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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 22:50


Par qui sommes-nous gouvernés ? A priori, la réponse est claire : par les dirigeants du parti islamiste Ennahdha. Plus personne ne peut sérieusement croire en l’existence d’une coalition de partenaires égaux (la Troïka), surtout depuis l’épisode grotesque de l’extradition de l’ancien premier ministre libyen, M. Baghdadi Al Mahmoudi, qui a mis si crûment en lumière le rôle négligeable joué par Moncef Marzouki à la tête de la République, et la position humiliante de « Si Mustapha » (président actuel de l’ANC), désormais dans le rôle du supplétif contraint d’obéir aux ordres par amour du pouvoir. 

Mais avoir établi leur identité ne nous permet pas de savoir pourquoi les nouveaux dirigeants nahdhaouis ont plongé la Tunisie dans le chaos et l’insécurité. Plusieurs théories circulent, pas forcément incompatibles d’ailleurs.

Ennahdha : Un clan au service des Américains et leurs alliés ?

La première hypothèse ferait d’Ennahdha l’allié objectif des États-Unis et d'Israël dont la stratégie commune a toujours été d’affaiblir et de diviser les peuples arabes et musulmans afin qu’ils restent dans un état de sous-développement perpétuel. 

Cela passe par la guerre directe, comme en Irak, ou par le soutien apporté aux monarchies,et aux forces réactionnaires et conservatrices représentées aujourd’hui par les mouvements islamistes. L’accueil incroyablement chaleureux de John McCain (ancien candidat républicain à la présidence américaine, et partisan acharné d’Israël) à Tunis par M. Jebali, la volonté de remplacer le français par l’anglais, la rupture des relations diplomatiques avec la Syrie, devançant même les désirs des Occidentaux, tous ces éléments tendent à accréditer cette thèse. Ennahdha, au même titre que les moudjahidines afghans des années 1980, ou les islamistes somaliens depuis les années 1990 (les « Chabebs »), constitueraient les « idiots utiles » des Américains et des sionistes, toujours prêts à retarder et à trahir la renaissance arabe et musulmane du moment qu’on leur accordele droit de voiler et d’opprimer les femmes et d’imposer leur interprétation bigote, étroite et fausse de l’Islam. 

Il est vrai que pour les islamistes sunnites du monde arabe (frères musulmans, wahhabites, ou autres salafistes), les vrais ennemis ne sont ni les Américains, ni les sionistes, mais les femmes non voilées (les safirat, dirait Marzouki), les athées, les laïcs, les musulmans non wahhabites, et les  chiites iraniens ou arabes.

Ennahdha : Un clan au service des pétromonarchies ?


Une autre hypothèse serait que les militants d’Ennahdha, en détruisant la Tunisie moderne et éclairée mise en place par Bourguiba, ne feraient qu’appliquer les doléances et les ordres de ceux qui les financent directement, c’est-à-dire les pays du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite en tête. Ces obscurantistes du Golfe qui considèrent l’émancipation de la femme tunisienne comme une menace à la pérennité de leur modèle social archaïque et dictatorial. Ceux qui en veulent tant à notre société tunisienne émancipée, contre laquelle ils sont désormais en guerre. Le fait que notre ministre des Affaires étrangères, M. Rafik Bouchlaka, ait été un salarié du Qatar, le fait que les déclarations officielles du gouvernement soient adressées en priorité à Al Jazira et non à la télévision nationale, le fait que l'Emir de Qatar visitant la Tunisie s'y comporte comme en pays conquis, le fait qu’El Quaradhaoui ait été accueilli en libérateur à Tunis,  le fait que le congrès d’Ennahdha ait été couvert en direct par les caméras d’Al Jazira, les éléments en faveur de cette thèse sont innombrables. 

Mais il n’y a rien de surprenant à cela : aussi curieux que cela puisse paraître, les militants d’Ennahdha sont réellement persuadés et fermement convaincus que les habitants du Golfe sont plus moraux et plus vertueux que leurs compatriotes tunisiens. Voilà pourquoi ils poussent leurs femmes à porter le hijab ou le niqab, et non le sefsari, et voilà pourquoi ils invitent des prédicateurs égyptiens au lieu d’écouter les théologiens tunisiens. En d’autres termes, ils ont honte de la Tunisie, de ses symboles, de ses fêtes nationales, mais admirent la culture, les coutumes et les rites religieux des monarchies du Golfe. 

C’est aussi pour cette raison que les ennemis de leurs mentors qataris (Iran, Syrie, chiites libanais) sont aussi leurs ennemis, et que les amis des qataris (Américains et Israéliens) sont maintenant les leurs. Ils ne sont pas simplement liés par des intérêts financiers aux pays du Golfe : ils aiment littéralement d’un amour sincère et pur tout ce qui provient du désert d’Arabie, et méprisent d’une haine toute aussi intense leurs compatriotes qui ne partagent pas leur dévotion.
Ennahdha : Des incompétents ?

Une troisième hypothèse, qui malheureusement prend de plus en plus de consistance chaque jour, voudrait qu’Ennahdha soit la plus grande collection d’incompétents que la Tunisie ait jamais connue. Plus grave, depuis qu’Ennahdha est au pouvoir, les voyous font la loi dans la rue, après avoir fait main basse sur de larges secteurs d’une économie parallèle en expansion, en dehors de tout contrôle étatique. L’eau n’est plus distribuée, les coupures d’électricité sont devenues la norme et non plus l’exception, les ordures ne sont plus ramassées, transformant la Tunisie en vaste poubelle à ciel ouvert, l’épreuve du baccalauréat 2012 s’est transformée en concours de triche, etc. La corruption et ses exemples de « racket » à l’échelle individuelle ou collective se multiplient dangereusement, rappelant aux Tunisiens les affres de l’époque des Ben Ali-Trabelsi. 

La loi proposée par Ennahdha pour « indemniser » ses 
anciens condamnés, en plus de ne pas être inscrite dans le budget 2013, est déjà d’un goût très amer pour tous ceux qui souffrent de la misère et du chômage, et pour ceux qui gardent de mauvais souvenirs du « 26 26 ». C’est comme lors des razzias de naguère, lorsque les chefs victorieux se distribaiuent le butin (biens et personnes), au nom du droit à la « ghanima », légitimé par des fatwas de leurs religieux.

Nommer à la tête de n’importe quel service de l’État un membre d’Ennahdha est le plus sûr moyen de le saboter, et de le voir cesser d’être efficace. Le roi Midas, dans la mythologie grecque, possédait le pouvoir de transformer tout ce qu’il touchait en or : Ennahdha possède un don inverse, celui de faire échouer tout ce qui fonctionnait jusqu’à présent, autrement dit le don de transformer l’or en plomb.

 Et cette incompétence généralisée, ils en sont les seuls responsables : dans les pays du Golfe ou aux États-Unis, les ordures sont ramassées, l’eau et l’électricité sont distribuées, et on obtient ses diplômes en travaillant, et non en trichant. Personne ne leur a demandé d’être incompétents : ils ont réussi à l’être sans l’aide de personne.

Mais quelle que soit l’hypothèse retenue (et peut-être sont-elles toutes les trois vraies), il est sûr que la Tunisie ne sortira pas indemne de ce traitement de choc, et nous commençons à voir les premiers signes du nouveau pays qui se profile, avec en perspective les dangereuses conséquences pour l’État tunisien.

Diminution du périmètre étatique

La première conséquence est la diminution du périmètre de l’État à l’échelle du pays. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ennahdha, l’État a pratiquement cessé de fonctionner dans de vastes portions du territoire, laissant les salafistes, les trafiquants, et les voyous en tous genres faire la loi, dans des zones de non-droits de plus en plus nombreuses. Depuis qu’Ennahdha est au pouvoir, les appels au meurtre (proférés par les salafistes) se trouvent légitimés, puisqu’ils ne sont jamais sanctionnés par les juges. Il en est de même de la violence de quiconque porte une barbe. Des milliers de délinquants, de criminels, de pédophiles, sont libérés et lâchés dans la nature, au milieu de nos enfants, sans que nous n’y puissions rien. La justice est aux mains de juges laxistes. 

Elle est de plus en plus instrumentalisée par le pouvoir exécutif : dure avec les victimes, et clémente avec les criminels. La notion de l’Etat moderne semble étrangère aux Nahdhaouis, Comme leur sont encore insupportables l’émancipation de la société tunisienne et son entrée dans l’Histoire moderne. Aussi n’auront-ils de cesse de continuer d’affaiblir l’État par étapes, et de détricoter la société tunisienne par petites touches aujourd’hui, et, au besoin demain, par la violence. Dans beaucoup de régions tunisiennes, l’État tunisien ne s’est pas islamisé, il a tout simplement disparu.

Chute du rendement des activités étatiques


L’Etat n’a certes pas disparu partout. Dans les villes côtières, on peut avoir l’impression que peu de choses ont changé depuis le départ de Ben Ali. En réalité, beaucoup de choses ont changé : Ennahdha a réussi la prouesse de faire pire que Ben Ali, car ce qui les intéresse,c’est surtout de mettre la main sur les appareils et centres de pouvoirs, c’est de voiler les femmes tunisiennes, et d’appeler au meurtre de ceux qu’ils désignent comme hérétiques et mécréants, au nom d’une prétendue défense du sacré, au périmètre toujours extensible au gré des intérêts du moment. Bien faire fonctionner une administration leur importe peu. 

Dès lors, plus rien ne fonctionne, et l’on assiste à une chute, triste mais inexorable, du rendement des services de l’État et des entreprises qu’il contrôle. La petite corruption, celle des petits fonctionnaires, explose, sans que la grande, celle des anciens associés des Trabelsi et celle de leurs successeurs, ne diminue. Le pays n’a jamais été aussi sale, les citoyens n’ont jamais été aussi démunis face aux inondations et aux incendies. Et que dire des coupures d’eau et d’électricité, que l’on croyait réservées aux pays d’Afrique subsaharienne ? L’État tunisien est en train de disparaître, et quand il existe encore, c’est sous une forme dégénérée, incapable de fonctionner convenablement.

Absence totale de perspectives à court, moyen et long terme

En d’autres termes, plus Ennahdha nomme des gens incompétents dans l’administration, plus son contrôle du pays diminue, puisque l’on assiste à la stérilisation de l’efficacité des services dirigés par des Nahdhaouis. L’État tunisien est en train d’être euthanasié à petit feu, faute de perspectives, d’investissements et de compétences. Malheureusement, même s’il s’agit probablement de la conséquence inévitable d’une telle concentration d’incompétences à la tête de l’État, les dirigeants et militants d’Ennahdha ne trouvent pas cela grave. Réussir à « islamiser » l’État tunisien aurait été pour eux préférable, mais le détruire de l’intérieur fait tout aussi bien l’affaire, du moment qu’ils construisent dans le même temps un État islamique parallèle, destiné à remplacer celui qu’ils sont en train d’étouffer. L’affaire de l’université de la Zeitouna, qui s’est transformée en farce ridicule du fait de leur ignorance de l’enseignement supérieur, n’en fut qu’un signe avant-coureur. Ils recommenceront, encore et encore, jusqu’à ce que la Tunisie ressemble aux pays de leur rêve, l’Arabie Saoudite et autres Emirats du Golfe, même si le prix à payer est la destruction de la Tunisie et de son État.

L’union électorale autour de « NidaaTounes »

L’heure est donc particulièrement grave, et Ennahdha n’est pas seule à blâmer. S’ils sont arrivés  au pouvoir, ce n’est pas seulement grâce à  leur démagogie éhontée, leurs achats de voix et leurs fausses promesses ; s’ils sont arrivés au pouvoir, c’est aussi parce que le camp patriotique est arrivé aux élections plus divisé que jamais. Maintenant, nous savons : Ennahdha, et l’idéologie panislamiste qui l’anime, représentent pour l’avenir de la Tunisie un danger comparable à celui de la colonisation française des 19e et 20e siècles. L’unité nationale n’est pas seulement souhaitable, elle est indispensable si l’on veut protéger la Tunisie et les Tunisiens de l’appétit insatiable des monarchies pétrolières. 

Que nous soyons progressistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux, nationalistes ou unionistes, syndicalistes ou politiques, nous devons mettre nos différents idéologiques de côté pour préserver la seule chose qui nous unit, notre patrie tunisienne, qu’Ennahdha veut nous voler, pour l’offrir sans rien demander en échange aux monarchies du Golfe. A l’heure actuelle, seul« NidaaTounes » semble être en mesure de porter cette ambition, non que Béji Caïd Essebsi soit supérieur aux autres politiciens de l’opposition, mais parce qu’il a fait ses preuves devant le juge le plus intransigeant qu’il soit, le peuple tunisien. Il est le plus connu et le plus rassembleur des ténors de l’opposition : pourquoi vouloir se priver de cet atout inestimable ? 

De plus, son initiative se prête particulièrement bien à une alliance électorale de grande ampleur(avec la participation active et responsable de « Al Joumhouri » et « Al Massar », et d’autres), qui sera capable, face au front islamiste mené par Ennahdha, d’opposer un front patriotique susceptible de convaincre tous les Tunisiens qui sont fiers de leur pays, de ses acquis, et de leur culture. Il faut toutefois s’assurer qu’aucune figure de l’ancien régime n’y occupe de place importante, encore moins qu’elle y soit à l’affiche. Laissons Ennahdha s’enferrer seule dans ses fantasmes et sa volonté de remplacer le RCD par un <>, et de substituer un nouvel État-Ennahdha à l’ancien État-RCD. Ne participons pas à ce jeu dangereux.

Des axes de campagne très clairs 

Malheureusement, l’union électorale seule ne suffira pas ; seule des thématiques de campagne claires, sans ambiguïtés et capables d’être comprises immédiatement par le peuple pourront contrebalancer l’arsenal démagogique d’Ennahdha.

La sécurité et le retour à l’ordre constituent l’axe prioritaire de la future campagne électorale. Ennahdha a choisi d’instaurer l’insécurité pour tous, le désordre, et le chaos salafiste ; et depuis, les voyous sont partout dans la rue, et imposent leurs lois où qu’ils aillent, protégés par Ennahdha et ses juges. Rétablir l’ordre et la sécurité constitue l’exigence la plus claire du peuple tunisien.

En second lieu, la patrie et l’identité nationale doivent être défendues à tout prix : Ennahdha est persuadée que l’existence de la Tunisie, en tant que pays distinct, avec ses traditions, sa culture, sa langue et ses coutumes, représente une menace contre « l’Oumma islamique »(la communauté des croyants). C’est bien entendu l’inverse qui est vrai : une Tunisie forte, sûre d’elle-même, qui assume son histoire et sa modernité, est le plus sûr moyen de redonner force, courage et dignité à l’ensemble des musulmans du monde entier, comme elle l’a déjà fait en janvier 2011. Ennahdha est contre la nation tunisienne, et a peur de la nation tunisienne : 

nous devons au contraire mettre en avant l’identité nationale tunisienne, et lutter contre les traditions culturelles, vestimentaires, langagières et parfois perverses des gens du Golfe, qu’Ennahdha veut nous transmettre, voire imposer, sous couvert de religion. Ils ont honte de la Tunisie, alors que nous en sommes fiers. Leurs électeurs ne le savent pas forcément : à nous de les mettre au courant.

Enfin, la lutte contre le chômage et contre la vie chère doit constituer le troisième axe du combat politique à venir. Ennahdha ne s’intéresse pas à l’économie, et comme tous les islamistes du monde arabe, croit que l’argent tombe du ciel. Ils ne savent pas ce qu’est de travailler dur, et de se battre pour nourrir sa famille avec des salaires misérables. Leur projet de vider les caisses de l’État tunisien, à hauteur de plus d’un milliard de dinars, pour récompenser ses militants condamnés s’apparente à du vol pur et simple. 

Retour à l’ordre et la sécurité ; défense de la patrie tunisienne et de sa culture contre les traditions du Golfe ; création d’emplois et partage des richesses ; voilà les seules thématiques capables de démasquer Ennahdha, de faire gagner « NidaaTounes » et de sauver la Tunisie. Ce serait, pour nous, un grand pas victorieux si, en répondant à « NidaaTounes », on se retrouverait tous engagés dans un plus vaste mouvement : celui de « BinaaTounes » (construire la Tunisie). 

Une fois la victoire acquise, nous pourrons de nouveau débattre beaucoup plus finement des solutions économiques ou politiques à apporter pour optimiser la croissance tunisienne et rattraper les pays industrialisés ; mais pas maintenant. Maintenant, il faut sauver la Tunisie, à tout prix, car si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Abdellatif Ghorbal
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 20:48

Pour la première fois depuis 2000 ans, cette année, il n’y aura pas de prières pour Rosh Hashana et Yom Kippour à la synagogue Eliahou Hanavi d’Alexandrie, en Egypte.
La synagogue est la dernière encore en fonctionnement dans le pays. Une synagogue qui a résisté depuis l’époque hellénistique, mais l’édifice actuel remonte au 19ème siècle.
Les autorités égyptiennes ont interdit les services des grandes fêtes pour des raisons de «sécurité». La décision, annoncée lundi, vient comme un coup dur pour le rabbin Avraham-Nino Dayan, un Israélien d’origine égyptienne, qui chaque année se charge de l’assemblage d’un minyan (réunion de 10 hommes) en provenance d’Israël et de l’étranger. 
Dix hommes sont obligatoires pour pouvoir sortir les rouleaux de la Torah. Aujourd’hui, il ya seulement deux hommes juifs et environ 20 veuves vivant à Alexandrie.
Levana Zamir, qui dirige l’Association internationale des Juifs égyptiens en Israël, a déclaré: « il semble que ce soit vraiment la fin de la vie juive en Egypte, les autorités ont trouvé une façon de prendre en charge le dernier bastion juif, puisque toutes les synagogues restantes sont déjà des sites archéologiques et touristiques. C’est très triste.  »

 
Le Seder de Pessah à Alexandrie l’an dernier a également été annulé pour des raisons de sécurité, même si un Seder a eu lieu au Caire. Les services des grandes fêtes sont généralement organisés pour le personnel expatrié de l’ambassade israélienne à la synagogue Maadi du Caire. Depuis la chute de Moubarak, les diplomates rentrent en Israël pour passer les fêtes en famille.
Source: Point of no-return- adaptation JSSNews
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:56
68% des Français, en particulier les plus âgés et les artisans et commerçants, portent un regard pessimiste sur l'avenir du pays, un degré de défiance jamais atteint quelques semaines après une élection présidentielle.


Le moral des Français est en berne. Il n'a même jamais été aussi bas après une élection présidentielle. 68% d'entre eux se disent pessimistes pour leur avenir, malgré l'alternance politique, selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest France

Ce chiffre approche le pic historique de pessimisme mesuré par l'institut en août 2005 (70%), dans le cadre de cette vague d'enquête créée en 1995. 

"C'est également la première fois que l'inquiétude est aussi vive en début de mandat présidentiel: en août 2002 et août 2007, après la réélection de Jacques Chirac et l'élection de Nicolas Sarkozy, respectivement 34% et 50% des Français se disaient inquiets pour eux et leurs enfants", relève l'Ifop. 

Lors de la précédente vague, début janvier, 65% des sondés se disaient pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants. Ils étaient 66% il y a un an. Le pessimisme n'épargne pas les sympathisants du PS, avec 58% d'idées noires. 

Si le pessimisme prime dans toutes les catégories de population interrogées, il touche prioritairement les Français âgés de 65 ans et plus (74%), les artisans et commerçants (70%) et les inactifs (72%). L'optimisme a en revanche, "sensiblement" cru auprès des ouvriers (33%, +4 points depuis janvier). 

A l'instar des trois vagues d'enquête précédentes, la confiance accordée par les Français au nouveau gouvernement apparaît minoritaire, sauf pour la protection de l'environnement (50%, +7 points). 

Quelque 45% des personnes interrogées font confiance au gouvernement concernant l'intégration des personnes issues de l'immigration (+17), 42% pour la lutte contre l'insécurité (-1) et 42% également pour la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (+21). 

 Sondage réalisé les 30 et 31 août par téléphone auprès d'un "échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus", selon la méthode des quotas. 

 http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-moral-des-francais-au-plus-bas_1155414.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20120901--151652842@213578608-20120901145240
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:47

Clint Eastwood pendant son discours à la convention républicaine à Tampa, le 30 août 2012 (Charles Dharapak/SIPA)

LE PLUS. Jeudi 30 août, Dirty Harry a fait une apparition à la convention républicaine, avec un discours confus d’une dizaine de minutes. Mais les stars influencent-elles vraiment le vote aux États-Unis ? Réponse avec Pierre Guerlain, professeur de civilisation américaine à l'Université Paris Ouest Nanterre.


Clint Eastwood a prononcé un discours curieux, s’adressant au président Obama par le biais d'une chaise vide, afin de donner un certain côté théâtral au tout. Ce discours n'a pas enthousiasmé les foules, et pour cause : il n'était pas très réussi. Premièrement, l'élocution de l'acteur n'aidait pas à la compréhension. 

Ensuite, le texte, probablement écrit par l'équipe de Mitt Romney se voulait drôle, mais on y sentait une vulgarité sous-jacente. Clint Eastwood a notamment dit : "he can’t do that to himself", qui fait sans doute référence à une expression plutôt crue "go fuck yourself".

Les (rares) célébrités au secours des Républicains

Mais au final, le discours de Clint Eastwood, même s'il peut s'avérer contre-productif, importe peu. Ce qui compte pour les Républicains, c'est sa simple présence, à la fois pour sa notoriété, mais aussi parce qu'il est un membre très actif de la National Rifle Association (NRA), un lobby des armes très puissant aux États-Unis.

Les Républicains manquent de soutien de la part de célébrités. Le parti multiplie les sorties racistes ou misogynes, alors que le monde des arts et spectacles est justement très mobilisé sur ces questions de société. Le parti républicain, de plus en plus réactionnaire, connaît peu de succès chez les artistes. En règle générale, ils se placent du côté des Démocrates, c'est-à-dire de Barack Obama. Faire intervenir Clint Eastwood est, pour les Républicains, un moyen de faire un contrepoids à la voix de toutes ces vedettes, de contrebalancer le discours des autres.

Puisque les Républicains ne comptent pas beaucoup de stars dans leurs rangs, ils tentent de capter la notoriété de certains... même si ceux-ci ne sont parfois pas d'accord avec leur idée ! À ce titre, on se souvient de Ronald Reagan qui s'était réapproprié la chanson de Bruce Springsteen "Born in the USA". 

Si la chanson évoque un homme abandonné par son pays, Reagan en a fait un chant patriotique. De même, dans l'équipe de Mitt Romney, le candidat à la vice-présidence Paul Ryan a déclaré écouter du Led Zeppelin. Peu de chances pourtant que ce groupe soutienne quelqu'un d'aussi réactionnaire que Romney ! En somme, les stars sont instrumentalisées politiquement, que ce soit avec leur accord ou non.

Stars en campagne : une bonne vitrine, mais peu d'influence

Il n'est pas de star qui soit vraiment embarrassante pour un candidat. En 2008, le parti républicain a tenté d'entacher la candidature de Barack Obama en mettant en avant ses rapports avec le pasteur Wright. Ce sont plutôt ces types de compagnonnage du passé qui sont utilisés, les Républicains cherchant ici à démontrer qu'Obama est un gauchiste. Ils cherchent des éléments qui peuvent porter préjudice chez les personnes que fréquente ou a fréquenté le candidat. Mais chez Obama, peu de chances qu'un acteur comme George Clooney s'avère vraiment embarrassant...

Au final, les vedettes ne sont qu'une question de relations publiques, même si le phénomène est plus important aux États-Unis qu'il ne l'est en France – même si la politique française a tendance à s'américaniser.

Il faut bien garder à l'esprit que les vraies vedettes des élections américaines sont celles qui se trouvent dans l'ombre. Pour Mitt Romney, il s'agit notamment de Sheldon Adelson qui aurait promis de dépenser plus de 100 millions de dollars pour battre Obama, ou encore des frères Koch, d'énormes magnats financiers. Et ces personnes-là ne s'exprimeront jamais directement.

En tout cas, le soutien d'une vedette ne va pas déterminer le sort de l'élection. Disons que les partis font feu de tout bois : avoir le soutien public d'une star ne peut pas faire de mal. Mais au final, malgré les sommes conséquentes que versent parfois les stars à des partis, cela ne représente qu'un faible pourcentage si l'on compare à ce que donnent le monde de la finance et les groupes industriels.


http://leplus.nouvelobs.com/contribution/618846-elections-americaines-clint-eastwood-peut-il-faire-gagner-les-republicains.html 

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:05

L'application Collusion de Mozilla. Chaque site visité est représenté par une pastille avec un halo. Les autres pastilles représentent les sites qui vont recevoir vos données personnelles, à votre insu.



L'application Collusion de Mozilla. Chaque site visité est représenté par une pastille avec un halo. Les autres pastilles représentent les sites qui vont recevoir vos données personnelles, à votre insu. | DR

Dès que vous vous connectez à un site Web commercial, toutes vos activités en ligne sont suivies, analysées et exploitées pour créer un profil marketing personnalisé qui sera stocké, puis enrichi en permanence. Le traçage initial est effectué grâce aux "cookies", mini-logiciels déposés dans votre navigateur, et par l'adresse Internet (IP) de votre ordinateur.


 
Cette pratique est connue du grand public, mais très sous-estimée, car pour l'internaute de base elle reste abstraite, intangible. Pour mieux la mettre en évidence, la société californienne Mozilla, éditrice du navigateur Firefox, a créé une application baptisée Collusion, qui suit la propagation de vos données sur le réseau et crée un graphique animé permettant de la visualiser en temps réel.

 
Sur votre graphique Collusion, chaque site visité est représenté par une pastille entourée d'un halo. Puis apparaissent des flèches reliant le site de départ à d'autres pastilles, sans halo : des sites que vous n'avez pas visités et dont vous n'avez sans doute jamais entendu parler, mais qui vont recevoir vos données personnelles sans votre consentement, à votre insu.

 
 REDIFFUSION DES INFORMATIONS

 
Lorsque par exemple vous arrivez sur la page d'accueil du site de voyageExpedia.fr, trois autres serveurs sont aussitôt informés : la régie publicitaire DoubleClick (filiale de Google), la compagnie de marketing en ligne britannique eDigitalResearch, et une base de cookies appartenant au prestataire américain de gestion de trafic Akamai. A leur tour, ces sociétés rediffusent vos informations vers une deuxième série de partenaires, et ainsi de suite.

 
Ainsi, DoubleClick les envoie à Bluekai, société américaine d'analyse de données, qui les retransmet à cinq autres partenaires américains : l'agence de publicité TribalFusion, la plate-forme de diffusion de clips Videology, le réseau social de recherche d'emploi Icims, le site d'analyse d'audience Revsci, l'agence Mediamath... Cette liste est un simple échantillon : si vous revenez sur le même site demain, ou dans dix minutes, ces sociétés auront peut-être été remplacées par des concurrents, également partenaires de DoubleClick et Bluekai.

 
Ce n'est qu'un début. Si vous utilisez Expedia pour acheter un billet d'avion pour Athènes, cette nouvelle information va se répandre sur le réseau. Si vous faites une pause pendant votre transaction pour consulter un webmagazine touristique sur la Grèce, DoubleClick vous suivra à la trace et le fera savoir à ses partenaires. Attendez-vous à voir des publicités sur la Grèce s'afficher sur votre écran sur tous les sites que vous visiterez ces jours-ci.

 
 "SUPERCOOKIE"

 
De son côté, le webmagazine touristique a partagé vos données de connexion vers une dizaine d'autres serveurs, et aussi avec Facebook si vous y avez un compte. Cela dit, Facebook savait déjà que la Grèce vous intéressait : il a été prévenu en amont par Google, que vous avez utilisé pour trouver le webmagazine. Et si, par acquit de conscience, vous consultez un site d'information pour lire un article sur la crise de la dette grecque, le processus recommence, avec d'autres bases de données.

 
En quelques minutes, votre graphique Collusion s'est transformé en une galaxie foisonnante et inextricable de pastilles superposées et de flèches entrecroisées. Vous ne pouvez déjà plus avoir une vue d'ensemble des sites ayant reçu et réexpédié vos données, car le graphique déborde de l'écran de tous les côtés.

 
Bien sûr, si vous ne souhaitez plus être fiché de cette façon, vous pouvez paramétrer votre navigateur pour bloquer les cookies, mais vous ne pourrez plusutiliser les sites interactifs et vous serez toujours pisté grâce à votre numéro IP. Par ailleurs, les régies publicitaires ont inventé le "supercookie", qui va se logersubrepticement dans un recoin caché du navigateur et résiste aux tentatives d'effacement - à moins d'utiliser un logiciel spécial. 

 
D'autres modules à installersur le navigateur Firefox, tel Ghostery, permettent de limiter le traçage de la navigation en ligne, mais ils ne sont pas parfaits et peuvent même rendreinaccessibles certains sites.
Mozilla va bientôt sortir une nouvelle version de Collusion qui permettra elle aussi de limiter ce partage sauvage de données. 

 
Mais son objectif principal est ailleurs. Sur son site, la société rappelle que le traçage n'est pas toujours une mauvaise chose pour les consommateurs. Puis elle annonce la création, en collaboration avec la Fondation Ford, d'une "base de données mondiale des données de traçage sur le Web", qui sera alimentée par les utilisateurs de Collusion, avec leur accord : 

 
"Nous combinerons ces informations, et les mettrons à disposition des chercheurs, des journalistes et d'autres acteurs, pour qu'ils analysent et expliquent comment les données sont pistées sur le Web."
Un métafichier, en quelque sorte, pour la bonne cause...

Yves Eudes


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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 14:01


C'EST DE PLUS EN PLUS GRAND, C'EST DE PLUS EN PLUS GENEREUX . . . LA FRANCE ! ! ! ! !
 Il n'est qu'à lire la suite de ce document en provenance de Lyon pour s'en convaincre.

 La personne qui l'a rédigé reste suffisamment courageuse pour laisser adresse et N° de téléphone.

 Celà ne pourra certainement pas durer autant que les contributions !

 FAITES DU BÉNÉVOLAT !!

Témoignage de Catherine, TENDANCE +, 32 COURS GAMBETTA 69007 LYON >

 Je viens de faire deux semaines de bénévolat au resto du coeur tendance + Lyon .... Je sors totalement écoeurée et scandalisée par cette expérience.

 Je suis dégoûtée de la manière dont se conduisent les noirs, les nord-africains, les armadas de kosovars, tchéchènes, turcs et autres migrants venus de l'Est.

 Ils se ruent sur la nourriture sans rien respecter, trafiquent les cartes qui leur donnent droit à tel ou tel avantage, prennent souvent de force de la nourriture ou des vêtements dont ils se vantent de faire le trafic.

 Ils sont à l' affût de tout, au courant de leurs moindres droits et de toutes les opportunités.
 Ce sont de véritables roublards qui n' hésitent pas à nous déclarer sans vergogne qu 'ils vont aussi au secours populaire, au secours catholique, à l'Armée du Salut, etc.

 J' ai aussi passé du temps au rayon " bébés "... et distribué entre autres des petits pots à des femmes, pour la plupart noires, engrossées à longueur d' années avec 4 enfants en bas âge dans les pattes et braillant, elles mêmes gueulent " mais ce n' est pas la marque que je veux !!! " et rejetant les petits pots. ...
 Un bébé peut avoir jusqu'à 3 pères qui viennent chacun réclamer leur dû !!!

 Ils viennent dévaliser les stands, se disputent entre eux s' arrachent leurs sacs, on leur donne 1 pack de 8 yaourts, ils en mangent un, entament ou crachent dans les 7 autres et les jettent sous le nez des bénévoles.
 Si l' on essaye de mettre le "holà" et d' exiger un peu de discipline et de respect, on se fait littéralement insulter. c' est invraisemblable.

Je sors de cette expérience terrifiée avec la certitude que l' on court: au devant de troubles très graves. il ne peut en être autrement, Ils nous détestent, nous crachent à la figure, viennent profiter de façon inouïe d' un système à bout de souffle à cause d' eux et à cause de nous, qui sommes totalement aveugles face à une telle situation.

Voilà je voulais vous faire part de mon dégoût, de ma désillusion, de mon immense tristesse face à une situation que nous ne maîtrisons plus du tout.
 Je pensais offrir un peu de mon temps et de ma personne pour soulager la misère de gens vraiment dans le besoin et respectueux et je me suis retrouvée face à 90 %
 d' étrangers venus exiger leur dû et m' insulter.

 Ces dérives pénalisent effroyablement ceux de nos compatriotes qui ont vraiment besoin d' aide et qui n' osent même plus venir parce qu 'ils ont peur.
 J’ai découvert dans mon pays un autre monde que je n' imaginais pas.

Je voulais témoigner car ayant entendu qu' il allait manquer 5 millions d' euros aux restos du Coeur. Je pense qu' il faut arrêter cette gabegie...

Catherine TENDANCE +
 32 COURS GAMBETTA
 69007 LYON
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 13:04


Cette nuit, un avion de chasse israélien a pris pour cible deux sites d’activité terroriste dans le nord de la bande de Gaza. Ces frappes ciblées sont une réponse aux tirs de roquettes incessants sur le sud d’Israël
Au mois d’août, 20 roquettes ont frappé Israël et ce matin encore, une roquette de Gaza s’est abattue sur une maison de Sderot.  
Pour obtenir les informations en temps réel suivez-nous sur Twitter et rejoignez-nous sur Facebook.
Maison à Sderot touchée par une roquette
 
Roquette ayant frappé une maison à Sderot
 
Tsahal ne tolérera aucune tentative de nuire aux soldats et aux citoyens israéliens, et continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le terrorisme contre Israël. Tsahal tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste émanant de la bande de Gaza.
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 12:50
Fenêtre sur le fracas du monde, le festival catalan invite pour la 24e année les meilleurs photojournalistes. Zoom sur cinq d'entre-eux et leurs travaux qui ne devraient pas laisser les visiteurs indifférents.


Insoutenable. Souvent, ce qualificatif revient dans la bouche des visiteurs après avoir déambulé à travers les expositions de Visa pour l’Image. Conflit en Syrie, crise en Grèce, culte vaudou au Bénin, néofascisme, etc. La représentation de la réalité de notre monde offre souvent l’image du pire. Comme cette série de Philippe de Poulpiquet sur les traumatismes des soldats français de retour d’Afghanistan. 


De dos, un engagé contemple le paysage. Il semble songeur. Peut-être se demande-t-il ce que sera son existence sur une seule jambe. L’autre, il l’a laissé sur le théâtre des opérations. Sans doute enrage-t-il de savoir qu’un salopard a posé cette mine. « Salopard », c’est aussi en ces termes que François Hollande a désigné son adversaire durant la dernière campagne présidentielle. Denis Allard nous montre celui qui n'était pas encore de le chef de l'état dans son camp, dans cette autre guerre, celle de la communication. Nous pourrions évoquer bien des photographes présentés cette année à Perpignan. 


Ceux de l'AFP primés pour leurs travaux sur la Syrie ou sur la crise grecque, ceux de Jérôme Brézillon, disparu en début d'année, et auquel le festival rend hommage. Ils sont plus d’une centaine. Car, plus que jamais Visa pour l'image reste, selon les mots de son patron, Jean-François Leroy qu’Evene avait interviewé il y a trois ans, « la preuve qu'il continue d'exister une production formidable ». 

Denis Allard : Moi, président de la République… pour RÉA
Connu pour ses portraits de grands patrons, Danis Allard prête une attention particulière à la politique. Ses clichés de François Hollande en campagne captent au mieux les émotions et attitudes du candidat, tour à tour stressé, enjoué, préoccupé, perdu dans ses pensées ou sûr de lui. Le photographe saisit aussi bien l’assurance de l’homme dans ses bains de foule que son embarras dans certaines situations (le jour où il se fait enfariner, entre autres). Le complément indispensable à toute la littérature publiée sur la campagne présidentielle.
© Denis Allard / RÉA© Denis Allard / RÉA
Laurent Van der Stock : Syrie, Gamma pour Le Monde
Reconnu internationalement, le photoreporter belge Laurent Van der Stockt a couvert les plus grands conflits armés de ces vingt dernières années (Irak, Kossovo, Tchétchénie, Afghanistan, etc.)Il a travaillé pour Le Monde, le New York Times, entre autres. En 2003, il a suivi les premiers contingents de marines envoyés sur le sol irakien. Peu après ses premiers travaux sur place, il dénoncera la violence de l’armée américaine, prétendant avoir vu « des marines tuer des civils ». En Syrie cet été, il a couvert la rébellion des opposants au régime de Bachar El-Assad. 
© Laurent Van der Stockt pour Le Monde© Laurent Van der Stockt pour Le Monde
Philippe de Poulpiquet : Pour la France, production Jean-François Dessaint
Photographe au Parisien, pour lequel il a couvert le conflit en Lybie et remporté le Prix d’excellence de l’Image de l’année en 2011, Philippe de Poulpiquet se focalise aussi bien sur la guerre en elle-même que sur les dommages qu’elle occasionne. En témoigne cette série tout en pudeur sur le retour des soldats français d’Afghanistan. 
© Philippe de Poulpiquet / Production Jean-François Dessaint© Philippe de Poulpiquet / Production Jean-François Dessaint
Erika Larsen : Ces Gens qui marchent avec les rennes, les Saami, Redux pictures pour National Geographic Magazine
Déjà récompensée par un World Press Photo pour son travail sur de jeunes chasseurs, l’Américaine Erika Larsen n’a pas changé de registre, juste de région. Direction cette fois la Scandinavie, où elle a côtoyé le peuple Saami, éleveurs de rennes. Employée comme femme de ménage par une famille d’éleveurs, elle a saisi avec son objectif le rapport difficile qu’entretient cette population avec la nature. 
© Erika Larsen / Redux Pictures for National Geographic Magazine© Erika Larsen / Redux Pictures for National Geographic Magazine
Louisa Gouliomakis, Angelo Tzortzinis et Aris Messinis : L’Onde de choc grecquepour l’AFP
Pour le compte de l’AFP, les trois photojournalistes se sont intéressés aux violentes conséquences de la crise grecque. Focus sur les manifestations et les affrontements brutaux entre citoyens au bout du rouleau et forces de l’ordre désemparées. Depuis le début du marasme qui touche leur pays natal, les trois confrères ont chacun été primés une fois.
© Angelos Tzortzinis / AFP© Angelos Tzortzinis / AFP

 
Interview de Jean-François Leroy, directeur du festival Visa pour l'Image
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 12:07
Persécutées en Ukraine, leur pays d'origine, les sulfureuses féministes de Femen débarquent à Paris. Objectif: former une "armée" pour les droits des femmes et militer dans la capitale. L'Express a rencontré une de ces activistes exilées.

 Elle dit s'être enfuie par la fenêtre de son appartement, avec seulement son passeport et son téléphone portable en poche. "La police était en train de défoncer ma porte, j'ai eu quelques secondes pour réfléchir, j'ai décidé de quitter mon pays", raconte Inna Shevchenko. 

 


Installée sur un canapé du théâtre parisien qui a décidé de l'accueillir, et de fournir un lieu à son organisation, cette activiste de Femen affiche sa détermination. "Je ne peux pas retourner dans mon pays. Parce que nous avons tronçonné une croix orthodoxeen soutien aux Pussy Riot. J'ai reçu de nombreuses menaces de mort et les services secrets nous ont suivi sans arrêt", jusqu'à ce matin de la semaine dernière, où il lui faut s'enfuir. 

 
Dans la capitale française, c'est le "Lavoir Moderne Parisien" qui s'est porté volontaire pour recueillir la jeune femme de 22 ans.Hervé Breuil, co-fondateur de ce théâtre du XVIIIe arrondissement, estime qu'il s'agit d'une démarche "tout à fait naturelle, puisqu'il s'agit d'un lieu très engagé, dans de nombreuses causes." Les Femen France les ont mis en relation ; une soirée de soutien aux militantes ukrainiennes a eu lieu dans ces murs il y a quelques mois déjà. 

 
La branche française de l'organisation a fait parler d'elle à Paris,au Trocadéro, mais aussi à Londres, pour les Jeux Olympiques. "Nous voulons les aider, parce que c'est un enjeu important, et qu'il faut internationaliser leur combat", poursuit Hervé Breuil. Combat. Le vocabulaire guerrier convient bien aux Femen, qui assument. "Ici, nous allons faire un camp d'entraînement féministe, avec des professeurs qui apprendront à leurs élèves à être de vraies soldats", reprend Inna Shevchenko. 

 
Même si elle souhaite rester discrète sur les projets les plus immédiats de l'organisation, "parce qu'il ne faut faire confiance à aucun gouvernement", l'activiste promet des actions d'éclat. Mais d'abord, "il faut se préparer psychologiquement et physiquement. Cela se passera ici, au Lavoir Moderne Parisien. Rien ne s'improvise, face à la police, face à ceux qui ne partagent pas nos idées. Il faut être fortes, émotionnellement, mais pas seulement." 

 
Un avis que partage Eloïse Bouton, de Femen France. Elle est "flattée que ce soit la France qui ait été choisie pour faire un nouveau centre européen". Et elle fonde de grands espoirs sur le développement du mouvement à Paris.

 
 "Auparavant, beaucoup de femmes hésitaient à s'engager parce qu'elles ne savaient pas trop où elles mettaient les pieds. Mais là, avec un endroit et les Femen en vrai, cela va attirer du monde. J'ai déjà reçu beaucoup de demandes sur Facebook", affirme-t-elle. D'autres Ukrainiennes de Femen devraient rejoindre Inna Shevchenko dans les prochains jours. La prochaine fois qu'elles feront parler d'elles, ce sera toujours à Paris. Mais elles auront forcément les seins nus
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 08:29
Une revue médicale française indépendante affirme que le pamplemousse est fortement déconseillé avec de "nombreux médicaments"

La consommation de pamplemousse "au cours d'un traitement médicamenteux" est fortement déconseillée par la revue médicale française indépendante Prescrire en raison d'interactions possibles avec des "dizaines de médicaments". 


Le pamplemousse est connu depuis des années pour agir sur le métabolisme de "nombreux médicaments" avec des effets indésirables graves parfois observés, souligne cette revue dans son numéro de septembre.
Des dizaines de médicaments sont concernés par ces possibles interactions avec l'agrume. Parmi ceux-ci : les statines contre le cholestérol, les benzodiazépines (tranquillisants), les immunodépresseurs (inhibiteur du système immunitaire) ou encore les inhibiteurs calciques, substances utilisées pour traiter des troubles cardiaques. 
"La gravité des quelques observations publiées est à elle seule une bonne raison de ne pas consommer du pamplemousse, notamment du jus de pamplemousse, au cours d'un traitement médicamenteux", juge la revue dans un communiqué.

Nombreux effets indésirables

On ignore les mécanismes précis expliquant ces interactions. De nombreuses substances présentes dans le pamplemousse ont été mises en cause. D'après certaines "hypothèses", le pamplemousse provoquerait l'inhibition d'enzymes qui habituellement métabolisent les médicaments, conduisant à des risques de surdosage. 
Dans d'autres cas, plus rares, on observe au contraire une diminution de la concentration de substances médicamenteuses dans le sang, ce qui nuit à l'efficacité du produit. Les effets indésirables observés peuvent être graves : destruction musculaire (rhabdomyolyse), insuffisance rénale aiguë, tremblements invalidants, chocs hémorragiques, avec "parfois une évolution mortelle", selon la revue.
Alors que le rôle potentiellement perturbateur du pamplemousse est connu depuis des années, des travaux plus récents indiquent que d'autres jus, notamment le jus d'orange, pourraient également exposer à des effets indésirables de médicaments, selon cette revue connue pour donner des évaluations indépendantes sur les nouveaux médicaments. 
Les interactions avec les aliments, lorsqu'elles existent, sont toutefois clairement indiquées dans les notices des médicaments en question. Celles-ci mentionnent les aliments à éviter et la nature du risque encouru. En outre, il appartient au médecin et au pharmacien de mettre en garde le patient contre d'éventuelles interactions alimentaires.

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