international de Bangkok n'est pas un aéroport comme les autres ! Regardez bien et vous verrez des golfeurs swinguer sur un parcours de 18 trous situé entre deux pistes de décollage et d'atterrissage
6 - L'aéroport Princess Juliana, à Saint-Martin, dans les Antilles néerlandaises
L'aéroport de l'île de Saint-Martin est réputée pour sa piste très courte située juste derrière une petite plage qui attire de nombreux touristes venus assister au phénomène. En atterrissant, les avions passent à seulement 10-20 mètres au dessus des baigneurs.
7 - L'aérodrome de Courchevel
L'aérodrome de Courchevel se situe au cœur des montagnes des Alpes. La piste présente la particularité d'avoir été construite avec une pente de 18,5°, ce qui en fait un aérodrome réservé aux pilotes expérimentés.
8 - L'aéroport de Funchal, sur l'île de Madère, au Portugal
Par manque de place, la piste de l'aéroport de Funchal a été agrandie en 2000. Cet agrandissement a été réalisé grâce à 180 piliers de béton plantés dans la mer.
9 - L'aéroport de Congonhas, à Sao Paulo, au Brésil
Les pistes de l'aéroport de Congonhas de Sao Paulo sont situées en plein cœur de la ville, près du centre ville. En cas de problème technique, un accident d'avion aux alentours de l'aéroport pourrait donc être dramatique.
10 - L'aéroport du Kansai, à Osaka, au Japon
L'aéroport d'Osaka a été construit en 1994 sur une île artificielle. Les travaux de construction ont duré 7 ans.
Malgré sa résistance à de nombreux tremblements de terre, des spécialistes du réchauffement climatique pensent que l'aéroport aura disparu d'ici 50 ans.

Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 18:02
Pour conserver les vitamines des légumes, lavez-les sans les laisser tremper, pelez, coupez les végétaux juste avant de les consommer ou de les cuire, évitez les cuissons dans de grands volumes d'eau, à trop fortes températures ou trop longues. Crédits photo : FRANCK PRIGNET/Le Figaro Magazine

Comment cuisiner sain et savoureux au quotidien ? Quels gestes adopter, quelle cuisson privilégier ? Petit manuel des techniques bonnes à connaître pour se régaler sans nuire à sa santé.

• Dégraisser les viandes
Otez les parties grasses dans certains morceaux issus de la viande de boeuf, de porc, d'agneau. Quadrillez les parties restantes à l'aide d'un couteau pour libérer un maximum de graisse en cours de cuisson. Pour dégraisser les viandes persillées, il suffit de les mettre au frais et de laisser reposer. La graisse remonte, se fige, et s'enlève facilement à l'aide d'une cuillère.

• Moins de sel dans l'assiette
La marinade est la meilleure des astuces pour parfumer et attendrir les chairs sans ajouter de sel. Il suffit de recouvrir les pièces de différentes herbes (basilic, romarin) ou d'épices (curry, cumin), puis de laisser mariner avec un peu d'huile d'olive, du thym, du laurier et du jus de citron durant une heure pour les petites pièces, deux heures pour les plus consistantes.

• Révolutionnez vos vinaigrettes
Souvent, c'est l'assaisonnement qui surcharge les plats en calories. En intégrant des bouillons de légumes ou de volaille en lieu et place d'une partie de l'huile, vous obtenez de légères et savoureuses vinaigrettes. C'est bon et facile à réaliser. Par exemple, voici la recette de la vinaigrette santé de Michel Guérard: plongez 10 g de bouillon de volaille déshydraté (en tablette) dans 50 cl d'eau et ajoutez 15 g de Maïzena. Portez à ébullition et laissez refroidir. Puis mélangez, dans un récipient creux, 2 cuillères à soupe de moutarde, 1 cuillère à café de fructose, 1 cuillère à soupe de vinaigre de Xérès. Ajoutez 12 cl d'huile de pépins de raisin, 10 cl d'huile d'olive, 1 cuillère à café de sel fin et, pour terminer, le bouillon de volaille froid. Battre énergiquement jusqu'à obtenir la texture désirée.

• La cuisson à la Badoit
Les légumes sont bien sûr recommandés pour leurs vitamines et leurs vertus antioxydantes. Mais quid de la cuisson? Testez l'eau gazeuse, une des astuces de Thierry Marx. Celle-ci renferme des minéraux qui ont la propriété de faire fondre la cellulose des légumes, d'accélérer la cuisson et de fixer la couleur des légumes qui conservent un bel aspect.

• Cuisson pochée, vapeur, à l'étouffée
Ces modes de cuisson, sans corps gras (ou presque), sont bien adaptés à la cuisine santé. En cuisson pochée, l'aliment est plongé dans un bouillon aromatique ou un court-bouillon qui n'est jamais porté à ébullition. Le départ à froid convient aux poissons à chair fragile et aux légumes secs. Le départ à chaud est préférable pour les pièces de viande tendres, les poissons que l'on appelle «au bleu» et les légumes verts. Le principe de la cuisson à la vapeur est de cuire les aliments à l'aide de la vapeur produite par un bouillon ou de l'eau bouillante. Le plus simple est d'employer un appareil spécifique en acier inoxydable type couscoussier ou des paniers perforés en plastique ou en bambou. Ces paniers sont posés au-dessus de l'eau bouillante dans un autocuiseur. Les épices et les herbes imprègnent très facilement les aliments lors d'une cuisson vapeur: n'hésitez pas à en incorporer dans l'eau de cuisson ou sous les ingrédients pour leur donner du goût. La cuisson à l'étouffée convient plutôt aux légumes et aux viandes et poissons à chair ferme. Les aliments cuisent dans une cocotte en fonte, à feu doux, avec un peu d'eau, des aromates et des herbes. Cette combustion lente suppose une surveillance régulière afin d'arroser les aliments et éviter qu'ils ne se dessèchent.

• Des réflexes à saisir
La cuisson à la poêle est incontournable pour certaines pièces de viande (steaks et escalopes) ou les œufs sur le plat. Elle requiert de la matière grasse que l'on peut limiter en choisissant une poêle adaptée à la taille du mets. (Pas de steak baignant dans un océan d'huile.) Une autre astuce consiste à découper la viande en fines lamelles, avant de la cuire. La cuisson est plus rapide et nécessite un minimum d'huile. Enfin, sachez qu'une poêle, ou une sauteuse, munie d'un revêtement antiadhésif permet de cuisiner avec peu ou pas de matière grasse. L'idéal est de choisir un revêtement garanti sans PFOA (acide perfluorooctanoïque), susceptible de libérer ce composé classé parmi les produits persistants dans les aliments.

• Ne pas renoncer aux frites
Pourquoi faudrait-il se priver de frites alors qu'il suffit de les alléger. Comment? En cuisant dans un premier temps les pommes de terre découpées en forme de frites à la vapeur ou dans un bouillon ou au micro-onde, puis de les plonger, peu de temps, dans un bain d'huile à 170 °C. Résultat: elles seront dorées, tendres et croustillantes.

• À bonne température
Les températures élevées altèrent la qualité diététique et gustative des aliments. À la poêle, au gril, au four, au barbecue, en friture, la température de l'ustensile ou de l'huile peut atteindre 250 °C, voire 300 °C. Ces modes de cuisson dorent les aliments et attisent les arômes. Mais la réaction de Maillard, cette «caramélisation», issue de réactions chimiques entre les différents composés des aliments forment des molécules dont certaines sont toxiques pour l'organisme, voire cancérigènes. C'est le cas des amines hétérocycliques issues de la combustion à haute température des viandes rouges, de l'acrylamide, substance induite par la cuisson des frites ou encore des hydrocarbures polycycliques qui se produisent lors des cuissons mal maîtrisées au barbecue. La solution est de saisir rapidement les aliments à haute température et de poursuivre à feu doux. On peut aussi s'équiper d'ustensiles munis d'un thermostat et veiller à ne pas dépasser les 180 °C.

• Faire le plein de vitamines
Pour préserver les vitamines, minéraux et autres polyphénols antioxydants, conservez les aliments au frais et le moins longtemps possible (certaines vitamines s'oxydent au contact de l'air) avant de les cuisiner. Lavez fruits et légumes sans les laisser tremper (les vitamines et minéraux sont hydrosolubles), pelez, coupez les végétaux juste avant de les consommer ou de les cuire, évitez les cuissons dans de grands volumes d'eau, à trop fortes températures ou trop longues.

• Succomber au sucré...
À condition de bien choisir les sucres ou d'en limiter les quantités. Le Sucanat, également appelé sucre complet, sucre brut ou rapadura, est obtenu par évaporation du jus de canne complet. C'est un sucre de régime naturel au goût de caramel. Il contient 50 fois plus de minéraux que le sucre blanc et rehausse le goût des fruits dans les tartes et les crumbles. On peut aussi utiliser de l'édulcorant (pour les desserts froids) ou du fructose en complément ou en lieu et place du sucre. Le fructose contient autant de calories que le saccharose mais son pouvoir sucrant est plus important, on peut donc en mettre moins.

• Et le dessert, la cerise sur le gâteau
Les blancs montés en neige peuvent remplacer avantageusement la crème. Sans lipides ni glucides, ils apportent du volume à une préparation, une texture aérienne, en réduisant l'apport de calories (un blanc d'oeuf de 30 g équivaut à 13 calories). Seul inconvénient, ils ne se montent qu'au dernier moment.

http://www.lefigaro.fr/culture/2012/08/17/03004-20120817ARTFIG00285-les-astuces-des-grands-chefs-pour-cuisiner-leger.php 

Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 17:25

Patrick Ricard, décédé vendredi, a fait de la boisson inventée par son père en 1932 un groupe de 18.000 salariés, présent dans 70 pays. Les marques vont des whiskies aux champagne en passant par les rhums.

Bien sûr, le «petit jaune» comme l'appellent ses amateurs doit son succès à Paul Ricard, inventeur au début des années 1930 de la recette originale d'une boisson à laquelle il donnera son nom. Une boisson vendue comme «le vrai Pastis de Marseille», en opposition à ses concurrents d'alors: Pernod, Berger, la Tommysette ou encore l'Amourette

Mais de l'avis général, le Pernod-Ricard d'aujourd'hui doit surtout son profil et son succès au fils du créateur: Patrick. L'homme qui a «fait» Pernod-Ricard, peu mondain et pratiquant mal l'anglais, n'avait pas le profil idéal du gérant d'une multinationale. Il deviendra pourtant l'une des grandes figures de l'industrie. Entré dans le groupe familial en 1967 à 22 ans, il en a dessiné petit à petit les contours, pour en faire aujourd'hui un groupe côté en Bourse de 18.000 salariés, présent dans 70 pays, au chiffre d'affaires annuel de 7,64 milliards d'euros (exercice 2010/2011).
Croissance externe et diversification

Patrick Ricard en 1979, quatre ans après la fusion avec Pernod, menée par lui et son père.
Patrick Ricard en 1979, quatre ans après la fusion avec Pernod, menée par lui et son père.

D'abord représentant de la marque, Patrick a assisté à la montée en puissance du Ricard sous l'impulsion de son père, spécialiste du marketing notamment sportif: objets promotionnels, sponsoring du Tour de France, construction du circuit automobile du Castellet. Cinq ans après son arrivée, Patrick accède à la fonction de directeur général, trois ans avant la fusion avec le concurrent d'alors, Pernod qui apporte entre autres Suze. C'est en 1978 qu'il cumulera les fonctions de président et de directeur général du groupe fusionné, avant d'en impulser la diversification et surtout l'internationalisation.

Le pastis ayant du mal à franchir les frontières hexagonales, Patrick Ricard choisira la croissance externe comme axe stratégique. Pendant 30 ans, il multiplie les acquisitions: Austin Nichols aux États-Unis, Ramazzotti en Italie, Irish Distillers (1988), Orlando Wyndham en Australie et son Jacob's Creek (1989)… Avec un toujours un maître mot: faire monter en gamme son portefeuille de marques («premiumisation»). La décennie 2000 sera celle de l'accélération de l'expansion du groupe à l'international, à grands coups de dépenses marketing (voir pub ci-dessous). Une date qui coïncide aussiavec l'arrivée comme codirecteur général de Pierre Pringuet, bras droit de Patrick Ricard.

Nouvelle dimension

La vodka Absolut, symbole de la diversification du groupe et dernière «folie» de Patrick Ricard.
La vodka Absolut, symbole de la diversification du groupe et dernière «folie» de Patrick Ricard.

En 2001, avec la vente d'Orangina (acquis en 1984), Pernod-Ricard se concentre désormais sur les boissons alcoolisées. La même année, Patrick Ricard a le nez creux en rachetant 39 % des activités vins & spiritueux du géant canadien Seagram, mettant ainsi la main sur les célèbres whisky Chivas et cognac Martell. Un coup d'éclat pour le groupe qui a désormais changé de dimension. Aujourd'hui Pernod classe d'ailleurs comme «icône mondiale» sa marque Chivas, aux côtés de la non moins célèbre vodka Absolut(group Vin & Sprit), acquise à grand frais en 2008(5,6 milliards d'euros). Une marque que le groupe a dû relancer, mais qui constitue aujourd'hui son moteur aux Etats-Unis. Entre temps, le dirigeant a aussi mis la main sur le numéro 2 mondial du secteur, le britannique Allied Domecq. Au terme d'une OPA de 10,7 milliards d'euros, Pernod-Ricard s'offre ainsi en 2005 les luxueux champagnes Mumm et Perrier-Jouët, le whisky Ballantines ou encore le Malibu.

Whiskies, anisés, liqueurs, cognacs, champagnes, rhums, vins…. En 2012, la palette des marques est complète. Aujourd'hui Pernod-Ricard, marque mondiale, est notamment leader en Asie, une clientèle friande des vins et spiritueux à la française, et réalise 90 % de l'activité à l'export. Trente ans après son arrivée, Patrick Ricard, décédé vendredi, laisse un groupe qui depuis sa création, a doublé de taille tous les 7 ans.

LIRE AUSSI:
» Patrick Ricard ; décès d'un grand patron de l'industrie
» Pernod Ricard écoule ses whiskys en Chine
» Havana Club: sérieux revers pour Pernod Ricard

http://www.lefigaro.fr/societes/2012/08/18/20005-20120818ARTFIG00256-du-vrai-pastis-de-marseille-au-geant-des-spiritueux.php
Aucun commentaire:
Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 16:34

securedownload.jpg

Metula News
Agency ©

La Ména est une agence d’analyse, de ré-information et de reportage de proximité

Copyright © 2012 Metula News Agency – Informations utiles en fin d’article

L’élément tragique de l’homme moderne, ce n’est pas qu’il ignore le sens de la vie, c’est que cela le dérange de moins en moins (Vaclav Havel)

Pour s’acquitter du paiement de son abonnement à la Ména, cliquez [ICI]

Les Tcherkesses : des Israéliens heureux (info # 011707/12) [Analyse]
Par Sandra Ores © Metula News Agency

Le mont Hermon, même dans les mois les plus froids de l’hiver moyen-oriental, lorsque ses reliefs enneigés se détachent sur l’horizon, reste un petit-cousin fort éloigné des imposantes montagnes escarpées du Caucase.

Le spectacle des hauteurs israélo-syriennes offre toutefois un brin de compensation pour les quelques mille Tcherkesses établis sur les monts situés de l’autre côté de la vallée du Jourdain, dans le village de Rehaniya (la parfumée). Les Tcherkesses israéliens vivent éloignés de la patrie dont ils sont originaires, la région nord de la chaîne eurasienne s’élevant entre la mer Noire et la mer Caspienne.

Niché entre les monts de Naftali, au nord de Safed, en Galilée, à moins de cinq kilomètres de la frontière délimitant Israël et le Liban, cette petite agglomération se dresse, fièrement, au milieu des kibboutzim et des villages juifs, arabes et chrétiens environnants.

Les Tcherkesses ont survécu, en dépit des tragédies ayant tissé leur histoire

Les Tcherkesses, que l’on nomme également Circassiens, sont arrivés dans la région de la Palestine, alors sous domination ottomane, dès 1873, suite à la guerre russo-circassienne (1763-1864). Au cours de ce conflit, l’Empire russe a tenté de décimer cette peuplade autochtone, qui comptait quatre millions d’âmes à l’époque, afin de prendre le contrôle de son territoire, qu’il considérait comme stratégique.

Ces habiles guerriers de cette ethnie, dont les premières traces remontent à la préhistoire, l’avaient défendu pendant des millénaires, notamment contre les attaques consécutives, entre autres, des Romains et des Grecs, des Mongols, des Huns et des Khazars. Mais ils ne purent résister devant la puissance de l’Empire russe, qui comptait alors près de cent trente millions d’habitants.

L’Empire ottoman leur offrit l’asile, mais à la condition stricte qu’ils se convertissent à l’islam ; contrainte à laquelle les Tcherkesses, chrétiens depuis l’influence de l’Empire byzantin au VIème siècle, se plièrent, plutôt que de "nourrir les poissons de la mer Noire", comme les anciens le rapportent aujourd’hui encore. Les Tcherkesses étaient déjà célèbres aux yeux des sultans turcs pour la beauté et la délicatesse de leurs femmes, dont la présence dans leurs harems les comblait.

Quatre mille cinq cents Tcherkesses vivent aujourd’hui en Israël, dans les deux villages de Rehaniya et de Kfar Kama, ce dernier, en basse Galilée, comptant trois mille cinq cents individus, tous tcherkesses.

Une minorité ethnique dans la société israélienne, qui a su conserver son héritage et qui reste fortement attachée à la préservation de son unité, sa culture et ses traditions.

Approximativement trois millions et demi de Tcherkesses vivraient aujourd’hui dans le monde. La majeure partie résidant en Turquie, où ils seraient environ deux millions. Un chiffre toutefois difficile à estimer, nombre d’entre eux s’étant fondus dans la population locale, du fait que, pendant la période d’Atatürk, revendiquer des origines non turques pouvait mener à une peine de prison.

Quelques six cent mille Caucasiens sont retournés dans leur région d’origine après avoir été longtemps exilés dans différentes contrées de Russie, jusqu’en Sibérie. Des communautés subsistent également en Jordanie, en Syrie, en Lybie, dans des pays occidentaux comme l’Allemagne ou les Etats-Unis, et également en France.

Les Tcherkesses israéliens n’ont pas coupé le contact avec leurs frères ; ils se rencontrent lors d’un congrès culturel organisé tous les deux ans, à l’occasion de grandes fêtes, tel le festival annuel tcherkesse en Israël, ou lors de mariages, pouvant rassembler mille à mille cinq cents invités.

L’exemple d’une belle réussite dans la société israélienne

Tranquillité, propreté, beauté ; trois qualités primordiales aux yeux des Tcherkesses, me confie Samir Heroun, le maire de Rehaniya, lorsque je le rencontre dans son bureau, lors de mon immersion, pendant deux jours, dans son village.

Un village en effet fort joli, bien tenu, où trônent de spacieuses demeures fleuries, et qui comporte tous les aménagements nécessaires à faire vivre la communauté : école primaire, jardin d’enfants, centre culturel, supérettes ainsi que plusieurs petits restaurants traditionnels.

Les Tcherkesses ne chôment pas : dès six heures et demi du matin, le village s’active, des voitures sortent de son enceinte, emmenant leurs passagers au travail, dans les villes avoisinantes, jusqu’à Safed, Kiryat Shmona, Karmiel ou même Haïfa. La majorité des Tcherkesses, hommes et femmes, détient des diplômes lui permettant d’occuper des postes intéressants : on compte parmi eux, en vrac, le chef de la police de Kiryat Shmona, des garagistes, des chercheurs dans le domaine médical, ou encore des couturières, spécialisées dans la confection des uniformes de Tsahal.


L’hygiène, l’organisation et la réussite de cette communauté contraste avec l’état du village voisin d’Alma, peuplé par des Juifs originaires de Lybie. Situé à quelques centaines de mètres à peine de Rehaniya, de l’autre côté de la route, il offre un tout autre spectacle : jardins délabrés, bâtisses construites sans goût, où la négligence et le laisser-aller ne peuvent échapper à l’œil du visiteur ; un mochav (village semi-communautaire) en faillite, l’un des plus pauvres d’Israël.

Cette antithèse constitue un exemple irréfutable de l’égalité des chances de réussite qu’offre l’Etat hébreu à tous ses citoyens, indépendamment de leur ethnicité ou de leur religion. Elle montre que, à l’opposé diamétral du mythe dont on accuse souvent la société israélienne, celle-ci ne fonctionne pas sur la base de discriminations ou de ségrégations entre Juifs et musulmans ; mais, au contraire, qu’elle offre à chacun un système basé sur le mérite et l’initiative personnelle.

Intégrés à la population israélienne, tout en conservant librement leurs spécificités et traditions

Seuls le vert-bleu perçant de leurs yeux, leur beauté intrigante et leur chevelure claire – souvent rousse ou blonde - permettent de distinguer les Tcherkesses de la plupart des autres Israéliens.

Si, dans l’enceinte de leur habitat, ils parlent la langue tcherkesse, l’adyguéen, ils s’expriment dans un hébreu parfait et sans accent.

Les Tcherkesses israéliens restent particulièrement attachés à leur culture et à leurs traditions, qu’ils perpétuent avec cœur et envie. Le respect représente une valeur morale centrale dans la manière dont ils conduisent leur vie, notamment au sein de la famille ou des relations entre les hommes et les femmes.

La majorité des jeunes gens se passionne en outre pour la danse folklorique, discipline essentielle de la culture tcherkesse. Un échantillon de cette pratique peut être apprécié au cours de leur festival annuel, dont la dernière occurrence a eu lieu le week-end dernier. Un soir de spectacle dans chacun des deux villages, suivi de ballets informels, au cours desquels les adolescents des deux sexes dansent ensemble et échangent des regards prudes. C’est au cours de ces évènements, de même que des mariages, qu’ils se rencontrent.


Car les Tcherkesses se marient entre eux. Mais jamais au sein d’une même famille ; si la dulcinée provient d’un autre village, voire d’un autre pays, c’est encore mieux. Ces mélanges et leurs règles auront certainement concouru à perpétuer la beauté du clan.

La communauté vit dans un monde différent de celui des autres Israéliens ; rien à voir avec celui des Juifs, ni celui des chrétiens, ni encore celui des musulmans sunnites. Les Tcherkesses entretiennent leur différence et sont fiers de leur ascendance. "Si on se fond dans la masse, on oublie d’où l’on vient, on n’est plus rien", m’indique Samir, le maire.

Le Caucase, aujourd’hui en Russie, représente pour certains, comme Shaouki, le fondateur du festival et conservateur du musée de l’héritage tcherkesse de Rehaniya, un paradis lointain qu’ils souhaiteraient, un jour futur, regagner. Mais, en attendant que ce rêve mythique se réalise, Israël, c’est bel et bien chez eux ; ils représentent la troisième ou la quatrième génération à s’être établie sur cette terre.

Un home sweet home dont ils apprécient la tolérance et la liberté qu’il leur accorde. Une société dans laquelle ils sont pleinement intégrés, tout en ayant la possibilité de garder leur propre mode de vie. De se rendre dans leurs écoles afin d’y apprendre la langue de leurs aïeux ; ou encore, d’afficher des signes extérieurs religieux sans rencontrer de discriminations, comme me le rappelle Khouria, éducatrice au jardin d’enfants, portant le voile blanc tcherkesse autour du visage.

Une chance dont ne bénéficient pas toutes les communautés tcherkesses à travers le monde, dans les pays où il ne fait pas bon afficher sa différence. Ainsi, en Jordanie, la communauté tcherkesse peine à éviter l’assimilation et la disparition de ses traditions, alors qu’elle se fond peu à peu dans la masse. Partageant, de plus, la même religion que le reste des citoyens, elle a du mal à perpétuer ses particularités.

D’ailleurs, à en croire Khouria, les autres Tcherkesses de l’étranger considèrent les ressortissants israéliens comme chanceux, soutenant qu’ils jouissent d’un bon cadre de vie. Israël, cet exemple le montre, participant d’un Etat tolérant la dissemblance, voire encourageant le maintien des patrimoines de ses diverses communautés, qui nourrissent la richesse culturelle du pays.

Cette manière de mener leur barque n’empêche pas les Tcherkesses de demeurer des gens avenants, ouverts sur l’extérieur, et dissertant avec plaisir sur leur culture.

Des liens et des amitiés, ils en entretiennent avec des membres de toutes les confessions alentours. Toutefois, ce sont des citoyens juifs qu’ils se sentent les plus proches, comme me l’indique Matilda, femme aux cheveux et teint clairs, d’âge mûr, en train de préparer sa maison pour l’arrivée de ses invités de Jordanie, qui participeront au festival. Similaires aux Juifs, du point de vue du mode de vie, de la mentalité, et de l’approche de la laïcité.

Les Tcherkesses sont musulmans depuis leur absorption dans l’Empire ottoman. Devenus, au fil des générations, fidèles croyants et heureux dans leur nouvelle foi, la pratique sérieuse des préceptes de Mahomet n’est suivie qu’après un âge avancé. Les jeunes mènent une vie totalement profane, et, dans les rues de Rehaniya, seules les femmes plus âgées, auxquelles se joignent quelques jeunes exceptions, portent le voile. Un voile blanc, particulier aux Tcherkesses, importé de Turquie, et bordé de perles de la même couleur.

A Kfar Kama, l’autre village tcherkesse de Galilée, les jeunes filles se tournent davantage vers la religion, et l’on peut en croiser certaines, la tête déjà couverte avant le mariage.

Une communauté loyale et patriote, depuis la création de l’Etat d’Israël

Les jolies jouvencelles tcherkesses, ainsi qu’il en va des jeunes filles druzes, par pudeur et afin de ne pas se trouver mélangées à des garçons dans des unités mixtes, ne sont pas contraintes au service militaire. A l’opposé des jeunes gars, qui s’y plient sans exception.

Au sein de Tsahal, ils intègrent souvent des unités d’élite, dans les garde-frontières ou l’armée de l’air. De par leur histoire, les Tcherkesses portent en eux la fibre des combattants courageux et honorables ; des qualités qui se reflètent dans le nombre particulièrement élevé d’officiers parmi les soldats issus de cette petite minorité.

Shaouki me rapporte que parmi ses six frères, cinq portent le grade d’officier ; mon interlocuteur poursuivant que l’on dénombre, dans l’armée, davantage d’officiers originaires de Rehaniya que des trente-trois autres villages avoisinants.

Des soldats musulmans, auxquels Israël accorde une confiance absolue, plaçant entre leurs mains la responsabilité des vies d’autres soldats et des civils. Dans l’Etat hébreu, la loyauté, au point de risquer sa vie afin de défendre la sécurité du pays, compte ainsi davantage que la confession.

C’est également au cours de ces années formatrices que les jeunes Tcherkesses tissent des liens d’amitié avec les autres Israéliens juifs, druzes et bédouins.

L’allégeance à Tsahal alimente la complexité de l’identité tcherkesse ; les membres de cette communauté se trouvant pris en tenaille entre leur fidélité à l’Etat hébreu et les adeptes de la religion musulmane, dont la majorité, et particulièrement ceux vivant au Moyen-Orient, considère que les musulmans devraient tous être solidaires dans la lutte contre Israël. Cette considération faisant des Tcherkesses des traîtres à leurs yeux.

Les Caucasiens ont cependant choisi de se ranger aux côtés des Juifs pour défendre la sécurité d’Israël contre les attaques arabes. Une prise de position qui remonte à la création de l’Etat en 1948, et même avant cela.

Ils débarquèrent en effet en Galilée en même temps que les premiers pionniers juifs ayant quitté l’Empire russe, à la fin du XIXème siècle ; la connaissance de la langue russe, ainsi que des origines géographiques voisines, ont rapproché les deux peuples.

A l’inverse, me rapporte Shaouki, la barrière de la langue les tenait à l’écart des Arabes, avec lesquels quelques conflits éclatèrent durant les premières années ; ces derniers, peu disposés à accepter la présence des nouveaux venus, cherchaient à les chasser ou à piller leurs campements.

Dès les premières années, les hommes tcherkesses furent d’ailleurs engagés par les Juifs pour défendre leurs villages des attaques locales arabes ; la défense, une matière dans laquelle les Juifs n’excellaient pas encore, au contraire des Caucasiens. 

Aujourd’hui, les Tcherkesses, malgré le fait qu’ils ne soient pas israélites mais musulmans, représentent parfaitement l’Israélien moderne laïc, travailleur et patriote, l’idéal imaginé par Théodore Herzl lors de la création de l’Etat hébreu.

Une image à même de briser le mythe fallacieux d’un Israël raciste et ségrégationniste, écrasant ses minorités sous une culture unique et oppressante. En lieu et place, la qualité de vie de la communauté tcherkesse laisse entrevoir un esprit de tolérance et d’humanisme, une société centrée sur l’individu et non sur le dogme ou la religion, loin de s’inspirer d’une idéologie totalitaire au seul avantage des Juifs.

Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 12:03

M. Ban "condamne ces déclarations offensants et incendiaires".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exprimé sa consternation à propos des déclarations des dirigeants iraniens sur Israël, a annoncé un porte-parole. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé vendredi que la "tumeur cancéreuse" d'Israël allait bientôt disparaître. Ses déclarations ont été vivement critiquées dans les capitales occidentales.
Mercredi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait déjà affirmé qu'Israël, "excroissance sioniste artificielle", allait disparaître. "Le secrétaire général (de l'ONU) est consterné par les propos menaçant l'existence d'Israël attribués cs deux derniers jours au dirigeant suprême et au président de la république islamique d'Iran," selon un communiqué rendu public par le porte-parole Martin Nesirky.
M. Ban "condamne ces déclarations offensants et incendiaires", selon le texte. "Tous les dirigeants de la région devraient faire usage de leur voix pour faire diminuer la tension et non pour provoquer une escalade de la tension".
Ces dernières semaines, les médias israéliens se sont largement fait l'écho d'informations selon lesquelles une action militaire israélienne contre le programme nucléaire iranien serait imminente, même si la perspective divise les responsables du pays. Le président israélien Shimon Peres a provoqué une polémique en déclarant jeudi qu'il était "clair" qu'Israël ne pouvait attaquer l'Iran sans l'aide des Etats-Unis.
Seule puissance nucléaire -- officieuse -- de la région, Israël considère que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique. Malgré les démentis iraniens, les Occidentaux soupçonnent des visées militaires dans le programme nucléaire de Téhéran.

Sur le même sujet:

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de univers-des-news.over-blog.com
  • : Comment tout savoir sur les stars : les news people, les potins, vidéos et photos de stars et de célébrités ? Surfez sur L'UNIVERS-DES-NEWS
  • Contact

Profil

  • catger
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/


  var _gaq = _gaq || [];
  _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']);
  _gaq.push(['_trackPageview']);

  (function() {
    var ga = document.createElement('script')
  • http://tendancedesantipodes.blogspot.com/ var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-15905281-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script')

Rechercher

Archives