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Auchan a gagné, à la faveur de la révolution tunisienne, une réputation d'incorruptibilité.
Le distributeur aurait renoncé à s'implanter sur le marché tunisien par refus d'exigences illégales du clan Ben Ali .
C'est aussi flatteur qu'infondé. Le 24 janvier, sur France 2,
Yves Calvi interroge les invités
réunis sur le plateau de l'émission « Mots croisés »
consacrée à la Tunisie. Vient le tour de Laurence Parisot
, la présidente du Medef.
Des exigences « impossibles, insupportables, inacceptables »
Elle évoque le cas, sans la nommer, d'« une
des plus grandes entreprises françaises » qui a
« refusé » de s'implanter en Tunisie à cause d'exigences « impossibles, insupportables, inacceptables ». Puis,
elle lâche le mot : « corruption ».
Ce soir-là, sur Twitter, un certain Karim Guellaty
prend l'initiative de décrypter l'allusion de Laurence
Parisot :
A la recherche de l'origine de cette histoire, on relit
« La Régente de Carthage », l'enquête de Nicolas Beau
et Catherine Graciet sur le système Ben Ali, publiée en
2009. Une piste apparaît page 42 :
« Slim Chiboub [un des gendres de Ben Ali, ndlr] est
connu pour ses appétits démesurés. Les patrons de la
chaîne de grandes surfaces Auchan vont ainsi reculer
devant ses exigences et renoncer à s'installer en Tunisie. »
Contactée, Catherine Graciet renvoie vers un confrère
susceptible d'avoir « quelques infos » plus détaillées.
Celui-ci se rappelle en effet avoir publié cette information
dans un mensuel tunisien dans les années 90. Mais sa source
de l'époque est morte. Il souligne cependant qu'Auchan ne l'a
jamais contacté pour apporter un démenti à ses écrits.
« Nous n'avons jamais envisagé de développement en
Tunisie »
François Cathalifaud, porte-parole du groupe Auchan,
a lui aussi entendu « cette rumeur » mais assure :
« Nous n'avons jamais envisagé de développement
en Tunisie. Nous n'avons même jamais engagé de
discussions sur ce
sujet. »
Un ancien cadre se souvient que le distributeur originaire
de Roubaix avait été sollicité au début des années 2000
pour racheter des supermarchés tunisiens :
« L'équipe en charge des développements dans cette région
avait considéré, compte-tenu de la présence de Carrefour
et de Monoprix, qu'il n'y avait plus de place dans ce petit
pays. Fin de l'histoire. »
Le journaliste Bertrand Gobin, éditeur d'un
sur le groupe Mulliez, confirme la version officielle du groupe.
« Reste que », glisse-t-il, « la corruption ne semble guère
être un frein à l'expansion d'Auchan, très présent en Russie,
ainsi qu'en Roumanie et en Ukraine, des pays pas franchement réputés pour leur transparence ».
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Vidéo -L'Egypte sombre dans le chaos et Obama ne comprend rien à la culture arabe - Interview H.Moubarak
ABC News' Christiane Amanpour with
President Hosni Mubarak
Par Aschkel - Publié dans : PAYS ARABO-MUSULMANS ET VOISINS HOSTILES - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS -
Hier Christiane Amanpour, journaliste d'ABC news s'est entretenue avec Hosni Moubarak, dans une interview exclusive.
Hosni Moubarak est très préoccupé par la violence dans les rues du Caire de ces derniers jours, mais pense que son gouvernement n'est pas responsable, il blâme les frères musulmans (parti politique interdit en Egypte) d'être les responsables.
C.Amanpour – Je lui ai demandé ce qu'il pensait des manifestants pro-Moubarak qui se sont lancés contre les manifestants hier sur la Place Tahrir
Il est très malheureux de voir les égyptiens lutter les uns contre les autres.
En lui demandant ce qu'il ressentait suite a sa déclaration de ne pas se représenter aux prochaines élections.
Il en éprouve un soulagement.
Lorsque je lui demandé ce qu'il éprouve de voir les gens hurler et espérer son départ, il répond qu'il n'aime ce que les gens disent de lui, mais qu'il se soucie avant tout de son pays l'Egypte.
Il souhaite quitter la Présidence, mais il craint t que son pays ne sombre dans le chaos plus qu'il ne l'est déjà.
..Il décrit le Président Obama comme un homme bon, mais lorsque je lui ai demandé ce qu'il pensait du fait que les Etats-Unis l'ai trahi, que ceux-ci souhaitent qu'il se retire immédiatement.
Il a vacillé et a répondu – Le président Obama ne comprend rien à la culture égyptienne, et de ce qui se produirait si je démissionne maintenant.
H.Moubarak dit la vérité, l'Egypte sombre dans le chaos et Obama ne comprend rien à la culture arabe.
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Israël est à la pointe dans le domaine scientifique....
Une amie m'a envoyé ces statistiques. Je savais qu'Israël est à la pointe dans le domaine scientifique, de la R&D et de l'industrie, mais je ne m'attendais vraiment pas à de tels sommets! C'est un vrai phénomène.
CE QUI N'A PAS EMPECHE L'AMBASSADEUR DE FRANCE EN ANGLETERRE DE DIRE:
"ISRAEL N'EST RIEN SAUF UN PETIT "PAYS DE MERDE"
Gallup
Le Moyen-Orient produit des dattes depuis des siecles, les palmiers dattiers moyens mesurant de 5 a 6 metres et produisant environ 20 Kg de dattes par an. Mais les palmiers dattiers israeliens produisent maintenant de 150 a 200 kg de dattes par an et sont suffisamment courts pour permettre des recoltes a meme le sol ou au moyen d'une petite echelle. |
Mes Légendes offrent en spectacle la société, prise en globalité. Elles représentent le passé mais peuvent parfois avoir des orientations originales modernisantes.
Une petite introduction
Mes "Légendes" offrent en spectacle la société, prise en globalité. Elles représentent le passé mais peuvent parfois avoir des orientations originales modernisantes. On y retrouve les catégories sociales dans le cadre des métiers les plus divers, parfois avec un appel très suggestif à la tradition orientale. J’ai puisé dans le patrimoine arabo-musulman mais j’ai pu remodeler ce que la mémoire heureuse d’une grand-mère, conteuse écoutée, m’avait transmis. Bonne lecture.
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Jadis, au XVIe siècle, la Tunisie, devenue un simple pachalik, fut dotée d’une organisation extrêmement compliquée. A côté du pacha représentant le sultan, une révolution militaire plaça bientôt un dey, assisté d’un conseil ou « divan » formé d’anciens officiers. Les deux principaux personnages de cette assemblée étaient le kaptan, chargé de la marine, et le bey, commandant les troupes de terre. Les uns et les autres étaient en réalité sous la dépendance de la milice des janissaires et de la « taïffa » des reïs ou capitaines corsaires. Le résultat de cet enchevêtrement de pouvoirs fut tout d’abord la méconnaissance absolue de toutes les conventions internationales et le développement inouï de la piraterie au XVIIe siècle. A l’intérieur, l’emploi de la force parut le seul moyen de gouverner et la population fut durement traitée. Il y avait, jadis, en ce temps là, un homme nommé Youssef. Il commandait la Milice des Janissaires. C’était lui qui exerçait les miliciens et les menait en manœuvres. Un jour, Youssef était avec ses hommes au pied d’une colline. Il leur donna un repos de 24 heures, prit son cheval et alla inspecter la région environnante. Il vit au loin une construction au sommet d’une montagne. Il s’en approcha et découvrit un superbe château. Une grande porte à deux battants était ouverte. Il y pénétra en prenant soin de frapper à mesure qu’il avançait, mais personne ne répondait. Le château était inhabité et les habitants paraissaient ne pas l’avoir quitté depuis longtemps. Tout était propre et en ordre ; des rideaux de velours, des tapis de valeur, des sièges sculptés et dorés, de beaux tableaux ornaient les murs, mais un silence religieux y régnait.
Arrivé dans une grande salle, le visiteur se trouva devant une table garnie ; un repas était servi. Des plats tout chauds l’attendaient ; pas de valets, aucun domestique. « Qui pouvait être le propriétaire de ce magnifique château et pourquoi l’avait-il quitté », se demanda Youssef ? Puis, trouvant le repas appétissant, il prit place et déjeuna tout seul. Au moment de sortir, un petit oiseau vint sautiller à ses pieds, picorant des miettes tombées sur le tapis. « Un bec jaune, des ailes vertes, quel magnifique petit-oiseau », s’écria Youssef! « Je vais l’attraper et le mettre en cage ». Il courut aussitôt après lui, l’oiseau s’échappa vers l’extérieur. Ne voulant pas l’abandonner, Youssef le suivit dans les champs.
Un vieux puits se trouvait à proximité ; l’oiseau vert voleta dans le puits et disparut. Au même moment une voix grave venant du fond du gouffre déclara :
- Youssef, vous êtes à mille lieux de chez vous, vous ne pouvez y retourner. Continuez votre chemin vers cette ville où votre destin vous attend…
Surpris, Youssef regarda tout autour ; son cheval était près de lui mais le château avait disparu. Le paysage même avait changé, le lieu n’était plus le même, une grande solitude l’entourait. Il monta à cheval et résolut d’aller vers l’avant. A mesure qu’il avançait, des constructions colossales apparaissaient ; c’était une ville immense, défendue par une grande citadelle. Youssef y pénétra par la porte cochère de l’Ouest.
Un spectacle horrible attira tout d’abord son attention : des têtes humaines coupées ornaient les créneaux de la citadelle. « S’agissait-il des gens qui ne pouvaient plus payer les taxes ? » se demanda-t-il ! Puis, baissant les yeux, il continua à marcher à travers les rues de la ville. Une population grouillante circulait dans tous les sens ! Les ouvriers travaillaient, les vendeurs criaient leurs marchandises, les hommes d’affaires gesticulaient, tout donnait l’air d’une vie normale et active.
Intrigué, Youssef voulut cependant connaître le crime commis par ces hommes dont il ne restait que les têtes en haut des remparts de la cité.
Il s’approcha d’un commerçant honorable et lui demanda à l’oreille :
- Puis-je savoir pourquoi ces personnes ont été châtiées ainsi ?
- Je peux vous indiquer tous les prix et toutes les qualités de tissus que j’ai, reprit tranquillement le commerçant.
- Oui, je vous remercie, mais vous n’avez pas répondu à ma question.
- Il y a de la soie, du fil et de la laine, tout est là devant vous, je suis à votre disposition, vous n’avez qu’à faire votre choix.
Youssef comprit que ce commerçant se refusait à toute réponse. Il en consulta un autre, puis un autre, puis d’autres catégories sociales ; tous détournaient la question et déclaraient que : « tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ». « Il y a là un secret, se dit-il ; j’arriverai à le connaître ». Il alla s’occuper de son cheval, le mit à l’abri dans une écurie et loua une chambre pour y passer la nuit. Au lieu de s’endormir, il se mit à réfléchir à tous ces événements mystérieux : que signifiait ce château abandonné, cet oiseau ? Cette voix qui s’était adressée à lui ? cette ville où tout le monde cachait la vérité ? Il se réveilla à l’aube après un sommeil tourmenté, reprit son calme et retourna en ville. Il visita les différents quartiers, écouta toutes les conversations, sans pouvoir trouver une réponse à sa question. Il alla enfin dans un salon de coiffure, et, en attendant son tour, il tendit l’oreille à tout ce qui se disait, aux réflexions des clients afin de saisir au vol une idée, un mot qui le mettrait sur la voie, mais il n’y trouva que bavardage inutile !
Le maître du salon était un homme d’un certain âge et paraissait digne de confiance. Habilement, Youssef lia conversation avec lui et lui chuchota à l’oreille la question qui l’embarrassait.
Le bon coiffeur sourit légèrement et lui fit signe de se taire et de patienter. Quand ils furent en tête-à-tête, il regarda Youssef dans le yeux et lui dit :
- Je vois mon fils que vous n’êtes pas de ce pays et que vous ignorez les lois qui régissent ce royaume ; votre regard traduit la bonté de votre cœur et votre courage. Je veux bien satisfaire votre curiosité mais j’ai peur que vous ne soyez plus tard victime de ce que je vais vous annoncer.
- Ne craignez rien, père ! je saurai prendre mes précautions en cas de danger.
- Et, bien voilà : sachez que nous avons un roi qui gouverne en maître absolu. Tous ses sujets se plient à ses volontés, s’abstiennent de tout commentaire et vivent continuellement dans la crainte. Il n’a qu’une fille, la princesse Samarra, fort belle. Cette fille unique est l’héritière du trône. Elle désire un époux à son goût et de sang noble, afin qu’ils soit agréé par le roi et son peuple. De sorte que tout prétendant doit d’abord se présenter au souverain puis passer devant la fenêtre de Samarra. Si celle-ci l’accepte comme futur époux, elle lui lance une belle pomme dans un foulard de soie. Il est alors sauvé et cet accord lui permet de poursuivre ses démarches officielles suivant le système protocolaire en vigueur. Si la fenêtre se referme, la personne est immédiatement exécutée et sa tête va rejoindre celles que vous avez remarquées.
- J’irai demander sa main, répliqua spontanément Youssef.
- Oh ! mon fils, ne faites pas cela je vous prie ! Eblouie par les louanges de son courage, cette fille est devenue trop ambitieuse et sans cœur. Elle se plaît à martyriser les hommes, c’est un monstre ! Ne risquez pas votre vie, vous êtes si jeune !
- Je me présenterai au roi, je demanderai sa main et vengerai toutes ces victimes.
- Quelle imprudence ! Je regrette infiniment de vous en en avoir parlé, j’en suis responsable !
- Soyez tranquille père ! J’ai la ferme conviction de surmonter toutes ces difficultés et d’épargner des vies humaines : Chez moi, en Tunisie, je suis le chef de la milice des janissaires ; le kaptan qui est chargé de la marine et le bey qui est commandant des troupes de terre sont les uns et les autres sous ma dépendance et celle de la « taïffa » des reïs ou capitaines corsaires.
Le lendemain il se présenta au roi ; avertie de ce qui l’attendait, on le conduisit au lieu indiqué. Les deux regards se croisèrent et la maudite fenêtres se referma. Devant l’échafaud, le bourreau s’aperçut que la victime portait la médaille des nobles. Informé, le roi ordonna de le mettre sous les verrous. Pendant ce temps, le frère cadet d’Youssef alla rejoindre les soldats au pied de la montagne, fit continuer les exercices durant trois jours, puis ordonna un repos. Il fit appel ensuite à un officier supérieur et lui déclara :
- Si je ne suis pas là dans trois jours, informez notre troisième frère.
Son cheval prêt, il prit sans tarder le chemin suivi par son frère aîné et courut la même aventure ; il déjeuna au fameux château, courut après l’oiseau vert jusqu’au puits et la même voix lugubre le dirigea sur cette même ville éloignée de son pays natal. Surpris lui aussi par ces têtes au sommet de la citadelle, il posa ses questions et n’y trouva aucune réponse auprès de la population.
A la fin du jour, il mit son cheval dans une écurie publique et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il y reconnut la monture de son frère. Inutile d’aller plus loin, se dit-il, mon frère est certainement pris dans un piège et attend mon secours. Le lendemain, sans mot dire, il parcourut toutes les artères de la ville, pénétra dans les lieux publics, chercha dans les coins les plus cachés : aucune trace malheureusement, aucune idée non plus au sujet de la citadelle étrange. Vers le milieu du jour, il se dirigea vers un salon de coiffure situé sur la grande place pour prendre un peu de repos, et s’occuper de sa toilette. Au départ des clients, le prince interrogea le coiffeur. Celui-ci se tut un moment, puis répondit sur un ton sérieux.
- Votre arrivée ici m’a vite mis dans l’embarras ; un jeune homme qui vous ressemble beaucoup m’a posé la même question il y a quelques jours.
- Où est-il en ce moment ?
- En prison, malheureusement.
- Pourquoi ?
- Je préfère ne plus ajouter un mot, ne m’y obligez pas.
- Mais si père ! il s’agit de mon frère et je dois le sauver ; j’ai besoin de votre aide et de vos renseignements.
Pressé de questions, le pauvre coiffeur lui raconta enfin l’avenir tragique qui attendait tous les prétendants de la princesse Samarra.
Sans attendre encore davantage, le frère cadet entreprit les mêmes démarches auprès de la famille royale. Le résultat ne fut pas ce qu’il espérait et il alla rejoindre son frère aîné dans sa cellule.
Alors , le dernier des frères, Adam, le plus jeune, prit en main l’armée et procéda à la recherche de ses frères ! Arrivé au camp, le jeune homme fit une tournée d’inspection et s’informa sur le chemin pris par ses frères. Il chargea les officiers de ramener les soldats dans les casernes et d’attendre les ordres. Il s’engagea ensuite dans la région qu’on lui avait indiquée, la parcourut dans tous les sens, interrogeant les paysans, s’arrêtant au moindre détail, jusqu’à l’arrivée au château. Il fut frappé par cette contrée dépouillée ; délaissée par ses habitants ; pourquoi ? « C’est ici que commence le mystère, se dit-il .Voyons d’abord ce château. Il est magnifique ! quel seigneur l’a-t-il abandonné et pour quelle cause ? Aucune trace de guerre ni de bataille ». Il visita les pièces, les grands couloirs où régnait une solitude angoissante. Il fut enfin attiré par l’odeur appétissante d’un repas : étonné et rassuré, il s’écria : « une famille est là, je vais avoir des nouvelles ». Il attendit, frappa, appela ; mais personne ne vint. Il se mit à déjeuner et l’aventure se renouvela : l’oiseau vert, la voix du gouffre profond, puis la ville grandiose ! La vue de la citadelle le remplit d’horreur. Le prince continua son chemin et pénétra jusqu’au cœur de la ville. Il alla tout d’abord mettre son cheval en lieu sûr et là il trouva ceux de ses frères. « Ils sont là, et certainement pris dans un piège, pensa-t-il. Il faudra donc agir avec beaucoup de prudence ». Il parcourut les différents quartiers de la cité, s’informant discrètement auprès des uns et des autres au sujet de la citadelle, au sujet de certains passagers venus là récemment, mais n’y trouva que réponses insignifiantes ou insuffisantes. Il finit par faire connaissance, comme par instinct, avec le bon vieillard du salon de coiffure. Celui-ci déclara :
- Il ne s’agit plus de renseignement commun, mais d’une affaire vraiment sérieuse sur laquelle il vaut mieux garder le silence !
- Dites-moi pourquoi, je vous prie ?
- Car, dans l’espace de deux semaines, vous êtes le troisième à me poser la même question.
- Où sont les deux autres ?
- Sous les verrous par ma faute. J’aurais dû me taire.
- Ce sont mes frères, père ! mon devoir est de les sauver même s’il faut risquer ma vie. J’ai besoin de votre aide, racontez moi ce qui s’est passé et je vous promets de suivre tous vos conseils.
Tranquillisé, le vieillard lui raconta, non sans émotion, l’histoire tragique de la princesse Samarra et le sort de ses deux frères demeurés en prison.
- Vous êtes brave ! répliqua Adam, soyez tranquille, je vais agir autrement et avec la plus grande discrétion.
Il alla tout de suite faire le tour du palais, examina les lieux et vit la fenêtre fermée de Samarra. Il loua un local en face, s’installa puis alla acheter un agneau. Il vécut avec ce petit animal bien joli, le nourrissant d’herbes fraîches. L’agneau ne cessait de gambader et de bêler à longueur de journée. Un beau matin la fenêtre du palais s’ouvrit, une belle tête de jeune fille apparut et disparut aussitôt. Quelque temps après, la baie s’ouvrit de nouveau et la même figure reparut. C’était Samarra. Elle fixa longuement le jeune homme qui s’amusait avec son petit animal et riait de bon cœur. Un léger frisson parcourut tout son corps et son cœur battit pour la première fois. Un instant après, Myriam, son amie se présenta a Adam et lui déclara :
- Ma maîtresse demande qui vous êtes…et ce que vous faites avec cet agneau ?
Adam fit semblant de ne s’être aperçu de rien et lui répondit calmement :
- Mes hommages à votre maîtresse, et dites-lui bien : Je suis dans le commerce et j’ai déjà lié des relations avec les négociants de la ville ; je compte d’ailleurs, avant mon départ, les inviter ici à un dîner intime. L’idée m’est venue d’acheter cet agneau, et je cherche quelqu’un qui pourra l’égorger, l’assaisonner et l’envoyer au four.
Myriam, très vite, rapporta cela à sa maîtresse. Samarra réfléchit et dit :
- Va dire au boucher du coin de se mettre à la disposition du commerçant, nouveau venu dans notre cité.
Averti, le boucher arriva, égorgea et écorcha l’agneau. Adam lui mit une bonne somme dans la main et le pria de lui tenir encore compagnie.
La fenêtre s’ouvrit encore et Samarra s’étonna de voir les hommes, les bras croisés, comme s’ils ne savaient que faire de cette viande fraîche. L’amie de Samarra revint les trouver, et le prince lui annonça que son embarras était encore plus grand, car le boucher n’avait ni plateau, ni épices et ignorait la façon de faire pour que cet agneau soit prêt pour le four, alors que les invités étaient pour ce soir.
Informée, Samarra se sentit gênée par cette situation sans issue.
- Mon amie, avec l’aide d’une servante, tu vas porter tout cela à la cuisine, puis tu le feras passer au four du palais. Ce soir, le jeune commerçant pourra le retirer par la porte de service.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
La nuit arriva. Le boucher alla frapper à l’endroit indiqué. La confidente sortit :
- Le plateau ? Il est prêt, dit-elle.
- Non, répliqua le boucher. Mon maître me charge de vous dire qu’aucun des commerçants n’a répondu à son invitation et qu’il regrette de vous avoir causé tant de dérangement inutile ; il ne sait que faire maintenant de ce plateau.
Myriam le répéta à Samarra, celle-ci ajouta :
- Qu’ils le prennent et aillent dîner seuls.
- Maîtresse ! reprit la confidente ; ils disent que les invités n’étant pas venus, ils ont renoncé alors à toute préparation et n’ont même pas de couvert pour eux-mêmes.
« Cette affaire d’apparence insignifiante, se dit Samarra, me donne cependant à réfléchir et m’inquiète. Le commerce n’est pas le but réel de ce jeune homme. Il doit avoir certainement une mission à accomplir. »
- Myriam ! dis-leur que le dîner leur sera servi dans une pièce du palais.
Aussitôt nos deux hommes se trouvèrent devant leur plateau bien garni, fumant et appétissant.
- Mon ami ! dit Adam au boucher, prenez patience, ne touchez pas au repas, suivez bien mes conseils.
Un bon moment après, Myriam revint leur offrir ses services.
Elle s’aperçut qu’ils ne mangeaient pas et se regardaient l’un l’autre en silence. Adam avec un léger sourire lui déclara :
- Je ne me permets pas de toucher à cet excellent repas avant de présenter mes hommages à votre maîtresse et de la remercier de son hospitalité. Car je dois regagner mon pays demain très tôt le matin.
Surprise, ne trouvant quoi répondre, Myriam s’empressa de décrire la scène à sa noble maîtresse.
- Il est temps de pénétrer ce secret, dit celle-ci ! Myriam, allons les voir !
Et Samarra parut, majestueuse et superbe.
- Excellence ! permettez-moi de vous exprimer toute ma gratitude pour votre générosité. Vous avez vraiment des sentiments nobles et un cœur d’or. Le commandant de la milice des janissaires est entre vos mains.
- Vous ? Commandant ? reprit Samarra toute émue.
- Oui. Et d’un pays lointain, affirme Adam, en découvrant la médaille des nobles.
- Vous avez une mission à accomplir, il me semble ?
- Ma mission est de rendre la liberté à mes deux frères venus demander votre main.
- Et pour quelle raison avez-vous agi ainsi ?
- Pour avoir l’honneur de venir m’incliner devant vous.
Le danger couru, la surprise et les paroles du prince ne manquèrent pas de toucher le cœur de Samarra et de dévoiler ses sentiments humains.
- Asseyons-nous, dit-elle, autour de cette table et continuons notre conversation.
Les langues se délièrent rapidement et le repas fut enfin dégusté en commun avec plaisir.
- Adam ! dit Samarra pour terminer, vous devez certainement me prendre pour une criminelle, une femme sans cœur ; mais je vous assure qu’il n’y a rien de juste dans tout cela.
Voyant le regard interrogateur d’Adam, elle continua à expliquer :
- Les têtes humaines coupées ornant les créneaux de la citadelle, ne sont pas de vraies têtes humaines, mais des fausses. Elles servent à faire comprendre aux gens combien est mauvaise la dictature.
Adam baissa la tête. Il comprit que l’emploi de la force pour gouverner est stérile et ne peut engendrer que la haine. La population doit être bien traitée et bien respectée. Ses frères ont sûrement compris la leçon, aussi. Mais alors, tout le monde ici était d’accord pour jouer la comédie.
- Mon père, le roi, avait demandé à tout le monde de répondre de la même façon aux étrangers, pour que toute la terre comprenne la leçon. Dit Samarra, comme si elle avait lu dans ses pensées, vous comprenez ?
- Oui, absolument !
Adam s’inclina devant Samarra, lui prit la main et la demanda en mariage. La princesse accepta. Le lendemain matin tout se passa comme prévu ; Adam se présenta devant le roi avec une belle pomme dans un foulard en soie. Le roi accueillit son futur gendre avec joie et libéra immédiatement les deux frères. Le soir, les trois frères furent invités à la table du roi avec tout l’honneur qu’on leur devait. Deux belles demoiselles de la cour furent présentées à l’aîné et au cadet qui demandèrent également leurs mains. Toute la population accueillit la bonne nouvelle avec enthousiasme et tout se conclut dans la plus grande joie. Les trois frères décidèrent de retourner tout de suite chez eux, afin d’informer le kaptan et le bey. Les cérémonies de mariages eurent lieu dans les mois qui suivirent. Les trois frères apprirent que le château n’avait jamais existé ; c’était uniquement l’effet de la magie. N’est-ce pas qu’elle est magique cette vie et qu’elle disparaîtra un jour ?
Le rude hiver est passé, le beau printemps n’est plus, Dieu seul est éternel.
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Couleur d'un désespoir ,
qui se noie dans la soie ,
en attendant ,
que le vent nous apporte ,
la couleur d'or ,
couleur de sentiments ,
goût de l'arc en ciel
♥♥♥
En espérant oublier hier ,
et refaire demi tour du cadran ,
comme brasser les vagues ,
à l'approche du voyage
♥♥♥
Affronter la couleur ,
que peint son humeur ,
comme un peintre ,
noyé dans son destin ,
à la recherche d'un quelconque "je t'aime" ,
mot décousu en désordre ,
se rapportant à sa mort
♥♥♥
Imaginant son partenaire ,
aux couleurs d'hier ,
abstraite ,
comme une défaite
♥♥♥
Le regard couleur dentelle ,
emportant son coeur à tire d'aile ,
dessin d'un baiser de miel ,
son esprit tournant pastel
♥♥♥
Le rêve d'une illusion rêvée ,
d'une supposition décalée ,
doutes rivalisé , entre mêlés ,
les mots sans maux veloutés
♥♥♥
Bruissements colorés de soleil ,
les yeux enchantés s'émerveillent ,
sans perdre le sens ni la couleur ,
de ces joyaux d'une grande valeur
♥♥♥
Le jour se mélange à la nuit d'une couleur d'or ,
après l'amour et la mort ,
d'un hier et la naissance d'un demain ,
vient prendre la couleur jasmin ,
d'espérance et de désirs entre mêlés ,
au terminal du quai ,
clin d'oeil couleur groseille ,
à ce soleil ,
tel est une promesse ,
couleur d'un certain jour ;,
au pont de l'amour
♥♥♥
(marcojuju floutié/ maureen way)
♥♥♥
♥L'inconnue_♥Poeme de jo♥_♥_____pour adultes
Auteure Josiane Coeijmans
L'inconnue
De son jeans moulant taille basse, elle laisse dessiné les courbes de son corps.
Chaque passants qui là précèdent , peu deviner son corps en mouvement aux rythme de ses pas.
Elle à l'élégante rythmique d'une femme active et la beauté des femmes d’antan
formant une douce harmonie au regard d'autrui.
Le bruit de ses talons résonnent dans la ville , comme un écho de son passage, certain n'oublieront pas, cette belle inconnue, qui les à charmer de ses pas passant par là..
Pourtant un homme intrigué ,là suie sur son chemin, essayant d'imaginer son visage
Il hume son parfum emporter par le vent,qui lui arrive comme un indice à sa personnalité.
Ambré sucré, son appétit grandis à savoir quelle yeux et bouche porte son minois.
Il ne veut pas là dépasser pour là découvrir, il attend passivement, tout en marchant sur ses pas,
qu'elle s'arrêtera et le remarquera
Vous voulez la suite??
juste un oui ou non
en commentaire et le plus grand nombres de réponses positives ou négatives en décidera
à vous de jouer !!
;))))♥ jo
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Le Hamas craint que l'agitation ne se propage à Gaza Jeudi 3 février 2011 |
Plusieurs milliers de personnes ont en effet rejoint un groupe du réseau social appelant à manifester contre le groupe terroriste qui contrôle la Bande de Gaza. Un autre groupe appelle quant à lui à manifester contre l'Autorité Palestinienne en Judée-Samarie.
Les responsables de l'Autorité palestinienne ont en effet reconnu que les manifestations en Tunisie et en Egypte pouvaient se propager à la Judée-Samarie.
Dans ce qui semble être un effort pour repousser de possibles rassemblements de contestation, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad a déclaré que l'AP organiserait prochainement des élections municipales tandis que les hauts responsables du Fatah ont affirmé envisager la tenue d'élections législatives.
Au sein de la Bande de Gaza, la police a fait usage de la force un peu plus tôt cette semaine pour disperser un petit rassemblement qui s'était organisé en soutien aux manifestants égyptiens.
Les officiers de police, qui œuvraient sans uniforme pour se fondre parmi les civils palestiniens, ont arrêté six femmes et en détiennent 20 autres, selon l'Human Rights Watch.
Les femmes ont été emmenées à la station de police où les forces de l'ordre ont insulté et giflé l'une d'elles lors d'un interrogatoire. Les policiers ont exhorté les femmes à ne plus manifester sans l'autorisation de la police du Hamas.
Le soulèvement populaire égyptien a également d'autres effets sur les Palestiniens.
Une délégation des leaders du Hamas, qui avait prévu de quitter la Bande de Gaza dimanche 30 janvier 2011 pour voyager en Egypte et pour tenir des négociations avec les leaders du groupe terroriste exilés à Damas, n'a pas pu quitter le territoire palestinien à cause des autorités égyptiennes qui avaient fermé le passage de Rafah.
Les responsables du Hamas devaient notamment discuter d'un possible accord pour la libération de Guilad Shalit.
Aussi, du fait des événements en Egypte, plusieurs Palestiniens détenus dans des prisons égyptiennes se sont échappés afin de se rendre dans la Bande de Gaza.
Les manifestations anti-Moubarak pourraient également affecter la position du numéro un de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, considéré comme un ami du Président égyptien. Si Hosni Moubarak se retirait du pouvoir, ce serait un sévère coup politique porté à M. Abbas.
Hosni Moubarak est en effet considéré comme protecteur informel de l'Autorité palestinienne alors que le Président syrien, Bachar al-Assad se présente comme le défenseur du Hamas.
Source : Marie-Rose Granget, Guysen.com avec Agences - Mercredi 2 février 2011
Par Cécilia Gabizon
Mustafa Ceric, le grand mufti de Bosnie, au camp d'Auschwitz.
On croit connaître Auschwitz. La Shoah. Puis voilà le portail, les baraques alignées en brique, presque tranquilles sous le soleil glacé de la Pologne. La mort bouillonne ailleurs. «Si vous pouviez ouvrir ma tête: tout y est intact, l'odeur, les cris, les corps décharnés couverts de plaies», lance Ginette Kolinka, rescapée. «Ne vous fiez pas à ce décor. Il n'y avait pas d'herbe, nous l'aurions mangée. Ce n'est pas le camp que j'ai connu.» Autour d'elle, des personnalités marocaines, égyptiennes, palestiniennes, irakiennes écoutent, mutiques, glacées.
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